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Nutrition et VIH

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par Adje Clement TCHOMIAN
Université de Cocody, Abidjan  - Certificat d'études spécialisées  2007
  

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IV- OBJECTIF

IV- Objectif principal

Décrire le profil nutritionnel des patients de la cohorte Lipoafri avant la mise sous traitement antirétroviral.

IV- Objectifs spécifiques

- Décrire les caractéristiques sociodémographiques de ces patients

- Décrire les caractéristiques médicales des patients participant à l'étude

- Décrire les caractéristiques immuno-virologique des patients participant à l'étude.

- Décrire Les caractéristiques biologiques des patients participants à l'étude.

- Evaluer les parts des lipides, des glucides, et protéines dans la ration journalières

VI- MATERIEL ET METHODES

VI-1 Cadre de l'étude 

Située en Afrique de l'ouest, la Côte d'Ivoire couvre une superficie de 322 600 km2 dont 167 100 km2 sont à vocation agricole. Elle est limitée par le Ghana à l'est, le Liberia à l'ouest, le Mali et le Burkina Faso au nord et par le Golf de Guinée au sud.

L'économie de la Côte d'Ivoire est essentiellement basée sur l'agriculture. La Côte d'Ivoire, par rapport à ces pays limitrophes, est dotée d'un potentiel agricole certain. Selon la FAO, le pays est autosuffisant, les importations alimentaires concernent essentiellement les protéines animales, et certaines céréales blé et riz principalement. Les disponibilités alimentaires en termes de calories et de protéines ont progressé entre 1962, et 1972 et sont restées depuis lors relativement stables : 2490 kcal/pers/jour et 50 g/pers/jour.

En 1992 la disponibilité énergétique avait augmenté pour atteindre 2 610 en 1997, kcal/pers./jour (FAO, division statistiques, 1997).

La population est estimée à 15 366 672 habitants (EDS, 1998). La Côte d'Ivoire est un carrefour de brassage d'ethnies et de diversité des nationalités ;

Le taux brut de mortalité est de 14°% décennie 1998. L'espérance de vie à la naissance de la population a diminué, passant de 55,0 ans à 50,9 ans de 1988 à 1999.

Les pratiques alimentaires en Côte d'Ivoire

Des enquêtes sur les pratiques alimentaires ont été réalisées chez des enfants âgés de 3 à 24 mois dans deux régions de la Côte d'Ivoire et reflètent en partie les pratiques alimentaires : d'une part, en milieu rural, Boundiali, au Nord du pays, et d'autre part, en zone urbaine, à Abidjan, au Sud du pays (Muhlemann, 1998). Les résultats montrent que les repas sont généralement composés d'une base très simple (céréales, tubercules ou plantains) accompagnée d'une sauce. Sur l'ensemble du pays, les céréales consommées sont principalement le maïs (consommé par 71 % des enfants en régions urbaines et 79 % des enfants en région rurale), le riz, le sorgho et le mil. Les racines et tubercules rencontrés sont le manioc, les ignames, le taro, la pomme de terre et la patate douce. Une autre étude (Camara, 2000) suggère le découpage du pays en trois régions selon les aliments de base qui y sont consommés : le Nord (Boundiali) consommerait le mais, le riz, le sorgho et le mil ; le Centre (Bouaké) s'alimenterait principalement à base d'igname et de plantain ; enfin le Sud, dans la région urbaine d'Abidjan, aurait une alimentation variée contenant l'ensemble des céréales, racines et tubercules précités. Ces aliments de base entrent dans la composition de plats typiquement ivoiriens : le foutou, le tô de maïs, l'attièké, le placali et l'aloco. Ces plats sont la plupart du temps accompagnés de sauces variées. Selon la saison, les ingrédients de base en sont le gombo frais ou séché, la pulpe des fruits de palme, les aubergines, et les tomates. D'autre part il est à noter que de nombreuses feuilles sont utilisées pour la confection des sauces. Il existe une grande diversité des feuilles consommables, variant énormément d'une région à une autre. Selon l'étude de Muhlermann (1998), plus de la moitié des enfants de 3 à 24 mois consommeraient les sauces à base de feuilles entre 2 et 4 fois par semaine. Les fruits jouent un rôle important dans l'alimentation des jeunes enfants. 90% d'entre eux en consomment. La nature des fruits dépend beaucoup de la saison. Les plus fréquemment rencontrés sont l'orange, la banane, la mangue et la papaye. La viande (généralement du boeuf) est assez peu consommée en milieu rural. Les protéines sont fréquemment apportées par le poisson qui entre dans la composition des sauces.

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