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Evaluation des connaissances, attitudes et pratiques des prestataires des soins dans la prise en charge de la trypanosomiase humaine africaine (THA) etude mené dans les 3 zones de santé du district sanitaire de la N'Sele en ville province de Kinshasa ( R.D.Congo)

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par Jean Oscar Bwana Kazembe
ISTM/Kinshasa - Licence en Santé Communautaire Option: Santé Publique 2009
  

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CHAPITRE IV. Discussion et interprétation des résultats

Ce chapitre présente les résultats des données collectées lors de notre descente sur terrain. Il est subdivisé en trois grandes sections dont le profil et la présentation des enquêtées, la présentation des résultats et une dernière section qui s'adresse à l'interprétation des résultats.

Après la récolte des données, les résultats suivants ont été enregistrés dans les formations sanitaires des aires de santé des Zones de Santé du District Sanitaire de la N'Sele:

4.1. PROFIL DES ENQUETES

4.1.1. Caractéristiques sociodémographiques et professionnels

v 52,6% des prestataires enquêtés avaient un niveau d'étude d'infirmier(e) A2 ;

v 52,8% avaient une expérience professionnelle de 1-8 ans ;

v 99% n'étaient pas former ou recycler sur la prise en charge de la THA ;

v 97,8% n'avaient pas suivis une formation antérieure ou recyclage sur le dépistage de la THA 

4.1.2. Analyse mono variée

v 335 prestataires soit 82,7% ne connaissent pas les causes de la THA

v 350 prestataires soit 86 ,4% affirment de ne rien savoir sur les principaux symptômes de la THA ;

v 273 prestataires soit 67,4% ne savent pas le diagnostique différentiel de la THA 

v 296 prestataires soit 73,1% des enquêtés étaient défavorable au dépistage passif de la THA ;

v 221 prestataires soit 54,6% étaient en désaccord au message de mettre des pièges pour capturer les mouches tsé-tsé ; 

v 296 prestataires soit 73,1% avaient des raisons défavorables au dépistage passif de la THA ;

v 75,1% des enquêtées n'aborder pas les thèmes sur la THA ;

4.1.3. Analyse bi variée

v 72% des prestataires qui ne connaissaient pas le diagnostic différentiel de la THA au 1ér stade n'étaient pas favorable au message d'aller au centre de santé lorsqu'on se sent faible.

v La non connaissance de diagnostic différentiel de la THA au 1ér stade par les prestataires influait négativement leurs avis par rapport à la conduite à tenir en cas d'effets secondaires des trypanocides administrés aux malades [RR : 1,1 ; X: 6,9 ; P : 0,008]

v Les avis défavorables face au dépistage passif de la THA étaient deux fois plus élevés chez les prestataires qui ne connaissaient pas le mode principal de contamination de la THA [RR : 2,2 ; X2 = 22, 3 ; P = 0,000]

v Les avis défavorables des prestataires étaient plus observés chez ceux qui ne connaissaient pas le diagnostic différentiel de la THA au 1ér stade que dans les groupes qui en connaissaient. (73,6% vers 26,4%). Ces avis différaient de manière très significativement face au dépistage passif de la THA. [X2 = 19,5 ; P = 0,000]

· 4.2. INTERPRETATION DES RESULTATS

La présente partie constitue le centre de notre réflexion.

Nous discutons les résultats obtenus sur terrain, les rationnaliser c'est-à-dire y donner un sens scientifique afin de palper du doigt le niveau réel des connaissances, attitudes et pratiques des prestataires des soins dans la prise en charge de la trypanosomiase humaine africaine dans les formations sanitaires des zones de santé du district sanitaire de la N'Sele

En effet, nous dégageons quatre rubriques à cet objet d'étude. Il s'agit :

· Du niveau de connaissance des prestataires ;

· De la cause de trypanosomiase humaine africaine et son mode de transmission ;

· De l'attitude et pratiques des prestataires sur la prise en charge de la THA ;

· Des solutions à proposer pour une meilleure intégration des activités de lutte contre la THA dans les formations sanitaires des zones de santé.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle