WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La gestion du risque

( Télécharger le fichier original )
par Fulbert Désiré Kammoé
Haute Ecole ICHEC (Brussels Management School) - Master Sciences Commerciale (Option FINANCE) 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.1.6 L'optimisation de la gestion du risque de credit

LA réduction du risque commerciale chez IRCEB N.V nécessite en outre une sensibilisation de toute l'entreprise vers une optimisation de la gestion du risque. Le management du risque de crédit se rattache au DRM ; mais une gestion efficace du risque dépend de la maîtrise de l'ensemble du processus commercial. À un niveau international, il faut rechercher une plus grande synergie entre les fonctions financières et commerciales dans la gestion du risque de crédit. Le tableau de l'annexe F nous aide à comprendre que le risque de crédit concerne toute l'entreprise.

L'amélioration de la gestion du risque de crédit passe par le choix, selon le contexte, de la meilleure technique de gestion possible tel qu'il apparaît dans le tableau ci-après :

LE CHOIX DES TECHNIQUES DE GESTION DU RISQUE DE CREDIT

 

Crédit documentaire

 
 

TECHNIQUES

Lettre de crédit stand-by

Assurance crédit

Affacturage

PRESTATAIRES

BANQUES

ASSUREUR

SOCIETE
D'AFFACTURAGE

NATURE DE

Engagement bancaire

Paiement d'une

de Paiement

L'ENGAGEMENT

de payer

indemnité limité à la quotité garantie

l'intégralité de la créance

 

Obtenir de l'acheteur
l'ouverture du crédit

 
 

documentaire ou la Obtenir l'agrément de l'acheteur lettre de crédit stand-

EXIGENCE POUR by

L'EXPORTATEUR Présenter les

documents

conformes aux exigences du crédit documentaire

Source : exporter 18e édition page 379

Gestion interne du risque de crédit, l'assureur n'est solliciter qu'en cas de défaut non paiement

Pas de gestion du risque de crédit, la créance est transférée dès sa naissance.

En fin, nous conseillerons à IRCEB le mode de paiement le plus sûr qui lui permettra d'obtenir son paiement avant d'envoyer la marchandise à son acheteur: c'est sans contredit le paiement à l'avance ; le risque de crédit est alors quasi inexistant.

2.2 La gestion du risque de change et des taux d'interets 2.2.1 La gestion du risque de change chez IRCEB N.V

D'après nos précédentes analyses, IRCEB N.V est bien concernée par la problématique de gestion des risques financiers. Cette dernière a des dettes contractées en devises. Elle court le risque de voir les cours des taux d'intérêts fluctuer d'un jour à l'autre. De même le risque de change est omniprésent dans ses transactions avec ses partenaires situés en dehors de la zone euro.

D'après les résultats de l'enquête que nous avons réalisée, IRCEB N.V fait partie des 50,5% des entreprises qui trouvent important les risques financiers dans leurs activités internationales et des 58,3% qui estiment qu'il est nécessaire de se protéger. Si IRCEB a quelquefois eu recours à quelques techniques de gestion de ces risques, la question que l'on se pose est celle de savoir si elle a souvent opté pour les techniques les mieux adaptées à ses activités.

2.2.2 L'importance de la couverture contre le risque de change :

La facturation en Euro

L'élément qui ressort également de notre enquête est que 100% des entreprises sondées ont toujours eu le choix de la devise de facturation dans leurs contrats d'exportations. L'euro est leur monnaie de facturation privilégiée. Cela était une bonne stratégie tant que les cours de l'euro restaient en hausse par rapport aux cours des différentes monnaies de leurs partenaires commerciaux, et que le risque de change était ainsi transféré à l'acheteur.

La facturation en Euro est parfois un handicap au plan commercial comme il est expliqué au chapitre 2 de la deuxième partie. Certains importateurs trouvent souvent des conséquences quant à la puissance de l'euro par rapport à leurs monnaies domestiques. Ces clients ne souhaitent pas que leurs contrats d'achats internationaux soient facturés en Euro. Ils refusent même parfois d'assumer le risque de change et sa gestion et l'offre de l'exportateur est ainsi quelquefois rejetée. Ainsi, pour traiter avec ces derniers, IRCEB doit parfois facturer dans une autre monnaie et se couvrir contre le risque de fluctuations de cette monnaie. Par ailleurs, l'acheteur qui acceptera une facturation en Euro négociera généralement à la baisse le prix de

vente pour la compensation des frais qu'il réservera à la gestion du risque de change encouru. Ce manque à gagner que supporte l'exportateur pourra être évité en choisissant une monnaie tierce de facturation et en se couvrant contre un risque de change éventuel. Dans une relation d'affaire, l'important n'est pas toujours de défendre à tout prix ses intérêts personnels, il faut parfois trouver les ententes qui pourront faire bénéficier l'entreprise à long terme.

Si depuis quelques années la facturation en euro a été une solution salutaire pour les exportateurs européens, surtout à cause de la forte montée de l'euro86, il n'en demeure pas moins vrai qu'aujourd'hui, et en pleine crise grecque, un grand doute plane sur l'avenir de la monnaie européenne qui ne cesse d'enregistrer des baisses depuis la fin de novembre 2009 (le 26 novembre 2009, 1EUR= 1,5144 USD. Le 6 mai 2010, 1EUR=1,2625USD ; soit une baisse de 16,63% en six mois).

D'après le Financial Time, d'aussi grandes positions sur la baisse de l'euro n'ont été prise. Les traders et les dirigeants des hedge-funds (fonds spéculatifs) à l'instar du milliardaire américain George Soro ont parié en février 2010 près de six milliards d'euros sur la baisse de l'euro87 via les contrats d'options. Ces derniers ont enclenché quelque 40 000 contrats contre l'euro88 en prenant des positions courtes. C'est la première fois qu'une telle somme est engagée pour parier sur la baisse de la monnaie européenne, précise le site Internet du Times.

La perte de confiance dans l'euro explique ce changement de stratégie. L'euro ne parvient plus à résister à la dette publique grecque qui ne cesse de contaminer les autres pays de l'Union Européenne, notamment l'Espagne et le Portugal, provoquant ainsi l'instabilité des marchés financiers aussi bien en zone euro que sur les autres grandes places financières du monde.

Il est donc conseillé à IRCEB d'opter pour La facturation dans une autre devise en ce temps de crise de l'euro. Toute facturation en euro ne pourra être envisageable que dans la mesure de la mise en application des techniques de couvertures contre les risques de change qui en découlera.

86 Le 15/07/2008, l'euro passe la bar de 1 EUR = 1,6038 USD (le plus haut cours depuis 1999).

87 Selon le Wall Street journal du 19 février 2010

88 Selon l'édition en ligne du Financial Times du lundi soir 8 février 2010.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus