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La gestion du risque

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par Fulbert Désiré Kammoé
Haute Ecole ICHEC (Brussels Management School) - Master Sciences Commerciale (Option FINANCE) 2010
  

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2.1.3.2 L'affacturage

L'affacturage transfère les créances de l'exportateur à un organisme financier spécialisé: la société d'affacturage communément dénommée "factor". L'exportateur vend ses créances au factor. Celui-ci opère le recouvrement et garantit le paiement à l'échéance même en cas de défaillance momentanée ou permanente de l'acheteur. Pour limiter son risque et éviter que l'exportateur ne lui cède que les créances sur ses mauvais clients, la société d'affacturage lui demande le transfert de l'ensemble de ses créances. Il s'agit alors d'une externalisation complète de la gestion du poste client. Le factor impose à l'exportateur une procédure d'agrément des acheteurs étrangers tout à fait comparable à celle de l'assurance crédit. À la demande de l'exportateur il règle par anticipation le tout ou une partie des créances transférées. L'affacturage est donc à la fois une technique de gestion du risque de crédit et une technique de financement

2.1.4 L'autocouverture

Trois situations conduisent l'exportateur à assumer directement le risque de crédit, l'urgence, la couverture de la quotité non garantie et le choix pour des raisons financières.

La situation de l'acheteur ou de son pays, la nécessité de conclure rapidement une affaire empêche occasionnellement la mise en place d'une solution de transfert du risque. Pour saisir une opportunité, conquérir un nouveau client, l'exportateur décide d'assumer directement ce risque.

Pour associer l'exportateur à son risque, l'assureur crédit ne couvre jamais la totalité de la créance. La quotité non garantie est généralement gérée en autocouverture.

La gestion de la situation d'urgence concerne aussi le choix de l'autocouverture pour des raisons financières. L'observation statistique de la fréquence et de l'ampleur des sinistres comme celle du coût du transfert de risque peut conduire l'exportateur à mettre en place une politique systématique d'autocouverture. L'exportateur peu exposé au risque de crédit peut envisager cette technique de gestion. Elle impose une surveillance systématique des comptes clients et la constitution de provisions en cas de menace.

Les exportateurs très exposés au risque voient les assureurs et les « factors » augmenter les
taux de prime et diminuer l'étendue de la couverture. La constitution de réserves pour une

auto-assurance est le premier stade de cette technique, le second est la création d'un comité financier en charge de la couverture des risques.

2.1.5 Les methodes internes a l'entreprise

Dans le cas ou IRCEB sera exposé à un risque de crédit généralement plus élevé et plus complexe à évaluer en raison de la composante géopolitique. L'activité de management des risques requiert une attention particulière et une grande rigueur.

2.1.5.1 La gestion du risque et la relation client

Cette réflexion a pour objectif de permettre, au meilleur coût, une évaluation continue du risque. Elle comporte deux aspects: l'identification et le choix des sources d'information externes et internes pertinentes; la mise en place d'outils d'évaluations.

Les informations internes, issues de la relation commerciale, et externes obtenues auprès des professionnels du renseignement commercial ou des autres partenaires, sont synthétisées dans des indicateurs de risque. A l'international, deux indicateurs synthétisent l'évaluation du risque de crédit et mesurent l'un, le risque lié à la localisation: le risque pays; l'autre, le risque commercial lié au client étranger.

La méthode des points de risque ou scoring calcule un indicateur à partir de la moyenne pondérée d'un ensemble de critères. La réflexion méthodologique permet de les identifier. Il est ensuite nécessaire d'établir un système de cotation pour chaque élément retenu. Le système doit être testé sur un historique de relations clients. On adaptera l'outil en modifiant les règles de cotation, en jouant sur la pondération, en introduisant ou en retirant des critères. Le calcul doit être réactualisé au minimum une fois par an.

Puis il faut mettre en place le dossier client. Le dossier client constitue un élément clé de la gestion de la relation client. Il s'appuie sur l'ensemble des informations de la base de données de l'entreprise. Chaque intervenant dans le processus de traitement des commandes participe à sa mise à jour de la relation commerciale: avis financiers, contestations, litiges, retards de paiement, demandes de reports d'échéances.

informations et les outils d'évaluation du risque client export est l'un des critères du choix des progiciels de gestion de la relation client (CRM: Customer Relationship Management). L'analyse globale du portefeuille client apporte une information sur l'exposition globale de l'entreprise. Un chiffre d'affaire réparti sur un grand nombre de pays atténue les conséquences d'une détérioration de la situation dans une zone donnée.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry