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Besoins non satisfaits en planification familiale au sein du couple en république démocratique du Congo, déterminants. analyse des données de l'eds-rdc2007

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par Jocelyn MANTEMPA NZINUNU
Université de Kinshasa - licence en démographie (sciences de la population et du développement) 2007
  

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5.1.1.2. Province de la femme en union

a. BNS de limitation

Il ressort des résultats trouvés qu'en présence de plusieurs variables, ce sont les provinces de l'Equateur et du Katanga qui expliquent la variable dépendante. Les femmes de la province du Katanga ont 3,1 fois plus de risque de présenter de besoin de limitation des naissances que les femmes de la ville province de Kinshasa. Alors celles de la province de l'Equateur ont 2,3 fois plus de risque que les femmes de Kinshasa.

Il sied que ces résultats trouvent son explication dans un contexte purement sociologique. Le katangais autant que l'équatorien est pro-nataliste. Pour ces provinces, les enfants sont une richesse et constitue une source de main d'oeuvre pour la famille. On ne sait pas toujours de ces enfants lesquels pourra prendre en charge les parents dans leur vieillesse, qui d'entre eux émergera. D'où augmenter la probabilité d'être prise en charge par une fécondité élevée. Les deux provinces ont des proportions presque égales en ce qui concerne l'âge à la première maternité (50,4% pour la maternité précoce et 49,6% pour la maternité acceptable). Et les femmes en union de la province de l'Equateur habitent à 70%, le milieu rural. Ce milieu connu par son manque d'infrastructures et personnels qualifiés en matière de PF.

b. BNS d'espacement

En ce qui concerne le besoin d'espacement des naissances, c'est la province du Katanga qui explique la variable dépendante en fonction de Kinshasa. Il dénote que les femmes de la province du Katanga ont 61% moins de chance d'espacer les naissances que les femmes de la ville province de Kinshasa.

Cela peut trouver son explication dans l'inaccessibilité aux services de PF par les femmes en union de la province du Katanga. Car ces femmes en union du Katanga, 48 sur 100 habitent le milieu rural où les services de PF ne sont pas aussi viables que le milieu urbain.

5.1.1.3. Niveau d'instruction de la femme en union

a. BNS de limitation

Les résultats révèlent que les femmes de niveau primaire incomplet ont 56% moins de risque de présenter des besoins de limitation des naissances que les femmes sans instruction. Et les femmes de niveau primaire complet ont 70% moins de risque d'avoir de besoin de limitation des naissances que les femmes sans instruction.

Les femmes qui ont été au contact avec l'instruction, peuvent facilement comprendre l'importance et les avantages du contrôle des naissances que celles qui n'ont jamais fréquenté l'école.

b. BNS d'espacement

Les femmes de niveau primaire complet ont 2 fois plus de chance de ne pas présenter le besoin d'espacement des naissances que les femmes sans instruction.

Avoir une base d'instruction du niveau primaire est quelque peu différentielle dans le choix d'une option de fécondité pour une femme dans le but de réguler les naissances. Bien qu'à ce niveau d'instruction, on n'a pas encore été bien fourni en matière de la maîtrise de certaines fonctions corporelles.

Par rapport au niveau d'instruction, l'étude menée par les auteurs ci-hauts mentionnés a abouti ce constat quel que soit le niveau d'étude, les femmes ressentent beaucoup plus de besoin les BNS en espacement de que ceux en limitation. Les BNS en espacement représentent environ les deux tiers de tous les BNS chez toutes les femmes. Les femmes sans instruction sont proportionnellement 4 à 5 fois plus nombreuses que les femmes du secondaire ou plus à ne pas utiliser les méthodes contraceptives efficaces alors qu'elles en ressentent le besoin. Le BNS diminue avec l'instruction.

Ces résultats sont similaires à ce que nous avons trouvés. En République Démocratique du Congo où le besoin d'espacement est aussi élevé que le besoin de limitation des naissances, ce sont les « sans instruction » qui ont plus de risque de subir les besoins en PF tant d'espacement que de limitation des naissances.

De façon générale, l'instruction de la femme améliore sensiblement la prévalence contraceptive d'une part, et favorise des aspirations pour une famille de petite dimension d'autre part.

En dehors de ces déterminants dits majeurs, on a distingué pour les besoins de planification familiale, les facteurs qui agissent uniquement sur les BNS d'espacement de ceux qui agissent exclusivement sur les BNS de limitation. Ce sont les déterminants mineurs.

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