WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evolution et structure du PIB de la république démocratique du Congo de 1990 à  2005

( Télécharger le fichier original )
par Emmanuel BARAMBESHA MANIRIHO
Université Libre des Pays des Grands Lacs  - Licencié en sciences économiques et de gestion, option gestion des entreprises 0000
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2. 1 Secteurs diactivi te

La RDC a toujours été essentiellement un pays d'industrie primaire et si redémarrage économique il y a c'est également de ce secteur qu'il proviendra car le pays ne dispose pour le moment d'aucun avantage compétitif dans les secteurs secondaires ou

tertiaires. Le secteur qui est sans doute actuellement le mieux placé pour redémarrer

rapidement est celui de l'industrie forestière qui dispose d'un potentiel énorme et
largement inexploité: dans ce domaine on constate déjà une augmentation des tonnages

exportés, un obstacle reste le mauvais état des infrastructures.

La rapidité du redémarrage du secteur de l'industrie extractive dépendra avant tout de l'évolution du cours des matières premières, car la richesse des gisements congolais est plus que compensée négativement par la vétusté du réseau de transport et les divers coûts d'exploitation. Ce secteur souffre également du fait que le désordre et la corruption ont favorisé la multiplication de " creuseurs " qui pillent les concessions officielles dans la plus totale illégalité et dans des conditions de quasi-esclavage pour le compte de divers "protecteurs". Ici aussi on constate néanmoins un retour prudent des grands noms du secteur. Vu l'ampleur des investissements à consentir la plupart des projets qui sont actuellement en négociation ne commenceront à se traduire par une augmentation de la production que d'ici plusieurs années. En 2003, malgré l'augmentation des cours des matières premières la production de la plupart des métaux de base a connu une nouvelle et forte diminution.

Le potentiel agricole de RDC est immense et varié mais toute production organisée a pratiquement disparu et devra être reprise à zéro. Ici aussi les obstacles sont nombreux : restriction à la propriété foncière, vol des récoltes et du cheptel (jusqu'à 30% par an dans certaines régions), absence d'infrastructure de transport, manque de pourvoir d'achat local, concurrence des produits importés, obligation de suppléer aux carences de l'Etat.

En 2003 le secteur phare de l'économie congolaise aura une fois encore été celui des télécommunications : la plupart des opérateurs privés ont connu une forte augmentation de leur nombre d'abonnés et mettent en oeuvre un important programme d'investissement pour élargir leur couverture du pays, certains d'entre eux seraient

cependant confrontés à des problèmes de profitabilité qui risquent de s'exacerber avec l'arrivée attendue de nouveaux concurrents.

1.2.2 La situation de l'emploil

Selon l'Institut National de la Statistique, la population en age actif (16-65 ans) est de 27.360.000 personnes, soit 48% de la population totale. Mais la population en age actif oeuvrant dans l'économie formelle n'est que de 922.253 personnes soit 3.3% de la population en age actif, soit encore 1.6% de la population totale. Le secteur formel est en effet caractérisé par des salaires et des prestations sociales dérisoires d'où une démotivation généralisée.

1.3 CONTEXTE SOC1AL2

Les conséquences socio-économiques du conflit sont catastrophiques : 3 millions de pertes en vie humaine, 3,4 millions de déplacés, plus de 350.000 réfugiés, 75.000 personnes en armes dont au moins 15.000 enfants soldats.

Les principaux indicateurs généralement utilisés pour mesurer le niveau de performance des pays dans divers domaines (économique, santé, éducation, alimentation, infrastructures, etc....) classent la RDC parmi les pays les plus pauvres (168ème sur 177 pays en 2004) et ce en dépit des énormes potentialités dont le pays est doté.

La paupérisation généralisée (incidence de la pauvreté monétaire estimée à 83,6%) est marquée par des taux de chômage record dans les villes, par l'inadaptation ou le non-paiement des salaires et par l'atrophie de l'ensemble des revenus du travail.

L'indicateur de la pauvreté humaine, tout en restant très élevé (43%), ne s'est pas détérioré dans les mêmes proportions que les indicateurs de la pauvreté monétaire. La RDC est à cet égard classée au 75ème rang sur 95 pays, selon le classement du PNUD en 2004. Dans ce domaine, les inégalités entre le milieu urbain et le milieu rural

sont aussi observées. En 1998, la pauvreté humaine frappait beaucoup plus lourdement en milieu rural (46 %) qu'en milieu urbain (18%).

L'insécurité alimentaire et la malnutrition sont des conséquences directes de la guerre qui a entraîné une diminution de la production agricole et des difficultés d'écoulement des produits (insécurité, déplacements de population, gel de la navigation fluviale).

Selon les chiffres d'une étude du ministère français de la coopération, « le PAM estime à 16 millions le nombre de personnes qui souffrent de manque chronique de nourriture. 75% de la population souffrent de malnutrition sur la période 1999-2001 contre 31% sur la période 1990-1992. Un tiers des enfants de moins de 5 ans souffrent d'insuffisance pondérale et 38% d'un retard de croissance (période 1995-2002) »1.

La situation sanitaire est tout aussi sombre avec une mortalité maternelle croissante qui atteint 1289 décès pour 100.000 naissances vivantes, une mortalité infantile de 129 pour mille naissances vivantes, une recrudescence du paludisme, de la tuberculose et du VIH/SIDA (prévalence de 5,9% chez les femmes âgées de 15 à 24 ans et une prévalence globale de 5,1% au sein de la population adulte). C'est ainsi que l'espérance de vie était de 45,8 ans sur la période 1970-1975 et de 41,8 ans sur la période 2000-2005.

La pauvreté dans le domaine de la santé est vécue au quotidien. Les hôpitaux du secteur public sont souvent dépourvus des équipements et des médicaments pour les soins nécessaires. La situation est telle qu'on en arrive à des phénomènes très marqués de criminalisation : la multiplication sauvage d'officines privées de soins, la rétention des malades en otage et des biens en gage, le refus des soins aux indigents, le recours à l'automédication ou à des médecines traditionnelles peu orthodoxes etc.

La situation de l'éducation n'est guère moins catastrophique. Depuis la crise économique qui remonte aux années 70 (crise pétrolière et zaïrianisation des entreprises), l'école primaire n'a fait que régresser. Loin d'avoir atteint l'objectif 80 qui dans les deux premières décennies de l'indépendance prônait une scolarisation totale des enfants congolais pour 1980, le Congo a vu péricliter son enseignement primaire par

une baisse de qualité et de quantité parmi les plus graves de l'Afrique sub-saharienne. Depuis 1990, cette baisse sensible de la qualité, qui hypothèque tout l'édifice scolaire du pays, va de pair avec un recul quantitatif, qui a fait baisser le taux de scolarisation dans le primaire à 35%.

Depuis l'effondrement économique du pays, l'enseignement primaire est quasi intégralement à charge des parents, dont les revenus se trouvent déjà fortement affaiblis par la crise économique. La rémunération des enseignants, l'uniforme, les cahiers et les manuels grève lourdement le budget des ménages. S'ajoutant aux dépenses de santé, les frais scolaires des enfants finissent par consommer la totalité des budgets familiaux.

Le taux de scolarisation dans l'enseignement secondaire est de 12% (année scolaire 1998-1999). La disparité entre genres en matière d'éducation est frappante : le taux d'analphabétisme chez les jeunes adultes hommes est de 11,6% contre 25,1% des femmes de la même classe d'âge (15-24 ans). Et le taux de fréquentation scolaire des filles par rapport aux garçons est 66,4%. Partout aussi, l'accès aux autres services publics tels que l'eau potable, l'électricité, l'assainissement, le transport, est en constante régression. L'accès au logement est lui-même de plus en plus précaire.

II. SITUATION ECONOMIQUE DE LA RDC AU COURS DE LA PERIODE ALLANT DE 1990-2000

Nous allons d'abord présenter d'une manière brève la situation économique de la RDC au cours de la décennie 1990, puis nous allons démontrer tour à tour les origines et causes du déclin économique durant cette période considérée de catastrophique ou de croissance économique négative.

II.1 LE DRAME ECONOMIQUE DE LA RDC DURANT LA DECENNIE 19901

En 1990, en raison des graves accusations des massacres des étudiants sur le campus de Lubumbashi dans le sud-est du pays, tous les accords de coopération entre la RDC et ses principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux ont été suspendus.

Depuis cette période à ces jours, l'économie congolaise détruit de la richesse. D'une année à l'autre, la chute de cet indicateur de développement atteint 80% de 1990-2001.

Alors que la croissance démographique est actuellement évaluée à 3.3% soit plus de deux fois supérieure au rythme de la croissance économique de deux dernières décennies. Selon les chiffres de la banque mondiale, le produit national brut par habitant a chuté en d'environ 2.2% en RDC par an en moyenne, durant la même période.

Dans ce contexte, caractérisé par la croissance démographique positive, par le fléchissement de l'activité «économique positive et l'érosion monétaire, le salaire réel et l'emploi continuent inexorablement leur tendance à la baisse, tandis que le chômage progresse fortement.

La consommation par habitant a diminuée régulièrement, le service d'électricité, d'alimentation en eau potable et de télécommunication, sont peu répandus, irréguliers et de plus en plus inaccessibles aux pauvres. Le niveau d'instruction et de formation est à la fois une cause et une conséquence des performances économiques.

En effet, lorsque l'on considère la qualité de la vie plutôt que la longévité, on ne constate pas non plus de véritable amélioration.

1 NGOY KASONGOE., Quelle perspective économique en RDC après guerre ?, publication de l'ULPGL/GOMA, 2003, p.11-12

II. 2. LES ORIGINES ET CAUSES DU DECLIN ECONOMIQUE DE LA RDC

Nous essayons dans ce point, de recenser les différentes origines et causes du déclin de l'économique de la RDC.

11.2.1 la deterioration de termes de l'echange

Les termes de l'échange, nous l'avons dit, est le rapport des prix à l'exportation aux prix à l'importation1. En effet, pour une économie comme celle de la RDC, qui se caractérise par une extraversion économique, un manque de flexibilité dû à la faiblesse de la productivité, une grande insuffisance des équipements d'infrastructure et une dépendance excessive à l'égard des exportations d'un nombre limité de produits primaires, l'évolution des cours des produits de base est un facteur important.

Outre l'effet immédiat qu'ils ont sur les recettes des exportations, les prix des produits de base influent sur l'activité économique générale via toute une série de variables notamment le revenu, et les recettes de l'Etat.

Selon un programme concerté pour le développement de l'Afrique sud du Sahara, la RDC figure parmi les pays touchés avec des pertes des exportations des produits miniers évalués à plus de 5 %. En 1970, le cuivre représentait déjà 65% des recettes des exportations contre 60 % en 19602. La banque mondiale a estimé la baisse du revenu extérieur de la RDC dû à la chute de ses termes de l'échange à environs 1,5% du PIB par an. Bien qu'elle ait freinée du revenu extérieur de la RDC dû à la chute de ses termes de l'échange n'a pas en eu d'influence décisive sur la crise économique dan l'ex- Zaïre.

Dans un rapport, la banque mondiale explique la chute de la croissance constaté durant la période 1974-1982 en RDC, essentiellement par la faiblesse et le déclin du rendement des investissements, la perte des revenus résultants de la détérioration des termes de l'échange ayant été compensé jusqu'en 1982 par la croissance des flux des capitaux extérieurs3.

Cette même source affirme que la RDC a bénéficié d'un afflux massif des transferts nets dans les années 70, ce qui a certainement permis de compenser en partie

1 BERNIER B. et YVES S., Idem

2 Banque Mondiale, Programme d'action concerté pour le développement de l'Afrique sud du Sahara, B.M., Washington, 1984, p.79

3 Banque mondiale, op.cit., août 1984, p. 26

le manque dû à la baisse des termes de l'échange. Ces transferts extérieurs ont atténué les contraintes d'importations, financé des investissements et régulé la consommation.

Cependant, l'accroissement des transferts extérieurs n'a pas toujours coïncidé avec les besoins en devises de la RDC. Dans la deuxième moitié des années 70, les transferts ont augmenté en même temps que leurs prix des produits de base, puis ils ont diminué quand ceux-ci ont baissé, au début des années 80.

Il convient également de relativiser cette compensation, le revenu externe généré par un choc survenu dans les termes de l'échange est un revenu externe dû à des transferts (dons ou prêts) différent dans leurs incidences économiques et leur fongibilité.

> Les prêts doivent être remboursés, ce qui n'est pas le cas des dons et des recettes d'exportations ;

> La masse de devises provenant de la hausse des produits de base peut être utilisée librement, tandis que, dans bien de cas, les dons en nature, comme l'aide alimentaire et les dons des médicaments, ne permettent pas de disposer immédiatement des devises. Et bien souvent les ressources financières à titre de dons et de prêts sont partiellement liées ;

> Les prêts et les dons ont des incidences principalement sur les recettes publiques, tandis que les variations de termes de l'échange ont un effet plus large sur les revenus privés.

Force donc est de constater que, malgré l'afflux de capitaux qui a compensé plus ou moins les variations des termes de l'échange, la PIB n'a cessé de baisser.

11.2.2. les obligations de service de la de tte

Dans le cas du service de la dette, par exemple les paiements de la dette externe se sont élevés en 1986 à 25 % des exportations de biens et des services (près de la moitié du budget de l'Etat). Comme la RDC avait, jusqu'à la fin de 1986, honoré ses obligations de service de la dette conformément aux accords du club de Paris et de Londres, le volume des importations a dû être fortement réduit.

Ce qui a compromis la capacité productrice des secteurs industriels et agricoles et a contribué à une baisse d'investissement. Dans le passé, l'économie congolaise s'était adapté à cette situation difficile de service de la dette élevée et de

dégradation séculaire des termes de l'échange en réduisant les importations et en freinant les investissements. Or, le rétablissement de la croissance et la diversification va exiger une augmentation du volume des importations et des investissements.

11.2.3 les mauvais choix e t la formulation des poli tiques economiques 1nappropriees1

On a constaté des faiblesses dans quatre grands domaines de la politique économique.

1° les politiques de la demande expansionniste

La gestion de la dette et les politiques de revenus ont été trop expansionnistes, exerçant de fortes tensions sur le prix et la balance de paiements. Notamment, les autorités économiques ont souvent laissé les dépenses budgétaires augmenter beaucoup plus vite que les recettes, aggravant lourdement les déficits budgétaires qu'elles ont financé par l'essentiel à l'aide d'emprunt auprès du système bancaire intérieur.

La croissance rapide des dépenses publiques est due principalement aux dépenses excessives effectuées à des fins politiques et administratives et pour les investissements sans rentabilité économique. Bien trop souvent, d'importantes hausses de salaires ont été accordées, l'emploi dans la fonction publique. S'est accru sensiblement et les subventions à la consommation ont augmenté de façon appréciable.

Les dépenses budgétaires en capital ont toujours revêtues une priorité secondaire pour le gouvernement congolais. De 20 % en 1979 pour devenir de facto une ligne résiduelle du budget (moins de 4 % de dépense l'Etat ou 0,5% du PIB dans la décennie suivante). Qui plus est une bonne partie du budget d'investissement est utilisé pour financer des investissements à faible priorité et au rendement douteux .dans le même temps, un nombre croissant d'entreprises a accusé des pertes d'exploitation élevée qu'elles sont également financés par des crédits bancaires, intensifiant ainsi les tensions sur les ressources.

2° les politiques de l'offre inadéquate

Ces politiques ont été inadéquates à plusieurs égards. En appliquant des politiques assez rigides dans les domaines des prix à la production des taux d'intérêts et du change, la RDC a vu apparaître au sein de son économie des profondes distorsions

1 NGOY KASONGO E., Op. cit., pp.20-21

qui ont contribué à une mauvaise affectation des ressources, ainsi qu'à un affaiblissement des incitations à produire, à exporter, à épargner et à investir.

Le taux de change est devenu irréaliste, la confiance dans la monnaie, a été fortement ébranlée tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, de sorte que les activités sur le marché parallèle et les sorties des capitaux se sont intensifiées, aggravant ainsi les déficits du budget de l'Etat et de la balance de paiement. Sur les marchés des capitaux, le taux d'intérêt réel était négatif, contrariant à l'effort d'épargne et poussant au contraire à la formation d'une économie de crédit menaçant tout le système financier.

3° la politique de gestion de la dette extérieure

Lorsque les prix à l'exportation ont diminué, les autorités ont continué d'appliquer des politiques expansionnistes. La RDC a non seulement trop recouru aux emprunts extérieurs (souvent à des conditions onéreuses) pour financer des projets dont le rendement était faible.

Pour le planificateur congolais, l'obligation d'affecter un volume important de devises au paiement de la dette a réduit considérablement la capacité de la RDC à financer son développement.

4° des politiques commerciales protectionnistes et des monopoles d'Etat

Entravaient la concurrence, indispensable pour stimuler la productivité

De surcroît, dans les années 70, le rôle de l'Etat s'est encore élargi, avec la rationalisation des entreprises et des établissements financiers et l'imposition d'un ensemble complexe de règlements et de licences visant la plupart des activités économiques. C'était le cas, notamment lorsque sur décision du gouvernement les commerces et exploitations agricoles ou ont été « Zaïrianisés » et leur gestion confiée à des nationaux.

Le gouvernement a dû refaire marche arrière, en partie, mais ses effets sont encore perceptibles à ce jour comme l'ont constaté également N. MOUY et M. RAFFINOT : faillite et abandon de nombreuses exploitations, désorganisation de l'économie et méfiance des investissements1.

Cfiapitre Troisiime

PRESENTATION E T INTERPRETATION DES
R E S U L T A T S

Le présent chapitre a pour objet de présenter ; traiter les données et d'interpréter les résultats de cette étude. Il est subdivisé en trois sections dont la première porte sur le cadre méthodologique. La deuxième est consacrée à la présentation des résultats et la troisième section est focalisée sur l'interprétation des résultats.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld