Conclusion
Les travaux menés sur les températures de
l'agglomération de Libreville enregistrées pendant la
période 2022 2023 font ressortir des contrastes thermiques importants
entre le tissu urbain du centre-ville, les espaces périurbains moins
denses et les espaces végétalisés. Ce sont les
caractéristiques physiques des surfaces (pouvoir
réfléchissant, diffusivité thermique et capacité
à stocker la chaleur), tout autant que le degré de densité
du bâti qui expliquent la configuration spatiale des champs thermiques.
De manière générale, leur structure dépend aussi
bien de la situation au sein de l'aire urbaine et de l'éloignement
vis-à-vis du centre-ville, que du type d'aménagement de chaque
quartier, s'exprimant par une morphologie urbaine spécifique et la
présence ou non de surfaces végétales.
Au-delà des données mesurées, nos travaux
mettent en évidence l'avantage de s'appuyer sur une pluralité de
méthodes de mesure et d'outils de diagnostic dans le but d'obtenir une
compréhension à la fois globale et précise du climat
urbain et des facteurs influençant l'organisation spatiale des
températures de cette agglomération : la
télédétection. Ces approches
90 | P a g e
de par leur caractère multi-scalaire et multi-temporel,
présentent une grande complémentarité entre elles.
91 | P a g e
CHAPITRE 5 : ANALYSE DE LA VARIATION
SPATIO-TEMPORELLE DES CONCENTRATIONS DES PM10 ET PM2.5 AU SEIN DE
L'AGGLOMERATION DE LIBREVILLE
La pollution particulaire est vraisemblablement aujourd'hui un
enjeu politique et sanitaire. La pollution est le résultat de la
conjugaison des émissions atmosphériques avec divers
paramètres aussi bien environnementaux, météorologiques
que climatiques (GNAMIEN N'DOUFFOU, 2022). Il est donc nécessaire de
présenter ici, les concentrations journalière, mensuelle et
annuelle de l'agglomération de Libreville. Particulièrement, la
concentration de particules: PM10 et PM2,5 (beaucoup plus dangereuses). Ce
chapitre s'articule autour de deux sections. La première section analyse
et interprète les résultats de pollution particulaire et le
deuxième s'appesantie sur la relation entre les températures de
L'air et les PM10 et PM2,5.
5.1 ANALYSES ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS 5.1.1
Variations spatio-temporelles des PM10
5.1.1.1 Variations spatio-temporelles annuelles des
PM10
Les valeurs règlementaires du guide de l'OMS pour les
polluants classiques de la qualité de l'air extérieur, limitent
la concentration moyenne annuelle des PM10 à 15 ìg/m3 pour une
durée exposition d'un an (OMS, 2021). Ainsi, nous observons des
dépassements de cette valeur-limite sur la concentration moyenne
annuelle des PM10 dans l'ensemble des sites de mesures de
l'agglomération de Libreville (graphique 5). De
manière générale, les moyennes annuelles des
concentrations en PM10 varient entre 18,251 et 43,832 ìg/m3, avec des
fortes valeurs entre sites de CLEAN AFRICA, PK11 MELEN et TTIGE (FOYER
NZENG-AYONG). Soit 43,832 ìg/m3, 38,489 ug/m3 et 33,543 ìg/m3.
Pour une moyenne annuelle de 26,686 ìg/m3, et un écart-type de
8,291. Ces valeurs dépassent largement la valeur cible de l'OMS. En
lisant le graphique, on peut clairement constater que la qualité l'air
de l'agglomération de Libreville est préoccupante puisque la
concentration moyenne annuelle des PM10 est plus élevée que la
concentration annuelle guide. De ce fait, si on analyse un peu plus, ces
informations prennent tout une autre résonance. La population urbaine
gabonaise est en très grande majorité dans cette
agglomération, (BOUYOU-AKOTET et al, 2012).
Par conséquent, exposée à des niveaux de
pollution ayant un impact néfaste sur leur santé (HE et
al. 2010). Il nous semble nécessaire et logique de faire preuve de
vigilance et de mobilisation vis-à-vis de ce qui se passe autour de
cette situation. Afin de déterminer les sources

et la part de responsabilité de chaque secteur. Mais
aussi intervenir de manière beaucoup plus décisive pour rester
dans les limites de l'OMS.
Graphique 5 : Concentration
annuelle en PM10 (ìg.m-3) entre février 2022 à janvier
2023.
PM10 ug/m3
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
92 | P a g e
La valeur limite légale annuelle de PM 10 indiquée
par l'OMS (2021)
Source :
données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
La carte ci-dessous illustre la variation spatiale des
concentrations annuelles de PM10 de l'agglomération de Libreville. Les
sites de CLEAN AFRICA et PK11 MELEN sont situés à
proximité des routes sont très peu bitumées et de la
décharge de l'agglomération de Libreville. Ainsi, la
poussière provenant de la remise en suspension des routes et des
fumées provenant de la décharge contribuent à
l'augmentation des concentrations dans cette zone fortement polluée. De
manière générale, les concentrations élevées
peuvent s'expliquer par la proximité d'un important trafic routier et
d'activités industrielles (exemple du FOYER ALENAKIRI). En outre, les
sites ADLGSEZ, MINEF et ENEF sont situés non loin du bord de mer et sont
donc soumis à une forte contribution des aérosols marins.
Cette carte indiquant les données pour les polluants de
type PM10, met en évidence une zone de concentration plus forte de
polluants sur CLEAN AFRICA et PK11 MELEN. La variation spatiale des PM10
présente des concentrations élevées (dépassants la
valeur limite de référence annuelle identifiée par l'OMS
sur la plus grande partie de la zone d'étude.
93 | P a g e
Carte 10 : Variation spatiale des
concentrations annuelles de PM10

Source :
Données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023

94 | P a g e
Ces concentrations sont plus élevées au Sud-Est
de l'agglomération de Libreville. Principalement dans les quartiers
précaires et quartiers mixtes. En effet, dans cette zone de fortes
concentrations, nous pouvons observer des transports routiers publics (clando,
taxis etc...) avec des véhicules très vieux et mal entretenus, et
la combustion de déchets solides ménagés à la
décharge de Mindoubé 1. La plus faible concentration est
observée dans le site MINEF, bien qu'ils soient situés front de
mer et soumis à une contribution des aérosols marins. Cela peut
être dû à la présence de la réserve naturelle
(Arboretum RAPONDA Walker) ayant des effets modérateurs sur le climat de
la zone et d'amélioration de la qualité de l'air vu la
densité des arbres présentes.
5.1.1.2 Variations spatio-temporelles mensuelles des
PM10
Les valeurs de concentration mensuelle en PM10 obtenues aux
différents sites de l'agglomération de Libreville sont
présentées au (Figure 29)
ci-dessus. De l'analyse de ce graphique, Il ressort que les
concentrations mensuelles en PM10 varient fortement selon les sites et les mois
de mesures. Un maximum est atteint durant le mois de décembre 2022 au
site ENEF (180,003 ìg/m3) qui représentent la plus forte
concentration mensuelle de tous les sites durant toute la période de
mesure. La plus faible concentration mensuelle (4,13 ìg/m3) est
également obtenue au même site mais durant le mois d'octobre
2022.
Figure 29 : Concentration
mensuelle en PM10 (ìg.m-3) des différentes stations d'analyseurs
automatiques pendant la période février 2022 à janvier
2023
Source :
données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
95 | P a g e
Ces différentes valeurs de concentrations ici
présentées posent un réel problème de santé
publique et sur l'environnement urbain. Tant du point de vue de l'exposition
des populations de l'agglomération de Libreville que par la
vulnérabilité de certaines personnes par rapport aux maladies
respiratoires et cardiaques de cette agglomération.
Figure 30 : Variation spatiale des
concentrations mensuelles moyennes de PM10

Source :
données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
Ces cartes présentées dans la Figure 30,
page suivante, sont les concentrations de PM10 obtenues par des
moyennes géographiques mensuelles pour notre période
d'étude. Les concentrations sont élevées,
généralement supérieures à la norme d'exposition
mensuelle des lignes directrices de l'OMS (2021). Ces concentrations varient de
4,13 ìg/m3 à 180,003 ìg/m3, valeurs qui
représentent la plus faible et la plus forte concentration mensuelle de
tous les sites durant toute la période de mesure. Les fortes
concentrations sont localisées SUD-EST de la
96 | P a g e
zone interpolée, sur la majorité des mois de
mesure. En effet, ces cartes indiquant les données pour les polluants de
type PM10, mettent en évidence une zone de concentration plus forte de
polluants sur CLEAN AFRICA et PK11 MELEN durant la plupart des mois de mesure.
Seul le mois de novembre 2022 présente une forte concentration au NORD
de l'agglomération. Comme déjà mentionné, cette
variation spatiale peut s'expliquer par l'apport des sources localisés
proches des sites de mesure. Tels que la remise en suspension des
aérosols présents sur les routes, incluant les poussières
anthropiques et l'incinérations des déchets (cas de la
décharge de Mindoubé 1).
5.1.1.3 Variations spatio-temporelles journalière
des PM10
La variation des concentrations journalières en PM10
durant la période d'étude est présentée au
graphique. L'observation relative à ces niveaux de pollution de l'air
par rapport à la valeur cible de l'OMS (45 jig/m3) pour la concentration
moyenne journalière des PM10, met en évidence des
dépassements répétés de la valeur limite
journalière pour les PM10 (graphique 6).
Graphique 6 : Concentration
journalière en PM10 (ìg.m-3) mesurée sur l'ensemble des
Sites pendant la période février 2022 à janvier
2023
900 800 700 600 500 400 300 200 100
0
|
|
|
|
|
|
1 10 19 28 37 46 55 64 73 82 91 100 109 118 127 136 145 154 163
172 181 190 199 208 217 226 235 244 253 262 271 280 289 298 307 316 325 334 343
352 361
|
|
|
|
ENEF Shercko, Akanda HDV Akanda ADLGSEZ
TTIGE (Foyer Nzeng-Ayong) We Need UOB B MINEF TTIGE (Foyer
Plein-Niger)
Clean Africa 1 PK11 MELEN Foyer Alénakiri
|
|
Source :
Données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
L'ensemble des valeurs journalières des PM10
présentent des variations en fonction de la période de
l'année et des sites. Variant ainsi, de 0,001 jig/m3 (TTIGE (FOYER
PLEIN-
97 | P a g e
NIGER)) au 145 jours de mesure à 838,729 jig/m3 (WE
NEED UOB) au 195 jours de mesure (donc de qualité d'air satisfaisante
à dangereuse). Certaines valeurs présentées sont
préoccupantes puisqu'elles sont plus élevées que la
concentration journalière guide produite par l'Organisation mondiale de
la santé dans ses directives sur la qualité de l'air (WHO, 1979).
Ces fortes valeurs ont été un danger chez certaines
catégories de personnes de l'agglomération de Libreville
(vulnérables par rapport aux maladies respiratoires et cardiaques). Car
ces concentrations journalières de PM10 ont des effets nuisibles sur ces
derniers en particulier, mais sur toute la population exposée de cet
espace urbain en général.
5.1.1.4 Variations spatio-temporelles saisonnières
des PM10
Tel que le montre le graphique 7, les
concentrations en PM10 sont globalement différentes selon les sites des
mesures. Elles varient de 21,144 jig/m3 (ENEF) à 42,177 jig/m3 (TTIGE
(FOYER NZENG-AYONG)). La plus petite et la plus grande des concentrations en
PM10 de la saison sèche. Ces variations saisonnières en PM10
correspondent aux moyennes des concentrations en PM10 de la période
juillet-aout-septembre (période de saison sèche) des sites
présentés sur le graphique.
Graphique 7 : Concentration
saisonnière en PM10 (ìg/m3) mesurée sur l'ensemble des
sites
pendant la période Juillet-Aout-Septembre 2022

Sites de mesure
TTIGE (FOYER NZENG-AYONG
SHERCKO, AKANDA
FOYER ALÉNAKIRI B
WE NEED UOB
NEF B
B
B
B
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
saison sèche
21,144
PM10 (ìg /m3)
27,756
28,333
31,423
42,177
Source :
données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
La variation des concentrations en PM10 pendant la saison des
pluies est présentée au graphique ci-dessus. Cette concentration
saisonnière diffère de 14,772 jig/m3 (SHERCKO, AKANDA) à
63,269 jig/m3 (ENEF). Pour information, les concentrations indiquées sur
ce graphe représentent les moyennes des concentrations en PM10 de la
période Octobre-Novembre-Décembre (période de saison des
pluies) des sites présentés sur le graphique 8.
98 | P a g e
Graphique 8 : Concentration
saisonnière en PM10 (ìg/m3) mesurée sur l'ensemble des
sites pendant la période Octobre-Novembre-Décembre 2022

Sites de mesure
TTIGE (FOYER NZENG-AYONG) B
SHERCKO, AKANDA B
FOYER ALÉNAKIRI B
WE NEED UOB B
NEF B
0 10 20 30 40 50 60 70
Saison des pluies
14,772
25,894
20,31
16,95
PM10 (ìg/m3)
63,269
Source :
données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
La figure 9 ci-après met en évidence des
variations saisonnières en PM10: la saison sèche et la saison des
pluies. Afin de comparer les concentrations en PM10 selon les sites et les
saisons. L'ensemble des concentrations des PM10 présente des variations
en fonction de la période de l'année et des sites. Ainsi, les
concentrations en sont plus importantes en saison sèche qu'en saison des
pluies dans la majorité des sites de mesure. Seul le site ENEF
présente la concentration plus importante en saison des pluies qu'en
saison sèche et le maximum en terme de concentration saisonnière
en PM10 (63,269 ìg /m3 en saison des pluies). Le minimum en terme de
concentration saisonnière en PM10 est présent au site SHERCKO,
AKANDA (14,772 ìg /m3 en saison des pluies). Il est à noter que
la saison sèche est plus impactée par la concentration en
PM10.
Graphique 9 : Concentration
saisonnière en PM10 (ìg/m3) mesurée sur l'ensemble des
sites
pendant la période Juillet-Aout-Septembre 2022 et
Octobre-Novembre-Décembre 2022

Sites de mesure
TTIGE (FOYER NZENG-AYONG) B
SHERCKO, AKANDA B
FOYER ALÉNAKIRI B
W
ED UOB B
ENEF B
0 10 20 30 40 50 60 70
14,772
28,333
27,756
16,95
21,144
20,31
25,894
31,423
PM10 (ìg /m3)
42,177
63,269
Source :
données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
De ce fait, une évaluation de l'exposition moyenne de
la population aux PM10 devrait mettre en relief des effets plus
considérables en saison sèche qu'en saison des pluies dans
l'agglomération de Libreville. Il est néanmoins important de
préciser qu'il n'y a pas de normes de qualité de l'air en
fonction des saisons liés aux PM10. De ce fait, une évaluation de
l'exposition moyenne de la population aux PM10 devrait mettre en relief des
effets plus considérables en saison sèche qu'en saison des pluies
dans l'agglomération de Libreville. Il est néanmoins important de
préciser qu'il n'y a pas de normes de qualité de l'air en
fonction des saisons liés aux PM10.
Afin de mettre en évidence la variation spatiale des
concentrations saisonnières de PM10, des cartes de variation spatiale
des PM10 relative à la saison sèche et à la saison des
pluies sont présentées dans la figure 31 pour
l'agglomération de Libreville. Les sites de mesure de CLEAN AFRICA et du
PK11 MELEN présentent des concentrations de PM10 plus fortes, en la
saison sèche.
Figure 31 : Variation spatiale
des concentrations saisonnières de PM10

99 | P a g e
Source :
données_map.purpleair.com ; (A) : la saison sèche et (B) : la
saison des pluies Réalisé par ZOLO-M'BOU
Dergy-Strede, 2023
100 | P a g e
En la saison des pluies, c'est le site de mesure ENEF qui
présente des concentrations de PM10 les plus fortes. Des faibles
concentrations sont observables au nord de l'agglomération (ENEF) en
saison sèche et aux sites SHERCHO AKANDA et HDV AKANDA en saison des
pluies.
L'observation de ces deux cartes nous certifie une
variabilité énorme des concentrations de PM10 au cours de
l'année suivant les saisons (les concentrations de PM10 varient d'un
lieu à l'autre et d'une période à une autre en prenant en
compte le facteur saisonnier). En effet, les paramètres
météorologiques jouent un rôle dans cette disparité
dans l'espace et le temps. Mais également associée à des
activités économiques qui se déroulent principalement dans
les zones de concentrations les plus élevées et à un
trafic routier intense.
5.1.2 Variations spatio-temporelles des PM2.5
5.1.2.1 Variations spatio-temporelles annuelles des
PM2.5
La valeur limite de référence identifiée
par l'Organisation mondiale de la santé : OMS, au-dessus de laquelle un
niveau d'alerte doit être déclenché pour la concentration
moyenne annuelle des PM2.5 est de 5 ìg/m3. En lisant le graphique, nous
pouvons observer, (graphique 10), une variation des moyennes
annuelles des concentrations en PM2.5., entre 9,093 et 22,8345ìg/m3,
avec une forte concentration aux sites de CLEAN AFRICA, PK11 MELEN et TTIGE
(FOYER NZENG-AYONG), soit 22,8345ìg/m3, 21,637ug/m3 et 18,5625
ìg/m3. Pour une moyenne annuelle est de 13,635 ìg/m3, et
l'écart-type de 4,978. Ces valeurs de dépassements du seuil
critique sont extrêmement importantes. Les résultats montrent que
la pollution atmosphérique est très présente au sein de
l'agglomération de Libreville. En s'appuyant sur l'état des
connaissances des effets nuisibles des particules sur la santé à
partir des publications les plus récentes (FORBES et al, 2009), nous
pouvons déduire qu'il y' a un impact négatif sur l'exposition de
la population à cours et à long terme.
De ce fait, une série d'évaluation d'impact
sanitaire devrait être faite. Car les particules ultrafines : PM2,5, sont
beaucoup plus dangereuses pour la santé. Il est essentiel de
d'évaluer le risque et la vulnérabilité des populations de
cette agglomération ayant en son sein la majorité de la
population gabonaise.
101 | P a g e
Graphique 10 : Concentration
annuelle en PM2.5 (ìg.m-3) de février 2022 à janvier
2023

25
20
15
10
0
5
PM2.5 ug/m3
La valeur limite légale annuelle de PM 2,5
indiquée par l'OMS (2021) Source :
données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
Comme développé précédemment pour
les concentrations de PM10, les concentrations de PM2.5 obtenues par des
moyennes annuelles ont permis de cartographier les variations spatiales pour
notre zone d'étude (carte 11).
Cette carte 11 indiquant les données pour les polluants
de type PM2,5, met également en évidence une zone de
concentration plus forte de polluants sur CLEAN AFRICA et PK11 MELEN. Cela
s'explique par les activités de la décharge de Mindoubé 1
qui se déroulent principalement dans la zone de CLEAN AFRICA,
associées à un trafic routier intense dominé par les
véhicules à six roues. Les concentrations les plus
élevées observées sont également dues à la
proximité de routes de grandes circulations. De plus, on observe
particulièrement une forte remise en suspension de la poussière
existante sur le bitume à cause du trafic intense.
Carte 11 : Variation spatiale des
concentrations annuelles de PM2,5

Source :
données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
102 | P a g e
103 | P a g e
Toutefois, sur les sites ENEF, HDV AKANDA et ADLGSEZ, nous
pouvons observer des valeurs faibles respectant la limite de concentration
moyenne annuelle des PM2.5 identifié par l'OMS. Enfin, cette carte
montre que dans l'agglomération de Libreville, les variations spatiales
des PM2.5 sont similaires à celles des PM10 avec les mêmes
positions géographiques des faibles et fortes concentrations
malgré quelques petites différences.
5.1.2.2 Variations spatio-temporelles mensuelles des
PM2.5
La figure 32 met en évidence les valeurs de
concentration mensuelle en PM2.5 obtenues aux différents sites de
l'agglomération de Libreville. Nous observons une variation des
concentrations mensuelles en PM2.5, selon les sites et les mois de mesures. Un
maximum est atteint durant le mois de décembre 2022 au site ENEF
(130,456 ìg/m3) qui représentent la plus forte concentration
mensuelle de tous les sites durant toute la période de mesure. La plus
faible concentration mensuelle (1,1935 ìg/m3) est également
obtenue au même site mais durant le mois d'octobre 2022.
Figure 32 : Concentration
mensuelle en PM2.5 (ìg.m-3) des différentes stations d'analyseurs
automatiques pendant la période février 2022 à janvier
2023

Source : données_map.purpleair.com ;
Réalisé par ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
Aucune donnée sur le niveaux PM2.5 n'est
négligeables. Surtout en ce qui concerne les effets colossaux des
particules sur santé publique et sur l'environnement urbain. Cause
également de l'accentuation des maladies respiratoires chroniques, en
particulier l'asthme, la bronchite, l'emphysème. Ces concentrations en
PM2.5 présentées sur ce graphique, devraient
104 | P a g e
retenir l'attention de nos décideurs politiques et des
ONG environnementales. Afin de prendre des mesures visant à
améliorer la qualité de l'air respirée par les populations
de l'agglomération de Libreville dont les cas d'asthme, ne font
qu'augmenter10.
Figure 33 : variation spatiale des
concentrations mensuelles de PM2,5

10 KOMBILA U.D. N'GOMANDA F. IGAMBOUTSINA P.L NGUEA
EPOSSI C.B.N. SOUMBOU MOUSSIROU G. BOUGUIKOUMA J.B. 2022, profil de
l'asthmatique suivi en ambulatoire en milieu africain à Libreville
Gabon, Revue des maladies Respiratoires Actualités, Tome 14 n°1
P.76

105 | P a g e
Source :
données_map.purpleair.com ; Réalisé par
ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
La Figure 33 présente des cartes des
concentrations mensuelles en PM2.5 pour notre période et zone
d'étude. Les concentrations sont également élevées,
majoritairement supérieures à la norme d'exposition mensuelle des
lignes directrices de l'OMS (2021). Ces concentrations varient de 1,1935
ìg/m3 à 130,456 ìg/m3, représentant la plus faible
et la plus forte concentration mensuelle de tous les sites durant toute la
période de mesure. Comme pour les fortes concentrations des PM10, les
fortes concentrations des PM2,5 sont localisées SUD-EST de la zone
interpolée, sur la majorité des mois de mesure. Autrement dit,
ces cartes indiquant les données pour les polluants de type PM10,
mettent en évidence une zone de concentration plus forte de polluants
sur CLEAN AFRICA et PK11 MELEN durant la plupart des mois de mesure.
106 | P a g e
Seul le mois de novembre 2022 présente une forte
concentration au NORD de l'agglomération. Cette variation spatiale des
PM2,5 peut s'expliquer par l'apport des sources localisés proches des
sites de mesure. Notamment la remise en suspension des poussières
anthropiques fonction de l'état des routes, donc du type de quartier.
5.1.2.3 Variations spatio-temporelles journalière
des PM2.5
La concentration journalière limite en PM2.5
définie par l'Organisation mondiale de la santé : OMS est de 15
ìg/m3. Le graphique 11 ci-dessus présente les moyennes des
concentrations journalières en PM2.5 des différents sites sur
l'ensemble de la période de l'étude. L'ensemble de ces valeurs
des PM2.5 présentent également des variations en fonction de la
période de l'année et des sites. Singulièrement, une
variation de 0,208 ìg/m3 (ENEF) au 45 jours de mesure à
623,3685ìg/m3 (WE NEED UOB) au 195 jours de mesure (donc de
qualité d'air satisfaisante à dangereuse).
Graphique 11 : Concentration
journalière en PM2.5 (ìg.m-3) mesurée sur l'ensemble
des sites pendant la période février 2022 à janvier
2023
Foyer Alénakiri
Clean Africa 1
TTIGE (Foyer Plein-Niger)
PK11 MELEN
TTIGE (Foyer Nzeng-Ayong)
We Need UOB
MINEF
ADLGSEZ
Shercko, Akanda
HDV Akanda
ENEF
1 16 31 46 61 76 91 106 121 136 151 166 181 196 211 226 241 256
271 286 301 316 331 346 361

700
600
500
ìg/m3
400
300
200
100
0
Source : données_map.purpleair.com ;
Réalisé par ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
En ce qui concerne les jours de dépassement, nous
remarquons de manière globale une constante sur l'ensemble de
l'année et sur les différents sites de mesure. Largement
au-dessus de la valeur maximale préconisée par l'Organisation
mondiale de la santé, ces valeurs sont
107 | P a g e
extrêmement préoccupante. Un regard particulier
sur ses résultats devrait faire l'objet des acteurs de l'environnement
urbain de l'agglomération de Libreville.
5.1.2.4 Variations spatio-temporelles saisonnières
des PM2.5
Conscient que les particules les plus nocives sont celles dont
le diamètre aérodynamique est inférieur à 2,5jim,
le graphique 12 montre les différentes concentrations en PM2,5 selon les
sites des mesures. Elles varient de 6,829 jig/m3 (SHERCKO, AKANDA) à
44,558 jig/m3 (ENEF). Respectivement le minimum et le maximum plus en
concentrations de PM2,5 de la saison des pluies. Ces variations
saisonnières correspondent aux moyennes des concentrations en PM2,5 de
la période Octobre-Novembre-Décembre (période de saison
des pluies) des sites présentés sur le graphique.
Graphique 12 : Concentration
saisonnière en PM2.5 (ìg/m3) mesurée sur l'ensemble des
sites pendant la période Octobre-Novembre-Décembre 2022

Sites de mesure
TTIGE (FOYER NZENG-AYONG)
SHERCKO, AKANDA
FOYER ALÉNAKIRI
WE NEED UOB
ENEF B
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
6,829
Saison des pluies
7,924
9,767
12,893
PM2.5 (ìg /m3
44,558
Source : données_map.purpleair.com ;
Réalisé par ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
La variation des concentrations en PM2,5 pendant la saison
sèche est présentée au graphique ci-dessus. Cette
concentration saisonnière diffère de 9,487 jig/m3 (ENEF) à
22,291 jig/m3 (TIGE (FOYER NZENG-AYONG)). Il s'agit sur ce graphe, des moyennes
des concentrations en PM2,5 de la période juillet-aout-septembre
(période de saison sèche) des sites présentés sur
le graphique 13.
108 | P a g e
Graphique 13 : Concentration
saisonnière en PM2.5 (ìg/m3) mesurée sur l'ensemble des
sites pendant la période Juillet-Aout-Septembre 2022

Site de mesure
TTIGE (FOYER NZENG-AYONG)
SHERCKO, AKANDA
FOYER ALÉNAKIRI
WE NEED UOB
ENEF B
0 5 10 15 20 25
Saison Sèche
9,487
12,774
PM2.5 ìg /m3
13,906
15,104
22,291
Source : données_map.purpleair.com ;
Réalisé par ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
Les données recueillies ont permis de mettre en
évidence les variations saisonnières (la saison sèche et
la saison des pluies) des PM2,5 tel que le montre le graphique 14. Ainsi, des
comparaisons sur les concentrations en PM2,5 selon les sites et les saisons
peuvent être faites. L'ensemble des concentrations des PM2,5
présente également des variations en fonction de la
période de l'année et des sites. Ainsi, les concentrations en
sont plus importantes en saison sèche qu'en saison des pluies dans la
majorité des sites de mesure. Seul le site ENEF présente la
concentration plus importante en saison des pluies qu'en saison sèche et
le maximum en terme de concentration saisonnière en PM2,5 (44,558 ug /m3
en saison des pluies). Le minimum en terme de concentration saisonnière
en PM2,5 est présent au site SHERCKO, AKANDA (6,829 ug /m3 en saison des
pluies).
Graphique 14 : Concentration
saisonnière en PM2.5 (ìg/m3) mesurée sur l'ensemble des
sites
pendant la période Juillet-Aout-Septembre 2022 et
Octobre-Novembre-Décembre 2022

Sites de mesure
TTIGE (FOYER NZENG-AYONG)
SHERCKO, AKANDA
FOYER ALÉNAKIRI
WE NEED UOB
ENEF
B
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
6,829
7,924
Saison Sèche Saison des pluies
15,104
9,487
9,767
12,774
12,893
13,906
22,291
PM2.5 (ìg /m3)
44,558
Source : données_map.purpleair.com ;
Réalisé par ZOLO-M'BOU Dergy-Strede, 2023
Nous remarquons que la saison sèche est plus
impactée par la concentration en PM2,5. Evaluer l'exposition moyenne de
la population aux PM2,5 nous conduirait à dire que les effets plus
considérables seraient en saison sèche qu'en saison des pluies
dans l'agglomération de Libreville. Comme on peut le voir (dans la
littérature), pour les particules PM 2,5, il n'existe actuellement
aucune limite ou valeur cible pour les saisons. Bien que les PM 2,5 soient les
plus dangereuses.
La figure 34 montre les variations spatiales
saisonnière, pour l'agglomération de Libreville à travers
deux cartes. Indiquant chacune, la variation spatiale des PM2.5 au sujet de la
saison sèche et de la saison des pluies. Les variations spatiales des
PM2.5 présentes sur ces deux cartes sont similaires à celles des
PM10 avec les mêmes positions géographiques des faibles et fortes
concentrations malgré quelques petites différences. De
même, les variations des concentrations mesurées dépendent
de la période, des paramètres météorologiques et
des sources des polluants retenus ici. Le SUD-EST de l'agglomération est
fortement touché en saison sèche. Tandis que le nord de cette
aire urbaine est fortement touché par les PM2.5 en saison des pluies.
Figure 34 : Variation spatiale des
concentrations saisonnières de PM2,5

109 | P a g e
110 | P a g e
Source :
données_map.purpleair.com ; (A) : la saison sèche et (B) : la
saison des pluies Réalisé par ZOLO-M'BOU
Dergy-Strede, 2023
5.2 LIEN ENTRE TEMPERATURE DE L'AIR, LES PM10 ET LES
PM2.5
5.2.1 Statistiques descriptives
Le Tableau 7 présente pour toutes les
températures, les PM10 et les PM2.5 des statistiques simples. Sont
affichés le nombre d'observations (11), la moyenne (13,636 pour les
PM2.5, 26,687 pour les PM10 et 26,091 pour les températures), et
l'écart-type (non biaisé) (4,978pour les PM2.5, 8,291 pour les
PM10 et 0,944 pour les températures). Sur l'ensemble des observations,
les valeurs minimales sont de 9,093 ug/m3 pour les PM2.5, 18,251 ug/m3 pour les
PM10 et 25,000 pour les températures. Les maximums sont de 22,835 ug/m3
pour les PM2.5, 43,832 ug/m3 pour les PM10 et 28,000 pour les
températures. Ces maximums et minimums dépassent les valeurs
cibles de l'(OMS, 2021). Il s'agit donc, pour l'instant, d'études
univariées.
Tableau 7 . Statistiques
descriptives . Valeurs annuelles température et Qualité de
l'Air
Variable
|
Observations
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
PM2.5 ug/m3
|
11
|
9,093
|
22,835
|
13,636
|
4,978
|
PM10 ug/m3
|
11
|
18,251
|
43,832
|
26,687
|
8,291
|
température °C
|
11
|
25,000
|
28,000
|
26,091
|
0,944
|
Réalisé par ZOLO-M'BOU
Dergy-Strede, 2023
Pour chacun les sites FOYER ALENAKIRI, WE NEED UOB, TTIGE
(FOYER NZENG-AYONG), (SHERCKO, AKANDA) et ENEF, nous avons
présenté des statistiques simples (valeurs mensuelles) des
températures, PM10 et PM2.5 (tableau). Les valeurs minimales varient de
22°C à 25°C pour les températures, de 4,130
ug/m3 à 17,662 ug/m3 pour les PM10 et de 1,193
ug/m3 à 8,253 ug/m3 pour les PM2.5. Les valeurs
maximales varient de 27°C à 29°C pour les températures,
de 31,106 ug/m3 à 180,003 ug/m3 pour les PM10 et de 18,676
ug/m3 à 130,456 ug/m3 pour les PM2.5. Les moyennes
varient de 24,833°C à 27,333°C pour les températures,
de 23,759ug/m3 à 30,141 ug/m3 pour les PM10 et de
11,039 ug/m3 à 19,203 ug/m3 pour les PM2.5. Pour
les écart-types, ils varient de 0,937 à 1,749 pour les
températures, de 9,923 à 48,312 pour les PM10 et de 4,975
à 35,936 pour les PM2.5. Le site ENEF a les valeurs maximales mensuelles
les plus élevées, 29°C pour les températures, 180,003
ug/m3 pour les
111 | P a g e
PM10 et 130,456 jig/m3 pour les PM2.5. Les moyennes
les plus élevées 27,333°C pour les températures, se
trouve au site WE NEED UOB, 30,141 jig/m3 pour les PM10 au site ENEF
et 19,203 jig/m3 pour les PM2.5 au site TTIGE (FOYER NZENG-AYONG).
Les sites qui ont des valeurs minimales mensuelles les plus petites : WE NEED
UOB avec 22°C pour les températures, ENEF avec 4,130
jig/m3 jig/m3 pour les PM10 et 1,193 jig/m3
jig/m3 pour les PM2.5. Les moyennes les plus petites 24,833°C
pour les températures, se trouve au site FOYER ALENAKIRI,
23,759jig/m3 pour les PM10 au site SHERCKO, AKANDA et 11,039
jig/m3 pour les PM2.5 au site FOYER ALENAKIRI.
Tableau 8 : Statistiques
descriptives Valeurs mensuelles
sites
|
Paramètres
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart- type
|
Foyer Alénakiri
|
Température
|
25,000
|
28,000
|
26,833
|
0,937
|
PM10
|
10,133
|
39,332
|
23,760
|
9,923
|
PM2.5
|
4,291
|
18,676
|
11,039
|
4,975
|
We Need UOB
|
Température
|
22,000
|
27,000
|
24,833
|
1,749
|
PM10
|
10,388
|
45,318
|
27,926
|
11,600
|
PM2.5
|
4,399
|
21,943
|
13,581
|
5,936
|
TTIGE (Foyer Nzeng- Ayong)
|
Température
|
24,000
|
28,000
|
26,333
|
1,073
|
PM10
|
17,662
|
56,440
|
36,652
|
12,342
|
PM2.5
|
8,253
|
31,106
|
19,203
|
7,277
|
Shercko, Akanda
|
Température
|
26,000
|
29,000
|
27,333
|
0,985
|
PM10
|
6,770
|
39,923
|
23,759
|
10,928
|
PM2.5
|
2,627
|
20,027
|
11,542
|
5,799
|
ENEF
|
Température
|
24,000
|
29,000
|
26,583
|
1,730
|
PM10
|
4,130
|
180,003
|
30,141
|
48,312
|
PM2.5
|
1,193
|
130,456
|
17,494
|
35,936
|
Réalisé par ZOLO-M'BOU
Dergy-Strede, 2023
Nous avons également, pour chacun les sites FOYER
ALENAKIRI, WE NEED UOB, TTIGE (FOYER NZENG-AYONG), (SHERCKO, AKANDA) et ENEF,
présenté des statistiques simples (valeurs journalières)
des températures, PM10 et PM2.5 (tableau). Les valeurs minimales varient
de 22°C à 23°C pour les températures, de 2,935
jig/m3 à 11,395 jig/m3 pour les PM10 et de 0,582
jig/m3 4,952 jig/m3 pour les PM2.5. Les valeurs maximales
varient de 29°C à 33°C pour les températures, de 46,275
jig/m3 à 173,217 jig/m3 pour les PM10 et de
36,262jig/m3 à 102,782 jig/m3 pour les PM2.5. Les
moyennes varient de 25,773°C à 26,986°C pour les
températures, de 15,714 jig/m3 à 31,473
jig/m3 pour les PM10 et de 9,961 jig/m3 à 16,828
jig/m3 pour les PM2.5. Pour les écart-types, ils varient de
1,111 à 2,265 pour les
112 | P a g e
températures, de 9,035 à 15,944 pour les PM10 et
de 6,064 à 9,813 pour les PM2.5. Les sites qui ont des valeurs maximales
mensuelles les plus élevées, ENEF, soit 39°C pour les
températures, TTIGE (FOYER NZENG-AYONG), soit 173,217 jig/m3
pour les PM10 et FOYER ALENAKIRI, soit 102,782 jig/m3 pour les
PM2.5. Les moyennes les plus élevées 26,986°C pour les
températures, se trouve au site FOYER ALENAKIRI, 31,473
jig/m3 pour les PM10 au site WE NEED UOB et 16,828 jig/m3
pour les PM2.5 au site FOYER ALENAKIRI.
Les sites qui ont des valeurs minimales mensuelles les plus
petites : ENEF et SHERCKO, AKANDA avec 22°C pour les températures,
ENEF avec 4,130 jig/m3 jig/m3 pour les PM10 et 1,193
jig/m3 jig/m3 pour les PM2.5.
Tableau 9 : statistiques
descriptives Valeurs journalières
sites
|
Paramètres
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart- type
|
Foyer Alénakiri
|
Température
|
23,000
|
29,000
|
26,986
|
1,111
|
PM10
|
2,935
|
46,275
|
15,714
|
9,035
|
PM2.5
|
4,952
|
102,782
|
16,828
|
9,646
|
We Need UOB
|
Température
|
23,000
|
29,000
|
26,462
|
1,333
|
PM10
|
11,395
|
173,186
|
31,473
|
15,944
|
PM2.5
|
4,952
|
102,520
|
16,203
|
9,813
|
TTIGE (Foyer Nzeng- Ayong)
|
Température
|
23,000
|
29,000
|
26,362
|
1,010
|
PM10
|
11,395
|
173,217
|
31,251
|
15,722
|
PM2.5
|
4,510
|
102,782
|
16,081
|
9,611
|
Shercko, Akanda
|
Température
|
22,000
|
31,000
|
25,773
|
2,090
|
PM10
|
3,704
|
68,845
|
24,217
|
12,117
|
PM2.5
|
0,582
|
59,406
|
9,961
|
6,064
|
ENEF
|
Température
|
22,000
|
33,000
|
26,792
|
2,265
|
PM10
|
3,704
|
62,565
|
20,777
|
12,479
|
PM2.5
|
1,038
|
36,262
|
12,411
|
6,772
|
Réalisé par ZOLO-M'BOU
Dergy-Strede, 2023
5.2.2 Analyse de corrélation : corrélation
Pearson (r2).
Dans cette étude, les corrélations entre les
températures, les PM10 et les PM2.5 ont été
réalisé pour mesurer le degré de relation linéaire
entre chaque paire de variables11 (HOWELL, 1998). Le tableau 10
donne les coefficients de corrélation Pearson (r2). Ces
coefficients de corrélation servent avant tout à
caractériser une relation linéaire positive ou négative
entre ces variables. Il s'agit d'une mesure symétrique. Plus il est
proche de 1 (en valeur absolue), plus la
11 Howell, D 1998., Méthodes statistiques en
sciences humaines, De Boeck Université
113 | P a g e
relation est forte. R2 = 0 indique l'absence de
corrélation. La valeur de r2 n'a pas de signification
intrinsèque.
Dans ce tableau, les résultats des corrélations
par site entre les températures, les PM10 et les PM2.5 varient de -0,30
à 0,295 pour le PM10 et de 0,0 à 0,115 pour les PM2.5 à
l'échelle journalière. A l'échelle mensuelle, elles
varient de -0,524 à 0,069 pour le PM10 et de -0,590 à 0,261 pour
les PM2.5. Selon DAI Q. et al (2011) Cité par OBIANG ZOGO (2020), le
lien diffère toujours de l'échelle journalière à
l'échelle mensuelle.
Tableau 10 : valeurs des
corrélations entre les températures de l'air et les PM10 et
PM2.5
Site
|
échelle
|
PM10
|
PM2.5
|
Foyer Alénakiri
|
Mensuelle
|
-0,524
|
0,261
|
journalière
|
0,012
|
0,000
|
We Need UOB
|
Mensuelle
|
0,069
|
0,048
|
journalière
|
0,295
|
0,115
|
TTIGE (Foyer Nzeng- Ayong)
|
Mensuelle
|
0,054
|
0,056
|
journalière
|
-0,030
|
0,000
|
Shercko, Akanda
|
Mensuelle
|
0,001
|
-0,590
|
journalière
|
0,003
|
0,001
|
ENEF
|
Mensuelle
|
0,025
|
0,038
|
journalière
|
0,000
|
0,000
|
Réalisé par ZOLO-M'BOU
Dergy-Strede, 2023
À l'échelle mensuelle, les corrélations
ayant plus de signification se trouvent au site Foyer Alénakiri (0,261)
pour les PM2.5 et au site We Need UOB (0,069) pour le PM10. À
l'échelle journalière les corrélations ayant plus de
signification se trouvent au site We Need UOB (0,295) pour les PM2.5 et (0,115)
pour le PM10. Les corrélations négatives sont localisées
aux sites SHERCKO, AKANDA (-0,590 pour les PM2.5 à l'échelle
mensuelle), TTIGE (FOYER NZENG-AYONG) (-0,30 pour le PM10 à
l'échelle journalière) et FOYER ALENAKIRI (-0,524 pour le PM10
à l'échelle mensuelle).
114 | P a g e
Dans l'ensemble, le lien entre les moyennes des
températures de l'air et les PM10 et les PM2.5 est peu significatif
à ces deux échelles temporelles. Ces paramètres ont des
corrélations insignifiantes à l'échelle mensuelle et
journalière. Une relation linéaire négative existe pour
les paires suivantes : (PM10 et température) et (PM2.5 et
température) avec des coefficients de corrélation de Pearson
négatifs. La relation entre ces variables est négative, ce qui
indique que, plus les variables PM10 et PM2.5 augmentent, plus
température diminue.
Il y a une très faible liaison linéaire les
variables température, PM2.5 et PM10, On notera aussi, que des points
semblent s'écarter et se disperser des autres, mais pas de la même
manière. L'observation de ces graphiques nous montre une Absence de
liaison entre ces variables.
|
|