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L'étude des nouvelles technologies et leur contribution dans le développement du marketing dans la banque

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par Mohammed Soufiane
ENCG tanger  - Master marketing  2008
  

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B. e-marketing et multiplication des outils de communication

1. L'accélération du progrès technologique dans les banques.

Commencée il y a un peu plus de 20 ans, l'évolution des nouvelles technologies liées à l'informatique, l'électronique et à la communication ne cesse de s'accélérer.

Un élément important de l'e-marketing est le souci de création, de dialogue entre les hommes de marketing et les techniciens de l'informatique. Les enjeux sont communs, mais la prise de conscience de cette convergence est très souvent trop lente.

Pour les institutions financières, un critère de différenciation dans la performance est de réalisation d'un travail en bonne intelligence entre les hommes de marketing et les « informaticiens ». La difficulté de ce dialogue vient, souvent, de deux sources.

La première liée au mode de recrutement, comme le souligne Pascal Lamy, Directeur Général de la banque « le seul secteur ou la banque a recrute de vraie spécialistes, à l'extérieur, c'est informatique ». D'où cette difficulté de dialogue et d'intégration au reste du corps social.

La deuxième vient de l'historique ayant conduit à la situation actuelle. Le métier et les formations traditionnelles des banques n'incitent pas à se pencher sur cette technique.

L'informatique s'est introduite par la mécanisation de la comptabilité, puis des procédures automatisables. Les banquiers traditionnels la percevaient comme une annexe de l'organisation. Avec le développement des activités de marches des capitaux, elle est devenue un outil au service des métiers.

Pour que la révolution soit complète, la réflexion sur les systèmes d'information doit devenir une composante »naturelle » du métier de banquier.

2. la télématique d'hier et de demain : la révolution des « calls centers »

« La parole se transmettra comme la pensée, comme l'écriture. Un souverain pourra commander son armée d'un bout à l'autre de l'Europe »

Le 18 août 1854, un employé du télégraphe Charles Bourseul, établit une note concernant un appareil à transmettre à distance la voix humaine. Après la télégraphie électrique, l'idée du téléphone était née et donna suite au dépôt de brevet par Graham Bell en 1876.

La mise en service des lignes téléphoniques, à la suite découverte, connut aux Etats-Unis une extension foudroyante : 26.000 appareils Bell en 1879, 400 centraux téléphoniques en 1881 et plus de 132 000 abonnés. La mentalité américaine explique aisément cet engagement : esprit d'entreprise, goût prononce pour le progrès scientifique, recherche de l'efficacité comme le souligne le livre d'année Argyriou et de Rolando Berle.

En Europe, le téléphone demeure essentiellement l'apanage de la grande bourgeoisie et de l'aristocratie qui, de 1890 à 1900, fait installer des lignes entre les hôtels particuliers.

Sa généralisation a lieu petit à petit tout au long du 10e siècle jusqu'au milieu des années 1980. En 1975, trois logements seulement sur 10 étaient équipes.

Jusqu'à l'extension de la transmission automatique des communications, achevée seulement à la fin des années soixante, la demoiselle du téléphone demeure un personnage incontournable dans le monde de la communication vocale.

L'idée d'utiliser l'électrique fait son apparition au moment même ou les premiers crossbar (dispositif de sélection électromagnétique automatique) sont expérimente en France.

Des études exploratoires se révèlent d'un intérêt majeur en montrant que les nouveaux systèmes sont capables de travailler beaucoup plus vite que les organes électromagnétiques.

La communication téléphonique est alors établie sans qu'aucune liaison physique stable ne relie les interlocuteurs. La voix codée sous forme binaire est acheminée au milieu d'autres conversations.

L'année 1980 connaît l'avènement de la télématique. Fruit du développement de l'informatique, qui se généralise en même temps qu'elle se transforme. A cette époque, seuls quelques initiés savent réellement ce que recouvrent les notions vidéotex, télétraitement, télécopieur grand public.

La télématique s'avère non seulement une affaire de technique, mais aussi une affaire de société. Dans le monde du bureau, petits écrans, grands claviers, machines et écrans de consultation de base de données, révolutionnent l'organisation du travail. On passe des postes téléphoniques aux terminaux, l'audiotel (serveur vocal qui répond directement à des questions simples via le clavier téléphone : solde du compte, dernières opérations, le tout sans connecter le client avec un opérateur ou un charge de clientèle) et au téléphone cellulaire mobile.

Le « mobil Banking » permet d'effectuer des opérations à partir d'un téléphone cellulaire portable à écran. Les services proposés s'adressent pour l'instant aux investisseurs boursiers.

Ceux-ci ont accès aux derniers cours de bourse, à des conseils en investissement. Ils peuvent, grâce à ces dispositions, réagir rapidement aux fluctuations des marchés en passant des ordres et en revenant confirmation sur l'écran du téléphone. Le service doit être vulgarisé, par la suite en intégrant d'autres offres bancaires.

Une nouvelle génération de terminaux multimédia annonce une révolution dans la vie quotidienne. Chaque abonné pourra bientôt utiliser de bout en bout les réseaux numériques à intégration de services et disposer chez lui des voies de communication lui permettant de connecter son ordinateur, son téléphone, son visiophone et son téléviseur.

Téléphone, télévision sont ceux aussi appelés à devenir des outils intuitifs et « intelligents ».

Les progrès de la technologie lies à la télématique permettent de créer, de véritables centres de profits commerciaux.

Les « calls centers » les plus élabores intègrent la philosophie client. Des signaux optiques ou oraux indiquent au conseiller la nationalité de l'interlocuteur afin qu'il puisse être accueilli dans sa langue natale. Un panneau indicateur visible par tous montre le nombre d'appels en cours, en attente et les conseillers disponibles. Ils n'ont pas de combiné à prendre à la main.

Ils portent un casque léger avec un micro incorporé, ce qui leur laisse les mains libres pour prendre des notes ou, plus souvent, utiliser leur micro pour la saisie de chiffres, les instructions d'achats ou de ventes, les propositions de placement... Si l'appel concerne un placement ou une opération potentielle, une proposition est envoyée directement par fax ou par courrier dés la fin de l'entretien. Après l'avoir étudiée chez lui, le destinataire rappelle son conseiller pour lui indiquer les éventuelles modifications souhaitées.

La technologie permet d'externaliser les opérations directes courantes via un serveur vocal.

Le client saisit son code confidentiel. L'informatique l'identifie en temps réel et fournit sa fiche signalétique au téléopérateur qui sait ainsi exactement à quel type d'interlocuteur il a à faire (bon client, moins bien noté, prospect). En fonction du client, il choisit de réaliser une opération ou une proposition via le serveur ou le conseiller.

L'apparition de ces nouvelles fonctions dans le « call centers » change profondément l'organisation du travail des banques. Pour faire une proposition de crédit, ou la modifier, au téléphone, il faut un interlocuteur dont le niveau de délégation de décision soit important.

Ces compétences sont très éloignées de celles des standardistes et traditionnellement dévolues à des cadres.

La présence d'un tel outil change l'organisation et les responsabilités, d'où l'importance, des ressources humaines dans la mise en place de l'e-marketing.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams