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Les alliances politiques en république démocratique du Congo: atouts et faiblesses "cas de l'union pour la nation aux élections de 2006"

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par Fabrice MUKAYA MUTSHIPAYI
Université de Kinshasa - Graduat 2009
  

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Section 3. LES ALLIANCES POLITIQUES SOUS LA DEUXIEME REPUBLIQUE.

Quand bien même que l'accession au pouvoir de Mobutu été effectué par un Putch du 24 novembre 1965, mais elle fut chaleureusement salués par les différents groupes sociaux ; église catholique, étudiants, syndicats et tant d'autres.

Cependant, le fonctionnement du système politique sous Mobutu ainsi que les modes de désignation des gouvernements ne permettaient pas l'instauration d'un Etat démocratique. Les différentes consultations électorales contraignantes et sans choix, n'ont pas réglé la question. Du 04 au 24 juin 1967 le régime de Mobutu cherche à instaurer le calme, essaie d'organiser un referendum constitutionnel, la constitution issue de ce dernier opta pour un système bipartisme.

Nonobstant, cette mesure constitutionnelle, ce texte fait gelé par le régime afin de pouvoir mettre en place un parti unique, et les élections organisées en deuxième république y participe qu'un seul candidat, ce qui revient de montrer que c'est difficile de faire une analyse historique sur las alliances politiques formées à cette période, il faudrait plutôt attendre jusqu'en 1990 sous l'avènement du discours de la N'sele où le président Mobutu acceptât l'ouverture politique, et que tout citoyen avait dès lors le droit de créer ou de s'adhérer dans un parti politique de son choix.

3.1. LES ALLIANCES POLITIQUES PENDANT LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE.

L'avènement de pluralisme politique fut salué par tout le monde du fait que le pouvoir était consacré entre les mains d'une seule personne durant une vingtaine d'années. Cependant une idée d'une rencontre nationale regroupant toutes les couches sociales de la nation pour discuter de la liberté et de la démocratie se trouve bel et bien contenu dans une lettre ouverte adressée au président Mobutu par les 13 parlementaires...19(*)

Le Maréchal n'avait jamais voulu obtempérer à cette loi de l'histoire, c'est en effet le 06 mais 1991 après des nombreux perpeties et controverse d'ordres juridique entre le pouvoir et l'opposition que Mobutu finit par signer une ordonnance n° 91-070 portant la création et composition d'une conférence dite constitutionnelle, soutenue en cela par certains juristes.

La Conférence Nationales Souveraine elle, était chargée d'aborder toutes les questions d'intérêt national afin de dégager les options majeure propre à bâtir la troisième République, elle avait pour tache concrète l'élaboration d'un projet de constitution, la détermination de la terreur de la loi électorale aussi la mise en forme du calendrier électoral.

Pendant ce temps, l'Union Sacrée de l'Opposition Radicale (USOR) est née, il s'agit d'une plate-forme regroupant toutes les forces politiques se réclament de l'opposition et dont le protocole d'accord fut signé le 17 juin 1991 par l'UDPS, l'UFERI et le PDSC, l'union sacré de l'opposition se fixé entre autres objectifs :

Ø le combat pour la tenue d'une conférence nationale véritablement souveraine ;

Ø Les atermoiements du pouvoir ;

Ø les tractations des partis en présence ;

Ø la  mise en cause des partis politiques venus à la rescousse de l'opinion publique.

Ce qui contraigne Mobutu à la signature des ordonnances 91-020 et 091-21 reconnaissant les principes de l'immunité et de la souveraineté de CNS. Cette conférence nationale reconnue souveraine, convoquée pour le 13 juillet ne sera finalement ouverte officiellement que le 07 Août sous la présidence de Mulumba Lukoji alors premier ministre.

Curieusement, alors que les leaders de l'union sacré de l'opposition avaient décidé de former le gouvernement, mais seulement celui qui sera issu de la Conférence Nationales Souvearine, l'opinion tant nationale qu'internationale fut surprise de suivre le 22 juillet 1991 par voies des ondes, Mobutu proclama la nomination de Mr Tshisekedi au poste de premier ministre.

La plénière de 11 au 12 septembre sera le jour le plus long de l'histoire de la CNS, cette plénière consacrée à l'élection de Mr Laurent Mosengwo PASINYA comme président du bureau provisoire, avec 1.497 voix, soit 65% contre 767 vois soit 35% à Kanku Ditu candidat retenue par la mouvance présidentielle à cause de sa présdigiotation. Laurent Mosengwo sera confirmé président du bureau définitif de la CNS le 20 avril 1992.

A la suite d'une motion présentée par le PDSC, Mbenza Thubi exigeant la formation dans l'immédiat d'un gouvernement responsable pouvant bénéficié de l'appui de l'occident, la CNS élit le 15 Août 1992 E. Tshisekedi comme premier ministre de la transition avec une majorité écrasante de 71% de voix, il est opposé à Thomas Kanza présenté par l'Union des Forces Nationalistes et Conformistes (UFONAL) et à Bompenda- Bonkumu. Ce jour là donc, une page de l'histoire de notre pays venait d'être tournée. Des tels moments de joie exprimée par notre peuple pour la liberté retrouvée reviendront- ils encore ?

3.2. LES ALLIANCES POLITIQUES PENDANT LA TRANSITION SOUS SES DIFFERENTES PHASES.

3.2.1 LA PERIODE DE L'AVANT ET DE L'APRES ACCORD DE LUSAKA.

3.2.1.1 LES ALLIANCES DE L'AVANT ACCORD DE LUSAKA (sous la première guerre au Congo, d'octobre 1996 au mai 1997)

Le succès militaro politique et l'écroulement du régime Mobutu a été le résultat de plusieurs facteurs dont l'implication des Etats voisin, mouvements politico-militaires, les minorités ethniques, et intérêts économiques, l'assise du régime de Mobutu était faite d'une combinaison des appareils répressifs et idéologiques.20(*)

3.2.1.1.1. L'ALLIANCE POLITIQUE ENTRE L'AFDL-RUANDWA ET OUGANDA.

Dans le préambule de statut adopté à Goma le 04 janvier 1997 l'AFDL se définit comme un mouvement démocratique de masse qui rassemble toutes les couches de la société congolaise. Elle fixe comme objectifs :

Ø de restaurer les institutions démocratiques ; et

Ø favoriser le développement intégral rapide de la société permettant la maximalisation du bien être social et culturel. L'AFDL pour mettre fin à la dictature de Mobutu masquée par un pseudo multipartisme du début des années 90, a été soutenue militairement par des gouvernements voisins dont le Rwanda et l'Ouganda. Paul Kagamé et Museveni Kaguta Yoweri avaient fait sortir Laurent Désiré Kabila sur la scène en le plaçant à la tête des Banyamulenge. Afin de brouiller les cartes. L'appui du Rwanda à Kabila s'explique par une solidarité entre le tutsi en aidant les Banyamulenge et la volonté de se débarrasser de suspicion d'insécurité entre Mobutu et Kagamé pousse ce dernier à se débarrasser de l'armée et l'intelligence hutu.

De son coté, Museveni était déjà embarqué dans la logique de se débarrasser lui aussi à ce « vieux léopard » gênant pour la région des grands lacs. Il accusa Mobutu de soutenir les rebelles de la LRA, opérant à partir du Soudans et dont les troupes passeront au nord du Zaïre. Grâce à cette alliance appuyée par les deux pays, l'AFDL pourrait planifier des attaques victorieuses.

* 19 ILUNGA.G, Tshisekedi, un Homme, un Symbole, un Destin, Steve, Kinshasa, 1999, pp61-67.

* 20 BALANCIE.J.M, Monde rebelles : Guerres Civiles et Violences Politiques, Ed. Michalon, Paris, 1999, p817 

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand