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L'eau matière stratégique et enjeu de sécurité au 21ème siècle

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par Abdessamad DRIS
Université Paris 10 - DEA Sciences Politiques 2005
  

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2/ Etude comparé des politiques hydrauliques de l'Algérie et de Maroc :

A/ La politique hydraulique coloniale :

Les grandes étapes de la politique hydraulique coloniale étaient les mêmes dans les trois pays du Maghreb, avec quelque décalage de temps. En commençant par établir des procédures juridique pour assure le contrôles des ressources de l'eau. Puis par fournir de l'eau potable pour les nouveaux villages coloniaux. Et en fin la politique des grands barrages.

1-Politique coloniale en Algérie :

La loi du 16juin 1851 a intégré les eaux dans le domaine public. Elle parmi les grandes lois Foncières coloniales, en particulier le sénatus-consulte de 1863 et la loi de Warnier de 1873, qui ont fortement contribué à désagréger les modes précapitalistes d'appropriation de la terre.(31) L'article 2 de cette loi sur la constitution de la propriété indique que les canaux d'irrigation, de navigation et de desséchement exécutés par l'état, ou, pour son compte, dans un but d'utilité publique, et des dépendances de ces canaux, des aqueducs et des puits à l'usage du public. Et aussi a précise que des lac sales, des cours d'eau de toute sorte et des sources. Néanmoins, sont reconnus et maintenus tels qu'ils existent les droits privés de la propriété, d'usufruit ou d'usage légalement acquis antérieurement à la promulgation de la présente loi.

Meyer dans son livre «  Le régime des eaux dans la métropole et en Algérie », a dit que « les juristes font observer que ces dispositions outrepassent largement le droit Français en vigueur en métropole, ou le domaine public n'inclut pas les canaux d'irrigation, mais seulement les cours d'eau navigables et flottables » (32). Cette extension du domaine public relève directement des impératifs de la colonisation que Brunhes le perçoit des 1902 : « si la loi de 1851 a modifié le régime des eaux en Algérie, ce n'est pas en effet qu'on ait une conception très profonde du rôle de l'eau était tout : elle tenait a se réserver la libre disposition de cette richesse, tantôt en faveur des indigènes, toujours comme moyen de domination et de gouvernement ».

En 1872, les autorité coloniale étaient encore devise sur la possibilité d'accaparer ces terre, car la loi de 1851 ne concerne que le Tell. Dans le sud si plus complique, car l' pays ne possède une quantité très peut de l'eau, et que le droit musulman et le droit coutumier qui organise l'appropriation de l'eau indépendamment de la terre, et qui a dure pendant plusieurs siècles.

Un arrêté du 28 Mars 1926 pris par le gouvernement général règlement les forages artésiens. Ils sont nombreux dans la région de l'oued R'hir, ou leur exploitation désordonnée par les gros colons et les sociétés coloniales a engendré des perturbation graves ; assèchement des palmeraies, saturation des bas-fonds par excès d'irrigation et défaut drainage, salure des sols, et toutes les conséquences socioéconomiques. (33)

Les autorités coloniales admettaient que les puits artésiens appartenaient à ceux qui les avaient creusés. Les eaux souterraines firent l'objet d'après controverses, car la loi de 1851 ne concernait que les eaux venant naturellement à la surface. Les performances croissantes des techniques de forage ravivèrent le problème. Un projet de loi tenta en 1929 intégrer au domaine public les eaux souterraines, et la conseil de l'état se prononça en ce sens en 1930. Mais la pression des intérêts coloniaux fut telle que le parlement adopta la loi du 6 juillet 1933, dite loi Roux-Fressineng, pour compléter celle de 1851 dans un sens restrictif ; article1- le paragraphe 3 de l'article 2 e a loi de 16 juillet 1851 est complète comme suit, les

31- Benachenhou, le régime des terres et structure agraires au Maghreb, Alger édition populaire de l'arme, 1970, p 198.

32- Meyer 1953,131P.

33-Pérennés, structures agraires et décolonisation, les oasis de l'oued Rh'ir

eaux souterraines amener a la surface du sole par le fait de l'homme appartiennent sous réserve des droit des tiers à l'auteur des travaux. (34)

La conclusion de ses démarche ; les colons en réussi a modifier la loi a leurs intérêts économique et politique. Et aussi la population algérienne na pas trouver sa place dans les nouvelles lois, car elle concerne les populations Européen installés en Algérie depuis peut de temps. Et en fin cette étape a précède d'autres étapes plus économique que juridique, qu'en va les voir en premier ; la distribution de l'eau aux villages colonial , et puis la politique de grand hydraulique suivis par les colons.

L'eau au service de colonisation :

L'implantation d'une population Européenne en Algérie était le premier objectif pour le gouvernement Français jusqu'à la première guerre mondiale. Pourtant, c'était difficiles des le début, en prenant l'exemple de Cheliff situe en nord West de l'Algérie ; longs mois de sécheresse ,insalubrité de régions marécageuses, insécurité, isolement, tout à décourager très vite les premier colons, à qui l'on a promis l'Eldorado (35). Ils étaient si nombreux à repartir qu'il fallut faire appel aux grands investisseurs capitalistes, comme la société genevoise.

L'administration se lança dans la construction de centre hydraulique pour rendre la vie des colons plus facile.

Environ 230 villages étaient crée en Algérie en 1870, permettant d'implanter quelque 210000 immigrants européens sur 70000ha. Mais il fallait aussi assure entre 100 et 150 litre de l'eau par jour et par habitant. 1870/1900, si la période de la deuxième vague de peuplement, et la plus importante car près de 700000 ha sont ajoutés à la colonie, permettant d'installer 365000 immigrants nouveaux. La concentration de la population européenne, vivant aux deux tiers dans des petites villes autour des garnisons, tenait en grade partie à des soucis de sécurité, mais, du coup, c'est le projet même de colonisation rurale qui était mis en échec.

Une première génération des barrages fut donc réalisée entre 1850 et 1894 pour répondre aux besoins croissants d'eau potable.

Cheurfas (1-2-3) construit en (1849-1880/1882-1886/1892).

Djidiouia : construit (1857/1977).

Tlelat (1-2), construit en (1860-1869/1870).

Fergoug (1-2), construit en 1882).

34-l'eau et les hommes au Maghreb, p 120

35- la colonie de pleines de Chlif - Alger, 1955

Hamiz : construit en (1869-94).

Magoum : (1879-87).

Meurad : construit en (1852-59).

A la lecture de ses donnés, on voit que certains on été reconstruits plusieurs fois. Et pour cela il y a plusieurs raisons :

-la faible maîtrise de la technologie des barrages et puis les controverse entre les ingénieurs pour les types des barrage a construire au Maghreb. Partisans des barrages de dérivation et des barrages réservoirs s'opposent.

-L'insuffisance des moyens technique mobilisé pour la construction des barrages, ce que a provoque beaucoup de perd de temps, et a entraîné les chantiers et les travaux. Par exemple la construction du barrage de Djidiouia (700000m3), s'est étalée sur vingt ans (1857 à1877).

-le régime de oued est male connu pour les ingénieurs et les techniciens hydraulique de l'époque, ce que a sous estime la violence de crues. C'est en 1882 que la gouverneur Tirman a fait un bilan précis de la disponibilité de terre et de l'eau en Algérie du nord ; il y a 365hm3 permettrait d'irriguer 193000ha. Mais la situation hydraulique en Algérie n'avait pas un grand développement. Des 1900, le premier bilan des ressources en eau de l'Algérie avait laissé entrevoir les potentialités des terres susceptibles d'être irriguées. Cependant les crises successives puis le premier conflit mondiale avaient sans cesse différé la réalisation du projet. Et depuis 1900, L'Algérie n'avait pu obtenir les emprunts nécessaires au lancement d'un vaste programme hydraulique.

La deuxième période de 1917 au 1962 :

La déclaration du projet de 1920 les grand travaux d'infrastructure et hydrauliques, confirmant la spécialisation agricole de la colonie en accord avec les intérêt du grand capitale métropolitain. La mobilisation de l'eau reste un problème technique ardu en Algérie. Les

leçons tirées de la premier vague de petits barrages au XIXe siècle conduiront à la conception des grands barrages réservoirs interannuels comme solution technique avancée. Cette

approche apparemment techniciste fait que seule la grande hydraulique sera prise en compte l'attention se polarisera sur la création de grands périmètre irrigues et sur les problèmes de leur mise en valeur au point que dans les années 40 « service de la colonisation » s'appellera désormais le service de la colonisation et de l'hydraulique.(36)

36- RENE ARRUS. L'eau en Algérie de l'impérialisme au développement (1830- 1962).office des publications universitaires. P91

Mais se programme et lourd pour les finance de la colonie. Les crises agricoles, commerciales, et monétaires ne constituent pas un environnement favorable à sa mise en application. Les délégations repousse finalement le programme de 1920 et adopte un programme plus modeste à exécuter à moyen termes (1924- 1929) dans lequel les grandes hydrauliques prennent la première place (12 millions F/an).

Les grands barrages réservoir :

Il apparaît nettement que les deux grands barrages ont un rythme de construction plus rapide que les autre, le record de retard étant détenu par Zardeza. Car les difficulté technique de

construction des barrages ne son pas résolues ; les sites retenus sont généralement constitués de terrains récents peu solides : par exemple le barrage de Zardeza dont le projet est un barrage- poids sera reconçu en coure d'exécution par suite d'une défaillance d'ancrage sur son flac gauche et finalement il sera mi-poids.

Barrage

capacite

1-O. Fodda

 2-Ghirb- boughzoul

3-Beni- Bahdel

4-Bouhanifia

5-Bakhadda

6-Ksob

7-Zardezas

10, 228 Mm 3.

335 Mm3

61Mm3

73Mm3

50Mm3

11,6Mm3

14,9Mm3

Par ailleurs, régime hydraulique de Oueds est encore mal connu. Lors de la construction du Ghrib le débit varie de 20 Mm3 à 500Mm3 annuels alors que moyenne connus est 120Mm3/ans. Mais les problèmes technique n'explique pas tous, la crise de 1929 fait ses ravages et on constate qu'aucun entrepreneur au départ ne pourra mener la réalisation jusqu'au son terme finale ; il était oblige soit de s'associer avec d'autre entreprises ou abandonné radicalement les travaux en déclarant faillite, les travaux étant repris par des sociétés plus stables.

Les moyens et les petit hydraulique ; il existe plusieurs catégorie :

1-les barrages réservoirs : ils aurait faire partie de la grande hydraulique ; en fait les superficies irrigables n'ont pas le statut de périmètres mais d'aires d'irrigation ou les particulier sont regroupés en syndicats d'irrigant :

barrage

Superficie irrigable

ha

Superficie irriguée

ha

Beni Bahdel

Zardezas

Ksob

Foum el Gueiss

Foum el Gheza

Total

12000

5000

12000

5000

20000

54000

1000

2000

5000

2000

3000

13000

Si toute la surface équipée l'est réellement en 1960, la superficie irriguée n'en représentait que 28,6%, ce qui est encore plus catastrophique que pour les grandes hydrauliques. Le coût de l'équipement s'élève a 5milliard de francs en 1960.

Les barrages collinaires :

le coût exorbitant et l'échec des grands hydraulique ramène l'administration vers les projet plus modeste. Il sont de petite taille généralement en terre et irriguent quelques hectares à leur aval. L'exemple viens de l'Italie ou l'opération a réussi ; 100 lacs en 1954, et 2000 en 1960.

Les barrages de dérivation :

il fonction un peu partout, dans le massif des Aurés, 11900 ha sont ainsi irrigués à partir des Ouede el Abiod, Guechtane, el Arab, Abdi, Barika par épandage de crues.

Dans le Sersou le barrage de Hardy sur le Nahr Ouassel inscrit dans la programme de 1920 pour un devise de 820000f et construit en 1933 à1939 par l'entreprise générale d'installation électrique mais il n'a jamais fonctionne.

Les barrages d'inferolux :

C'est un barrage de type très particulier puisque il est souterrain et que son rôle est de retenir sous le lit de l'oued l'écoulement de la nappe phréatique. Le barrage de Tadjemout sur l'Oued M'zi près de Laghouat fut achevé en 1949. Le débit prévu était d 1m3/s pour une superficie de 3000 ha irrigué. En fait, il débit de 160à 300L/s.

Conclusion : pour l'ensemble des barrages de la génération de 1920, la dotation financière prévus de 105 MFF sur 5ans est quelque peu dépassée, puisqu'à l'achèvement des travaux en 1945 il aura été dépensée de plus de 2 milliards de francs pour la seule construction. Et puis la mauvaise gestion des travaux dans des nouveaux terrains semble très conteuse ce que a pousse le gouvernement Français a laissé les grands projets hydraulique, et s'orienté vers les projets petits et les moyens.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire