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Diversités phénotypique et moléculaire des microsymbiotes du Sulla du nord (Hédysarum Coronarium L. ) et sélection de souches rhizobiales efficientes

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par Sana Dhane Fitouri
Institut national agronomique de Tunisie - Doctorat en sciences agronomiques 2011
  

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2. 5. Distribution des rhizobiums et choix des sites de collecte

La répartition des rhizobiums détermine le niveau de nodulation chez les fabacées. En effet, une même plante cultivée sur deux ou plusieurs sites géographiques ne piège pas les mêmes espèces de rhizobiums en raison de la variabilité de l'abondance rhizobiale. Cette variabilité pourrait être due à des facteurs biotiques et abiotiques caractéristiques des sites géographiques. Ce fait a déjà été démontré chez plusieurs espèces cultivées dans différentes régions du monde, tel que le Trifolium repens L. semé dans différents sols de l'Angleterre (Harrison et al., 1989).

Le choix des sites de collecte est un critère déterminant dans un travail de sélection puisqu'il conditionne les propriétés symbiotiques ainsi que le niveau de tolérance des rhizobiums aux facteurs environnementaux (salinité, température, stress hydrique). Dans ce sens, Pinto et al. (2004) ont noté un grand niveau de similarité entre les souches collectées en relation avec l'environnement.

L'adaptation des populations rhizobiales indigènes aux conditions environnementales locales offre de grands avantages pour la production d'inoculum. Cette adaptation des rhizobiums indigènes à divers milieux naturels est en même temps à l'origine d'un haut niveau de compétence saprophytique (Zengeni et al., 2006).

Zahran 2001 a rapporté que les rhizobiums isolés de légumineuses spontanées pouvaient tolérer des niveaux de stress plus importants que ceux issus de plantes cultivées.

Revue bibliographique

D'autre part la sélection de souches rhizobiales est un moyen efficace pour l'évaluation de leurs efficience, compétitivité (Fettell et al., 1997; Young et al., 1998; Handley et al., 1999) et lien génétique (Coutinho, et al., 1999 et Saleena et al., 2001). Les signaux spécifiques (flavonoïdes) excrétés par les plantes exercent une pression sélective impliquant ainsi la réduction de la diversité microbienne et la sélection d'espèces ou de souches particulières (Bertrand et al., 2000; Ann et al., 2003).

Trabelsi et al. (2010) ont constaté une faible biodiversité rhizobiale dans des terres agricoles comparativement à des sols salins non cultivés. Abaidoo et al. (2007) ont quant à eux signalé un accroissement de la diversité rhizobiale corrélé à la fertilité des sols et à la diversification des plantes cultivées (Zengeni et al., 2006).

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