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Le commerce et la vague internet

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par Karim Bouaissa
faculté des sciences de gestion Laghouat Algerie - licence en management 2007
  

Disponible en mode multipage

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République algérienne démocrate et populaire.

Université Ammar Telidji - Laghouat

Faculté des sciences économiques et de gestion.

Mémoire de fin d'études pour obtention de

Diplôme - Licence - en Gestion option :

Management

Le commerce et la vague internet

Rédigé par : Directeur :

Bouaissa Karim Ouled laid Saad

Promotion 2006/2007

REMERCIEMENT

Je remercie Dieu qui m'a offert la vie, et seul capable de m'offrir la joie, le bonheur, la prospérité et la santé.

Que tous ceux qui m'ont soutenue trouvent ici l'expression de ma profonde reconnaissance.

Mes premiers remerciements iront à  Monsieur Saad Ouled laid, mon directeur de mémoire qui m'a fait bénéficier de son expérience et de sa connaissance en matière de statistique.

J'adresse également un remerciement aux professeurs et étudiants de la faculté des Sciences Economique et de Gestion pour leur aide tout au long de ma  formation universitaire.

Je tiens à remercier ici les personnes qui, par leurs conseils et leurs encouragements ont contribué à l'aboutissement de ce travail.

Dédicace

Table des matières

Remerciements..............................................................................p 02

Dédicace .............................................................................................p 03

Tables des matières....................................................................p 04

Introduction.....................................................................................p 09

Première partie

Les affaires (l'e-commerce & l'e-business)

A. Le commerce traditionnel...............................................................p 13

1. Histoire et définitions.......................................................................p 13

2. Origine et rôle du commerce...........................................................p 16

3. Arrivée d'Internet...............................................................................p 20

4. La fracture numérique ......................................................................p 23

B. Le business électronique (e-business)..........................................p 28

1. Définition.............................................................................................p 28

2. Les différents types du business électronique.............................p 30

3. Le e-business dans les PME (e-PME)...........................................p 32

4. e-business et création de valeur......................................................p 36

Deuxième partie

Le Business-to-Consumer (B2C)

A. Definition.................................................................................................p 38

1. Définition du B2C..................................................................................p 38

2. Qu'est ce que le commerce électronique?.........................................p 39

3. L'histoire révolutionnaire du commerce électronique....................p 43

4. Le e-Marketing mix...............................................................................p 44

B. Les acteurs du B2C...............................................................................p 46

1. Les entreprises........................................................................................p 46

2. Le cyber-consommateur; qu'est ce qu'un Cyber-consommateur?.............................................................................................p 47

3. L'Internet et le e-commerce................................................................p 50

C. le commerce électronique en Algérie..............................................p 52

1. Internet en Algérie......................................................................................p 52

2. L'application de l'e-commerce en Algérie.................................................p 65

3. Paiement numérique en Algérie.................................................................p 69

Troisième partie

La e-logistique, e-commerce

A. Critères qualitatifs de base pour un site........................................p 72

1. Un environnement sécurisé (achat et paiement) ..............................p 72

2. Les critères de la sécurité qui doivent être respectés.......................p 80

3. Une assistance après-vente comparable à celle des vrais magasinsp.......................................................................................................p 84

B. Les transactions dans le commerce électronique.......................p 85

1. comment ce déroulent les transactions «échanges électroniques ».............................................................................................p 85

2. Les éléments essentiels pour attirer et satisfaire les clients (Cyber- consommateurs) ......................................................................................... p 87

3. étude de marché et analyses..................................................................p 88

Quatrième partie

Etude de cas : eBay

A. Introduction .......................................................................................p 106

1. Le savoir faire d'eBay ..................................................................p 107

2. Savoir utiliser Internet ..................................................................p 108

B. La concurrence entre : eBay, Christie's et Sotheby's.............p 110

1. Le modèle historique : Christie's et Sotheby's.......................p 110

2. Le modèle Internet : eBay.............................................................p 114

C. Les statistiques ...................................................................................p 117

1. Chiffre d'affaire et résultat net de Sotheby's.......................... p 117

2. Chiffre d'affaires et résultat net de eBay..................................p 118

3. Marge nette de eBay et Sotheby's .............................................p 121

4. Evolution du cours en Bourse d'eBay et Sotheby's ..............p 121

Conclusion...........................................................................................p 123

Annexes ..................................................................................................p 125

Bibliographie.......................................................................................p 128

La scène se déroule dans un centre d'achat :

« - L'enfant : Maman je veux acheter un coca.

- La Mère : d'accord mets-le dans le panier.

- L'enfant : Maman, je veux acheter des chips !

- La Mère : oui, mon chéri, ajoute-les au panier.

- L'enfant : Maman, Maman, je veux acheter ce pantalon avec ces belles chaussures, je peux? De plus, je veux acheter ce jeu magique, ces nouveaux disques...etc.

- La Mère : Arrête ! Tu m'ennuies. Ah j'ai une idée...je vais m'abonner à la Société eBay et comme cela je serai capable de faire tranquillement mes achats à la maison sans ennuies, et toi mon petit, tu pourras tous choisir facilement sans bouger ».

Dans son livre «the next information revolution» le guru Peter Drucker .F disait « »The next information revolution is forcing us to redefine what business enterprise actually is-- the creation of value and wealth» »*1(*).

Les nouvelles innovations technologiques et informatiques sont considérées comme un grand défi dans le monde qui transforme le commerce traditionnel en commerce électronique, en offrant des modes de communications qui permettent un accès plus large et plus facile au monde des affaires.

Introduction Générale

Le commerce électronique joue un rôle très important à travers les changements du commerce international ; à cause de son effet positif sur l'économie, il facilite l'accès à des nouveaux marchés, et aide par exemple les Petites et Moyennes Entreprises qui représentent 98 % des entreprises dans le monde (selon les chiffres publiées dans le guide des sociétés qui aident les PME*2(*) à être concurrentielles).

Bien sûr l'entreprise essaie toujours d'exporter ses produits autour du monde, et d'appliquer le commerce électronique qui va ouvrir des opportunités d'investissements au niveau personnel et au niveau national si l'on applique en Algérie. Tout va profiter des avantages de l'application du commerce électronique.

De plus, cette nouvelle technologie a causé un changement dans la hiérarchie des sociétés en améliorant les infrastructures de données, d'équipements, de personnel en donnant des cours de formation aux employés pour être capable de suivre et comprendre l'innovation informatique.

En bref, en ce qui concerne la somme des ventes par Internet en 2007, on peut constater que les États-Unis sont les premiers, par exemple en premier trimestre 2007, les ventes en ligne atteignent 31,5 milliards de dollars, selon l'US Census Bureau., ensuite vient l'Allemagne, Angleterre, Italie, France,.... *3(*).

J'ai choisi le thème de mémoire qui traite le sujet de commerce électronique. L'idée essentielle de cette étude consiste à savoir l'impact de l'Internet sur le commerce et si le commerce électronique est une innovation lucrative, et à prévoir son avenir.

Même si que chez nous en Algérie il nous reste beaucoup à faire pour avancer et faire un pat en avant. Sachant qu'Internet n'est rentré en Algérie qu'après le programme de l'UNESCO de 1994, et est encore pas appliqué au domaine commercial complètement.

Il y a alors que du marketing pour des PME a cause de la négligence et d'autre cause que nous somme pas en faveur de les répéter .

Mais j'ai fais des études sur des cas particuliers en Algérie, pour pouvoir mettre en cause le commerce électronique algérien, et pour que les entreprises et individus, puissent le valoriser et bénéficier de ses avantages.

Une nouvelle ère s'annonce c'est l'ère de la technologie de l'information et de la communication y compris le nouvel outil appelé « Internet », qui a modifié ou touché plusieurs domaines, tel que le commerce .

Le mémoire est basé sur mes propre recherches sur Internet vu que je surf sur le Web (la plus part du temps), pour pouvoir récolter des articles et des données ainsi que des statistiques concernant le e-commerce « commerce électronique ». C'est pour cela que ma bibliographie et basé essentiellement sur Les Sites « Web » Internet.

Problématique de l'étude 

Quel est l'impact de l'Internet sur le commerce ?

Les questions principales que l'on est en droit de se poser, à ce propos, sont les suivantes :

- Comment Internet peut-elle influencé l'économie mondiale ?

- Internet peut-elle creuser un écart entre personnes et entre entreprises ?

- La réalité du commerce électronique en Algérie ?

- La possibilité d'adapter le mix marketing sur les sites Web ?

- Quel sont les modes de paiement en ligne du commerce électronique ?

- Quel sont les critères qualitatifs pour un site ?

- Comment peut-on garantir une transaction commerciale électronique ?

- S'interroger sur la preuve de la transaction électronique.

- Se pencher sur la signification et l'utilité d'une signature dite électronique.

- Définir les attributions vente comparable à celle des vrais magasins

- S'interroger sur l'influence de « l'électronique » sur les grandes anciennes entreprises

- C'est quoi : « savoir » et « savoir faire » en e-commerce ?

- Mesuré la valeur que crée la concurrence au sein d'une économie numérique

De ce fait, et pour atteindre l'objectif qui a été assigné à la présente réflexion, je suis basé sur une méthodologie bien précise.

Méthodologie et plan de recherche

L'idée centrale que je propose de développer, à cet égard, consiste à vérifier si le commerce électronique influence le processus de vente et la logistique, ainsi que la concurrence.

La démarche que j'ai adoptée dans l'étude est l'approche comparative. Autrement dit, comparer la situation entre les internautes et les entreprises utilisant le e-commerce comme moyen de vente (on-line) et les autre (individus et entreprises) qui ne le sont pas encore.

J'ai consulté un questionnaire publié par le Centre Culturel Français d'Amman*4(*)sur le web, le premier questionnaire*5(*) adressé aux individus et ensuit le deuxième*6(*) qui était distribué aux sociétés pour rassembler leurs perspectives du commerce électronique.

Le mémoire est découpé en quatre parties, la première partie comprend les définitions du commerce traditionnel et le business électroniques.

Ensuite, la deuxième partie donne un aperçu sur le B2C ; les affaires destinées directement aux clients, de plus il comprend la définition du commerce électronique, son histoire et ses acteurs, ainsi que la réalité du commerce électronique et son implantation en Algérie

La troisième partie, l'e-logistique, et comment se passent les échanges électroniques. À la fin de cette partie, j'analyse des études de marché (on-line).

Enfin, la quatrième partie c'est une étude de cas de leader mondial de ventes aux enchères on-line «  eBay ».Réalisé on-line aussi qui présente le commerce électronique et concurrence entre les grandes firmes qui sont : eBay et Christie's et Sotheby's, dans le domaine de l'enchérissement et ses pratiques. Ce chapitre montre aussi très bien les perspectives d'eBay et l'application moderne du commerce électronique.

Première partie

Les affaires (l'e-business & l'e-commerce)

A. Le commerce traditionnel

« Le commerce traditionnel est l'ensemble des échanges de biens et de services entre les particuliers, les entreprises ou les pays contre d'autres biens et d'autres services ou de l'argent ».

Les affaires ou « commerce » désigne l'ensemble des opérations lucratives comprenant l'échange et la circulation de produits et services de l'endroit de leur production vers le lieu de leur consommation.

1. Histoire et définitions :

Le commerce se définit selon deux points de vue différents. On le définit selon le point de vue légal puisque c'est un acte public et selon le point de vue économique.

1. Du point de vue juridique, le commerce est tout acte qualifié de commercial par la loi. Ainsi, est commerçant toute personne qui fait profession des actes qualifiés commerciaux par la loi.

Cette définition légale laisse à penser que la commercialité de la personne est subordonnée à celle de l'acte. Mais le problème reste à savoir qu'est-ce qu'on appelle acte commercial.*7(*)

Les actes qualifiés de commerciaux dépendent de chaque nation.

2. Du point de vue économique, est commerce ce qui est susmentionné.

Divisions du commerce

Le commerce se subdivise en deux: le commerce mondial qui s'oppose au commerce national.

Le commerce mondial

Il comprend toutes les opérations sur le marché mondial. Il est l'organe regroupant les divers pays du monde engagés dans la production des biens destinés aux marchés étrangers.

Le commerce mondial comprend:

· Le commerce de concentration: qui consiste à assembler les petites productions locales ou régionales dans des comptoirs crées à cette fin, en quantités convenables pour être manipulés sur le marche mondial.

· Le commerce de distribution: consiste à se procurer les marchandises en très grandes quantités sur le marché mondial et à les emmagasiner pour les distribuer aux consommateurs sur le plan mondial.*8(*)

Le commerce national

C'est celui qui est exercé à l'intérieur des frontières d'un pays ou avec les autres pays.

Ce commerce présente trois aspects.

Selon l'aspect géographique,

On distingue le commerce extérieur et intérieur.

· Le commerce extérieur: s'effectue entre les habitants de deux ou plusieurs pays. Il comprend:

. Le commerce d'importation: qui consiste à acheter à l'étranger les biens produits.

. Le commerce d'exportation: qui consiste à vendre à l'étranger les biens produits dans l'intérieur d'un pays.

. Le commerce de transit: qui n'est rien d'autre que la faculté accordé à un produit originaire du pays X et destiné à la consommation dans le pays Y, de traverser le pays Z sans acquitter les droits de douane.

. Le commerce intérieur: est celui qui se pratique au sein d'un pays.

Selon l'aspect statistique,

On distingue:

· Le commerce général: qui est l'ensemble de commerce d'importation, d'exportation et de transit.

· Le commerce spécial: qui ne comprend que le commerce d'importation et le commerce d'exportation.

Selon l'importance des opérations,

On a le commerce intérieur. Ce dernier regorge le commerce de gros, de demi-gros et celui de détail.

· Le commerce de gros: s'effectue entre le producteur et les négociants. Il ne porte que sur de grosses quantités de marchandises.

· Le commerce de demi-gros: est celui qui consiste à acheter auprès de grossistes de marchandises destinées à être vendues aux détaillants.

· Le commerce de détail: se pratique entre les commerçants détaillants et les consommateurs.

On doit distinguer trois mode d'organisation dans le commerce de détail en France : le commerçant indépendant, le commerce associé, et le commerce intégré. Comme par exemple ; Le groupe Carrefour, (siège social en France) est implanté dans de nombreux pays, c'est l'une des plus grandes entreprises de distribution européennes.

Par ailleurs certaines opérations commerciales sont réalisées sans achat-revente par des intermédiaires rémunérés par des « commissions ». C'est le cas pour les représentants (notamment VRP), commissionnaires, agents commerciaux, courtiers, etc.*9(*)

Il existe trois grandes formes de commerce :

- le commerce indépendant qui est une forme de commerce traditionnelle où le propriétaire gère seul son affaire.

- le commerce associé où plusieurs commerçants indépendants s'unissent pour lutter contre la concurrence des grands groupes commerciaux.

- le commerce intégré qui regroupe des commerces de gros et de détail, apparus dans les années 80-90 et montant très fortement en puissance.

2. Origine et rôle du commerce

Alvin Toffler a insisté sur le rôle du commerce dans son  livre « la dernière vague »*10(*) en 1980 il le met en cause de la révolution de l'organisation pour lui le commerce fut l'une des plus anciennes et importantes inventions de l'humanité, et est considéré comme l'origine de la civilisation.

Il remonte à un passé très lointain « la vague agraire ». Le commerce a pour origine le besoin de l'homme. Et depuis toujours, l'homme cherche à satisfaire ses besoins tant primaires physiologiques (base de la pyramide de MASLOW) que secondaires. La nécessité de satisfaire ses besoins l'a rendu industriel. De la simple cueillette et la chasse avant 100000 ans, l'homme a connu l'agriculture, l'élevage et la production industrielle c'est « la vague industrielle » avant 200 ans autrement dit : la révolution industrielle.

Les besoins de l'homme sont multiples et divers. Les connaissances, l'habilité et la force physique dont il dispose, ne lui permettent pas de produire seul tout ce dont il a besoin pour survivre. Un problème fait irruption. Alors il fut appel au savoir d'après les Tofflers : Alvin et sa femme Heidi, c'est « la vague de la connaissance » c'est la dernière vague.

C'est ce problème qui fait prendre conscience à l'homme qu'il faudrait penser à s'organiser et à diviser le travail. Alors l'homme décide de produire un bien ou service qu'il est susceptible d'utiliser en fonction de ces capacités physiques et intellectuelles ainsi que de son environnement. Par conséquent, il s'ouvre à l'autre qui dispose d'un produit dont il ne dispose pas pour satisfaire ses besoins. De là est venu l'échange.

En effet, les hommes ne connaissaient pas la monnaie. Ils échangeaient les choses contre les choses. C'était ce qu'on appelle le troc. Compte tenu des inconvénients du troc, on est passé du troc à la monnaie marchandise.*11(*)

Chaque société a connu une ou plusieurs marchandises de ce genre. En République démocratique du Congo par exemple, on a utilisé "les Croisettes", les "Zimbu" et les "Perles".

Avec le temps et les contacts des peuples de différentes civilisations, deux métaux (l'or et l'argent) se sont imposés comme marchandises monnaies à travers l'univers à cause de leurs qualités : la rareté, l'inaltérabilité, la malléabilité, la forme, la dureté, la valeur intrinsèque et l'homogénéité.

La création de la monnaie, l'évolution dans le domaine de transport et celui de communication ont facilité les échanges entre personnes, entre localités et entre pays. Mais cette évolution a connu et continue à connaître quelques entraves. Il est influencé par les interventions étatiques et par les conditions monétaires existantes.

Le commerce connaît beaucoup de perturbations à cause de la recherche du profit de part et d'autres. Les États et les individus n'ont cessé de chercher à éliminer ces perturbations et assurer un déroulement normal et adéquat du commerce pour le bien être général. Ainsi, sur le plan national, les gouvernements essayent de stabiliser les prix intérieurs en appliquant différentes techniques, tandis que sur le plan international existent deux théories: le libre-échange « Le libre-échange est un système de commerce international reposant sur l'absence de barrières douanières et non douanières à la libre circulation des biens et des services. Il ne concerne pas les mouvements de travailleurs ou de capitaux. et le protectionnisme. « Le protectionnisme est une pratique politique selon laquelle l'État ou un groupe d'États interviennent dans l'économie pour protéger leurs entreprises et aider leurs produits, par la mise en place de barrières douanières, de subventions à l'exportation, de normes, etc. On qualifie souvent des pratiques isolées sur un secteur particulier de protectionnistes sans que cela engage une politique générale.

Le commerce reste toujours une activité centrale de l'économie, et qui est de plus en plus diversifiée et sophistiquée (on a pu parler au XXe siècle d'une révolution de la distribution) et un outil de développement »

Le troc en bref, c'est le système économique dans lequel les échanges de biens entre deux agents se font sans intermédiaire monétaire. Il est considéré comme un moyen d'échange de monnaie dans le commerce.

Historique : du troc à la monnaie

Forme d'échange des premières sociétés humaines, le troc est adapté à des communautés réduites où la majeure partie des biens nécessaires est produite localement.

Le troc nécessite donc un niveau de confiance entre les intervenants très élevé, c'est donc un système qui ne convient pas au commerce pour le grand nombre.

Des échanges plus complexes nécessitent l'apparition d'un bien ayant une valeur d'usage universelle, facile à transporter et à conserver. Cet étalon des autres biens varie selon les cultures (or, coquillage, plume, mesure de céréale, etc.). Il peut conduire à l'adoption de la monnaie.

Les formes modernes du troc

Le Système d'Échange Local ou « SEL » :

C'est un système d'échange alternatif, construit à coté du système d'échange économique dominant. Les SEL prennent la forme de réseaux à but non lucratif, implantés localement, et qui permettent à leurs membres de procéder à des échanges de biens ou de services sans avoir recours à la monnaie traditionnelle. Comme par exemple Les SEL sont aujourd'hui plus de 300 en France et vous pouvez les retrouver sur le site de Sel'idaire*12(*), pour la Suisse voyez la plateforme SelSuisse*13(*), et pour la Belgique il existe un SEL à Bruxelles, à Tournai, à Liège (information par mail) ainsi qu'en Flandres.

Exemple historique

Les premiers Sel sont apparus en Europe dans les années 30. Le premier SEL sur le continent américain (LETS en anglais, pour Local Exchange Trading System) a été fondé au Canada, dans les années 80. Michael Linton, écossais, qui vivait sur l'île de Vancouver, voulait ainsi aider les habitants de cette région touchée par le chômage. Il a donc proposé de créer un système basé sur le troc, dans une grande communauté, à l'aide d'une monnaie locale, le green dollar.

L'expérience fut plutôt positive, malgré les réticences de certains éléments clés de la région. Elle a duré cinq ans, avant de s'arrêter, suite à des problèmes internes de bureaucratie trop lourde et manquant de transparence, ce qui a amené une perte de confiance des adhérents. Une vingtaine de systèmes semblables avaient cependant été lancés un peu partout en Amérique du Nord entre temps.

Le premier SEL moderne de France a été créé en 1994, en Ariège. Dix ans après, il y en a 338 dans 96 départements, de tailles plus ou moins modestes (de 2 à quelques centaines de membres) suivant les régions.

Il y en a plus de 400 en Grande Bretagne, qui permettent à plus de 20 000 personnes de procéder à des échanges. On en trouve aussi en Australie, au Japon, en Amérique Latine...

Organisation

Un SEL est un marché libre dans une communauté librement formée, avec une monnaie autonome (souvent basée sur le temps passé) au nom varié (grain de SEL, cacahuète, noix de coco...), et des échanges libres (souvent à caractère de service plus qu'à caractère matériel). Le SEL utilise une unité de valeur pour les échanges monnaie, Une des définitions de la monnaie consiste à dire que c'est un bien économique qui a trois fonctions :

C'est un instrument d'unité de compte (une référence pour estimer un prix)

C'est un instrument d'échange (un moyen de paiement)

C'est un instrument de réserve de valeur (stockée en espèces, en dépôt ou en épargne).*14(*)

Il est construit pour gérer cette unité et là n'est pas la principale difficulté, même si les règles monétaires peuvent être complexes et très différentes des règles courantes (monnaie non capitalisable, etc.).

Il est donc possible à tous les membres du système d'échanger des services au travers de cette nouvelle économie. Une personne pourra ainsi être créditée de 100 grains de SEL en gardant des enfants pendant une soirée avant d'aller les dépenser ailleurs en cours de guitare par exemple. La valeur d'un service est généralement dictée en fonction du temps qu'il nécessite. Il n'y aura ainsi pas de différence entre une heure de cours de maths et une heure de jardinage. Cependant, chaque SEL à sa propre logique, et il peut y avoir plusieurs mesures dans certains cas (notamment dans les SEL qui ne se sont pas affranchis de la référence à l'euro). C'est pourquoi de nouveaux types de SEL, appelés SELT, ont émergé ces dernières années. L'unité de mesure étant le temps, on perd la notion de monnaie et tous les « mauvais réflexes » qu'elle peut induire, à condition de comptabiliser strictement le temps passé (i.e. de ne pas comptabiliser plus ou moins de temps comptable que de temps réel). Ce nouveau type de SEL est cependant plus long à mettre en place.

2. La « monnaie universelle » Europa basée sur des quantités fixes de marchandises, créée en 1928 par le député français Philibert Besson. Ce qui est considéré comme un protocole d'échanges commerciaux, d'investissement entre les sociétés, les pays.

3. « Le troc sur Internet ». Il nous permet de vendre et ou acheter des articles sous forme de vente aux enchères*15(*). Comme par exemple le site d'enchères sur Internet eBay. Mais, au lieu d'acheter et vendre des produits et des services, ses utilisateurs les prêtent ou les empruntent.

3. Arrivée d'Internet

Tom peters a parlé d'une nouvelle vague « la vague internet » dans son livre Re-imagine en 2006, il parle de la civilité et la nouvelle civilsation pour l'entreprise moderne.

Les technologies de l'information et de la communication peuvent être définies comme « étant l'ensemble des technologies informatiques et de télécommunication permettant le traitement et l'échange d'informations et la communication construite autour de l'ordinateur et du téléphone »*16(*).

La nouvelle ère de l'information va révolutionner les processus de gestion dans de nombreux domaines surtout le commerce électronique. Aujourd'hui, l'informatique est devenue le moteur de l'économie. Cette masse média et ses applications ont commencé à apparaître dans les années 70, bien que les applications ne fussent alors que limitées aux secteurs financiers et quelques petites affaires. Avec la commercialisation de l'Internet dans les années 90 et sa croissance rapide dans les secteurs des affaires et surtout parmi les clients, le terme du commerce électronique a été établi, et les applications de la vente et l'achat en ligne ont été rapidement diffusées autour du monde.

Internet et la révolution numérique


Internet devient un sujet banal, et le numérique s'est introduit dans notre vie de tous les jours : télévision, téléphonie mobile et fixe, caméscope, appareils photo ou tout simplement ordres délivrés par cartes bancaires. Tout ceci est possible aujourd'hui par la numérisation des données, c'est-à-dire leur transformation en éléments décryptables, consultables et modifiables par ordinateur. Plus que l'ouverture des grands réseaux informatiques et l'engouement du public pour ceux-ci, la véritable évolution (doit-on vraiment parler de révolution ? est portée par le numérique. Avec la standardisation du format des données, leur collecte et leur traitement sont facilités et accélérés, et le coût de ces opérations est en constante diminution : les abonnements à la télévision par câble et par satellites attirent de nombreux téléspectateurs, les ouvertures de comptes Internet se multiplient, les ventes de téléphones portables ont littéralement explosé ces derniers mois. Mais tous ces grands réseaux électroniques - qui sont l'association de réseaux informatiques et de télécommunications - empruntent de multiples supports : RTC, RNIS, réseaux câblés, satellites et demain peut-être même le réseau électrique. Cette diversité des supports amène naturellement une diversité d'acteurs. Traditionnellement, seules les entreprises de services informatiques étaient concernées. Aujourd'hui, le potentiel du marché est si important qu'il provoque l'appétit d'acteurs moins institutionnels : groupes internationaux de communication pour lesquels il s'agit d'un prolongement naturel d'activités au 21ème siècle, opérateurs de réseaux (électricité, eau, routes, voies ferrées ou aériennes) qui peuvent mettre ainsi en valeur leur couverture géographique, ou toute entreprise qui cherche une diversification rentable à courte échéance (les banques et les groupes d'assurance notamment). La conséquence de ce mouvement est l'émergence de l'entreprise électronique, qui renouvelle le schéma classique du monde d'entreprenariat.

La conséquence de la diffusion rapide de cette technologie est l'augmentation de la concurrence entre les hommes d'affaires et la publicité électronique qui est menée par les sociétés; ce qui est considéré comme un élément important du commerce électronique entre les sociétés, en plus des expériences réelles.*17(*)

L'entreprise électronique

L'entreprise du 21ème siècle voit son modèle de réussite bouleversé. Il ne peut plus s'agir de compter diffuser un produit ou un service sur un territoire protégé; il ne s'agit plus également de compter sur l'avantage de la taille. Il s'agit d'aller vite, ou tout au moins de ne pas aller plus lentement que le concurrent. « Si la compétitivité du rapport prix/performance demeure une condition nécessaire, elle suffit de moins en moins à assurer le développement et l'avenir à long terme : proximité et fidélisation du client d'une part, innovation dans les produits, les services ou l'organisation d'autre part, jouent un rôle discriminant croissant. Dans ce contexte, l'efficacité et l'intelligence d'utilisation de l'informatique et des réseaux s'inscrivent au coeur de la stratégie d'entreprise ». L'information (ou donnée) transmise sous forme numérique ne nécessite pas de transformation pour être traitée, mais elle doit être maîtrisée. L'outil informatique sert à l'entreprise pour contrôler le flux de données numériques. Mais cet outil qui répond à un besoin tend, sous l'effet de son actualité, à autonomiser son objet. De moyen, il tend à devenir une fin. En prenant une place si importante, il fait de l'entreprise de services informatiques un élément incontestable de la réussite économique. « La croissance implique un changement radical dans la manière de développer les activités et créée des opportunités pour l'entreprise électronique. (...) Les impératifs économiques pour les entreprises d'aujourd'hui sont déjà connus mais ici exacerbés : mondialisation, vitesse, compétitivité ». Ces propos sont ceux de Lou Gerstner, président d'IBM, qui développe ainsi le concept d'entreprise électronique par la transformation de l'organisation de l'entreprise. « En fait, un certain nombre de ces entreprises, appartenant à des industries très diverses, risquent de voir leurs propres fournisseurs de technologie, ceux qui les aident à négocier ce virage (virage technologique procurant toujours des opportunités favorisant l'arrivée de nouveaux acteurs sur un marché), devenir leurs plus grands concurrents ». Or, il est intéressant de noter qu'outre le fait que Lou Gerstner soit le numéro un d'une des entreprises les plus actives dans le domaine de l' «e-business», son parcours professionnel l'a amené à être en charge de la création d'une des plus importantes sociétés de marketing direct du monde chez American Express. Et il prédit pour la distribution électronique une évolution similaire à ce qu'il a connu chez American Express : « Au départ, les clients ne voulaient pas donner leur numéro de carte bancaire par téléphone. Aujourd'hui, tout le monde le fait. Je suis convaincu que le même phénomène se produira pour la distribution électronique ». Sécurité et confidentialité apparaissent en effet de plus en plus comme les maîtres-mots du commerce électronique sur Internet.

Pour moi, personnellement le commerce électronique est un pont vers le développement des technologies prenant en compte que nous sommes dans l'ère des défis techniques qui offrent des nouveaux emplois et accélèrent la communication pour créer des opportunités de travail. De plus le commerce électronique est un moyen qui permet de réduire les coûts des produits, d'augmenter les revenus des particuliers et de l'État. En bref, c'est un moyen de communiquer, d'investir, de servir les particuliers et les sociétés grâce aux transactions via l'Internet.

4. La fracture numérique

La fracture numérique désigne le plus souvent l'inégalité d'accès aux technologies numériques, [dont principalement l'ordinateur,] et parfois le clivage entre « les info-émetteurs et les info-récepteurs ». Cette inégalité est fortement marquée entre les pays développés d'occident et les pays du Sud, dits en voie de développement.*18(*)

Définition :

La fracture numérique concerne les inégalités dans l'usage et l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) comme les téléphones portables, l'ordinateur ou le réseau Internet. La fracture numérique ne représente donc qu'une toute petite partie de l'ensemble des inégalités de développement. On parle parfois aussi de fracture digitale ou de fossé numérique. L'expression fracture numérique est calquée sur celle de fracture sociale employée par Jacques Chirac, lors de la campagne présidentielle de 1995.

« D'une manière générale, le fossé numérique peut être défini comme une inégalité face aux possibilités d'accéder et de contribuer à l'information, à la connaissance et aux réseaux, ainsi que de bénéficier des capacités majeures de développement offertes par les TIC. Ces éléments sont quelques-uns des plus visibles du fossé numérique, qui se traduit en réalité par une combinaison de facteurs socio-économiques plus vastes, en particulier l'insuffisance des infrastructures, le coût élevé de l'accès, le manque de création locale de contenus et la capacité inégale de tirer parti, aux niveaux économique et social, d'activités à forte intensité d'information ».*19(*)

L'existence et l'évolution d'une fracture numérique au sein d'une population peuvent être évaluées en tenant compte d'indicateurs tels que le nombre d'utilisateurs d'Internet, le nombre d'ordinateurs connectés (rapportés à la population). Cependant, ces indicateurs ne permettent pas, en eux-mêmes, de déterminer les usages des TIC par ces populations qui devraient accéder à la « société de l'information ».

La Journée mondiale de la Société de l'information qui prend place tous les ans le 17 mai depuis 2006 a été créée avec pour but de sensibiliser sur le sujet mais aussi sur les ouvertures que peut offrir l'internet.

Une fracture numérique existe entre pays du nord et pays du sud. Elle est également qualifiée de fracture horizontale lorsqu'elle est constatée au sein d'un pays (y compris développé) avec des différences en zones urbaines et zones rurales ou encore entre catégories sociales ou entre genres (sexes).

La fracture numérique est donc un sujet très vaste. Nous nous intéresserons principalement ici aux inégalités liées au réseau Internet.

La fracture numérique et Internet

La fracture numérique est un sujet de bataille préélectorale. Aux États-Unis d'Amérique, dès 1994, le vice-président Al Gore rêvait à voix haute dans ses discours et disait qu'Internet permettrait l'avènement d'une démocratie en ligne, d'une agora électronique. C'est d'ailleurs lui le premier qui a parlé du réseau Internet comme 'autoroutes de l'nformation'. Et le président Clinton envisageait en 1997 de connecter chaque salle de classe et bibliothèque à Internet d'ici l'an 2000, chaque maison d'ici 2007. Pour réduire l'écart entre les Américains.20(*)

La réalité de la fracture numérique dans l'accès à Internet

Du fait de l'évolution extrêmement rapide du réseau Internet, on se limitera à quelques exemples numériques. Bien qu'un peu datés, ils sont intéressants. Pour des données plus récentes, on se reportera utilement aux sources bibliographiques précisées en fin d'article.

Comparaisons population/internautes en septembre 2000

 

États-Unis d'Amérique

Continent africain

Pourcentage de la population mondiale

4,9 %

12%

Pourcentage des internautes mondiaux

43 %

Moins de 1%

Une autre comparaison est simple et intéressante. Bien que le mandarin (chine) soit, et de loin, la première langue mondiale, seulement 8.4% des internautes ont le mandarin pour langue maternelle. De même, anglais et espagnol sont deux langues maternelles aussi courantes l'une que l'autre dans le monde et pourtant, 45% des internautes parlent anglais pour seulement 5,4% espagnol ! La « comparaison des langues » est donc une autre manière de constater la réalité et l'importance de la fracture numérique.

Les trois aspects de la fracture numérique

De plus, on a considéré lors de cette rencontre que la fracture numérique portait essentiellement sur des questions d'accès mais aussi d'utilisation des TIC. Trois types de fracture numérique ont alors été envisagés : l'accès (différence entre les personnes qui peuvent accéder aux TIC et celles qui ne le peuvent pas), l'utilisation (personnes sachant les utiliser et celles dont ce n'est pas le cas), et la qualité de l'utilisation (différences entre les utilisateurs eux-mêmes) .

Comme on peut le voir, la notion de fracture numérique s'est modifiée au fil du temps. Au début, elle visait fondamentalement les problèmes de connectivité. Par la suite, on a commencé à se préoccuper du développement des capacités et compétences requises pour l'utilisation des TIC (qualification et éducation) ; enfin, on a évoqué aussi l'utilisation des ressources intégrées dans la technologie. Ainsi, le concept de fracture numérique comporte essentiellement les approches suivantes*21(*) :

a) L'approche orientée vers l'infrastructure : possibilité/difficulté de disposer d'ordinateurs connectés au réseau mondial. Cela comprend également le problème des serveurs et des routeurs. De fait, les pays du Sud continuent de dépendre du matériel des pays du Nord.

b) L'approche orientée vers la formation : capacité/difficulté d'utiliser ces technologies. On a commencé à considérer qu'il y avait aussi une différence en termes de compétences et de capacités concernant l'utilisation correcte de la technologie ; il ne s'agissait donc plus seulement de pouvoir disposer d'ordinateurs. Dans ce sens, on s'est alors mis à développer le concept d'alphabétisation numérique en rapport avec celui de fracture numérique.

c) L'approche orientée vers l`utilisation des ressources : facteurs limitant/permettant l'utilisation par les personnes des moyens disponibles sur le réseau. Dernièrement, on a intégré dans ce concept de fracture numérique les possibilités d'utiliser la technologie pour accéder non seulement à l'information, à la connaissance, mais aussi à un nouveau mode d'éducation en vue de mettre à profit les « nouvelles opportunités » comme le développement des affaires commerciales, les soins médicaux en ligne, le télétravail, les nouvelles formes de distraction et de loisir.

De nombreux organismes internationaux ont pris en compte ces nouveaux éléments pour définir une politique de développement destinée à réduire la fracture numérique. Toutefois, malgré l'évolution du concept, l'accent a surtout été mis sur le développement de l'infrastructure technologique. Les investissements et les politiques nationales visant à réduire la fracture numérique continuent d'être essentiellement orientés vers le développement de la connectivité.

L'une des meilleures façons de faire connaître un concept plus concrètement est de définir la forme sous laquelle il est évalué. Ainsi, les mesures les plus importantes de la fracture numérique (e-readiness, UIT) se rapportent au degré de massification de l'utilisation des TIC selon les pays, régions, groupes ou personnes, et sont effectuées d'après des variables comme la possibilité de disposer d'ordinateurs, la densité téléphonique et la rapidité d'accès par personne

La fracture numérique dans le domaine du commerce

Lorsque l'on regarde les publicités qui nous entourent, on s'aperçoit qu'un bon nombre de ces publicités sont centrées autour du thème de la révolution Internet. Voici quelques exemples :

« ......Bienvenue dans un monde meilleur........ » Rhône-Poulenc


 « ......Bienvenue dans la vie.com......... » France Télécom

Les publicités liées à ce sujet présentent Internet comme un univers quasi-magique quitte à nier toute complexité à l'outil informatique pour mieux promouvoir une logique purement marchande. Le sociologue Philippe Breton n'hésite d'ailleurs pas à parler du Culte de l'Internet dans notre société*22(*).

La fracture numérique comme affaire commerciale

Le fait de considérer la fracture numérique comme une fracture technologique uniquement et le développement de l'infrastructure comme le principal moyen d'y remédier, est extrêmement satisfaisant pour les grandes entreprises des télécommunications et de production et commercialisation de matériel informatique.

L'investissement social qui implique d'avoir une approche intégrale des fractures numériques en renforçant l'organisation et développant les capacités, n'est pas une affaire commerciale aussi importante que la vente massive de connectivité et d'ordinateurs.

Conclusion :

Pour conclure notre étude de la fracture numérique au niveau mondial, il est important de souligner le fait principal, à savoir qu'aujourd'hui les internautes représentent seulement une minorité de la population mondiale. Selon le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), l'internaute type est « un homme de moins de 35 ans, diplômé de l'enseignement supérieur, disposant de revenus élevés, habitant en ville et parlant anglais », soit « un membre d'une élite très minoritaire ». Heureusement, les choses commencent à changer peu à peu.

B. Les business électronique (e-business)

1. définition

Le e-business est plus large que le «e-commerce», ce terme désigne tous les processus économiques transformés par le Web : l'intégration des systèmes d'information avec les clients et les fournisseurs (via des sites Web à accès réservé : les extranets), le travail dans l'entreprise (via un site Web réservé aux employés : l'intranet), le recrutement, la finance, le marketing, etc. Faisant appel aux technologies de l'information et de la communication la notion du business est élargie et il comprend le business électronique qui comprend toutes les activités entre les entreprises, les clients, les administrations...

De la vente en ligne au consommateur final ( B to C, pour Business to Consumer) au commerce entre entreprises ( B to B, pour Business to Business), le e-commerce se rapporte surtout au commerce électronique sur Internet. Le réseau des réseaux a en effet bouleversé la façon d'acheter et de vendre, nécessitant l'instauration de nouvelles réglementations et redéfinissant des pratiques telles que l' EDI. La multiplicité de l'offre et l'exigence croissante du client conditionne des choix de stratégie commerciale (par exemple, le cross selling*23(*) ) et des choix techniques garantissant la haute disponibilité du service. L'ouverture incroyable dans le domaine de l'informatique montre parfaitement le nouveau moyen de business électronique. « Les affaires - électroniques » qui utilisent les réseaux électroniques et l'Internet. « La notion d'e-business recouvre les différentes applications possibles de l'informatique faisant appel aux technologies de l'information et de la communication (TIC) pour traiter de façon performante les relations de communication d'information d'une entreprise telle qu'une PME avec des organisations externes ou des particuliers. Les technologies utilisées sont principalement celles de l' Internet. 

Internet : réseau mondial (basé sur la suite des protocoles TCP/IP) interconnectant des centaines de réseaux spécifiques. Il relie des dizaines de millions d'utilisateurs individuels et professionnels. On y échange des fichiers (FTP), des courriers (e-mail) où on y consulte des informations (sites Web) du Web ; WWW (Web, World Wide Web). Ensemble de systèmes informatiques (serveurs Web) connectés à l'Internet et utilisant des normes communes (HTML, ...) pour diffuser des pages d'informations multimédias (pages Web). Le WWW est un des services proposés par le média Internet, parallèlement au Mail, Newsgroup, etc. »*24(*).

Le e-commerce se différencie du e-business en se concentrant sur le processus d'achat (Catalogue, commande, Transaction, livraison, paiement). Le e-business couvre un plus large champ où la préoccupation principale est l'utilisation de la technologie Internet pour optimiser ou rationaliser l'échange d'information.

En bref, le business électronique est une traite efficace pour les relations entre des organisations externes ou des particuliers, de plus le business électronique développe de nouvelles opportunités d'affaires. Et les technologies utilisées sont principalement celles de l'Internet et des serveurs Web.

2. Les Différents types de business électronique

Le e-business se divise lui même en différents types selon que les échanges d'informations se déroulent :

B2C C2B B2E C2C A2A B2A A2C C2A A2B B2B B2I

1. Consumer-to-Consumer (C2C) : Les affaires qui se déroulent entre les particuliers ou bien les clients. « Expression désignant les sites constituant des points de rencontre entre les internautes ("chat club", forums, sites de vente aux enchères...), ainsi que ceux où l'on peut héberger des pages web. Ces sites mettent ainsi directement en relation les consommateurs (ou internautes) entre eux. »*25(*)

2. Consumer-to-Business (C2B) : Les relations commerciales qui se déroulent entre un client et une entreprise. « Expression désignant les sites qui font circuler l'information des consommateurs aux producteurs/distributeurs (business). Ce sont par exemple les sites d'achat groupé : ce sont les consommateurs qui proposent des prix aux producteurs. »*26(*)

3. Consumer-to-Administration (C2A) : Les relations commerciales qui se déroulent entre un client et une administration.

4. Business-to-Consumer (B2C) : Cela veut dire les achats et les ventes directes des biens ou des services : tels que les fleurs, les gâteaux, l'automobile avec les internautes, les consommateurs, les individus.

5. Business-to-Business (B2B) : les achats et les ventes des biens ou des services entre les sociétés sur le Web. « Le B to B (ou encore B2B) est le modèle d'e-business qui concerne les relations interentreprises.

Par exemple : si une société X achète un service à une société Y l'échange est qualifié de B2B : cet échange est réalisé entre deux personnes morales. Il concerne la majeure partie des activités de l'e-business; la plupart des analystes considère que le Business to Business offre beaucoup plus de perspectives que le Business to Consumer»

6. Business-to-Administration (B2A) : Ce sont les relations commerciales entre les entreprises et le gouvernement. « Le Business to Administration (B to A ou B to Gov) concerne l'utilisation de supports électroniques pour tout ou partie des échanges d'information entre des entreprises et des administrations publiques. Du point de vue des entreprises, le Business to Administration est un cas particulier du modèle Business to Business ».

7. Business-to-Employee (B2E) : Ce sont les relations commerciales entre les entreprises et les employés. De plus, il désigne les applications et les services informatiques mis par les entreprises à disposition de leur personnel, généralement sur un Intranet. Y figurent en bonne place les portails d'entreprises accessibles sur les Intranet.

8. Business-to-Institutions : Commerce en ligne entre une entreprise et des institutions (écoles, Associations, individus professionnels d'un secteur...).Le B2I est une sous division du B2B, permettant d'isoler ces acteurs qui bien souvent possèdent des méthodes de réglements (et des délais) "anormaux", ainsi que des méthodes d'achat aux circuits spéciaux

9. Administration-to-Consumer (A2C): Ce sont les relations commerciales entre les administration et les consommateurs appelé client particuliers

10. Administration-to-Business (A2B) : Ce sont les relations commerciales entre les administration et les consommateurs qui sont les entreprise el les PME.

11. Administration-to-Administration (A2A) : Business to gouvernement (B2G) ; c'est la relation entre l'assemblée des hommes d'affaires et le gouvernement en faisant et investissant des projets en ligne.

Les trois derniers types de business électronique sont appelés e- Gouvernement, l'ensemble des types nous donne l'économie numérique.Il s'agit de sites Web marchands, type « télé-achat »*27(*) qui sont les plus diffusés, et surtout le B2C ; Business-to-consumer où les transactions des ventes et des achats en ligne se déroulent entre les sociétés et les clients. Les consommateurs considèrent que le commerce électronique est un catalogue en ligne qui contient un éventail de produits tels que les vêtements, les livres et les automobiles, les portables...etc.

3. Le e-business dans les PME (e-PME) 

Définition

Les petites et moyennes entreprises (PME) désignent les entreprises de taille modeste, par rapport notamment à leur nombre de salariés ou leur chiffre d'affaires. Les PME se nomment également hypo firmes. Les PME ne fonctionnent pas comme des "Petites grandes entreprises".

Au Canada, une PME ne doit généralement pas employer plus de 500 personnes, ne pas avoir un actif supérieur à 25 millions de dollars et ne doit pas être détenue à plus de 25 % de son capital par une entreprise de plus grande importance. Selon la Confédération générale des petites et moyennes entreprises, les PME se répartissent de la façon suivante : les petites entreprises sont celles qui regroupent de 5 à 50 salariés; les moyennes entreprises se définissent de façon variable suivant le pays et le secteur d'activité, avec un maximum généralement fixé à 500 salariés.*28(*)

L'e-business adapté aux PME (le modèle européen Ebsn)

De plus en plus, l'e-business fait partie intégrante des pratiques commerciales normales des entreprises. Par conséquent, le défi n'est plus de connecter les PME à l'Internet mais d'intégrer de manière efficace et productive les TIC et l'e-business aux pratiques des entreprises. Les petites entreprises accusent du retard par rapport aux plus grandes, particulièrement dans l'utilisation d'applications e-business plus avancées. La compétitivité des PME risque d'en pâtir et la croissance générale de la productivité en Europe, de ralentir. Pour y remédier, les politiques doivent être réceptives aux mutations du marché et s'adapter en conséquence, afin d'inciter les progrès vers la réalisation de l'objectif de Lisbonne. Il s'agit du message clé de la communication de la Commission "Adapter la promotion de la cyberactivité à un environnement en mutation". C'est également l'objectif principal du réseau européen de soutien de l'e-business pour les PME ("Européen e-Business Support Network for SMEs" - eBSN).

A peine 10 % des PME qui vendent en ligne ont totalement intégré le processus de commande dans leur organisation commerciale interne, contre près de 35 % des grandes entreprises, selon l'enquête e-Business W@tch 2002.

Ces dernières années, les États membres ont adopté des approches prometteuses et souvent novatrices pour répondre aux besoins spécifiques des PME, leur permettant une meilleure transition entre le commerce traditionnel et l'e-business.

En novembre 2002, la DG Entreprises a lancé le réseau européen de soutien de l'e-business pour les PME (eBSN). L'objectif est de réunir décideurs politiques et praticiens de l'e-business en Europe afin de:

· discuter des orientations politiques stratégiques et partager les informations et expériences pratiques,

· examiner les perspectives politiques futures, adapter les politiques e-business aux besoins en mutation et partager les expériences sur les objectifs SMART pour des actions de soutien spécifiques à l'e-business,

· établir un guichet unique d'informations sur les initiatives régionales, nationales et européennes, les études, les statistiques et les possibilités de financement proposées aux PME, en recourant à un portail eBSN, qui rassemblera toutes les informations pertinentes à ce sujet, et

· organiser des rencontres spéciales et des ateliers thématiques entre les experts gouvernementaux de l'e-business afin de favoriser les synergies entre les différentes initiatives en Europe.

L'eBSN est un exemple de coordination politique franche entre les États membres et leurs régions. Les leçons tirées jusqu'ici sont très encourageantes.

L'eBSN a reçu un soutien politique total des ministres gouvernementaux lors du conseil "compétitivité", en mai dernier. Ceux-ci ont invité les États membres actuels et futurs à s'impliquer de manière active et ont donné leur soutien entier à cette initiative.Jusqu'ici, près de quatre-vingts activités de promotion de l'e-business soutenues publiquement ont été enregistrées comme membres eBSN. L'objectif est de rassembler cent cinquante initiatives de ce genre pour partager les expériences et développer des synergies. *29(*)

Le succès de l'eBSN dépend largement de la volonté de ses membres de collaborer et de tirer les leçons des expériences d'autrui, que ce soit en se fondant sur les bons exemples ou en évitant de répéter les mêmes erreurs. En outre, l'eBSN représente une plate-forme idéale pour la promotion d'initiatives européennes.La plupart des PME fonctionnent localement: pour les atteindre, l'information doit leur être fournie dans leur propre langue et leur parvenir par le biais de partenaires réputés. Ainsi, le portail juridique de l'e-business, service d'information fourni par les Euro Info Centres en matière juridique, permettra autant de liens que possible avec des initiatives e-business régionales et nationales.

Toute initiative politique pertinente en matière d'e-business en Europe peut rejoindre l'eBSN. Y participer offre la valeur ajoutée de la mise en réseau et de l'échange d'informations entre décideurs sur tout le continent.

Fonctionnement e-MPE :

La notion d'e-business recouvre les différentes applications possibles de l'informatique faisant appel aux technologies de l'information et de la communication (TIC) pour traiter de façon performante les relations de communication d'information d'une entreprise telle qu'une PME avec des organisations externes ou des particuliers. Les technologies utilisées sont principalement celles de l'Internet et du Web.*30(*)

Le schéma (Les communications d'information des PME) illustre ces multiples relations de communication d'information d'une PME avec l'extérieur:

· échanges de documents,

· accès à des services,

· consultation de sources d'information,

· etc.

Le développement d'une application e-business doit être une opération profitable pour toutes les parties concernées.

De façon synthétique, pour une PME, un projet e-business consiste à décider:

· la mise en place de canaux de communication électronique à destination de son environnement (clients, fournisseurs ou partenaires) ;

· d'interfacer ces canaux avec les processus internes (back-office).

L'e-Business ne se limite pas à des aspects techniques. Il faudra également tenir compte des changements organisationnels entraînés par la mise en oeuvre des technologies de l'information.*31(*)

Les communications d'information des PME

4. e-business et création de valeur

Tout développement de mise en place de l'e-business doit élaborer une création de valeur nette, des avantages, des profits et des bénéfices pour l'entreprise, pour ses clients et pour ses collaborateurs ou associés, pour les distributeurs. Les flèches représentent que la valeur se reflète sur les clients, les distributeurs et les entreprises.

Le Business Électronique est l'équivalent de la création de valeur

« ................Les entreprises............. »

« ...................Les clients................. »

« ....Les Collaborateurs - Associés..... » 

«.................Les distributeurs............»

Pour ses clients par des perspectives liées:

1. À la baisse des prix (gains de productivité);

2. À la flexibilité et à la rapidité des transactions;

3. À la qualité/fiabilité des produits et services;

4. Au renforcement de l'offre;

5. À l'amélioration du service après-vente.

Pour ses collaborateurs et associés (fournisseurs, partenaires financiers, etc.) par:

6. L'organisation des procédures;

7. L'anticipation des besoins;

8. Le partage de ressources matérielles ou immatérielles;

Pour l'entreprise: augmenter ses revenus et son chiffre d'affaires et/ou diminuer ses coûts via:

1. L'accès à de nouveaux marchés;

2. L'amélioration de la qualité des produits et services;

3. L'amélioration de l'image de marque;

4. Le développement de nouvelles activités;

Pour son personnel, ses clients: augmenter sa satisfaction et sa motivation par:

1. Une perception accrue du travail de groupe;

2. Le développement du sens de l'initiative;

3. Le renforcement des connaissances et des compétences.

4. La satisfaction des clients.

5. L'encouragement à acheter sans hésitation.

Deuxième partie

Le Business to Consumer (B2C)

A. définitions :

Le commerce électronique représente un cas particulier de l'e-business. Il concerne l'utilisation de supports électroniques pour tout ou partie des relations commerciales entre une entreprise et les particuliers:« ...Il s'agit donc du fameux B2C: Business-to-Consumer.... ».*32(*)

1. Définition du B2C :

« B2C : Commerce en ligne entre une entreprise et des particuliers. Le B2C (prononcez "bitouci") désigne le commerce en ligne de biens ou de services entre une entreprise et des particuliers. C'est notamment le cas pour les sites de vente en ligne. Le B2C s'oppose au B2B (Business to Business) qui est le commerce en ligne entre entreprises. Cependant, un site peut très bien être à la fois B2C et B2B ».*33(*)

Le business to consumer (B to C) ou e-commerce représente un cas particulier de l'e-business et il est considéré comme une utilisation de supports électroniques pour tout ou partie des relations commerciales entre une entreprise et les particuliers:

· Publicité,

· Présentation de catalogue,

· Service d'information interactif,

· Commande en ligne,

· Distribution,

· Service après-vente.

Les caractéristiques de l'e - commerce

Catalogue en ligne

Service d'information

Commande en ligne

Distribution

Service après vente

Livraison électronique Paiement électronique e-publicité

2. Qu'est ce que le commerce électronique ?

L'Association pour le Commerce et les Services En Ligne (ACSEL) propose une deux définitions du commerce électronique restrictive, et une autre plus extensive.

· 1edéfinition :
 « Cette définition envisage le commerce électronique comme l'ensemble des échanges commerciaux dans lesquels l'achat s'effectue sur un réseau de télécommunications. Par commerce électronique, on entend aussi bien la simple prise de commande que l'achat avec paiement. Et l'acte d'achat concerne autant les achats de biens que les achats de services, qu'ils soient eux-mêmes en ligne (services d'information, jeux...) ou non ».

· 2edéfinitio
 « Plus extensive, cette version inclut l'ensemble des usages commerciaux des réseaux ».*34(*)

C'est l'utilisation combinée et optimale des technologies de la communication permettant d'assurer et de développer les transactions d'affaires. Le commerce électronique s'effectue au moyen du courrier électronique, du Web, des revues d'information, des transferts électroniques de fond et de l'EDI. Le commerce électronique peut se définir par la rencontre virtuelle sur un réseau international d'une offre et d'une acceptation de vente, de produits ou de services.

Le commerce électronique selon ADEM est « L'e -commerce est la partie plus spécifique de l'e-business qui débute avec l'accès à l'information par le consommateur et qui va jusqu'au paiement après accord des deux parties ».*35(*)

Selon les professeurs du management, « le commerce électronique  est un processus d'échange des biens et des services, et aussi ce terme comprend l'accord entre les parties par les moyens électroniques normalement par l'Internet.

De plus, le commerce électronique est l'ensemble des opérations de la production, de la livraison et la commercialisation des produits »

Le commerce électronique est la possibilité de vendre et d'acheter des biens matériels ou immatériels ou des services par le biais du réseau Internet. Ce nouveau mode de distribution ne laisse personne indifférent.

Sur un site de commerce électronique, on trouve des informations sur le produit ou la société, mais également la possibilité de prise de commande automatique, le paiement en ligne sécurisé, la présence d'outils marketing d'analyse du profil consommateur, et même quelques fois la livraison du produit en ligne comme pour la presse ou les logiciels en téléchargement.

Le commerce électronique est le résultat de la création et de l'investissement des affaires en utilisant les technologies de l'Internet. Le commerce électronique est une activité ou bien une application qui n'est pas un produit d'être en soi mais un mode d'utilisation mis à disposition des internautes.

De plus le commerce électronique est en train de devenir un moyen, un outil marketing et une vitrine des affaires pour attirer l'attention des cyber-consommateurs et trouver de nouveaux clients, investir de la fortune et même produire son propre chiffre d'affaires.

Le commerce électronique y compris la satisfaction directe en ligne du client, la négociation commerciale et la réponse aux besoins des clients, la logistique, la facturation, l'encaissement, la gestion et le service après la vente et enfin de satisfaire les clients.

Le commerce électronique selon le Tableau de bord du commerce électronique, Mission pour l'Économie Numérique reprend la définition " large " du commerce électronique retenue par l'OCDE*36(*) : la vente ou l'achat de biens ou de services, effectués par une entreprise, un particulier, une administration ou toute autre entité publique ou privée, et réalisée au moyen d'un réseau électronique (computer-mediated networks).


Les biens et les services sont commandés par l'intermédiaire de ces réseaux, mais le règlement financier et la livraison peuvent être réalisées en ligne ou par d'autres moyens.
Cette définition inclut, non seulement les achats et ventes réalisés au travers d'un site Web, mais également les achats par Minitel, par un système téléphonique interactif (type Audiotel) ou encore, entre les entreprises, à travers de relations directes et automatisées d'ordinateur à ordinateur type EDI.*37(*)
Elle exclut les transactions passées sur un mode non interactif, par exemple par fax et téléphone, mais aussi les e-mails quand ils ne sont pas échangés dans le cadre d'une application interactive (message simple suivi d'un traitement manuel).*38(*)

Selon Efraim Turban, « le commerce électronique (CE) est un concept émergé qui décrit le processus des ventes, des achats, ou bien des échanges des produits, des services et d'informations par les réseaux Internet ».*39(*)

Cette nouvelle technique a des avantages et des risques qui affecte la société, les consommateurs et les entreprises. Elle a commencé à apparaître partout dans le monde. Certains pays ont commencé le lancement de cette technique dans différents domaines d'affaires tels que ; les médicaments, les jeux vidéo, les livres, les disques, les billets d'avions...D'autres ne commencent pas encore à implanter cette technologie, et certains sont en train de mettre ce moyen informatique à disposition.

D'une part, le mécanisme de commerce électronique a des profits potentiels dans les sociétés tels que ; le développement du marché au niveau national et international, comme par exemple la réponse rapide d'un fournisseur et la livraison en avance d'une matière première pour fabriquer un produit qui se reflète positivement sur la satisfaction des clients et l'accroissement de chiffre d'affaires d'une compagnie.

En outre, le commerce électronique réduit les coûts des télécommunications avec les clients, les fournisseurs et les grossistes.

En ce qui concerne la relation entre le commerce électronique et les consommateurs, il facilite le moyen devant les client pour faire des courses, des achats des produits ou bien vendre aux enchères, prendre des renseignements d'un article avec une variété des choix de n'importe où et n'importe quand...

Enfin, la société va profiter grâce à cet élément principal dans la vie en acquerrant la possibilité de commercialiser ses produits autour le monde avec des coûts magiques et de la livraison rapide.

D'autre part, des risques ou bien des limitations du commerce électronique doivent être prendre en compte. Comme par exemple ; la restriction du marché du fait de la nécessité d'un minimum de maîtrise de l'outil informatique de la part du client mais aussi l'efficacité relative du service après vente. De plus, les marchands peuvent avoir la nécessité des serveurs, réseaux spéciaux et d'autres développements d'infrastructures. Aussi le manque de la sécurité complète d'un système sur un site Web reflète négativement sur la confiance d'un client qui va hésiter à consulter ce site ou bien à acheter quelques articles.

Enfin, certains pays souffrent des prix augmentés des connexions sur l'Internet et ils ont besoin d'apprendre à leurs peuples tout ce qui concerne cette technologie ; en donnant des cours d'informatiques sur les médias, des définitions du commerce électronique et ses fonctions, avantages et son futur...

Selon le dico du net, « Le commerce électronique se définit comme des ventes par Internet, avec ou sans paiement en ligne. On présente la valeur des commandes reçues par Internet. Les ventes réalisées par l'entremise de réseaux d'échange de données informatisées privés et les transactions réalisées par guichets bancaires automatiques sont exclues. La valeur des instruments financiers transigés sur Internet tels les emprunts bancaires et les valeurs mobilières n'est pas comptabilisée dans le commerce électronique, mais les frais de service reçus pour compléter ce type de transaction le sont ».*40(*)

Selon Kalakota et Whinston (1997) « le commerce électronique a des définitions selon les perspectives suivantes :

La communication ; EC est la livraison de biens, des services, information, ou des paiements par les réseaux Internet ou par d'autres moyens électroniques.

Les services ; EC est un instrument qui s'adresse aux usines, aux consommateurs et aux managements pour réduire les coûts, et en même temps, améliorer la qualité des biens et augmenter la rapidité du service de la livraison ».*41(*)

Selon l'Organisation mondiale du commerce OMC « le commerce électronique  est un nouveau domaine qui recouvre les échanges transfrontières de marchandises par voie électronique.  Globalement, on entend par commerce électronique la production, la promotion, la vente et la distribution de produits par des réseaux de télécommunications.  Les exemples les plus patents de produits distribués électroniquement sont les livres, les oeuvres  musicales et les vidéos transmis par le biais des lignes téléphoniques ou par Internet. »*42(*)

3. L'histoire révolutionnaire du commerce électronique

L'histoire révolutionnaire du commerce électronique a commencé en 1994, quand un jeune homme de 29 ans, Jeff Bezos, qui travaille alors comme directeur et analyste financier chez Amazon.com, a mis en place une liste qui incluait 20 produits à promouvoir sur les réseaux Internet. D'après ses analyses intensives, il était sûr que les livres étaient dans le premier rang des ventes. Le Chiffre d'Affaires de la société a augmenté de 2 millions de dollars par an.

Avec la croissance incroyable de la société Amazon.com, Bezos a décidé de créer des liens avec les autres sociétés qui vendent des livres, en partageant les parts avec ces sites.

Ensuite, en 1998 la société a commencé à vendre des disques, des DVD. De plus il y a une écoute des clients internautes avec une page d'évaluation grâce a leurs commentaires et suggestions, critiques et opinions.De nos jours Amazon étend son portfolio de produits avec des logiciels, de l'électroménager, et donc cette histoire est devenue l'exemple du succès dans le domaine du commerce électronique.

4. Le e-marketing mix (marketing mix electronique) 

On connaît bien le classique mix marketing et ses 4 P (prix, place, produit, promotion). Mais que dire du e-marketing? Est-ce que cette formule s'applique encore ou elle doit être mise à jour?

Définition :

Selon Philippe KOTLER le e-marketing  est, dans sa forme simplifiée, l'atteinte d'objectifs marketing par des moyens électroniques tels que les sites web, le email, le SEO, les jeux vidéo, le SEM, .....Etc. Bref, profiter des médiums électroniques pour communiquer un message.*43(*)

Une autre définition vient d'un groupe de spécialistes de Cisco et va comme suit : « Le e-Marketing est la somme de toutes les activités qu'une entreprise fait par Internet dans le but de trouver, attirer, gagner et retenir des clients ».

Plutôt que d'être un concept transactionnel comme le marketing, le e-marketing devient plus un concept relationnel puisqu'il permet des trucs comme la personnalisation ou encore la création de communauté.

Stratégies d'e-Marketing Mix :

Dans le livre très intéressant, « e-Marketing Strategy »: 7 Dimensions to Consider (the e-Marketing Mix), l'auteur nous propose une nouvelle formulation du mix marketing à la sauce Internet. Il s'agit de la règle « 2P + 2C+ 3S formula: Personalization, Privacy, Customer Service, Community, Site, Security, Sales Promotion. » Ou en français, « personnalisation, vie privée, service à la clientèle, communauté, site, sécurité et promotion des ventes. »*44(*)

1. Personnalisation

La personnalisation permet de créer une relation avec un client en particulier. Il est plus facile de créer une page d'accueil personnalisée d'un portail Internet qu'une page couverture d'un journal.

L'expérience de la visite est améliorée avec des moyens aussi simples que de retenir le nom du visiteur dans un cookie et peut aller aussi loin que lui offrir les bons produits ou les bons messages en fonction de son profil.

2. Vie privée

Évidement, avec la personnalisation, on acquiert des informations personnelles. Celles-ci doivent être sécurisées pour qu'elles se retrouvent dans les mauvaises mains. Si le visiteur ne se sent pas en sécurité, il y a peu de chance qu'il donne des informations sensibles.

La politique de vie privée et les moyens utilisés (la collecte de données, l'usage, par qui, etc.) pour garantir cette sécurité font parti intégrante d'une stratégie e-marketing.

3. Service à la clientèle

Comment créer une relation sans service à la clientèle? Contrairement au concept transactionnel ou le service survient pendant ou après la transaction, dans le monde relationnel, le service doit être omniprésent. On peut penser aux formulaires de contacts, les FAQ, bases de connaissances, chat avec des représentants, forums, etc.

4. Communauté

Les avantages d'Internet sont bien de pouvoir créer et faciliter l'interaction entre les individus. Ainsi, comme les clients d'une entreprise partage un même intérêt pour un produit, Internet facilite les rapprochements et la création d'une communauté. Ces communautés peuvent être crées par les entreprises ou être des entités indépendantes.

Il y a plusieurs avantages à utiliser la force d'une communauté : Diminuer les coûts du service technique, améliorer la recherche et développement, améliorer la recherche marketing, etc.

5. Site

Les interactions se font via Internet. Mais elles peuvent avoir cours sur plusieurs lieux électroniques. Ça peut être le site Web, un téléphone portable ou un n'importe quel autre outil électronique. Autrement dit, ça prend une location électronique pour effectuer les interactions électroniques.

Le plus commun est le site Web, mais ce pourrait être d'autres formes mieux adaptées à votre clientèle. Comme un portable pour ceux voyageant beaucoup dans les métros par exemple.

6. Sécurité

Il ne fait aucun doute que la sécurité des transactions et des informations personnelles doit garantir que les données sensibles sont protégées des accès non autorisés.

Si les clients savaient qu'une entreprise garde les numéros de cartes de crédit dans une base de données non protégée et non encryptée, il y aurait de bonnes chances que ceux-ci soient réticents à effectuer une transaction.

La relation se crée sur la confiance. Et se sentir en sécurité aide à créer la confiance.

7. La promotion des ventes

Comme dans le mix marketing, la promotion occupe une grande place dans une stratégie e-marketing. La promotion attire les clients et crée un volume de ventes nécessaire à la survie de l'entreprise.

Internet permet plusieurs options intéressantes telles que la publicité vidéo, les messages viraux, les microsites interactifs, les jeux en ligne, le marketing via les outils de recherche (SEM), etc.

Bref, le e-marketing amène de nouvelles dimensions à considérer. L'important est de penser en terme de relation plutôt que de transaction. Meilleure est la relation avec le client, meilleurs seront les résultats. Internet amène des outils pour améliorer ou faciliter les relations. Il ne suffit que d'être créatif et d'en tirer

B. les acteurs du B2C

1. Les entreprises

Les entreprises selon le dictionnaire « Le Robert Micro » édition 1998*45(*), une entreprise est un projet mis a exécuté ou bien c'est une organisation de production de biens ou de services à caractère commercial.

De plus l'entreprise signifie un particulier ou groupe engagé dans la production d'un bien ou d'un service.

Une entreprise est une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le monopole).

Une entreprise est initiée et généralement dirigée par un entrepreneur. Elle se différencie du simple projet dont l'organisation est destinée à se dissoudre à son terme. L'entreprise est plutôt conçue dans la durée et pour la conduite de plusieurs projets similaires, ce qui implique une pérennité des structures (ex : machines, ressources humaines, actionnaires, ...).

De façon plus générale, le terme entreprise s'utilise aussi pour des projets uniques mais d'apparence risquée ou difficile (par ex: un grand voyage, une recherche scientifique, ...) car il y a un effort entrepris (cf. étymologie ci-dessus).

Pour exister dans un environnement concurrentiel, une entreprise doit satisfaire ses clients et générer un profit (ou bénéfice), c'est-à-dire réaliser un chiffre d'affaires supérieur à la somme de ses coûts (salaires et charges, achats, frais de fonctionnement, amortissements des investissements, impôts et taxes, etc.)

Étymologiquement, le terme dérive de "entreprendre", daté d'environ 1430-1440 avec le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif ».*46(*)

Trois grands types d'entreprises existent dans tous les pays :

· les entreprises privées à but lucratif (ex : TPE, PMI, Grands Groupes),

· les entreprises privées à but non lucratif (relevant de l'économie sociale),

· les entreprises publiques

2. Le cyber consommateur

(Qu'est ce qu'un cyber-consommateur ?)

L'image du cyber-consommateur a bien évolué dans les dernières années. Le profil actuel des acheteurs en ligne se rapproche de plus en plus du profil moyen des consommateurs hors-ligne.

Mais d'abord qu'est-ce qu'un cyber-consommateur, e-Consommateur ? C'est un consommateur qui achète un produit ou un service en effectuant une des étapes suivantes via Internet : recherche, choix, comparaison, commande et paiement.

Le consommateur électronique est le client connecté qui dispose de toutes les connaissances et ressources Internet, cette personne est également un consommateur capable d'utiliser le pouvoir d'Internet de trouver ce qui le veut à acheter.

De plus en plus les cyber-consommateurs sont nombreux. Ils sont ceux qui achètent des biens ou des services sur le net en rentrant leur numéro de carte bleu sur ce qu'on appelle un site marchand.

En 1999, le portrait-type était un homme (60%), avec un haut taux de scolarisation (70% universitaire) et un revenu élevé, plus de 75 000$. Aujourd'hui il semble difficile d'établir un profil type d'acheteur sur Internet : c'est monsieur-tout-le-monde. Un des facteurs ayant grandement contribué à cette hétérogénéité est l'accroissement important de deux catégories d'acheteurs en ligne soit les femmes (+ 55%) et les plus de 50 ans (+ 45%).

Quelques chiffres :

- 58 % des Américains âgés de 50 à 64 ans, 75 % des 30-49 ans et 77 % des 18-29 ans naviguent sur Internet aux États-Unis. La disparité entre les tranches d'âge tend donc de plus en plus à disparaître *47(*)

- Entre 2000 et 2004, les femmes âgées de 65 ans et plus ont par ailleurs atteint la parité avec leur pendant masculin au sein de la population internaute américaine, chacun des deux groupes représentant maintenant 50 % du secteur. L'arrivée en masse des femmes sur Internet est un élément déterminant pour le futur
Les deux secteurs d'activité qui génèrent le plus de revenus sont le e-Tourisme et le courtage en ligne ou la banque en ligne. Les produits les plus achetés en ligne en 2004 sont : le CD et DVD, les livres, les billets d'avion et de train, les jeux vidéos, jouets et consoles et, finalement, les vêtements.

Selon Forrester research, les segments suivants seront à surveiller dans les prochaines années :

- les femmes sans enfant

- les jeunes de 20 ans ou moins

- les gens de 50 ans et plus

Protection du cyber-consommateur :

« ......L'Internet améliore considérablement la pratique de la vente à distance. Mais, dans le contexte international du réseau, le consommateur ne parvient plus à identifier les droits qui lui sont conférés. Des solutions simples pourraient y remédier...... ».*48(*)

Faire ses emplettes sur le Web est devenu un jeu d'enfant. Un clic de souris, et votre commande est passée à l'autre bout du monde ! Tout va pour le mieux... jusqu'à ce que l'on s'aperçoive que le produit commandé ne convient pas ou que la facturation est plus lourde que prévue.

Certes, la plupart des pays industrialisés ont adopté des lois destinées à protéger les consommateurs. L'amateur de l'achat à distance dispose souvent d'un certain délai pour échanger son produit ou le retourner contre remboursement. Encore faut-il qu'il ait été informé de ses droits et qu'il puisse déterminer la loi de quel pays lui viendra en secours. Bénéficiera-t-il du délai de sept jours francs prévu par le Code de consommation français ? Où pourra-t-il invoquer le délai prévu par loi du pays du commerçant, parfois porté jusqu'à 30 jours ? Dans le pire des cas, la question pourrait se régler devant le juge, dès lors que l'on aura déterminé le tribunal compétent. Tout ceci devient bien complexe. Confronté à l'incertitude et à l'éloignement du commerçant, le consommateur renoncera à toute idée de procès. Une injustice aura peut-être été commise, sans que personne ne s'en soucie. Cette situation est inacceptable.

A l'heure des autoroutes de l'information, le consommateur mérite plus que jamais d'être renseigné sur l'existence et la mise en oeuvre de ses droits. Or, les clauses censées éclairer l'acheteur sont souvent dissimulées sous une couche de liens hypertextes. Le Professeur Jérôme Huet, de l'Université de Paris II, propose qu'un usage s'établisse : "les principales clauses contractuelles ayant trait à la juridiction compétente, à la loi applicable, à l'existence d'un droit de rétractation, ainsi qu'aux conditions de livraison et de garanties, devraient être présentées de manière visible aux consommateurs". A juste titre, il ajoute que "cela ne coûterait pas très cher aux professionnels qui amélioreraient du même coup leur image de marque".

Quand bien même tout le monde y trouverait son compte, il reste à déterminer la manière dont pourrait s'imposer cet usage. La constitution d'une entité internationale figure parmi les solutions avancées. Sa mission : inciter les professionnels à adopter un comportement respectueux du cyber-consommateur. Les sites affiliés à cet organisme pourront arborer un label de qualité témoignant de leur fiabilité. Pour parfaire le tout, le professionnel devra également prévoir un système de résolution des conflits facilement abordable. Le CyberTribunal semble être tout destiné à cette tache. Il s'agit d'une nouvelle institution assurant gratuitement des services de médiation et d'arbitrage par la voie du réseau.

Sans attendre l'élaboration de normes obligatoires, il devient urgent que les professionnels accordent leur stratégie marketing avec les intérêts des cyber-consommateurs. Il ne serait pas si difficile de gagner leur confiance en abolissant les incertitudes juridiques.*49(*)

3. L'Internet et le e-commerce :

L'Internet est un média informatique qui nous permet d'avoir un accès à différent domaine et qui facilite les capacités des recherches chez les internautes. L'achat d'un bien ou un service tel qu'un produit pharmaceutique par un grossiste ou bien un distributeur. La capacité d'accès à l'Internet est le moyen d'enrichir cet équipement clé.

Une personne peut avoir une information rapide sur l'existence d'un livre d'une librairie, trouver des détails d'un voyage, des produits alimentaires, des médicaments, des électroménagers, des vêtements, de la mode et des accessoires.

L'achat d'un produit en ligne est une activité qui est connue comme le commerce électronique. Le commerce électronique est normalement considéré comme un catalogue d'achat et de vente sur l'Internet, où les chefs des entreprises montrent les images, les marques, les qualités et les prix de ses produits, de plus les formes des commandes.

Il a donné un résultat productif dans le marché en atteignant ces cibles.

Le marché est toujours dans la recherche de nouveaux moyens pour améliorer la qualité de la vie quotidienne en créant des produits :

· Plus rapides à faire et à trouver, tel que le Site Web de « ewaseet », si vous consultez ce site et vous avez besoin d'une information, un détail sur un produit, une annonce....vous allez trouvez immédiatement.

· Plus faciles à faire et à chercher, tel que le Site Web de « Fastlink »*50(*), si vous consultez ce site et vous avez besoin d'une recherche de travail, un servie des cartes payées d'avance, les nouveaux portables....vous allez trouvez directement.

· Moins chères à faire. C'est un fait évident que quand vous utilisez le commerce électronique, il y aura beaucoup de publicités, de soldes, de livraisons gratuites.

· Plus comiques à faire. Vous pouvez voir des sites avec des images comiques, des blagues à côté de la publicité d'un produit pour attirer les cyber-consommateurs,

· Plus intéressants à améliorer. Vous pouvez consulter des sites pour améliorer votre recherche des achats, également vous pouvez trouver d'autres liens en bas d'une page sur le Site pour avoir accès à un autre site qui va vous aider.

· Plus intéressants et meilleur qualité d'écoute et de vision.

· Les avantages de commerce électronique sont nombreux, comme par exemple, la disponibilité 24 heures sur 24 (le rythme des commandes se maintient jusqu'à peu près 1h du matin), 7 jours sur 7, des prix moins élevés.

En bref, les petites et moyennes entreprises se tournent vers les affaires électroniques, c'est pour trouver des moyens pour réduire les coûts, accroître l'efficacité et la productivité, diminuer les frais d'exploitation, accélérer la production et augmenter la rentabilité.

C. Le e-commerce en Algérie

1. Internet en Algérie

« ....Trois millions d'internautes en Algérie .......».L'Algérie comptait trois millions d'internautes en juillet 2006 et le nombre d'accès à la large bande ADSL a atteint 700.000 à cette date, selon un rapport officiel publié dimanche par l'Agence de presse algérienne APS.*51(*)

Le rapport a été publié à l'issue d'une séance de travail consacrée par le président Abdelaziz Algérie au secteur de la poste et des technologies de l'information, dans le cadre du bilan du gouvernement. Le document précise que le nombre des abonnés au téléphone mobile a atteint 18.600.000 pour une population totale de 33 millions d'habitants. La densité téléphonique mobile est ainsi passée à 56,4% contre 0,26% en 2000, année d'ouverture du marché algérien aux opérateurs étrangers.


La densité téléphonique globale (fixe et mobile) est ainsi passée de 5,28% en 2000 à près de 65% à fin juillet 2006, selon le rapport. L'Algérie compte d'autre part 5.000 cybercafés et son réseau de fibre optique a pratiquement quadruplé en six ans depuis 2000, passant de 7.000 à 26.000 km. Le volume global des investissements durant cette période a atteint près de 5 milliards de dollars, dont un peu plus de 4 milliards d'investissements directs étrangers, selon le rapport. Le nombre d'emplois dans le secteur est passé de 45.000 à 120.000 en 2006.

Technologies de l'information et de la communication

Dans le cadre de la poursuite des auditions des membres du gouvernement, le président de la République, a consacré une séance au secteur de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication.

Le choix stratégique adopté pour le développement du secteur vise à hisser l'Algérie comme acteur actif dans la bataille des enjeux technologiques qui caractérise l'économie « économie numérique » mondiale et lui permettre, ainsi, de relever les défis du 21ème siècle. *52(*)
La démarche pragmatique, suivie pour promouvoir les activités du secteur, ne se limite pas à une diffusion passive des technologies de l'information et de la communication au sein de la population, de l'entreprise et de l'administration, qui se traduirait simplement par une importation massive d'équipements. Il s'agit, plutôt, d'une stratégie cohérente et globale favorisant l'intégration et l'appropriation de ces technologies par toute la société, ainsi que l'émergence d'un pôle de production, de recherche et d'innovation.
Partant de cette nouvelle vision, une réforme profonde a été initiée dans ce secteur névralgique conformément aux orientations stratégiques contenues dans le programme du président de la République.
S'appuyant sur un diagnostic objectif et sans complaisance de la situation du secteur qui faisait ressortir, notamment l'existence d'importantes listes d'attente en matière de services téléphoniques (plus de 700.000 demandes pour le téléphone fixe et plus d'un million de demandes pour les lignes téléphoniques mobiles), un retard dans l'utilisation de l'Internet et une absence d'un environnement encourageant la recherche et l'innovation, cette réforme met l'accent sur :

- la modernisation et l'extension des infrastructures de télécommunications, y compris dans les zones rurales,

- l'extension de l'offre des services et l'amélioration de la qualité des prestations,
- la promotion des technologies de l'information et de la communication comme vecteur structurant pour l'aménagement numérique du territoire et facteur majeur de compétitivité de l'économie nationale.

La mise en oeuvre de cette stratégie s'est traduite par la refonte de l'environnement juridique et institutionnel qui a connu des mutations profondes, dont, notamment, la libéralisation des marchés de la Poste et des technologies de l'information et de la communication, la régulation des activités du secteur et la préservation et le développement du service universel sur la base d'un mécanisme clairement arrêté. *53(*). A fin septembre 2006, on dénombre :

- 03 opérateurs de téléphonie mobile GSM, 03 opérateurs de téléphonie par satellite VSAT, 03 opérateurs GMPCS et 02 opérateurs pour la téléphonie fixe internationale, interurbaine et de boucle locale.

La contrepartie financière globale des 7 licences attribuées aux nouveaux opérateurs est de 1.227.460.000 dollars US.

- 37 fournisseurs de services Internet,
- 08 opérateurs de transfert de voix sur IP,
- 10 audiotex et 04 centres d'appel,
- 05 opérateurs pour le courrier accéléré international.

Au plan des infrastructures :

Le marché multi opérateurs, ainsi mis en place à la faveur de cette politique de libéralisation, explique l'évolution continue en matière de réalisation d'infrastructures, comme en témoignent les indicateurs ci-après :

- le parc total d'équipements d'abonnés fixes a atteint 4.010.000 contre 2.400.000 en 2000,

- le nombre d'abonnés aux réseaux fixe et mobile a atteint, respectivement, 2.860.000 et 18.600.000 contre 1.800.000 et 54.000 en 2000,

- la densité téléphonique fixe a atteint 8,35% contre 5,02 en 2000,

- la densité téléphonique mobile est passée à 56,4% contre 0,26% en 2000,

- la densité globale (fixe et mobile) a ainsi fait un bond prodigieux en passant de 5,28% en 2000 à près de 65% à fin juillet 2006,

- près de sept (07) Algériens sur dix (10) ont accès au réseau téléphonique,

- le nombre d'accès à large bande ADSL (ligne asymétrique numérique d'abonné), inexistant en 2000, a atteint 700.000 à juillet 2006,

- le nombre de cybercafés, de kiosques multiservices et de taxiphones installés sur la voie publique s'élève respectivement à 5.900, à 38.000 et à 5.000,

- le nombre d'internautes est estimé à un peu plus de 3.000.000,

- le réseau national de fibre optique s'est étendu et densifié pour atteindre 26.000 km contre 7.000 km seulement en 2000,

- le réseau national de faisceaux hertziens numériques est passé de 21.400 km en 2000 à 42.500 km à juillet 2006, *54(*)

- l'introduction de nombreuses applications technologiques de dernière génération dans le réseau national des télécommunications,

- la réalisation d'un réseau multiservices de 130.000 accès permettant la fourniture d'une gamme élargie de services (voix, données et multimédia) avec des possibilités de flexibilité et d'évolutivité pour répondre aux besoins des administrations, des entreprises et des citoyens,

- la densité postale a atteint actuellement un bureau de poste pour 9.870 habitants, Le nombre d'emplois dans le secteur est de l'ordre de 120.000 contre 45.000 en 2000.

Quant au volume global des investissements, il a atteint près de 5 milliards de dollars US, dont un peu plus de 4 milliards en investissements directs étrangers.

Au plan de l'innovation technologique et en application des instructions du Chef de l'Etat qui accorde une importance capitale à la recherche et à l'innovation pour permettre à la nation de se hisser au rang des pays émergents et maîtrisant la science et la technologie, la réalisation d'un cyberparc dédié aux technologies
de l'information et de la communication (TIC) a été lancée dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah (wilaya d'Alger) sur une superficie de 100 hectares.55(*)

Ce parc technologique, qui a bénéficié d'une enveloppe de 10 milliards de dinars dans le cadre du Programme de soutien à la relance économique (PSRE), traduit la volonté d'évoluer vers une économie de la connaissance et des savoirs par la formation, la recherche et développement et l'industrie des technologies de l'information et de la communication (TIC) et des contenus.

Les travaux de réalisation de toutes les infrastructures intelligentes, constituant cette technopole, ont été lancés et seront réceptionnés fin 2007.

Au plan de l'édification de la société de l'information, de nombreuses initiatives sont prises dans le cadre de la e-Commission présidée par le chef du gouvernement, se traduisant par des actions allant vers l'instauration d'un gouvernement et d'une administration électronique et vers les foyers.

C'est ainsi qu'un Réseau intranet gouvernemental (RIG), reliant les administrations et les institutions publiques, est en voie de concrétisation et permettra d'interconnecter les institutions de l'Etat.

De nombreuses applications électroniques entrant dans le cadre du e-commerce,
e-learning, e-justice, e-santé, e-services, e-culture, etc, ont été développées par les secteurs.

Quatre (04) projets pilotes dans le cadre du programme de coopération de l'Union européenne MEDA II et qui portent sur la e-école, la e-commune, le centre de recherche documentaire parlementaire, l'Observatoire de la société de l'information, ont été menés en concertation avec les ministères concernés et seront mis en oeuvre dans le courant du 1er semestre 2007. 56(*)

En partenariat avec les banques, les assembleurs de PC, les fournisseurs d'accès ADSL, les éditeurs de logiciels, les fabricants de processeurs et les opérateurs de télécommunication, l'initiative dénommée "OUSRATIC - un PC par foyer", dont l'objectif est de doter chaque foyer d'un ordinateur personnel et d'un accès à l'Internet à haut débit à l'horizon 2010, a été lancée. A ce jour, on dénombre 700.000 ordinateurs vendus dans le cadre de cette opération.
L'Algérie s'attelle actuellement au lancement de satellites de 2ème génération d'observation de la Terre, à la réalisation et au lancement d'un satellite national de télécommunications spatiales et à la construction d'un centre de développement de satellites.

Sur le plan international, notre pays envisage de jouer un rôle actif dans la mise en oeuvre de constellations satellitaires dédiées à la gestion des ressources naturelles, de l'environnement et des catastrophes. C'est ainsi que deux projets de constellation sont initiés, l'un au niveau africain et l'autre au niveau arabe. 57(*)

Le projet de constellation africaine ARM "African Ressource Management", financé dans le cadre du NEPAD, est conjointement mené entre l'Agence spatiale algérienne (ASAL) et les agences spatiales sud-africaine, nigériane et kenyane.

Le second projet porte sur la réalisation et le lancement d'un satellite arabe d'observation de la Terre. Ce projet a été décidé lors du 17ème Sommet d'Alger des chefs d'Etat arabes, sur proposition du président de la République. S'agissant de la formation, l'un des volets importants de la démarche du président BOUTEFLIKA pour réussir la transition vers une économie basée sur l'information, des actions de mise à niveau des programmes de formation spécifiques en technologies de l'information et de la communication (TIC) et de partenariat ont été mises en oeuvre par les structures de formation du secteur.

A toutes ces actions, viennent s'ajouter d'autres opérations, non moins importantes, et qui portent sur :

- la modernisation du système de contrôle et de gestion du spectre des fréquences,

- l'acquisition d'équipements de télécommunication entrant dans le cadre du plan ORSEC (plan d'organisation des secours),

- la modernisation et le développement du réseau national de radionavigation maritime, pour sa mise à niveau avec le Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM), *58(*)

- la mise en oeuvre, dans le cadre de l'initiative du NEPAD, du projet de construction de la liaison fibre optique Alger-Abuja en passant par le Niger,

- la préparation du dossier relatif au processus d'attribution de(s) licence(s) de téléphonie mobile 3ème Génération (cahier des charges, règlement d'appel d'offres...), dont le lancement est prévu pour l'année 2007,

Les réseaux 3ème Génération permettent de fournir des services multimédia en situation de mobilité et à des hauts débits de données.


- la réalisation des supports de télécommunications des réseaux Intranet des banques, des compagnies d'assurance, des entreprises et des administrations.

Dans ce cadre, il convient de signaler la réalisation d'un réseau académique de recherche, reliant l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur et des centres de recherche par câbles à fibre optique de haut débit.

Ce réseau constitue un des moyens de diffusion du télé-enseignement par l'utilisation de la vidéoconférence, notamment,

- le lancement, le 17 septembre 2006, du 2ème emprunt obligataire initié par Algérie Télécom (le 1er a été réalisé en novembre 2005 et a produit 6,5 milliards de dinars), pour une ressource escomptée de 20 milliards de dinars, après avoir obtenu le visa de la Commission de surveillance des opérations de bourse (COSOB). Ces ressources sont destinées à financer les investissements retenus dans le programme de modernisation et d'extension des réseaux de télécommunications fixe et mobile.

Par ailleurs, pour permettre à la population d'accéder aux réseaux téléphonique, à des tarifs raisonnables avec une qualité de service technique et commerciale spécifiée, le mécanisme du service universel, tel que défini par la loi n° 2000-03 du 5 août 2000 et par le décret exécutif n° 03-232 du 24 juin 2003, est mis en oeuvre. Il concernera dans une première étape les populations de 1.031 agglomérations comptant entre 800 et 2.000 habitants non encore raccordées au réseau des télécommunications et 48 localités de plus de 6.000 habitants ne disposant pas actuellement de bureaux de poste.

Le président BOUTEFLIKA a mis l'accent sur la nécessité de conforter ces acquis en définissant un plan ambitieux pour les prochaines années, s'articulant, notamment, autour des axes ci-après :

- le développement d'une infrastructure à haut débit, qui s'érige en norme et s'avère indispensable pour supporter les applications du commerce électronique et les services du e-Gov,
- l'amélioration du taux d'équipement, en ordinateurs, de la population,
- le développement de l'industrie des technologies de l'information et de la communication,
- le développement de la recherche et de l'innovation,
- la contribution, au plan international, à la prise de mesures significatives afin d'assurer la généralisation de l'accès aux technologies de l'information et de la communication et en permettre une utilisation accrue et appropriée.*59(*)

La signature électronique en vigueur en Algérie

« .....L'écrit et la signature électronique devront bientôt avoir force probante en Algérie.... »*60(*).

Ceci grâce à l'amendement du code civil qui les consacre, dans ses articles 323 bis, 323 bis 1 et 327 et qui a été adopté le mois de mai 2005 à l'Assemblée populaire nationale, en attendant son passage prochain au Conseil de la nation. Mais ce qui est le plus attendu, ce sont les décrets exécutifs. Car, dans l'état actuel des choses, aucune précision sur le champ d'application et de l'écrit électronique et de la signature électronique n'est contenue dans lesdits articles. Et dans ce genre « d'affaires », aucune libre interprétation ne peut être envisagée vu l'importance que peuvent revêtir certains documents. C'est en substance l'avis de Mme Fouzia Guessoum, directrice générale de SG Software, société de services informatiques, spécialisée dans la gestion électronique des documents (GEIDE).

« Même si le document numérique a valeur probante aux yeux de la justice, nous attendons tout de même que les décrets d'application soient promulgués pour savoir exactement comment se fera l'application de cette loi », a confié Mme Gessoum dans une déclaration au Jeune Indépendant, en marge du séminaire tenu lundi à Alger, en collaboration avec le Centre des techniques de l'information et de la communication (CETIC) sur le thème « De la capture au stockage de vos documents. Numérisation-GEIDE-Stockage-Signature électronique ».

Pour sa part, M. J.-C. Monnier, ingénieur informaticien et membre consultatif de la commission informatique de l'ordre des experts comptables sur la signature électronique en France, a mis en exergue, dans sa communication, le rôle important que peuvent jouer l'écrit électronique et la signature électronique dans le développement du commerce extérieur d'un pays.*61(*)

D'où l'intérêt de voir l'Algérie les mettre en application dans les plus brefs délais. « Les Américains ont été les premiers à les avoir introduits et ce n'est pas fortuit », a déclaré M. Monnier, en expliquant que deux objectifs principaux ont motivé le reste des pays à suivre, notamment les pays européens.

« L'écrit électronique et la signature électronique visent principalement deux objectifs. Le premier est de favoriser les échanges électroniques en donnant force probante à l'écrit électronique. Le second est de favoriser le commerce électronique en créant la notion d'acte électronique signé, non répudiable et opposable aux tiers.

Cela a été donc fait dans un but purement mercantile ». Pour le conférencier, l'Algérie, qui enregistre beaucoup d'échanges commerciaux avec les pays européens, ne peut pas ne pas suivre. Car bon nombre d'entreprises européennes ont dématérialisé certains formulaires et bon nombre de pays ont dématérialisé leurs documents douaniers, totalement ou partiellement, depuis 2002.

Il a également expliqué que les textes de loi qui régissent l'écrit électronique et la signature électronique, sans être tout à fait identiques, sont au moins similaires. Il en a fait la démonstration avec les articles 323 bis, 323 bis 1 et 327 contenus dans le code civil algérien qui, a-t-il dit, sont presque la copie conforme des articles français.

La GEIDE, thème du séminaire, a, par ailleurs, été présentée aux nombreux participants, dont des cadres dirigeants, des gestionnaires, des financiers, des juristes, ainsi que des responsables de centres documentaires et des informaticiens.

Ils ont eu droit à des explications sur tout le processus de la GEIDE, qui constitue aujourd'hui un outil indispensable appelé à remplacer « l'archivage traditionnel ». On s'achemine désormais vers le stockage des documents, jusqu'à obtenir un jour « zéro papier », pour paraphraser M. Monnier.

Le support papier cédera donc progressivement sa place à de nouveaux supports technologiques (disque magnétique, CD-Rom, DVD, disque optique magnétique) qui favorisent la rapidité et l'efficacité des échanges. T. G.*62(*)

Le projet Ousratic « Les Américains s'impliquent »

La compagnie américaine Novell, leader des solutions informatiques pour la gestion sécurisée des identités, le développement d'applications web et les services réseau multiforme, actif dans la communauté open source, mise sur l'Algérie comme tête de pont de la technologie Linux au Maghreb et veut donner ainsi un coup d'accélérateur au processus de démocratisation des NTIC dans la région. *63(*)

C'est ce qui a été confirmé, le 18 janvier 2006 à Alger, lors d'une journée d'étude en présence de Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. L'entrée dans le programme Ousratic constitue un pas supplémentaire vers une forte contribution de Novell. Amnon Harman, vice-président de Novell, en se déplaçant personnellement en compagnie des seniors managers en charge des systèmes PC Linux à Alger pour faire cette annonce, confirme à la fois l'ambition affichée par l'Algérie de mener des projets de dimension internationale et la volonté de Novell de faire de ces mêmes projets un enjeu stratégique à son plus haut niveau.

Il s'agit, pour les Américains, « d'une volonté réelle de s'impliquer dans le marché » et non « d'un engagement symbolique ». Boudjemaâ Haïchour a mis l'accent sur « la diversification des partenaires et le souhait de l'Algérie de devenir un pays émergent », et a rappelé que parmi les recommandations du groupe des 15, qui a tenu un atelier sur la gouvernance et l'industrie des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC). Revenant sur l'opération Ousratic, le ministre a affirmé : « Elle souffre de quelques lenteurs, mais cela ne veut pas dire que nous ne voulons pas aller vers la concrétisation de ce projet. Elle a commencé. Elle se réalisera ». *64(*)

« ....C'est fait. Ça fonctionne. C'est du concret. Si, à l'horizon 2010, six millions de foyers algériens doivent être équipés d'un ordinateur, le jeudi 1er décembre 2005 a vu la première machine entrer dans l'âtre d'une famille algérienne..... » *65(*)

EEPAD et le LapTop algérien

Le soutien scolaire par Internet : le projet ECOLE plus de l'EEPAD

Le gouvernement algérien a lancé plusieurs opérations visant le développement des TIC pour, d'une part réduire la fracture numérique avec les pays développés, et, d'autre part, préparer ses citoyens à évoluer dans la société de l'information en cours de construction. Parmi ces opérations figure le projet "OUSRATIC" qui institue des facilités multiples pour permettre aux familles algériennes de se doter d'ordinateurs reliés à l'Internet.

L'EEPAD, qui était à l'origine un établissement spécialisé dans l'enseignement professionnel à distance, participe à ce projet en tant que principal fournisseur d'Internet haut débit (ADSL). Il propose aussi dans le cadre de ce projet, des ordinateurs portables assemblés en Algérie et dotés de connexion Internet sans fil qui assure donc plus de mobilité.En plus de sa position de fournisseur de technologie, l'EEPAD développe une plateforme de téléenseignement dénommée CLICFORMA qui permet d'héberger des dispositifs de formation et de dispenser des formations à distance via Internet. Cette plateforme accessible à l'adresse www.clicforma.com est multi utilisateurs et multilingue arabe et français.

Cet outil d'enseignement intéresse au plus haut point les établissements scolaires du secteur de l'Education nationale ainsi que les écoles privées qui dispensent des formations en partenariat avec des écoles et universités étrangères. Ces dernières pourront ainsi réaliser des économies en matière de regroupement des stagiaires, de déplacement et d'hébergement des enseignants etc.Cette année, et à titre exceptionnel, l'accès au dispositif EcolePlus de l'EEPAD est gratuit. Près de 500 apprenants sont déjà inscrits à la plateforme Clicforma et au dispositif de soutien scolaire EcolePlus. Début juin 2006, l'EEPAD proposera un examen d'évaluation en ligne pour permettre aux élèves inscrits d'évaluer leurs connaissances et de se préparer à l'examen officiel du baccalauréat.*66(*)

En résumé, EEPAD fournit un pack complet comprenant à la fois la fourniture de la technologie ainsi qu'un bon usage de cette technologie par les familles. *67(*)

Internet sans fil le WIFI « Athir 2007 »

Partenariat Algérie Télécom et Galaxia Télécom

Une première en Algérie : la connexion à Internet sans câble. Ce nouveau-né est le fruit d'un partenariat de la compagnie canadienne Galaxia Télécom et Algérie Télécoms. Il a été baptisé Athir (Algérie télécom hertzien Internet réseau), c'est une nouvelle génération d'une technologie de télécommunication sans limite.

L'information a été donnée, le 25 avril 2007 à Alger, au cours d'une conférence de presse animée conjointement par  Slimane Khireddine, président-directeur général d'Algérie Télécom et  Abdallah Hoummady, président-directeur général et fondateur de Galaxia Télécom. A pris également part à cette conférence Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Le patron d'Algérie Télécom dira que «l'investissement est de l'ordre de 40 millions de dollars US sur 3 ans (2007-2009)» et que le partenaire de AT, Galaxia Télécom, «doit consentir des investissements pour le déploiement du réseau, ce qui sera un gage de conviction sur les potentialités et autres opportunités qu'offre le marché algérien des télécommunications aux investisseurs étrangers». «Le WiMax est un réseau support sans fil, équivalent dans ses caractéristiques fonctionnelles au réseau terrestre ADSL. Cette notion de sans fil apporte la rapidité et une économie pour le déploiement, une réelle flexibilité, une qualité de service libéré des problèmes des réseaux terrestres», a-t-il ajouté. Il annoncera, au passage, que «plusieurs offres vont être progressivement proposées aux clients d'Algérie Télécom : Les grands comptes et les PME, les administrations et les institutions ainsi que le grand public. C'est le produit de base pour les entreprises et pour les particuliers.. Pour ce qui est du projet Ousratic, l'intervenant dira : «Si nous avons pris la décision de revoir le dispositif Ousratic, c'est loin d'être une vue de l'esprit. Le cap est maintenu plus que jamais et équiper  6 millions de ménages d'un PC d'ici à l'horizon 2010 demeure notre credo.» L'intervention du ministre sera suivie par celle de Robert Peck, ambassadeur du Canada à Alger qui affirme d'emblée : «Mon rôle est d'appuyer les compagnies canadiennes qui font des efforts pour exporter le savoir-faire canadien en Algérie». Ainsi, après une fascinante démonstration et un exposé détaillé sur le fonctionnement du système, les intervenants ont marqué l'importance de cet acquis pour l'Algérie, qui s'insère dans un cadre global de la promotion de la technologie et de l'information. Ce système est basé sur une transmission sans fil appelée techniquement Boucle locale radio (BLR). A souligner que le WiMax sera lancé dans un mois à Alger, à Tipasa et à Boumerdès. Il va s'étendre d'ici la fin de l'année à sept grandes wilayas, dont Constantine, Oran et Ouargla. A noter que désormais, dans le milieu rural, on peut se connecter ainsi à Internet à l'aide de ce nouveau procédé et une application prochaine en milieu scolaire est prévue. A ce propos, le responsable d'Algérie Télécom a annoncé qu'«à partir du mois de juin prochain, les lycéens auront des PC dont le coût ira de 60 dollars à 80 dollars avec un débit orienté vers le WiMax ou le haut débit». Répondant à une question en rapport avec le projet Ousratic M. Khireddine dira : «Il a été constaté qu'un opérateur pouvait octroyer un débit  de 90 ko à 1 000 DA. Nous, en tant qu'entreprise citoyenne, nous avons décidé d'aller vers cette baisse à 60%. Cela donnerait un PC à 30 000 DA. L'opération devra s'étaler jusqu'à 2011. Cependant, les fournisseurs de PC devraient jouer le jeu et le commercialiser à cette hauteur.»*68(*)

2. L'application de l'e-commerce en Algérie

Les entreprises et sociétés qui font du commerce électronique en Algérie sont presque inconnus, et sont rares, tout d'abord j'ai trouvé le projet ELABWEB baptisé par le professeur Dr.M.Djoudi qui vise a améliorer les connaissances des algériens notamment les étudiants en matière de l'e-commerce a travers les TIC (technologies d'information et de la communication) en Algérie.

