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La démocratie dans les politiques d'Aristote

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par Valentin Boragno
Université Paris X Nanterre - Master 1 2006
  

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1.3. Les caractéristiques des démocraties ( ô? äçìïôéê?) (VI, 1, 1317 a 17 - 1317 a 39 ; et VI, 2, 1317 b 17 - 1318 a 4)

1.3.1. Présentation des caractéristiques (VI, 1, 1317 a 17 - 38)

« Et d'abord parlons de la démocratie, car on rendra du même coup manifeste quelque chose de la constitution opposée, celle que certains appellent oligarchie. Pour appliquer une telle méthode, il faut saisir tout ce qui a un caractère populaire, c'est-à-dire tout ce qui semble aller avec les démocraties. C'est de la composition de ces éléments http://www.perseus.tufts.edu/cgi-bin/morphindex?lang=greek&lookup=du%2Fo&bytepos=447158&wordcount=1&embed=2&doc=Perseus%3Atext%3A1999.01.0057que les espèces de la démocratie viennent à l'être, et c'est de ce fait qu'il y a plusieurs variétés de chaque forme de démocratie.45(*) »

Construire chaque sorte de démocratie46(*) est le but que se fixe Aristote au chapitre VI, 1. Pour cela, il doit saisir tout ce qui a un caractère populaire ( ð?íôá ô? äçìïôéê?)47(*). Ces « démotiques » sont des nouveaux éléments qui viendront s'ajouter aux trois précédents (liberté, richesse, nombre), et surtout à l'hypothèse de base qu'est la liberté. De leur mélange synthétique naîtront différentes sortes ( ðëå?ïõò äéáö?ñïõò) de démocratie. La traduction de Pellegrin fait penser qu'il y a plusieurs formes de démocratie et que chaque forme a plusieurs variétés.48(*) Aristote parle en effet d'espèces de la démocratie ( ô? ô?ò äçìïêñáô?áò), et parle plus loin de plusieurs variétés ( ðëå?ïõò äéáö?ñïõò). Mais rien ne dit que les deux termes ne sont pas synonymes, et rien ne dit encore moins qu'il y ait entre eux une relation de complément du nom. On préférera la traduction d'Aubonnet.

« c'est de leur combinaison que résultent, de fait, les formes de la démocratie et l'existence de démocraties de plus d'une sorte et différentes entre elles.49(*) »

Les classements que nous opérerons dans la partie suivante seront donc opérés à partir de la composition de ces « démotiques » uniquement. Il y en a deux sortes : les éléments sociologiques, et les éléments institutionnels.

« Car il y a deux causes du fait desquelles les démocraties sont plusieurs: la première est celle qui a été dite plus haut, à savoir les différentes sortes de peuple (car il y a la masse des paysans, celle des artisans, celle des hommes de peine ; si la première s'ajoute à la seconde et la troisième à son tour aux deux autres, il y aura non seulement une différence en mieux ou en pire http://www.perseus.tufts.edu/cgi-bin/morphindex?lang=greek&lookup=gi%2Fnesqai&bytepos=447542&wordcount=1&embed=2&doc=Perseus%3Atext%3A1999.01.0057, mais la démocratie aussi ne sera plus la même. 50(*) »

Sociologiquement, il y a différentes parties dans la cité. Celles-ci dépendent des revenus (pauvres, classe moyenne, riches), mais aussi des métiers (paysans, artisans, thètes). Le dosage de ces parties, lequel sera quantitatif, conduira à former différentes sortes de peuple ( äé?öïñïé ï? ä?ìïé)51(*). Ces différences entraineront des différences de nature entre les démocraties. Si une partie du peuple dépasse une certaine proportion, la démocratie ne sera plus la même ( ô? ì? ô?í á?ô?í) que ce qu'elle a été.

Les démocraties peuvent, par ailleurs, présenter diverses sortes d'institutions caractéristiques à cette constitution ( ô?ò ðïëéôå?áò ï?êå?á ôá?ôçò) 52(*).

« la seconde est celle dont nous parlons maintenant. En effet les éléments qui vont avec les démocraties et qui semblent être caractéristiques de cette constitution font quand ils sont mis ensemble, que les démocraties sont diverses. L'une en effet, aura moins de ces éléments, une autre les aura tous.

Et il est utile de connaître chacun d'eux en vue d'établir celle des démocraties qu'il se trouve que l'on souhaite, et aussi en vue de rectifier. celles qui existent. En effet ceux qui établissent les constitutions cherchent à réunir tous les éléments caractéristiques d'un genre donné de constitution mais en faisant cela ils se trompent.53(*) »

Celles-ci seront énumérées au chapitre VI, 2, 54(*) au paragraphe intitulé par Pellegrin « les caractéristiques à toutes les démocraties » . Leur mise en application, plus ou moins totale, fait que les démocraties sont diverses ( ?ô?ñáò).

Si donc, la définition de la démocratie est composite, il ne faut pas que ceux qui établissent les constitutions s'empressent de réunir tous les éléments caractéristiques d'un genre donné de constitution ( ðñ?ò ô?í ?ð?èåóéí)55(*), c'est-à-dire dans le cas de la démocratie, tous les caractères de la liberté. Le texte porte « caractéristiques par rapport à l'hypothesis », ce qui signifie aussi : « la constitution excellente dans un genre donné »56(*), «  ?ðïè?óåùò » signifiant littéralement : « dans une forme supposée » (au sens étymologique du mot). Il ne faut pas essayer de remplacer une forme défectueuse de constitution par une constitution excellente de même forme, qui serait « la » constitution excellente de cette forme. 57(*)

Il n'existe pas une recette donnée pour obtenir une « forme excellente de constitution ». Celui qui établit la constitution devra composer les éléments en fonction de la démocratie qu' « il se trouve qu'il souhaite » ( ô?÷? âïõë?ìåíïò) établir, ou bien rectifier. Par cette formule, Aristote rappelle ici que les Politiques s'adressent au législateur qui a affaire à des situations chaque fois différentes (« il se trouve »).58(*) L'erreur des législateurs puristes est d'oublier que le propre des organismes composites est d'offrir une infinité de combinaisons possibles.

1.3.2. Enumération des caractéristiques (VI, 2, 1317 b 17 - 1318 a 4)

La démocratie est le régime du gouvernement de tous par tous 59(*), certes. Mais elle ne présente pas forcément une liberté débridée dans l'exercice du pouvoir. Aristote insiste sur la permanence des magistrats au sein de la cité, presque davantage que sur les assemblées populaires, qui sont pourtant la grande particularité des démocraties. « De toutes les parties qui gouvernaient, l'administration était la moins facile à concilier avec l'idée d'une démocratie directe, où la liberté politique se confondait avec le droit de tous à participer. Ce pourrait bien être pour cela qu'Aristote, quand il dresse la liste des principes fondamentaux de la démocratie dans sa Politique, dit fort peu de choses sur l'Assemblée et les tribunaux (ils ne posaient pas de problèmes particuliers à cet égard), mais cite un grand nombre de principes relatifs à l'exercice d'une fonction publique.60(*) » Dans les démocraties qu'il nous présente, tout le monde ne peut pas accéder à la magistrature, tout le monde ne peut y faire ce qu'il veut. Il faut donc à la lecture de ce chapitre VI, 2 remettre en cause cette idée qui voudrait que la démocratie soit la mise en oeuvre du grand n'importe quoi et de l'anarchie. Certes, cette possibilité existe, et on le verra dans la partie consacrée à l'étude du classement des démocraties. Mais il est aussi des démocraties où l'usage que les citoyens font de la liberté est plus fin et aussi plus contraignant.

La liste des caractéristiques démocratiques telle qu'elle est donnée au chapitre VI, 2 étant longue et désordonnée, il nous a fallu la réorganiser, en dégageant trois idées principales, qui viennent contredire les caricatures de la liberté démocratique que le chapitre précédent pouvait laisser entendre : la soumission des magistrats à la règle de l'alternance, leur possible sélection selon leur compétence, et enfin l'importance donnée à la Boulée.

- la soumission des magistrats à la règle de l'alternance

Aristote insiste sur la règle de l'alternance, qui a été énoncée comme principe de la démocratie au chapitre précédent.

« gouvernement de chacun par tous et de tous par chacun à tour de rôle 61(*)» 

L'égalité devant la loi (isonomie) implique un rapport particulier du citoyen au gouvernement. Celui-ci devra être symétrique, c'est-à-dire que le citoyen sera en même en amont de la loi, puisqu'il la produit ou qu'il l'accepte, mais qu'il sera aussi toujours en aval, c'est-à-dire qu'il devra y obéir. D'une certaine manière, par l'intermédiaire de la loi, le citoyen n'obéit qu'à lui-même. Concrètement, l'alternance implique deux choses. Il faut que d'une part, les magistrats ne prennent pas l'habitude d'être exclusivement en amont de cette loi, et que de l'autre, les citoyens administrés ne prennent pas l'habitude d'être en aval de la loi, c'est-à-dire en se laissant aller à la passivité et au conformisme.

Ces deux exigences se traduisent concrètement par la « rotation » régulière des magistrats. Plusieurs autres caractéristiques favorisent ainsi la rotation, telle l'impossiblité pour un même citoyen d'exercer, en dehors des fonctions militaires, deux fois la même magistrature62(*), telle la « courte durée des magistratures63(*) » ( ô? ?ëéãï÷ñïí?ïõò), telle l'interdiction des magistratures viagères64(*) ( ô? ìçäåì?áí ??äéïí å?íáé) , ou son cantonnement à des fonctions honorifiques65(*), comme pour la fonction de roi dans la démocratie athénienne66(*). Les magistratures sont donc organisées de telle sorte que le magistrat en place ne puisse gouverner suffisamment longtemps pour oublier que sa tâche est d'honorer la loi et non son propre avantage.

- la sélection des magistrats

Aristote introduit également un certain jeu dans le choix des magistratures, dont il se servira pour distinguer les diverses sortes de démocratie. Par ce jeu, une place est laissée aux magistrats compétents. Le tirage au sort des magistratures ( ô? êëçñùô?ò ô?ò ?ñ÷?ò) peut certes les concerner toutes, mais peut aussi ne concerner que celles qui ne demandent ni expérience ni savoir http://www.perseus.tufts.edu/cgi-bin/morphindex?lang=greek&lookup=mh%2F&bytepos=450630&wordcount=1&embed=2&doc=Perseus%3Atext%3A1999.01.005767(*). De même, il laisse une latitude dans la fixation d'un cens, ce qui aura une importance par la suite : la magistrature peut certes ne dépendre d'aucun cens ( ôéì?ìáôïò ìçèåí?ò), mais elle peut aussi dépendre d'un cens très petit ( ìéêñïô?ôïõ)68(*). De même, les fonctions judiciaires ouvertes à tous ( ô? äéê?æåéí ð?íôáò) peuvent certes concerner toutes les causes, mais aussi seulement les causes les plus nombreuses, les plus importantes, et les plus décisives, par exemple la vérification des comptes ( å?èõí?í), les affaires politiques ( ðïëéôå?áò), les contrats privés ( ô?í ?ä?ùí óõíáëëáãì?ôùí)69(*). Ainsi, les magistrats en démocratie gouvernent selon la loi de l'alternance, mais celle-ci n'implique pas nécessairement l'accès de tous à n'importe quelle magistrature. Aristote laisse aux magistrats de qualité une porte ouverte pour accéder aux magistratures de la constitution démocratique.

Ces nuances concernant les magistratures, dira-t-on à la suite de Tricot, constituent « une maigre fiche de consolation contre l'omnipotence de l'Etat.»70(*) L'individu reste subordonnée aux volontés de l'Assemblée, qui de fait, a la souveraineté. Les magistratures seraient secondaires par rapport à l'Assemblée. Cette objection sera néanmoins peut-être nuancée en fonction de l'interprétation que l'on fait du passage consacré au rapport entre l'Assemblée et la Boulée.

- rôle de la Boulée : enjeux de la traduction

Regroupant tous les citoyens, l'Assemblée semble maîtresse de la vie politique. Mais elle peut trouver une contrepartie à son pouvoir.

« souveraineté de l'assemblée dans tous les domaines, aucune magistrature ne l'emportant en aucun domaine ou seulement en très peu de domaines, ou souveraineté de l'assemblée sur les affaires les plus importantes71(*) »

Le segment «  ? ô?í ìåã?óôùí âïõë?í êõñ?áí », à propos duquel le manuscrit est douteux, est un écueil interprétatif. Selon l'interprétation qu'on en fait, le rapport entre Boulée et Assemblée n'est plus du tout le même. Selon Pellegrin, le génitif ô?í ?êêëçó?áí reste complément du nom de ce segment de phrase, et le mot âïõë?í a été rajouté avant êõñ?áí à la ligne 1317 b 30. Mais d'autres préfèrent y lire souveraineté de la âïõë?í . Pour éviter ce qui apparaît comme une simple répétition, la plupart des commentateurs rajoutent, à la suite d'Immisch, le mot âïõë?í, et comprennent :

« ou souveraineté d'un conseil sur les affaires les plus importantes »72(*).

  Le sens en est changé, car si le Conseil peut l'emporter, alors les magistrats, et donc l'élite, peuvent conserver une part de pouvoir, face au gouvernement direct du peuple.

Il y a un deuxième problème de traduction important.

« (Des magistratures, celle qui a le caractère le plus populaire c'est le conseil : aucun citoyen n'y touche d'indemnité importante, car quand il y existe une telle indemnité cela enlève tout son pouvoir à cette magistrature: le peuple en effet, quand il est composé de gens touchant une grosse indemnité, évoque devant lui-même toutes les décisions, comme cela a été dit ci-dessus dans l'exposé précédent celui-ci) ;73(*) »

Aristote distingue deux cas selon la rétribution ou non des citoyens. Si les membres de l'Assemblée touche une indemnité importante ìéóèï? å?ðïñ?á, ceux-ci prennent toutes les décisions, et le Conseil, dont la fonction principale était de préparer les délibérations74(*), n'a plus de pouvoir . Aristote en a déjà donné la raison à la fin du livre IV 75(*). Sans préparation des délibérations ( ðñïâïõëå?åéí)76(*) par le Conseil ( âïõë?), les gens du peuple devraient passer beaucoup plus de temps à l'assemblée et ne pourraient rien faire d'autre. C'est ce qui tend à se produire dans la démocratie extrême où il faut alors donner une indemnité aux citoyens. A l'inverse, dans les démocraties où personne ne touche d'indemnité importante, alors le Conseil est la magistrature la plus démocratique ( äçìïôéê?ôáôïí) 77(*).

A ce titre, dans la traduction de Pellegrin, le pronom indéfini « y » peut induire en erreur :

« Des magistratures, celle qui a le caractère le plus populaire c'est le conseil : aucun citoyen n'y touche d'indemnité importante, car quand il y existe une telle indemnité cela enlève tout son pouvoir à cette magistrature. »

L'indemnité importante concerne en effet les membres de l'assemblée et non ceux du Conseil. On préférera donc la traduction d'Aubonnet :

« La plus démocratique parmi les magistratures est le Conseil, mais seulement dans un Etat où il n'y a pas, en abondance, des indemnités pour tous.»

L'idée donc, ici présentée, que les citoyens touchent une faible rétribution, n'est pas descriptive, elle est normative. C'est pourquoi dans la caractéristique suivante, Aristote établit à nouveau une distinction entre le versement d'une indemnité ( ô? ìéóèïöïñå?í)78(*) pour toutes les charges publiques, et la misthophorie pour seulement les principales d'entre elles.

« ensuite versement d'une indemnité au mieux pour toutes les charges publiques - assemblée, tribunaux, magistratures - ou au moins pour les magistratures, les tribunaux, le conseil, les assemblées principaux, ou pour celles des magistratures qui nécessitent des repas en commun.79(*) »

Trop d'indemnités risque de rendre le pouvoir du peuple trop puissant, par le biais de l'Assemblée, surpuissance qui n'est pas une caractéristique obligatoire de la démocratie.

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De la variété des caractéristiques citées, on peut conclure qu'Aristote ne dresse pas un tableau de « la » démocratie, mais qu'il donne les éléments avec suffisamment de latitude pour pouvoir en produire différentes sortes, notamment une démocratie modérée, fondée sur l'alternance et la compétence. Ainsi, les « caractéristiques communes à toutes les démocraties » ne doivent donc pas être toutes mises en application, bien au contraire. « Si tous les éléments énoncés sont pleinement constitutifs de la démocratie, elle sera radicale, du type IV ; s'ils ne sont constitutifs qu'à titre de principes directeurs, elle sera « modérée », de type I, qui est aussi, dans la pensée d'Aristote, le type originel, introduit à Athènes, par exemple par Solon.80(*) »

Les problèmes de définition tiennent à la pluralité des parties des démocraties. Ce terme de « partie » pose lui-même problème, car il recouvre plusieurs éléments. Les parties constitutives des démocraties, ce sont les éléments caractéristiques ( ô?ò äçìïêñáô?áò ?ñïò), c'est-à-dire ce qui, quoi qu'il en soit, distinguera toujours une démocratie d'une oligarchie. Aristote en a donc distingué trois : le nombre, la pauvreté et la liberté, le plus important étant la liberté qui est donné comme le principe-même de la démocratie. Les divers agencements de ces parties constitutives produiront des démocraties plus ou moins riches, plus ou moins nombreuses, et plus ou moins libres. Mais la différence restera du plus au moins, et Aristote ne se donne pas la peine d'établir une typologie des démocraties à partir de ces critères.

C'est pourquoi, la constitution démocratique contient d'autres parties ( ô? äçìïôéê?), parties du peuple et parties institutionnelles. Ici par contre, la variété des mélanges de ces parties produira diverses espèces de démocratie, qui se distingueront notamment de par leur rapport à la loi. En refusant de poser le critère du nombre, de la « masse », comme caractère principal de la démocratie, Aristote suggère un rapport particulier de la démocratie aux lois. La masse ne respecte pas les lois. Si la masse est souveraine en effet, alors les lois ne le sont plus. Or la démocratie est le gouvernement des hommes libres. La définition comporte suffisamment d'ambiguïté pour ménager une place à des espèces qui respectent la loi.

* 45 Politique, VI, 1, 1317 a 16 - 22

* 46 Pellegrin, note 10 p. 415

* 47 Politique, VI, 1, 1317 a 19

* 48 Pellegrin, note 11 p. 415

* 49 Politique, VI, 1, 1317 a 20 - 23

* 50 Politique, VI, 1, 1317 a 23- 29

* 51 Politique, VI, 1, 1317 a 24

* 52 Politique, VI, 1, 1317 a 31

* 53 Politique, VI, 1, 1317 a 29 - 38

* 54 Tricot, note 1 p. 430

* 55 Politique, VI, 1, 1317 a 37

* 56 Pellegrin, note 14 p. 415.

* 57 Pellegrin, note 2 p. 278

* 58 Pellegrin, note 13 p. 415

* 59 Politique, VI, 2, 1317 b 20

* 60 Hansen, La démocratie athénienne, Paris, Les Belles Lettres, 1993, p. 264

* 61 Politique, VI, 2, 1317 b 20

* 62 Politique, VI, 2, 1317 b 23

* 63 Politique, VI, 2, 1317 b 24

* 64 Politique, VI, 2, 1317 b 42

* 65 Politique, VI, 2, 1318 a 1

* 66 Pellegrin, note 14 p. 420.

* 67 Politique, VI, 2, 1317 b 21 - 22

* 68 Politique, VI, 2, 1317 b 23

* 69 Politique, VI, 2, 1317 b 26 - 28

* 70 Tricot, p. 433

* 71 Politique, VI, 2, 1317 b 28 - 32

* 72 Pellegrin, note 8 p. 419

* 73 Politique, VI, 2, 1317 b 32 - 34

* 74 Hansen, p. 287.

* 75 Politique, IV, 15, 1299 b 36 - 46

* 76 Politique, IV, 15, 1299 b 31.

* 77 Politique, VI, 2, 1317 b 32

* 78 Politique, VI, 2, 1317 b 35

* 79 Politique, VI, 2, 1317 b 35 - 38

* 80 Hansen, p. 95

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway