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Activités larvicides des extraits de plantes sur les larves de moustiques vecteurs de maladies parasitaires

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par Meryem ALAOUI BOUKHRIS
Faculté des sciences et techniques Fès -  Master sciences et techniques  2009
  

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III- La lutte contre les maladies à transmission vectorielle

La lutte contre les maladies à transmission vectorielle nécessite une approche intégrée dirigée à la fois contre les pathogènes et contre les vecteurs. Aujourd'hui deux méthodes complémentaires de lutte sont développées :

1 - la réduction de la charge parasitaire à travers le dépistage et/ou le diagnostic afin de mettre en place un traitement adapté chez les personnes infectées.

2 - la réduction des populations de vecteur et du contact homme-vecteur à travers la lutte anti-vectorielle (Poinsignon, 2008).

1. Lutte anti-larvaire

La lutte anti-larvaire a été très utilisée avant l'arrivée massive des adulticides. Cette lutte empêche le développement des larves en stade mature par la destruction des gîtes larvaires ou par l'emploi de méthodes aboutissant au blocage du développement des larves.

Diverses techniques sont employées allant des plus rudimentaires aux plus sophistiquées : assainissement de l'environnement, recours à des prédateurs larvicides (Fillinger et al. 2003).

Ces diverses méthodes sont toujours utilisées (OMS, 2006). L'application de ces techniques sur des surfaces étendues a donné des résultats très encourageants (éradication des populations d'Anopheles au Brésil et en Egypte) (OMS , 2006).

1.1 Les différents moyens de lutte antivectorielle

L'objectif principal de la lutte antivectorielle est la diminution de la morbidité et de la mortalité palustre grâce à l'abaissement du taux d'inoculation entomologique. L'inoculation nécessitant la présence du vecteur infecté, les méthodes actuelles visent principalement la réduction du contact homme vecteur, la densité du vecteur et la durée de vie du vecteur adulte (OMS, 2004a).

a- Lutte biologique

L'action contre les larves de moustiques par des agents naturels consiste à détruire les larves ou à empêcher leur développement par l'utilisation de forces naturelles animées ou inanimées (OMS, 1974).

La lutte biologique consiste à introduire, dans le biotope des moustiques, des espèces qui sont leurs ennemis, tels que microorganismes ou prédateurs naturels des larves de moustiques ; les moyens les plus répandus sont les larvicides biologiques et les poissons larvivores.

b- La lutte physique

Par l'expression très générale d'action physique on entend toute modification intentionnelle du milieu qui vise soit à faire disparaitre ou réduire par des moyens physique les nappes d'eau de surface dans lesquelles les moustiques se développent, soit à provoquer des modifications physique du milieu qui rendent l'eau impropre à la reproduction des moustiques.

L'action physique consiste généralement à entreprendre des travaux de régularisation du régime des eaux, d'aménagement de l'écoulement ou de modification physique par d'autres moyens (OMS ,1974).

c- La lutte chimique

La lutte chimique consiste à l'utilisation de produits chimique de synthèse pour lutter contre les larves et les imagos de moustiques.

Les composés utilisés au début contre les organismes nuisibles étaient des pesticides de première génération relativement simple à base d'arsenic, de soufre, de chaux, de dérivés du pétrole, de substance à base de fluor ou extraite de plantes comme la nicotine. Ces pesticides se caractérisent par leur toxicité relativement élevée pour les organismes non visés et surtout leur rémanence ou encore leur lente décomposition dans l'environnement (Philogene, 1991).

Par la suite des composés synthétiques dits de deuxième génération ont été mis en place, il s'agit des organochlorés, des organophosphorés et des carbamates (Philogene, 1991). Ces dits pesticides de deuxième génération et les pyréthrinoïdes sont encore utilisés de nos jours en agriculture et dans la lutte antivectorielle.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld