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Evaluation de la formation dispensée par CARE International au Rwanda dans la province Gikongoro

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par Sylvain NKEZARUGAMBA
Université nationale du Rwanda - Licence en science de l'éducation 2002
  

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Clarifiant les particularités de participation des campagnards des pays en voie de développement A.L. GODART, cité par BIT, dit que les plans de développement

« se heurtent presque toujours à des difficultés dues à l'ignorance des attitudes et comportements qu'adopteront les hommes devant des changements imposés par la décision unilatérale d'un gouvernement central qui, bien souvent, ne représente rien à leurs yeux. Ces projets sont alors exécutés soit sans la participation des populations soit en dépit de leur opposition. L'échec est presque inévitable »104(*).

Il est donc difficile de pouvoir impliquer tous les acteurs si on ne connaît pas les attitudes et les comportements qu'ils adopteront face aux changements. Pour y arriver, il faut procéder par des enquêtes et des études détaillées même si elles demandent la préparation et la formation poussée du personnel administratif et des formateurs. Mais 

« il importe de procéder avec prudence, pas à pas, de crainte que tout programme ne sombre dans l'échec faute d'une bonne compréhension, de la part du public en général et du personnel enseignant en particulier, des nouveaux buts fixés à l'enseignement rural »105(*).

Les résultats de l'entretien montrent que les responsables administratifs ne participent pas au suivi, ni à l'évaluation. Quant aux membres de CDC, ils déclarent avoir fait le suivi, surtout dans l'ex-commune de Kinyamakara, ailleurs la participation au suivi est quasiment nulle. Toutefois tous les membres de CDC avouent leur absence dans l'évaluation des activités du PRAF. Pour les gens qui servent d'intermédiaires entre les bénéficiaires et les bailleurs de fonds, cette attitude se répercute négativement sur la mise en oeuvre des formations reçues (7ème et 8ème QCDC).

Cette faible implication s'observe également chez les formateurs. A la question de savoir la part des formateurs dans la détermination de programmes de formation, deux formateurs sur six ont répondu qu'ils en sont des responsables directs. Tandis que deux autres ont affirmé qu'ils restent à la merci des conventions signées entre Bailleurs de fonds et l'exécutant. Les deux restants ont choisi de ne rien révéler. Cette indécision sous-entend la passivité des formateurs dans la détermination des programmes de formation.

Dans l'ensemble, la participation des formateurs à l'élaboration des programmes se limite au développement du thème proposé par CARE. Ils ne se soucient pas des prérequis; ce qui engendre souvent la discontinuité du processus d'apprentissage et/ou même une répétition inutile qui aboutiraient à la démotivation et aux résistances à l'application de techniques de production nouvelles. Il fallait donc intégrer tous les formateurs dans le processus d'élaboration de programme pour faire face à cette situation. Cela leur permettra de saisir l'attitude des bénéficiaires face à la formation.

Attitudes des agri-éleveurs formés face à la formation

* 104 BIT : Ibidem.

* 105 NATIONS-UNIES: op. cit. , 1972, p. 33.

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