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L'accompagnement financier des fournisseurs locaux de biens et services. Cas du secteur minier Burkinabé.

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par Gomgnimbou Paul Joel ADOUBE
Université Saint Thomas d?Aquin (USTA)-Université Catholique de Lille (UCL) - Master Banque Finance 2016
  

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INTRODUCTION GENERALE

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ADOUBE Gomgnimbou Paul Joël, 3ème Promotion Master Banque Finance

L'Accompagnement Financier des Fournisseurs Locaux de Biens et Services : cas du Secteur Minier Burkinabé

INTRODUCTION GÉNÉRALE

Bien que souvent en marge de la globalisation, le boom du secteur minier constaté depuis le début des années 2000 en Afrique, lui confère une place de choix. Face à une demande en ressources minérales de plus en plus croissante due à la montée en puissance des pays émergents, l'Afrique peu explorée et peu exploitée est devenue un pôle d'attraction pour les investisseurs étrangers. En effet, l'Afrique subsaharienne et, en particulier l'Afrique de l'Ouest demeure une destination de choix pour les investissements directs étrangers. Ainsi, « environ 60% des ressources minérales découvertes dans le monde au cours des 10 dernières années sont dans des pays non membres de l'OCDE, et 25% de celles-ci sont en Afrique subsaharienne » (Banque Mondiale, 2014).

Depuis les années 1990, la valorisation du sous-sol de la zone ouest africaine a entrainé un essor important du secteur des mines, caractérisée par une hausse sans cesse des investissements dans l'industrie minière. En effet, des efforts en matière de respect des principes de bonne gouvernance au niveau politique, social, économique et environnemental ont été consentis par les gouvernements au titre du secteur minier. Pour (Maréchal, 2011) « le développement durable- économique, social et environnemental- du secteur minier africain dépend essentiellement de la mise en place des pratiques de bonne gouvernance au niveau national, régional, voire international ». C'est ainsi que des politiques minières nationales accueillantes et attractives des pays à fort potentialité minière de la sous-région ont été révisées en vue d'attirer plus d'investisseurs étrangers. Des facilités ont alors, été intégrées dans le cadre législatif et fiscal de ces pays sous l'impulsion des partenaires au développement. Les codes respectifs des investissements, des mines, des impôts et des douanes des pays ont été revus afin de rendre le secteur minier de l'espace communautaire plus attractif. Des codes miniers équilibrés mis en place entre 1990 et 2015, et préservant les intérêts de tous (Etat, communautés locales, investisseurs etc.) dans les pays de l'UEMOA, ont mis l'accent non seulement sur la fiscalité à savoir les redevances minières, les royalties etc. mais aussi sur la gestion des titres. Par ailleurs, il faut relever que le développement du secteur minier africain passe par un développement progressif des infrastructures ainsi que par le renforcement des capacités locales desdits pays.

Depuis quelques années, le secteur minier burkinabé est considéré comme étant l'un des plus dynamiques en Afrique. Ce secteur relativement jeune et peu expérimenté est en pleine

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croissance et, plus particulièrement pour celui de l'or. Aujourd'hui, le Burkina Faso est le 2ème pays africain et le 29e mondial dans le classement des Etats de la planète sur l'attractivité de leur secteur minier en 20151. Aussi, le compte rendu du conseil des ministres du 1er avril 2015 a montré que le Burkina Faso a exporté à la date du 31 décembre 2014, 143 944 tonnes métriques de concentré de zinc et produit 3 803,74 tonnes de concentré de plomb. La production aurifère en hausse est passée de 32,527 tonnes d'or métal en 2013 à 36,503 tonnes en 2014, soit un taux d'accroissement de 12%.

A partir de 2009, l'activité d'exploitation minière, dominée par une production industrielle est considéré comme la première mamelle de l'économie burkinabè aux côtés du coton et de l'élevage. Les agrégats macroéconomiques du pays montrent aussi que, la contribution du secteur à la formation du PIB représentait 20 % en 20122. En conséquence, ce secteur est devenu extrêmement important pour la croissance, le développement et la réduction de la pauvreté au Burkina Faso. Autrement, il contribue incontestablement à la réponse aux objectifs visés par la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD), qui s'inspire des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), définis par le Système des Nations Unis. Au regard du potentiel minier important du Burkina Faso, on constate un afflux important d'investisseurs étrangers à la recherche de permis d'exploitation de minerais. Un nombre important d'entreprises minières étrangères s'y est installé pour faire affaire. Certaines sont en phase d'exploration ou de recherche et d'autres à un stade plus avancé : en phase d'exploitation.

De toute évidence, le secteur minier a un impact important sur le développement socio-économique du Burkina Faso. L'activité minière animée essentiellement par les multinationales a des effets induits sur le social, l'environnement et l'économie, et se traduisent par des enjeux. Ces enjeux sont souvent à l'origine de conflits entre sociétés minières et communautés locales, notamment en ce qui concerne la chaîne d'approvisionnement industrielle, dépendante des ressources produites sur le site minier. Néanmoins, comme toute organisation qui évolue dans un environnement, les compagnies minières au Burkina Faso sont en relation d'affaire avec plusieurs parties prenantes (stakeholders) : Etat, salariés, communauté, fournisseurs etc.

1 Rapport Institut Fraser (Canada) 2015

2 Source: DGMD

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