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Diversités phénotypique et moléculaire des microsymbiotes du Sulla du nord (Hédysarum Coronarium L. ) et sélection de souches rhizobiales efficientes

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par Sana Dhane Fitouri
Institut national agronomique de Tunisie - Doctorat en sciences agronomiques 2011
  

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2. 4. 2. Caractérisation moléculaire des rhizobiums

Le génome des bactéries est constitué en plus de l'ADN chromosomique, d'ADN plasmidique qui peut constituer jusqu'à 50 % du génome entier. Les méthodes d'analyse impliquent par conséquent des gènes d'origine chromosomique et d'autres d'origine plasmidique comme les gènes symbiotiques dans le cas des rhizobiums.

Parmi les techniques de classification des bactéries qui visent l'ADN chromosomique, se trouvent le séquençage total du génome et la détermination du pourcentage d'homologie ADN/ADN.

La détermination du pourcentage d'homologie ADN/ADN par hybridation de l'ADN de souches à identifier avec l'ADN de souches de référence est reconnue comme la méthode standard pour identifier les espèces (Wayne et al., 1987). Sur la base de ce type d'analyse, le genre Mesorhizobium a été crée. Certaines espèces initialement classées dans le genre Rhizobium ont été renommées (Jarvis et al., 1997) et de nouvelles espèces ont été décrites dans le genre Rhizobium comme c'est le cas pour R. sullae (Squartini et al., 2002).

Le développement des techniques moléculaires a permis à travers les méthodes basées sur la Polymérase Chain Reaction (PCR) de caractériser des populations naturelles de rhizobiums et d'examiner les relations phylogénétiques entre les différents isolats.

Parmi ces méthodes, on site, la RFLP (restricion fragment length polymorphism) (Laguerre et al., 1996; Pobell et al., 1996) ou encore l'utilisation d'amorces dérivées de séquences palindromiques réputées très conservées chez les bactéries: séquences REP (repetitive extragenic palindromic) (De Bruijn, 1992).

Revue bibliographique

La séquence la plus largement utilisée chez les rhizobiums est celle de l'ADNr 16S (Weisburg et al., 1991). L'utilisation de la variation de la séquence de l'ADNr 16S pour un but taxonomique suppose que l'évolution du génome progresse à un taux constant et que les gènes soient hérités de manière stricte d'une génération à une autre sans aucun transfert latéral. L'étude des gènes codant pour I'ADN ribosomique 16S a démontré la proximité phylogénétique entre les genres Rhizobium et Agrobacterium d'une part, et entre Bradyrhizobium, Rhodospeudomonas et Nitrobacter d'autre part (Willems et Collins, 1993 ; Yanagi et Yamasato, 1993; De Lajudie et al., 1994; Van Berkum et al., 1996).

La caractérisation des rhizobiums en se basant sur les critères génotypiques est maintenant couramment réalisable dans plusieurs laboratoires. Le choix des techniques dépend du nombre et du type de souches à étudier et du niveau de résolution désiré car chaque méthode a un pouvoir de résolution propre.

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