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Les systèmes fourragers des zones montagneuses: contraintes et intérêts des fabacées dans la fixation des sols et l'accroissement des ressources herbagères des petites exploitations

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par Slim Slim
Institut national agronomique de Tunisie - Docteur en sciences agronomiques 2012
  

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6.8. Ingestibilité des ensilages

Les ruminants sont généralement nourris avec des fourrages verts ou conservés et des aliments concentrés distribués selon l'objectif de la production. Maximiser la part de fourrage dans la ration est le principal moyen pour réduire le coût d'alimentation.

La capacité d'ingestion d'un aliment dépend étroitement de sa valeur nutritive et des performances de l'animal (Jarrige, 1988; Jarrige et al., 1995). L'ingestibilité d'un fourrage est définie par la quantité de matière sèche ingérée lorsque ce fourrage est distribué à volonté comme seul aliment à un animal dit standard dont la capacité ne varie pas. L'ingestibilité des fourrages ainsi que la capacité d'ingestion des animaux s'expriment en unité d'encombrement (UE). C'est ainsi qu'il est bon de prévoir l'ingestibilité des fourrages et les performances des animaux pour établir et gérer les stocks (Dulphy et Doreau, 1981).

6.8.1. Ingestion volontaire des ensilages

Outre la valeur nutritive, les performances animales sont étroitement liées à la quantité d'aliments ingérée. La connaissance de ce paramètre est donc d'une grande importance en vue de maximiser la productivité des animaux à partir des fourrages. Malheureusement, il n'est pas aisé de connaitre avec précision l'ingestion volontaire des aliments parce qu'elle est très variable. Cette variation semble être accentuée dans le cas des ensilages plutôt qu'avec les autres fourrages à cause, sans doute, des effets négatifs supplémentaires qu'exercent certains éléments intrinsèques de cet aliment (Haddad, 1997). L'ingestibilité des ensilages est en général, inférieure à celle des fourrages verts correspondant comme l'avait déjà montré Demarquilly (1973). Cette ingestibilité de l'ensilage (QE) dépend de l'ingestibilité de la plante verte (QV). Dulphy et Doreau (1981), ont établi la liaison suivante, pour les graminées, quel que soit le type de machine de récolte :

QE = 13,1+ 0,571 QV #177; 9.0 (QE et QV sont exprimées en g MS/ kg P0,75 )

La conservation des fourrages par ensilage n'affecte directement ni la digestibilité, ni la conservation de l'énergie métabolisable, mais résulte dans une ingestion plus faible que celle du fourrage frais correspondant (Wilkins, 1974). Demarquilly (1973) a montré chez des moutons que l'ensilage entraîne une diminution importante de 33% en moyenne, et très variable de 1 à 64% de l'ingestion comparée aux fourrages frais (graminées ou légumineuses) à partir de quel l'ensilage a été réalisé. La réduction est plus forte chez les ovins que chez les bovins (Dulphy et Michalet, 1975). En outre, elle est plus forte avec l'ensilage d'herbe que celui du maïs.

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