WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

l'Organisation et le Financement des Marchés Publics au Maroc

( Télécharger le fichier original )
par Badr EL MAITIA
Université Mohammed V Agdal - DUT 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2) Évolution par secteurs d'activité :

En raison de leurs contribution au développement du pays, les titulaires des marchés publics sont appelé à fournir des prestations à la hauteur pour assurer la réalisation d'une infrastructure de base solide permettant de tracer aux secteurs de l'économie national la voie d'une durable croissance.

Marchés publics passés par activité

(En milliards de DH)

primaire

secondaire

tertiaire

Administration publique

2002

6

8

11

7

2003

7

8

14

7

2004

8

10

15

9

2005

11

16

17

11

2006

10

16

18

13

Interprétation :

Le graphique ci-dessus fait apparaître, une progression significative du volume des flux (relatifs aux marchés publics) consacré pour chaque un des secteurs de l'économie national.

Compte tenu des éléments ci-dessus, Le secteur tertiaire reste le plus important, avec un montant de 18 milliards de DH en 2006, ce secteur occupe la première place en matière d'affectation des deniers publics.

Le secteur tertiaire représente 38% du PIB, dont près de 8% du PIB uniquement pour le tourisme, il s'agit de la colonne vertébrale de l'économie marocaine, d'où l'importance des efforts attribué par l'Etat pour le développement et la modernisation du secteur et par conséquent la réalisation des objectifs envisagé (10 millions de touristes en 2010...)

Par après, le secteur secondaire vient en deuxième position en matière d'affectation des deniers nationaux ; un peu prés les16 milliards de DH du montant total des marchés publics passés au titre de l'année 2006 sont orientés vers le secteur secondaire.

Le secteur secondaire représente 30% du PIB, d'ou son importance dans la production de la valeur ajouté national.

Les marchés publics passés dans le cadre de ce secteur sont généralement relatifs aux prestations des travaux.

En effet, la réalisation des travaux qui répondent efficacement aux normes de qualité et de sécurité pousse le développement du pays un pas vers le progrès.

Le secteur des administrations publiques occupe la troisième position à coté du secteur primaire, ce dernier emploie 45% de la population active totale et 60% de la population active féminine et représente entre 12 et 17% du PIB selon les années et la pluviométrie.

Pour un secteur jugé prioritaire et créateur d'emplois, sa part en matière des deniers publics reste très limitée. Or, on constate une absence absolue des marchés passés pour la construction des barrages, la construction des infrastructures hydraulique comme par exemple les canaux d'irrigation.

a) la branche énergétique :

L'énergie constitue le moteur de développement économique et social de tout pays, la situation au Maroc se caractérise par une double dépendance vis-à-vis de l'étranger et de la ressource pétrolière, cette double indépendance compromet fortement la compétitivité du tissu productifs et partant la croissance économique nationale.

Disposant de peu de ressources énergétiques locales, le tissu économique national à développer la dépendance vis-à-vis des produits pétroliers pour pallier aux conséquences négatives de cette situation, le Maroc a cherché à mobiliser son potentiel énergétique (hydraulique, énergie renouvelable, hydrocarbures).

Par ailleurs et en vue d'améliorer la gestion du secteur, les pouvoirs publics ont procédé à des privatisations et à des concessions dans le domaine de la production et de la distribution énergétique.

Années

Ensemble de l'énergie

Pétrole raffiné

Électricité

2002

138

112

156

2003

118

103

168

2004

117

72

182

2005

136

97

195

2006

156

109

227

Interprétation :

La lecture des données statistiques ci-dessus sur l'évolution des marchés passés par certaines entités adjudicatrices pour les prestations, la fournitures d'énergie ou de combustibles destinés à la production d'énergie, on constate que l'électricité reste la ressource principale en matière énergétique et en matière de conclusion des marché public passant de 156 à 227 marché conclus entre 2002 et 2006 ; et dans la 2eme position vient l'ensemble de l'énergie passant de 138 à 156.

Les marchés des prestations liés aux activités du raffinage du pétrole ont connu une légère diminution passant de 2002 à 2006.

Par ailleurs et en vue d'améliorer la gestion du secteur, les pouvoirs publics ont procédé à des privatisations et à des concessions dans le domaine de la production et de la distribution énergétique.

b) la branche industrielle :

 

Industrie de transformation

Textile et bonnetterie

Chimie et parachimie

Produits des ind.alimentaires

2002

115

101

137

136

2003

132

115

145

135

2004

137

98

149

139

2005

141

100

154

141

2006

145

112

159

149

Interprétation :

Selon les données fournis au tableau et présentées dans le graphique ci- dessus ont constate que la catégorie de chimie et parachimie occupe la part dominante des marchés passés dans le secteur de l'industrie en raison de sa spécialité qui nécessite un savoir faire compétant ce qui reflet son évolution dans les 5 ans de 137 à 159 marché, suivi par l'industrie de transformation avec une augmentation de passant de 115 à 145 entre 2002 et 2006 ; ce qui explique la forte évolution vers la hausse de cette catégorie et surtout avec le nouveau technique apporter de l'Europe et de l'Amérique.

Par ailleurs, on trouve en 3éme lieu l'industrie alimentaire qui a passé de 136 à 149 entre 2002 et 2006, une augmentation exprime que le besoin d'alimentation dans notre pays a à trouvé le bon chemin avec la politique suivie par le gouvernement est celle de la privatisation afin de fournir le mieux aux citoyennes.

Finalement, on retrouve l'industrie de textile et bonneterie.

c) La construction :

Les indicateurs du secteur de construction  sont restés bien orientés. Par conséquent, le volume des marchés passés pour le secteur a conservé une tendance croissante.

Catégories

Taux(%)

Immeubles

33,4

Autres

0,8

Bâtiments Indust. et com.

10,4

Villas

7,1

Habitations type marocain

46,1

Bâtiments administratifs

2,2

Total

100,0

Catégories

Taux(%)

Bâtiments administratifs

2,9

Habitations type marocain

40,7

Villas

8,7

Bâtiments Indust. et com.

12,0

Autres

0,7

Immeubles

35,0

Total

100,0

Interprétation :

Dans le secteur de construction, Les marchés publics jouent un rôle primordial en raison de son importance en exigeant le respect d'un certain nombre de norme relative à la sécurité et à la qualité ; sans oublier la demande galopante sur le terrain et aussi les grands chantiers élaborés par l'État.

Or, à partir du premier graphe relatif aux marchés passés dans le secteur précité, on remarque que les habitations types marocain occupent la première place avec 46.1% en raison de leurs importance , suivi par les immeubles avec un taux de 33.4% ce qui montre clairement les orientations de l'Etat vers l'application du programme national « villes sans bidonvilles », puis on trouve les bâtiments industriel et commerciale avec une part de 10.4% ce qui reflète les efforts des pouvoirs publics vers la création des opportunités d' investissement et de création d'emplois , ensuite on trouve les villas qui occupent 7.1% des marchés conclus et dans la plupart des cas c'est la catégorie des construction à caractère touristiques qui nécessitée un travail de qualité et de finitions, puis après les bâtiments administratifs de 2.2% et les autres constructions avec un taux de 0.8%

Les indicateur d'évolution du secteur de construction reste en augmentation durable et même au niveau des prévisions, on constate le même ordre d'importance pour tout les sous secteur sauf un petit changement au niveau des taux, or, on remarque une baisse de 5.4% au niveau des habitations type marocain en faveur de la catégorie autres constructions.

d) Le secteur de Télécommunication :

Évolution des marchés publics dans le secteur de télécommunication

Millions de DH 

1997

1251

1998

1375

1999

1510

2000

1841

2001

4211

2002

5963

2003

6852

2004

8583

2005

10645

2006

13699

Interprétation :

Août 1997 était la date de la mise en application du de la loi n°24-96 qui a permis d'introduire la concurrence dans tous les segments du marché des télécommunications et de privatiser l'opérateur historique.

La loi précitée avait pour objectif la séparation des activités postales de celles des télécommunications et les fonctions de réglementation de celles de l'exploitation en créant :

Ø Barid Al Maghrib (BAM), établissement public ayant en charge la gestion de la poste et des services financiers postaux ;

Ø Itissalat Al Maghrib (IAM), société anonyme dont les rapports avec l'état découlent à la fois des dispositions relatives aux conditions générales d'exploitation des réseaux et services de télécommunications et d'un cahier des charges ;

Ø L'Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT), sous la forme d'un établissement public, chargé de la préparation des études et des actes réglementaires relatifs au secteur des télécommunications ainsi que le contrôle du respect de cette réglementation.

Les données ci-dessous nous donne une idée claire sur la forte croissance qu'a connu la passation des marché dans le secteur précité, passant de 1251millions de DH en 1997 à 13699 millions de DH au titre de l'année 2006, une telle croissance montre l'importance et le poids que gagne ce secteur passant d'une année à l'autre.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"