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La radiodiffusion au cameroun de 1941 à 1990

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par Louis Marie ENAMA ATEBA
Université de Yaoundé I - Master II en Histoire des Relations Internationales 2011
  

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VIII-REVUE CRITIQUE DE LA LITTÉRATURE

Nous reconnaissons que très peu de sources écrites traitent spécifiquement de l'histoire de la radio nationale du Cameroun. La plupart des documents écrits abordent la question de la radio publique sous l'angle du journalisme.

Ainsi, Valentin Ngah Ndongo11(*) fait état de la situation des médias au Cameroun en 1993. Il édifie à suffisance sur les régimes de presse, les entraves à la liberté de presse, les types de médias, et les professionnels des médias.

Francis Bebey12(*) ressort les limites des radios d'Afrique subsaharienne et leur situation jusqu'en 1962. Cependant, il renseigne de façon brève sur les événements ayant marqué la radiodiffusion au Cameroun entre 1941 et 1962.

Michel Tjadé Eonè13(*) éclaire l'opinion sur l'attitude des auditeurs de la radio nationale en 1986, et la forme d'écoute. Il insiste sur le phénomène d' « écoute collective » qui résulte de la situation de pauvreté financière et matérielle des auditeurs Camerounais. Il mentionne les attentes des gouvernants et des gouvernés camerounais vis-à-vis de la radio publique, et donne le contenu des programmes de ladite radio. Par ailleurs, il compare la radio d'État du Cameroun aux radios étrangères (Africa n°1, la R.F.I. et la V.O.A). Mais les travaux de Tjadé Eonè se limitent à l'année 1986 et ses données correspondent exclusivement à cette courte période. Ce qui ne donne pas une idée claire de la dynamique de la radio nationale sur une période digne d'une analyse historique.

Albert Mbida14(*) analyse l'attitude des auditeurs camerounais vis-à-vis de la qualité et du contenu des émissions produites par la radio camerounaise en 1973. Il se limite à l'année 1973, et donne à voir une séquence de l'histoire de la radiodiffusion au Cameroun.

André jean Tudesq15(*) mène une brève étude descriptive de la radiodiffusion en Afrique, et présente celle-ci comme une chasse-gardée des systèmes politiques. Mais ici, aucune allusion profonde n'est faite du Cameroun, espace géographique sur lequel s'étend notre travail.

Jean-Pierre Biyitti bi Essam16(*) met à jour l'histoire brève de la radiodiffusion en Afrique, ainsi que la problématique de sa régionalisation au Cameroun. Mais le travail porte sur l'année 1984, et fait ainsi fi du rôle de la télévision nationale dans les mutations observées au sein du P.N.

Zachary Nkwo Tokolo17(*) ressort l'importance de la radiodiffusion au sein de la région anglophone du Cameroun. Il y présente les problèmes de la radio en zone d'expression anglaise. Mais une étude comparative entre ladite station et les stations locales des autres régions du pays généraliserait ou particulariserait les problèmes de la radio nationale.

Rose Ikelle18(*) démontre la place qu'occupe la radio nationale dans l'éducation des masses, et n'hésite pas à faire mention de ses avantages en termes de coût, de commodités et d'efficacité. Cependant, les travaux de Rose Ikelle analysent l'une des missions fondamentales de la radio nationale, à savoir l'éducation des masses. Ce qui nous appelle à introduire dans notre mémoire les autres fonctions de la radio nationale du Cameroun et la dynamique à laquelle elle a obéi entre 1941 et 1990.

Marie-Esther Ngo Bila19(*) donne des informations pertinentes sur le contexte de création de la radiodiffusion au sein du pays, l'importance du rôle qu'elle avait joué dans sa décolonisation, ses caractéristiques, deux ans après l'indépendance. D'où la nécessité pour nous d'étendre cette étude jusqu'à 1990, la deuxième borne chronologique de notre thème.

* 11 V. Ngah Ndongo, Les médias au Cameroun, Paris, L'HARMATTAN, 1993, pp. 10-25.

* 12 F. Bebey, La radiodiffusion en Afrique noire, Paris, Issy-les-Moulineaux (Seine), Avenue de Verdun, 1963, pp.69-163.

* 13 M. Tjade Eonè, Radios, Publics et pouvoir au Cameroun, utilisations officielles et besoins sociaux, Paris, L'HARMATTAN, 1986, pp. 111-247.

* 14 A. Mbida, « Radio-Cameroun et son auditoire : la rupture », Enquête réalisée en vue de l'obtention du D.S.J., Yaoundé, E.S.I.J.Y., octobre 1973, pp. 23-60.

* 15 A. J. Tudesq, Les médias en Afrique, Paris, Ellipses, 1999, pp. 5-6.

* 16 J.P. Biyiti bi Essam, « Une radio régionale africaine et son public », Thèse de doctorat de 3è cycle en Sciences de l'information et de la communication, Université de Paris 7, Juin 1984, pp.6-18.

* 17 Z. Nkwo Tokolo, «Broadcasting in English-Speaking Cameroon, a general survey», Mémoire de Licence en Journalisme, Yaoundé, ESIJY, 1975, pp. 21-48.

* 18 R. Ikelle, « Les émissions éducatives de Radio-Cameroun : quels problèmes et quel impact ? Le cas du Poste national », Mémoire de Maîtrise en Sociologie, Yaoundé, Université de Yaoundé, Septembre 1985, pp. 4-5.

* 19 M. E. Ngo Mbila, « La radiodiffusion au Cameroun entre 1941 et 1990 : approche historique », Mémoire de Maîtrise en Histoire, Yaoundé, Université de Yaoundé, 1986, pp. 11-46.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams