WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation des résultats de la campagne d'insémination artificielle bovine dans le département de Mbour au Sénégal: cas du projet GOANA (Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l'Abondance)

( Télécharger le fichier original )
par RUKUNDO
 -  0000
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE IV : ALIMENTATION DE LA VACHE

INTRODUCTION

La gestation est l'état physiologique qui s'étend de la fécondation à la mise bas.

Au cours de cette période, l'embryon issu de la fécondation se développe dans l'utérus de la mère jusqu'à la formation d'un foetus viable. Le développement du foetus entraine de la part de la vache gestante des besoins particuliers qui s'ajoutent à ceux nécessaires pour l'entretien et la production.

I. BESOINS NUTRITIFS DE LA VACHE

Il existe de façon général, deux types de besoins chez les animaux : les besoins d'entretien, et les besoins de productions. Selon leur nature on distingue les besoins énergétiques, besoins protéiques et azotés, besoins en eau, besoin en minéraux et oligo éléments, besoins en vitamines.

1. Besoins énergétiques

L'apport énergétique est nécessaire pour l'entretien et les productions (gestation, la croissance, lait).

1.1. Besoins énergétiques d'entretien

On parle d'un état d'entretien lorsque l'animal ne fournit pas d'énergie et n'assure aucune production. Dans cette situation, l'animal n'a besoin d'énergie que pour assurer son métabolisme de base et d'autres fonctions indispensables à sa survie (déplacement et autres efforts liés à la recherche de nourriture). On parle alors du métabolisme de repos. Selon MAYER et DENIS (1999), on peut estimer d'une manière générale les besoins théoriques d'entretien de la vache par la formule suivante :

UFL=1,4 + 0,006 X Poids vif

Selon VERMOREL (1988), ces besoins sont majorés de 10 % en stabulation libre et de 20 % si la vache est au pâturage. De même, les dépenses d'entretien d'une vache en lactation sont de 15 à 20 % plus élevées que celles d'une vache tarie.

Pour une vache de 500 kg produisant 20 litres de lait par jour, les besoins énergétiques pour l'entretien représentent 30 % des besoins énergétiques totaux La méthode la plus utilisée pour l'estimation de ces besoins est « la méthode d'essais d'alimentation » qui consiste à maintenir les animaux à un poids constant pendant une période assez longue et en déduire les besoins énergétiques nécessaires à cet effet.

Il existe des facteurs extrinsèques tels que les caractéristiques de la ration, les déplacements, le broutement, la température ambiante ainsi que des facteurs intrinsèques comme la température corporelle, le niveau de production, le sexe, le type de production etc. qui concourent à la variation des besoins énergétiques d'entretien.

Les standards en besoins énergétiques d'entretien sont donnés dans le tableau VIII.
Tableau VIII: Standards actuels en besoins énergétiques d'entretien

Catégorie d'animal

Energie métabolique en kcal /kg P0.75

Veau pré-ruminant à l'engrais

90 à 110

Bovin d'élevage à partir de 150kg

100 à 120

Bovin en croissance en dessous de 150kg

110 à130

Vache tarie

105#177;10

Vache en lactation

117#177;10

 

(Source INRA, 1988)

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon