WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effet de l'inoculation avec "bradyrhizobium japonicum" et de l'apport de phosphore sur la productivité du soja (glycine max) en champs paysans au Bénin

( Télécharger le fichier original )
par Maliki AGNORO
Faculté des sciences agronomiques d'Abomey-Calavi au Bénin - Ingénieur agronome 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4.2.4. Analyse du contexte social : une contrainte pour l'extension du soja.

La valorisation de la filière soja au Bénin ne pourrait se faire indépendamment des réalités socio-économiques qui caractérisent chaque milieu rural. Au cours de la période d'introduction des champs écoles au niveau des villages retenus, nous nous sommes ainsi attelées à analyser certaines pratiques endogènes qui entravent l'extension de la culture. Il s'agit notamment du labour, du sarclage et de l'épandage d'engrais. Ces opérations culturales ont été tout au long des essais étudiées avec les producteurs afin de leur permettre de relever les contre performances de leurs pratiques.

En ce qui concerne l'épandage d'engrais, il n'est pas réalisé pour le soja et relève souvent de la rumeur selon laquelle le soja n'aurait besoin d'aucun apport extérieur d'engrais.

La différence marquée entre les traitements fertilisés et ceux qui ne le sont pas a démenti cette rumeur.

En ce qui concerne le labour, il est réalisé non seulement par enfouissement d'une importante quantité d'adventices (ce qui retarde souvent la croissance des plants juste après la levée) mais aussi par le non respect des écartements entre lignes (faible densité de culture qui traduit une utilisation non efficiente de la terre comparée à l'effort énorme déployé et les moyens colossaux investis). Il est à noter aussi que les grands écartements entre lignes favorisent l'envahissement rapide des cultures par les adventices et ainsi augmente le nombre de sarclages (figure n° XV)

Densité paysanne

 

Densité expérimentée

 

Figure n° XV: Etat comparée de la végétation du soja entre la densité de semis paysanne et celle expérimentée

Il a été ainsi difficile de faire adopter les écartements proposés pour des raisons le plus souvent attribués aux types de sols et aux dimensions de la daba traditionnelle. L'analyse de ce dernier paramètre a permis de révéler que les dimensions de la lame de daba (largeur et longueur) varient suivant les zones d'étude. Ainsi, en comparaison à la daba de Yawa (Tableau n°11), celles de Dovogon sont plus larges que longues. Ce qui explique l'existence de grands écartements entre lignes (> 75cm) observés à Yawa.

Tableau n°11: Valeurs moyennes des dimensions de la lame (moyenne de 10 échantillons).

Daba de

Caractéristiques (cm)

 

Largueur
maximale

Longueur de la lame

Dovogon

18

21

32

Yawa

23

24,5

25,8

 

Afin d'approcher les densités que nous proposons, nous avons réduit les écartements entre poquets à 0,15m et conservé les écartements entre lignes à 0,75m.

En ce qui concerne la période de sarclage, elle est choisie dans les zones d'étude lorsque le champ est complètement envahi de mauvaises herbes qui entrent en compétition avec les cultures (figure n° XV) ; ce qui limiterait la production du soja.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote