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La valorisation des déchets de bois issus des industries de transformation des bois bruts dans la ZIS de Nkok : état des lieux et perspectives


par Cécilia Ariane OBONE MBA
Université Omar Bongo - Master 2024
  

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Conclusion de la deuxième partie

La deuxième partie de ce travail a consisté à montrer les impacts de la valorisation des déchets de bois bruts dans la ZIS de Nkok (chapitre 3) ainsi que les limites de ces activités (chapitre 4). Concernant les impacts, ils révèlent que la valorisation des déchets de bois bruts contribue à améliorer la production de bois transformés. En effet, ce sont 1930,24 m3 de charbon actif et 8536,693 m3 de panneaux de particules qui ont été produits durant l'année 2023. Ces déchets valorisés sont destinés à priori au marché international asiatique (Chine) et européen (France) pour le charbon actif. Pour les panneaux de particules, 25% de la production est destinée au marché local et 75% au marché international. L'entreprise écoule sa marchandise en Afrique centrale (Cameroun), de l'Ouest (Togo, Benin) et en Asie (Inde). De plus, la valorisation des déchets de bois participe à la création d'emplois et à l'amélioration du cadre environnemental, à travers la lutte contre le gaspillage. Toutefois, ces activités font face à des difficultés en termes de reconnaissance juridique, de mode d'acquisition des déchets et d'approvisionnement aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif.

CONCLUSION GENERALE

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Les volumes des déchets de bois bruts produits dans les industries de transformation au Gabon sont assez importants et présentent de nombreux enjeux qu'il est nécessaire de prendre en compte. Ces déchets de bois bruts désignent toutes les matières résiduelles issues des processus de première et deuxième transformation de la grume, qui n'ont pas été en contact avec des produits dangereux. La Zone d'Investissement Spéciale de Nkok qui est une zone industrielle, compte à son actif plusieurs unités évoluant dans la transformation du bois. La présente étude avait pour objectif d'examiner le système de gestion des déchets de bois de la ZIS de Nkok et de vérifier l'efficacité des processus et procédés de valorisation mis en place.

Pour mener à bien cette étude, nous l'avons divisée en deux parties. La première partie a consisté à faire un état des lieux du fonctionnement de la zone et de la gestion des déchets de bois bruts produits. Il en ressort que la ZIS de Nkok présente de nombreux atouts liés à son site, à sa situation que nous qualifions de stratégique et à son statut de zone économique spéciale, qui attirent les investisseurs étrangers du secteur bois en particulier. En effet, la Zone d'Investissement Spéciale de Nkok est construite à la confluence de trois voies de communication majeures que sont : la route nationale 1, le chemin de fer et le bras de mer Sogo qui débouche sur le port commercial d'Owendo. Toutes ces voies de communication participent au dynamisme de la zone en facilitant l'accès aux matières premières de grumes et l'évacuation des produits transformés vers le port. Aussi, les entreprises inscrites au régime privilégié (ZIS-ZERP) bénéficient de nombreux avantages fiscaux et douaniers dont les exonérations de l'impôt sur les sociétés et bénéfices industriels pendant 10 ans, les exonérations de tous les impôts, droits et taxes indirects, dont la TVA pendant 25 ans.

La gestion des déchets de bois bruts dans la Zone d'Investissement Spéciale de Nkok est individuelle. C'est-à-dire que chaque unité de transformation décide des orientations qu'elle donne à l'utilisation de ses déchets. De ce fait, les déchets de bois ne font pas l'objet une valorisation directe dans les unités de valorisation. Les entreprises peuvent utiliser ces déchets pour alimenter les chaudières, les vendre, les brûler à l'air libre, les stocker, les mettre en décharge, ou les donner aux unités de valorisation. Toutefois, dans l'optique de limiter le gaspillage en ce qui concerne les déchets de bois brûlés, l'organe d'aménagement de la ZIS qui n'est autre que le groupe GSEZ S.A, a recherché des investisseurs capables de collecter les déchets de bois dans les UTB et de les valoriser. Ces unités de valorisation s'approvisionnent gratuitement auprès des unités de transformation qui veulent bien céder leurs déchets de bois. La collecte est sélective. Elle se fait en fonction du type d'essence et de la morphologie des déchets. Les déchets de bois bruts produits dans les unités de transformations sont : les écorces,

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les chutes de placage, la sciure, les copeaux, les rondins, les dosses et les débités déclassés. Les déchets valorisés dans l'ensemble sont : la sciure, les copeaux, les rondins, et les débités déclassés.

Quantitativement, le segment de déroulage génère la majorité des déchets. Cela est probablement dû au fait qu'il est le plus répandu ; il compte 30 entreprises et a une consommation plus élevée de grumes par rapport au sciage qui n'en compte que 11. En effet, au cours de la période 2020-2022, le segment du déroulage a consommé plus 500.000 m3 de grumes par an tandis que celui du sciage ne dépasse pas 200.000 m3. En combinant les volumes de grumes consommées par chaque segment, on a estimé à 1.836.719 m3 la consommation totale de grumes dans le déroulage et à 526.060 m3 la consommation totale de grumes par le segment du sciage. Soit une consommation du segment de déroulage trois fois supérieure à celle du sciage et dont le volume de différence est de 1.310.659 m3 pour l'ensemble des années 2020, 2021 et 2022. De même, dans la production des déchets de bois, les volumes produits par le segment du déroulage sont élevés par rapport à ceux du sciage. En 2020, les volumes des déchets issus du déroulage ont produit 294.765 m3 de déchets contre 358.308 m3 produits en 2022 ; ce qui représente 63.443 m3 de matière en plus. Or, dans le segment du sciage, la production des déchets est estimée à près de 91.311 m3 en 2020 contre 55.013 m3 en 2022, soit une production des déchets en moins, estimée à 36.298 m3. La valorisation des déchets de bois bruts est assurée par deux entreprises, jadis au nombre de trois. Il s'agit de l'entreprise chinoise Huaxing environnement Gabon installée depuis la fin de l'année 2019 et qui réalise la production de charbon actif. Et de l'entreprise gabonaise Tropical Forest Products opérationnelle depuis février 2023, qui produit des panneaux de particules. Chacune de ces unités utilise différents types de déchets et d'essences de bois. L'unité de charbon actif utilise les bois divers à 80% et l'Okoumé à 20% ; elle n'a recours qu'aux déchets de sciage notamment les débités déclassés. Quant à l'unité de fabrication des panneaux de particules, elle utilise une plus large gamme de déchets de bois composés de sciures, copeaux, rondins et débités déclassés. Comme essence, cette unité utilise essentiellement l'Okoumé.

La deuxième partie de ce travail a consisté à montrer les impacts des activités de valorisation des déchets de bois bruts dans la ZIS de Nkok, ainsi que les difficultés rencontrées par les unités de valorisation. Ces difficultés limitent la réalisation de leurs activités. Il apparait dans le chapitre 3 sur les impacts des activités de la valorisation que ces orientations contribuent à l'augmentation des bois transformés à travers la production de bois valorisés. Par exemple, la production de charbon actif pour l'année 2023 est estimée à 1930,24 m3 ; celle des panneaux de

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particules est de 8536,693 m3. Ce qui représente un surplus pour la production de bois transformés dans la ZIS de Nkok. Ces produits sont majoritairement destinés au marché international. Concernant les ventes, le charbon actif est vendu en Chine à 500 $ la tonne soit 305.250 F CFA. En France, il est vendu à 1630 € ce qui équivaut à 1.066.720 F CFA la tonne. Aussi, la valorisation des déchets de bois permet la création d'emplois et donc l'amélioration des conditions de vie pour les personnes employées. À cet effet, l'unité de charbon actif compte 42 employés dont 35 gabonais et 7 étrangers. Le salaire de l'ouvrier varie entre 154.000 et 182.000 F CFA, selon qu'il travaille 5 ou 6 jours dans la semaine, à raison de 7000 F CFA le paiement journalier. Dans l'unité de fabrication de panneaux de particules, les employés estimés au nombre de 98 dont 84 gabonais, bénéficient d'une prime de transport évaluée à 35.000 F CFA et d'une immatriculation à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Le salaire net de l'ouvrier est de 187.000 F CFA. Sur le plan environnemental, la valorisation des déchets de bois bruts participe à la lutte contre le gaspillage des matières qui peuvent encore faire l'objet d'autres usages. En réutilisant ces déchets de bois, on augmente leur valeur et cela permet d'utiliser la ressource bois sous une autre forme, et ce, plus longtemps. La lutte contre la pollution de l'air dans la ZIS de Nkok est à ce jour un objectif à atteindre. Les effets de l'amélioration de la qualité de l'air en lien avec les activités de valorisation des déchets de bois ne peuvent être perceptibles à ce jour car ce sont des activités récentes. Toutefois, il est clair que la production de panneaux de particules permet de stocker plus longtemps le dioxyde de carbone. La production de charbon actif quant à elle connait une combustion contrôlée qui limite l'échappement de fumées noires dans l'air. Aussi, la ZIS de Nkok a été certifiée neutre en carbone pour le compte des années 2019, 2020 et 2021. Cette neutralité lui a été reconnue après l'installation de l'unité de recyclage des déchets plastiques Jia Ming Plastics et de la société de conseil en environnement SAFER. Pour continuer à revendiquer cette neutralité et montrer son implication dans la lutte contre le réchauffement climatique, la ZIS de Nkok met en oeuvre des stratégies de compensation. Il s'agit notamment de l'insertion d'activités de valorisation des déchets de bois, des pneus, de plastics et de financements octroyés dans des projets de protection environnementale.

Le chapitre 4 sur les limites et perspectives des activités de valorisation des déchets de bois bruts identifie l'absence de régularisation et les difficultés d'approvisionnements comme des obstacles au bon fonctionnement et à la pérennité de ces activités dans la ZIS de Nkok. L'irrégularité des activités de valorisation concerne les vides juridiques dans le Code de l'environnement relatifs à la gestion et à la valorisation des déchets. L'absence de statut juridique

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des déchets de bois dans le Code forestier. Ces manquements affaiblissent le contrôle des bénéfices économiques. L'irrégularité de cette activité pose aussi un problème dans l'acquisition des déchets de bois par les centres de valorisation. Étant donné que cette acquisition est gratuite, certaines unités de transformation hésitent à céder leurs déchets de bois bruts, d'autant plus que les ateliers artisanaux doivent payer pour obtenir ces déchets.

Les problèmes d'approvisionnement se posent sur les plans quantitatif et qualitatif, surtout pour l'unité de charbon actif. Sur le plan quantitatif, la production de charbon actif est confrontée à un faible nombre d'unités d'approvisionnement et de faibles quantités par rapport à ses besoins. Sur les 41 unités recensées dans la zone, seulement 12 unités approvisionnent les unités de valorisation. Ajouté à cela les 2 unités de transformation qui viennent de l'extérieur, cela nous donne un total. De ces unités d'approvisionnement, 10 sont des unités de sciage et 4 des unités de déroulage-placage. Les unités de sciage approvisionnent les deux unités de valorisation ; quant aux unités de déroulage, elles approvisionnent uniquement l'unité de production de panneaux de particules. N'utilisant que les déchets de sciage (débités déclassés) et comme essence principale les bois divers, l'unité de charbon actif a un approvisionnement réduit en déchet de bois. Elle s'est orientée vers deux autres unités de sciage situées à l'extérieur de la ZIS pour renforcer ses approvisionnements. Notons que le nombre d'unités de sciage a considérablement baissé en 2024 par rapport à l'année 2022, où l'on recensait 15 unités de sciage, toutes en activité. À ce jour, la ZIS n'en compte plus que 11 dont 7 sont fonctionnelles, 3 en fermeture temporaire et 1 en baisse d'activité. À cette difficulté s'ajoutent la fréquence des approvisionnements et les quantités de déchets collectés qui ont baissés au fil du temps, surtout durant la période de septembre à décembre 2023. Sur le plan qualitatif, l'importance de l'utilisation de l'okoumé dans la ZIS par rapport aux bois divers (19% d'utilisation de bois divers et 81% pour l'okoumé), réduit les approvisionnements de l'unité de charbon actif. Ce bois est très prisé par le segment du déroulage car il sert pour la confection de contre-plaqués. De même, certaines unités de sciage utilisent cette essence en plus des bois divers.

À la question de savoir comment les déchets de bois bruts sont-ils gérés dans la ZIS de Nkok, il ressort que les trois hypothèses énoncées ont été vérifiées. Ceci grâce à la méthode mixte de collecte de données qualitatives et quantitatives. La première hypothèse qui est : la gestion des déchets de bois bruts dans la Zone d'Investissement Spéciale de Nkok se fait de diverses manières suivant les pratiques et orientations des différents acteurs, a été confirmée. Nous avons identifié plusieurs modes de gestion des déchets de bois et comme acteurs les autorités administratives et d'aménagement, les unités de transformation et les unités de

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valorisation des déchets de bois. La deuxième hypothèse : la valorisation des déchets de bois bruts occupe une place importante avec la mise en place des conditions et procédés de valorisation qui ont un impact socio-économique et environnemental, est partiellement confirmée. Les activités de valorisation des déchets de bois bruts sont créatrices d'emploi. La production de charbon actif pour l'année 2023 est de 1930,24 m3 et le produit est commercialisé en Chine et en France. Celle des panneaux de particules est estimée à 8536,693 m3. Ces résultats témoignent de l'importance de la valorisation des déchets de bois dans la ZIS et de l'efficacité des procédés de valorisation. Ce qui voudrait dire que la proportion de gaspillage des matières a été réduite. Toutefois, la récurrence des pratiques de brûlage contribue encore à la pollution de l'air. La troisième hypothèse : de nombreux manquements observables limitent l'efficacité de la valorisation des déchets de bois, est confirmée. L'absence de cadre légal sur l'activité de valorisation, l'acquisition gratuite des déchets, les difficultés d'approvisionnement sur les plans quantitatif et qualitatif sont un frein à la valorisation des déchets de bois bruts dans la ZIS de Nkok.

Cette étude contribue à renforcer les connaissances sur les potentialités des déchets de bois bruts produits dans les industries de transformation du bois au Gabon. Elle a permis d'avoir une idée de l'évolution des volumes de déchets produits dans les unités de transformation de la ZIS et d'évaluer les quantités de matières valorisées. Malheureusement, nous n'avons pas pu établir un lien direct entre les deux points. Cela aurait permis de vérifier si les quantités produites dans les UTB sont majoritairement destinées à la valorisation. Axée sur le secteur industriel, cette étude rend compte des potentialités qu'il y a autour de ces déchets et dont l'acquisition suscite des rivalités. Même en étant dans le secteur industriel, la valorisation des déchets de bois reste une activité « informelle » puisque n'étant pas encadrée par des textes de droit. Ce travail apporte un regard nouveau sur les produits issus de la valorisation des déchets de bois dans notre pays. Il invite à une diversification des outputs, à travers l'innovation des matières à valoriser qui peuvent faire l'objet d'une commercialisation à l'échelle internationale. Il y a également la nécessité de créer un marché formel autour des activités de collecte et de valorisation des déchets de bois pour bien mesurer les bénéfices générés.

Aucune oeuvre humaine n'étant parfaite, ce travail connait quelques limites. Entre autres, l'absence de données numériques issues des capteurs supposés installés dans la ZIS et les détails du rapport final sur le bilan carbone effectué. Ces données auraient permis de mieux étayer l'aspect sur la réduction de la pollution de l'air par les activités de valorisation et de nous donner un aperçu plus poussé des champs d'applications pris en compte par l'évaluation des émissions

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de CO2 de la zone. De plus, les données de statistiques précises sur le tonnage de chaque type de déchets de bois aurait permis de comparer les quantités produites et de mieux orienter les décisions en matière de valorisation.

De notre point de vue, les opérations réalisées dans la ZIS de Nkok par les unités de valorisation ne peuvent être assimilées à la gestion des déchets de bois bruts. Les processus de collecte sont guidés par les besoins de chacun et ne permettent pas de totalement désengorger les unités de transformation. Nous pouvons qualifier ces opérations de collecte comme étant ponctuelles et intéressées. Tout ceci amène à s'interroger sur la nécessite d'une unité de gestion des déchets de bois au sein de la ZIS de Nkok qui établirait un lien entre les unités de transformation des déchets de bois et les unités de valorisation. De plus, si les activités de valorisation des déchets de bois dans le secteur industriel venaient à s'étendre à l'échelle du pays, ne devrait-on pas craindre pour l'avenir des unités artisanales qui utilisent une partie de ces déchets comme matière première ?

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ANNEXES

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