Et en plus je vais donner un exemple d'un algérien qui fait du commerce électronique, et vend à travers l'Internet avec des moyens de paiement bancaire et plastique, et qui est inspiré de l'expérience d'Amazon.com dont le propriétaire « Jeff Bezos » a démarré de façon très simple .

Le e-commerce en Algérie à travers le projet ELABWEB

Le contexte de mutations que vit l'enseignement supérieur s'explique en partie par le rôle croissant que jouent les technologies de l'information et de la communication (TIC). Dans la société en général et dans les universités en particulier. En effet, ces technologies permettent de repousser les limites et les barrières spatio-temporelles jusque là infranchissables, notamment en ce qui concerne l'accessibilité à l'enseignement supérieur pour des millions d'étudiants.69(*)

-Enseignement à distance, Travail coopératif assisté par ordinateur, Nouvelles technologies éducatives, Usage de l'Internet, Université virtuelle, Assistance à la navigation,

-plate-forme d'enseignement à distance, enseignement médiatisé,

-Apprentissage coopératif, EAD, TCAO, CSCW, Intranet de formation

a) Travaux en cours :

En collaboration avec des enseignants chercheurs des universités algériennes de Sétif et Batna, ils travaillent sur le développement d'une plate-forme d'enseignement à distance utilisant les TIC qui prend en compte les dimensions sociologiques, linguistiques et autres propres à l'Algérie.

Au sein de l'équipe IRMA (Ingénierie des Ressources Médiatiques pour l'Apprentissage) de Poitiers, on s'intéresse à la mise en place d'intranet de formation en recherche d'information et à l'usage et l'évaluation de systèmes d'apprentissage médiatisé.

b) Projets :

Système auteur pour la conception de contenu pédagogique

Assistance à la navigation et à l'apprentissage à distance

Prise en compte de la coopération en EAD

Intégration des tuteurs intelligents en apprentissage par le Web

Laboratoire virtuel de tele-expérimentation en enseignement

Modélisation du contenu par l'approche XML

Intégration des documents multimédias en SMIL

Environnement virtuel en EAD synchrone

Evaluation de plate-forme, des enseignements et des apprenants.

c) Formation :

Doctorat en Informatique de l'universite de Nancy.

DEA en Informatique de l'universite de Nancy.

Ingénieur d'Etat en Informatique de l'universite de Constantine.

d) Matières enseignées :

Programmation logique en PrologII+

Pratique de Prolog en ECLIPSE

Systèmes Experts et Intelligence artificielle

Collecticiel et travail coopératif assisté par ordinateur

Développement de sites web en Html

Base de données avec Access et MySQL

Outils bureautiques : Word, Excel 70(*)

Exemple d'un pionnier du e-commerce

L'un des pionniers du domaine du commerce électronique en Algérie. Propriétaire d'un site de e-commerce spécialisé dans le domaine du livre technique, Maktibn.com en l'occurrence, le jeune. trentenaire s'est également impliqué dans le domaine des cartes de paiement bancaire et dans les cartes en plastique de façon générale en travaillant depuis peu avec la société Gepcom. Il travaille également avec la société CSC, spécialisée dans les solutions de paiement en ligne. Occupant le poste de responsable commercial dans ces deux sociétés, il nourrit depuis longtemps le rêve de voir le e-commerce devenir une réalité en Algérie. Les efforts qu'il fournit dans la promotion de son site mais aussi en travaillant avec les sociétés Gepcom et CSC, dont les activités représentent le pilier du commerce électronique, contribuent à la naissance du commerce électronique en Algérie. Pour lui, « ...toutes les conditions sont aujourd'hui réunies pour le lancement de ce marché........ ».

Outre la disponibilité des cartes électroniques et du savoir-faire en matière de commerce électronique, il existe actuellement plus d'une centaine de sites de commerce électronique en Algérie. Des sites qui n'attendent, du reste, que le coup d'envoi officiel de ce genre de commerce. Le jeune, qui bataille sur tous les fronts pour l'adoption du e-commerce comme mode d'échange commercial, ne semblait pourtant pas prédestiné à être en première ligne pour ce genre de revendication. N'ayant pas suivi d'études en informatique, il n'est rien de plus qu'un passionné d'Internet. « .......J'ai découvert Internet pour la première fois en 1998. A partir de là, j'ai commencé à chercher ma ``place'' sur le Net et j'ai fini par la trouver. Il s'agit du domaine du livre....... », Explique notre interlocuteur. L'histoire de ce propriétaire de sites Internet commence assez tôt, puisque dès le début des années 1990, il commence à travailler dans la librairie familiale avant de créer sa propre librairie quelques années plus tard. Une année après l'ouverture de sa librairie, le propriétaire s'associe à l'entreprise d'importation de livres techniques et scientifiques MegaPoint qu'il représente à l'occasion de différents salons et foires. L'idée de proposer ses livres à la vente sur le Net ne tardera pas à germer dans l'esprit du jeune chef d'entreprise qui, dès 2005, entame la réalisation de son site. « .......En lançant mon site, je me suis inspiré de l'expérience d'Amazon.com dont le propriétaire a démarré de façon très simple et qui n'avait pour espace de stockage qu'un petit garage. En réalité, j'ai pensé lancer mon site dans le but de permettre à tous de s'informer au sujet des ouvrages que je propose... », Explique le propriétaire de Maktibn.com. Le fait que le commerce électronique tarde à voir le jour en Algérie n'entame en rien la volonté d'un jeun qui, au même titre que les autres propriétaires de sites de e-commerce, ne semble pas disposé à abandonner son rêve. « Nous envisageons d'organiser un salon pour faire connaître l'importance du commerce électronique », assure-t-il. Sa volonté émane, nous dit-il, de sa conviction que l'Algérie ne peut rester à la traîne par rapport au commerce électronique. « Dorénavant, personne ne peut avoir un commerce sans avoir un site d'appui parce que celui qui veut réellement réussir doit impérativement avoir un site Web », affirme-t-il. *71(*)

3. Paiement numérique en Algérie

L'Algérie est même très loin derrière ses voisins Marocains et Tunisiens en matière de monétisation. Selon les statistiques recueillies sur le site Internet d'Algérie-Poste, l'Algérie doit multiplier son volume de paiement par 15 pour atteindre le niveau de la Tunisie, et par 750 pour atteindre celui des pays européens. En France, à titre d'exemple, le degré de monétisation dépasse les 80% avec 45 millions de cartes bancaires (une carte est émise chaque 3 secondes). Les Français effectuent quotidiennement 16,4 millions de paiements et 4,9 millions de retraits par carte. L'ouverture d'un compte au niveau des banques françaises ouvre droit automatiquement à une carte bancaire. Outre le projet interbancaire initié par la SATIM, des banques publiques algériennes à l'instar de la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) et du Crédit populaire d'Algérie (CPA) avaient eu auparavant quelques tentatives individuelles de lancement de cartes bancaires. Selon le directeur de la monétique et de la communication réseau de la BADR, Mansoura Mahmoud, l'expérience monétique « remonte à 1994, l'année du lancement par la BADR de la carte de débit privative ». A ce moment-là, ajoute-t-il, « la banque ne disposait que de deux Distributeurs automatiques de billets (DAB) installés au niveau des agences Amirouche et Riadh El Feth à Alger ».*72(*)

En tout cas le paiement par carte est encore loin d'être appliqué quasiment, il y a des tentatives comme celle lancé par Air-Algerie :

Air Algérie a l'ère numérique

Air Algérie mettra en place, avant la fin 2007, le billet électronique. Elle compte aussi mettre, au profit des passagers, la réservation par Internet et fidéliser sa clientèle qui bénéficiera d'avantages.

Le projet de réservation en ligne et du paiement électronique a été lancé en juillet 2006 d'autant que le lancement du paiement électronique des ventes est programmé mars 2007. Finies donc les files d'attente devant les agences et la bureaucratie des réservations. C'est l'outil informatique qui permettra de prendre en charge toutes les opérations de réservations et d'embarquement des passagers. Un autre projet dénommé « Air Algérie plus » sera lancé prochainement. C'est un produit destiné à la fidélisation des clients pour que ces derniers puissent bénéficier d'avantages sur les tarifs des voyages.

Dans le même sillage, le P-DG de la compagnie a déclaré que « Air Algérie va se lancer dans les destinations de long-courrier en se déployant en Chine. » A rappeler que la ligne Alger-Montréal sera opérationnelle à partir du 15 juin prochain. « Notre stratégie commerciale est de garder le marché », note le P-DG qui prévoit de mieux couvrir le réseau domestique malgré les coûts excessifs de son exploitation. Et de préciser que « le kilomètre dans le réseau domestique est de 7,5 DA alors qu'en France ce coût est de 44 DA. On ne se rend pas compte du manque à gagner », ajoute-t-il.*73(*)

Conclusion

La généralisation de la technologie numérique et informatique et son impact sur le commerce électronique constitue, désormais, le cheval de bataille de plusieurs ministres, comme le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication,

En effet, cette volonté d'aller vers l'édification de la société de l'information a été confirmée par le ministre, lors de sa visite à la wilaya de Mila. «La technologie numérique et informatique sera généralisée, d'ici 2009, sur l'ensemble du territoire national», a indiqué le ministre.

Pour y parvenir, il a fait savoir que son département met le paquet à travers les programmes lancés, notamment les échanges d'expériences avec les pays développés en matière des TIC à l'image de la Corée de Sud, qui reste un modèle de réussite à suivre.

La dématérialisation des moyens de paiement est en train de devenir une réalité.
«Nous envisageons de doter d'ici 2006, 2,5 millions de nos clients CCP, dont le nombre s'élève actuellement à 7,5 millions, de cette carte», a déclaré Mlle la directrice générale d'Algérie Poste.*74(*) Avec ce moyen électronique moderne, le client CCP pourra accéder à toutes les prestations et transactions financières, paiement et achat. La même responsable a souligné aussi que ce secteur verra l'installation de nouveaux distributeurs automatiques. «En plus des 310 distributeurs existants, le secteur sera doté de 200 autres distributeurs», soutient la directrice d'Algérie Poste.
De son côté, le P-DG d'Algérie Télécom, a indiqué que le téléphone fixe, connaîtra de nouvelles prestations de service dans les prochains jours.

L'Algérie fait toujours des progrès pour atteindre l'objectif souligné par le président de la république, dans le domaine de la technologie de l'information et de la télécommunication, a fin attraper sont retard économique notamment le commerce électronique en matière de traitement et de paiement numérique.

Troisième partie

L'e-logistique , e-commerce

« .....Livrer vos clients où ils veulent quand ils veulent...... »* 75(*)

« "L'e-commerce est un laboratoire pour la logistique moderne" »
«Gestion des stocks en flux tendus, traçabilité , rapidité de livraison sont autant de nouveaux défis que le commerce électronique doit relever au quotidien. Jean-Rémi Gratadour, auteur d'un rapport sur l'e-logistique commandé par le Club Sénat et l'Irepp (Institut de recherches et prospective postales), revient sur les transformations en cours et les améliorations à apporter« ». Jean-Rémi Gratadour

A. Critères qualitatifs de base pour un site

Un site des ventes et des achats en ligne se doit de respecter l'ensemble des facteurs-clés de succès ainsi qu'un certain nombre d'autres règles spécifiques au commerce électronique :

1. Un environnement sécurisé (achat et paiement)

De toute évidence, le frein principal à l'achat sur Internet est dû à l'impression de manque de sécurité dans le paiement en ligne ; les moyens de paiement permettent d'utiliser la monnaie qu'on détient en compte de dépôt ou en espèces pour régler ses dépenses et dettes. Les systèmes interbancaires permettent l'échange et, éventuellement, la compensation des moyens de paiements entre les établissements de crédit. En Europe, le projet SEPA (Single Euro Payments Area) va conduire à la mise en place de nouveaux instruments de paiement qui permettront, à l'horizon 2010, d'effectuer des paiements dans toute la zone euro aussi facilement qu'au niveau national.

Les moyens de paiement sur Internet :

Quand on pratique le paiement par l'Internet le terme de paiement devient à l'e-paiement ; qui veut dire que toute les transactions à faire sont par le prélèvement de somme d'argent à travers une banque célèbre et sécurisée.

Histoire

En 1987, un cryptographe allemand, David Chaum met au point un protocole de signature permettant de supporter les transactions sur Internet.

A partir des années 1990, DigiCash développe la fameuse carte à puce et le Porte-monnaie électronique. L'argent électronique ne peu pas être retracé. Il transite par 3 principales banques que sont la Mark Twain Bank, EUnet Finland et la Deutsche Bank. Afin de rendre le microcrédit plus facile d'accès, Ron Rivest, fondateur de RSA, décide en 1990 de faire le paiement électronique autrement en se basant une technique de paiement aléatoire intitulé Peppercoin. Après 8 ans d'existence, il déclare faillite et son site se fait racheter. *76(*)

En 1995, CyberCash propose son protocole de traitement de carte de crédit. Le 11 mai 2001, Verisign rachète l'entreprise en faillite.

Fondé en 1998, Billpoint est un système de paiement basé sur les cartes de crédits acheté par eBay en mai 1999. En 2000, Wells Fargo en a acheté 35 pourcent grâce à un partenariat avec eBay. Environ de 300 entreprises, comme Yahoo! et la Bank of America utilisent CheckFree.

Paypal se targe d'avoir $225 million de Chiffre d'Affaire et 8 million de consommateurs. La société eBay, spécialisé dans la vente de particulier à particulier, en a d'ailleur fait l'acquisition en 2002, afin de faciliter les paiements entre ses clients internautes. Moneybookers est le second plus important service de paiement en ligne après Paypal.

L'Informatisation du processus n'en est pas restée à ce niveau. Le client peut maintenant payer ses biens/services commandés par Internet. C'est ce qu'on appelle le paiement électronique : effectuer le processus de paiement par le biais du réseau Internet. De plus, s'il s'agit de contenu électronique, le client peut recevoir sur le champ les biens/services commandés.

Le paiement électronique ne peut pas se réaliser avec de l'argent traditionnel en papier. Par conséquent, il faut trouver de nouveaux mécanismes de paiement adaptés à ce nouveau contexte. Ces nouveaux modes de paiements, qui ne sont plus physiques, sont connus sous les termes d'argent électronique, de monnaie numérique, ou E-cash en anglais.

C'est pourquoi plusieurs entreprises injectent de grandes sommes dans le développement de méthodes permettant la gestion du commerce électronique et la gestion du paiement électronique.

La difficulté majeure consiste à assurer la sécurité des partis impliqués, ce qui n'est pas encore totalement résolues. Ces sont les aspects concernant la sûreté des paiement individu-entreprise qui sont traités dans cet ouvrage.

Le commerce électronique ne prendra son véritable envol que si l'on développe des modes de paiement sûrs, facile d'utilisation et accepté du grand public.*77(*)

La solution qui semble la plus simple est l'utilisation de la carte de crédit. Cependant, plusieurs problèmes contraingnent l'utilisation des cartes de crédit sur Internet.

Le lecteur est invité à prendre connaissance de la section Les cartes de crédit : fonctionnement pour comprendre le fonctionnement des cartes de crédit, de l'émission jusqu'à l'utilisation.

L'argument souvent retenu contre l'utilisation des cartes de crédit sur Internet tiet souvent au simple risque que le destinataire utilise à mauvais escient les informations recueillies. Pourtant, beaucoup de gens donne sans hésiter leur carte de crédit au serveur dans un restaurant ou leur numéro de carte au téléphone pour commander une pizza.

Le processus de paiement a subi de nombreux changements très souvent grâce aux progrès technologiques. Notre manière de payer nos factures subit de grandes transformations avec l'apparition des virements bancaires, des chèques, des cartes de crédit, des cartes de débit, des cartes à puce, des chèques de voyage et grâce à l'évolution de l'informatique.

Ces nouveaux modes de paiement rendent possible les achats sans l'argent comptant car ils sont gérés et garantis par les banques. 78(*)

La e-carte bancaire

Avec le développement du commerce électronique (ou e-commerce) se mettent en place des moyens de paiement sécurisés qui évitent au consommateur de communiquer au site marchand, son numéro de carte bancaire. Un « tiers de confiance » met à disposition des sites marchands un système de paiement sécurisé.

On peut citer :

a)· le système e-carte bleue adopté en France par la Société générale, le Groupe Banqu Populaire, LCL, etc ... : e-carte bleue, issu d'une technologie irlandaise (société Orbiscom) en partenariat avec Wanadoo du Groupe France Télécom, sous l'égide du Groupe Carte Bleue

b) · les systèmes de la Caisse d'épargne : SPPlus et ID-Tronic

c). le système Secure Click que propose la société israélienne Cyota aux États-Unis

d). le système Virtualis disponible dans quelques fédérations du Crédit Mutuel (France)

VISA et MasterCard

Début :

Le premier février 1996, Visa International et MasterCard ont annoncé, avec d'autres partenaires de l'industrie, le développement d'un ensemble de spécifications techniques (standard unique) permettant la sécurité du paiement par cartes des achats effectués sur des réseaux ouverts, en se basant sur le STT (Secure Transactions Technology) de Visa et sur le SEPP (Secure Electronic Payment Protocol) de MasterCard. Ce standard est appelé le SET pour Secure Electronic Transaction.

-En novembre 1995, Visa et MasterCard se sont rencontrés pour discuter de leur spécification respective pour le paiement électronique: respectivement le STT (Secure Transactions Technology) et le SEPP (Secure Electronic Payment Protocol). *79(*)
- Ils en sont venus à la conclusion qu'il était préférable pour l'industrie du paiement électronique de n'avoir qu'un ensemble de spécifications. Ils ont alors accepté de travailler ensemble à définir un nouveau protocole, le SET, en invitant les vendeurs à se joindre à cet effort commun.
- Le groupe de travail du SET a effectué des comparaisons entre le SEPP et le STT qui ont mis en évidence de nombreuses caractéristiques différentes. Ils ont choisi le meilleur des deux pour chacune des caractéristiques du SET. Ils ont ensuite mis de côté le STT et le SEPP pour définir de nouvelles spécifications propres au SET.

Principes :

Le principe suppose que le détenteur de la carte aura besoin d'un logiciel dans son ordinateur personnel, tout comme le marchand, pour décrypter les informations. *80(*)
On peut également anticiper que les grands vendeurs de logiciels vont éventuellement incorporer les spécifications du SET dans leur prochaine version de fureteur (browsers) et sur leurs serveurs, en fait, dès que VISA aura complété ses tests.
Pour obtenir les spécifications complètes sur le SET: Secure Electronic Transaction.ou chez MasterCard en plusieurs formats: Secure Electronic Transaction.


Le client est sur le site d'un marchand, complète sa commande et décide de payer. Il le fait savoir au marchand directement à partir du site en lui faisant parvenir la commande, les informations concernant sa carte de crédit et sa signature numérique. Le marchand lui envoie une réponse pourvue d'un certificat qui permettra au client de savoir que ce marchand est reconnu.
Le marchand vérifie la commande (qui n'est pas encryptée).
Le marchand envoie ensuite à la banque:


-Les informations concernant la carte de crédit et la signature numérique du client (sans pouvoir les consulter parce que encryptés).
-La commande du client (incluse dans le message du client).
-La commande du client, reprise par le marchand (minimise la possibilité de fraude par le marchand).
-Les informations le concernant (compte bancaire, ...) et sa signature numérique.


La banque reçoit le message du marchand, vérifie que le marchand et le client parlent de la même commande et elle vérifie la validité de la carte de crédit du client. Si tout est en ordre, elle envoie au marchand un message portant sa signature numérique lui indiquant qu'il peut procéder à l'envoi de la commande au client.
Le marchand fait parvenir une copie du message qu'il a reçu de la banque et procède à l'envoi de la commande. C'est la banque qui facture le montant de la commande sur la carte de crédit du client et verser le montant dans le compte du marchand. Le marchand ne voit jamais les informations concernant la carte de crédit du client. Tout le processus ne prend que quelques secondes.

Les solutions de paiement sur Internet (e-paiement) :

. Google Checkout : L'annonce était attendue pour avril 2006, c'est aujourd'hui chose faite : le système de paiement de Google, connu sous le nom de code "GBuy", devrait être dévoilé aujourd'hui par le moteur de recherche. Baptisé "Google Checkout", il est en fait destiné principalement aux annonceurs AdWords détenteurs d'un compte Google. Il permet, une fois loggué sur son compte, d'effectuer facilement des paiements en ligne grâce au numéro de carte stocké dans son profil. Ce n'est donc pas un système de paiement "universel" et la concurrence - tout du moins pour le moment - avec Paypal, le système d'eBay, n'est que très partielle, même s'il semble qu'une boutique en ligne puisse également proposer ce type de paiement à ses clients, contre un coût de 20 cents et 2% du montant de chaque transaction... De fortes interactions seront mises en place entre Checkout et les clients AdWords qui bénéficieront de nombreux avantages et remises selon leur budget dépensé en liens sponsorisés. Leurs liens seront également mis en avant par l'affichage d'un pictogramme spécifique dans les pages de résultats.*81(*)

· Paypal : la plate-forme de paiement électronique du site marchand eBay , PayPal est une solution de paiement sur Internet permettant à un internaute d'envoyer et de recevoir ses paiements via Internet avec une adresse électronique IP, sans avoir à communiquer ses coordonnées de carte bancaire à chaque transaction. PayPal a été rachetée en 2002 par la société eBay. PayPal fait fonctionner les services offerts par le site PayPal en prélevant une commission sur chaque transaction effectuée. Cette commission est payée par celui qui reçoit le virement. La société Paypal émet une facture et prélève automatiquement sur le compte du receveur le montant de la facture. PayPal peut être utilisé pour effectuer et recevoir des paiements en ligne. Après avoir ouvert un compte PayPal, vous pouvez envoyer de l'argent à toute personne possédant une adresse email. Vous pouvez utiliser des fonds disponibles sur votre solde PayPal ou d'autres sources d'approvisionnement disponibles sur votre compte PayPal. Les destinataires sont avertis par email que vous leur avez envoyé de l'argent.*82(*)

· Allopass : leader Européen dans son domaine depuis 2001, est le premier système de micro-paiement par téléphone, SMS et par carte bancaire utilisable par tous les webmasters, que vous soyez un particulier ou une entreprise. Allopass est un produit édité par la société MOBIQUID SARL, filiale d'EUROVOX SAS. EUROVOX SAS est présent sur le marché de l'Audiotel, du Minitel et du Web depuis 1993. En plus de ses services Internet, audiotel, vocaux, SMS et fax, notre société propose du conseil et de l'ingénierie. Allopass rejoint en 2006 le groupe Hi-Media. Fondé en 1996, le groupe Hi-Media est leader français de la régie publicitaire et du marketing interactif. Il est actuellement le 3ème acteur européen dans son domaine.

. CashU : «  la carte arabe  » .Le systeme cashU était lancé par Maktoob en juillet de 2002. La carte de cashU a été lancée a la suite d'une étude qui a été conduit par Maktoob, et dont les résultats ont prouvé que seulement 13% d'utilisateurs d'Internet étaient disposés à employer leurs cartes de crédit en ligne. Cette carte est disponible en Algerie .*83(*)

. DigiCash : Fondé en 1990, DigiCash est un pionnier dans le développement de mécanismes de paiement électronique pour des systèmes ouverts ou fermés et pour les réseaux, en procurant la sécurité nécessaire et la confidentialité. Le premier produit de DigiCash a été développé pour le gouvernement de la Hollande et consistait en un système de péage pour les routes. Mais DigiCash a aussi développé plusieurs autres technologies. En outre, DigiCash exploite la technologie des cartes à puces et a développé une interface pour la technologie à micro-ondes du gouvernement hollandais. DigiCash est particulièrement associé avec la Mark Twain Bank( St. Louis, Missouri) pour la mise en service de son argent électronique qu'il appelle le "ecash" et la monnaie qui en découle est nommée: Cyberbucks.
Ce qui est intéressant, c'est le portefeuille électronique et l'argent électronique de DigiCash. En effet, les cartes à puces requièrent des lecteurs et les coûts engendrés restreignent son utilisation dans le cadre du commerce ouvert sur Internet. DigiCash n'a pas encore déployé ses cartes à puces dans le cadre d'Internet. Ces cartes à puces sont plutôt utilisées pour des machines distributrices ou sur des réseaux fermés. Éventuellement, avec le nombre croissant d'utilisateurs, le système pourrait être mis en place à grande échelle et devenir abordable dans le cadre d'Internet..*84(*)

. Ticket Surf : Qui termine une seconde levée de fonds pour un déploiement à l'international - envisage également de développer des partenariats sur les biens matériels de petits montants d'ici la fin du mois. D'autre part, si pour l'heure, la plus grande partie des cartes sont achetées via son portail Internet, et donc par cartes bancaires, l'objectif de la société consiste à réaliser 80 % de ses ventes à travers son réseau physique, étendu à toute la France depuis fin avril, et 20 % par Internet et par téléphone.

. Micropaiement : Chez Hi-Media, elle a racheté Mediapass et Allopass pour construire un guichet unique et qui gère également plus de deux millions de transactions par mois, d'un montant moyen de 1,81 euros TTC. "Plus d'un million d'internautes consomment à l'heure actuelle des codes, ce qui fait du micropaiement un mode de paiement alternatif extrêmement important, déclare Eric Giordano, directeur du pôle micropaiement de Hi-Media. Le micro paiement peut par exemple être utilisé pour déclencher un abonnement, notamment pour les médias, et son potentiel est très important sur le secteur du BtoB". Selon les estimations de la société, son chiffre d'affaires sur cette activité de micropaiement devrait être de l'ordre de 30 millions d'euros en 2006.*85(*)

. Cyberplus : Cyberplus Paiement est une solution de paiement par Internet. Elle permet à une entreprise de proposer sur un site Internet le paiement par carte bancaire. Solution éprouvée de paiement qui équipe les plus grands acteurs Internet en France.
Cyberplus Paiement permet l'acceptation de plusieurs cartes (CB, Visa, Eurocard-Mastercard, American Express, autres cartes privatives), pour des paiements en plusieurs devises.*86(*)

La plupart des internautes sont réticents à voir leur numéro de carte de crédit circuler sur le réseau. Il convient donc de sécuriser la transaction elle-même (chiffrement des données) mais aussi l'internaute lui-même par l'établissement d'un système sécurisé techniquement.

2. Les critères de la sécurité qui doivent être respectés

La plus simple expression du e-commerce sur Internet implique que le site marchand demande au client d'entrer en contact avec la compagnie pour placer une commande par courrier électronique, par téléphone ou avec l'aide de l'adresse civique du commerce. Ce genre de site est essentiellement un site informatif.

D'autres commerçants demandent des informations personnelles et le numéro de carte de crédit du client à l'aide d'un formulaire à partir du site même. Cette organisation traite ensuite elle-même la demande comme s'il s'agissait d'une commande téléphonique où le client fournit le numéro de sa carte de crédit.

Cette forme de e-commerce n'est nullement sécurisée. Il est fortement conseillé aux internautes de vérifier si l'icône d'un cadenas fermé apparaît bien au bas de la fenêtre de leur navigateur avant de fournir des informations confidentielles. C'est ce symbole qui certifie que la transaction que vous vous préparez à exécuter est sécurisée ou non. Cette directive est importante, à moins que vous connaissiez très bien le commerce avec lequel vous vous préparez à faire affaires.*87(*)

1. L'authenticité : exige une évidence dans les formes sur le Web, telles que ; le mot de passe, la carte bleue comme le Smartcard, Visa..., ou bien une chose unique comme la signature.

2. L'autorisation : normalement, l'autorisation est déterminée par la comparaison d'information en ce qui concerne la personne ou le programme avec le contrôle d'accès aux informations associées à la ressource consultée.

3. L'audition : c'est le processus qui rassemble des informations concernant l'accès aux sources particulières en faisant des actions sécurisées.

4. La confidentialité : il est évident que la confidentialité suppose l'existence du système sensible et privé pour la poursuite des logiciels de haut de qualité.

5. L'intégrité : c'est la capacité à protéger les bases de données pendant le processus de transmission sans être altérées ou bien déformées.

6. La disponibilité : un site est disponible si une personne ou un programme peut avoir accès à la page, aux services...fournis par le site lui-même.

De plus, les cyber-consommateurs doivent prendre en considérations les précautions avant d'acheter sur le net. Le système le plus sûr est l'utilisation, à domicile, d'un boîtier de paiement par carte bancaire (Visa, Mastercard etc.) comme le font les commerçants. L'internaute utilise alors son code à 4 chiffres comme " signature numérique ".

Lorsqu'on achète sur l'Internet, il est préférable de respecter quelques précautions :

- Achetez seulement sur des sites reconnus.

- Ne donnez jamais votre code de carte bancaire.

- Assurez-vous que votre commande a bien été enregistrée.

- Signalez immédiatement tout problème à votre banquier.

- Aussi, L'internaute client doit respecter spécifiquement les règles suivantes :

Premièrement, s'assurer que le site est sécurisé, c'est à dire que la communication entre votre ordinateur et celui du commerçant est cryptée. Autrement dit, assurez-vous que votre paiement va se faire par l'intermédiaire d'une banque importante afin que votre numéro de carte bancaire reste inconnu du commerçant (le logo de la banque doit apparaître sur le site).

À aucun moment et pour aucune raison vous ne devez donner le code secret de votre carte bancaire : Attention, si ce code vous est demandé, vous êtes assurément entre les mains d'escrocs.

Les seules informations qui doivent vous être demandées (sur le site sécurisé) sont la série à 16 chiffres identifiant de votre carte bancaire, la date d'expiration de votre carte et éventuellement les trois derniers chiffres inscrits sur le panneau signature au verso de votre carte. Enfin, en cas de fraude, prévenez immédiatement votre banque.

Une méthode de paiement électronique sur Internet doit être sûre. Une telle méthode doit donc tenir compte de plusieurs paramètres pour assurer cette sûreté *88(*):

-Authentification de l'argent électronique :

Les vendeurs et les acheteurs doivent être en mesure de vérifier la validité de la monnaie qu'ils reçoivent. De plus, il faut s'assurer que le même argent ne soit pas dépensé deux fois.

-Authentification et intégrité des messages :

Lorsque des messages sont échangés entre les intervenants impliqués dans une transaction, soit l'acheteur, le vendeur et la banque (parfois aussi un intermédiaire), chacun veut s'assurer que le message reçu provient bien de la bonne personne. Un message autorisant un prélèvement d'argent (compte bancaire ou carte de crédit) doit porter la signature du client. Il faut s'assurer que chaque autorisation de paiement est unique, et qu'aucune partie du message envoyé n'a été modifiée entre le moment d'envoi par l'émetteur et le moment de réception par le destinataire.

-Confidentialité :

Les informations concernant les consommateurs, les marchands et même les transactions doivent demeurer confidentielles, au même titre que lors de l'utilisation de l'argent de papier. Bien entendu, l'utilisation de la carte de crédit laisse une trace chez la compagnie de crédit. Dans le cadre de l'utilisation de la carte de crédit sur Internet, c'est la seule trace qui doit subsister après la transaction.

-Divisibilité :

L'argent électronique doit être disponible en sous, ou même en fraction de sous pour permettre les micro-transactions associées au contenu électronique. Ainsi, une quantité donnée d'argent électronique doit pouvoir s'échanger contre de plus petits montants pouvant ensuite être re-combinés.

-Disponibilité :

Les utilisateurs désirent pouvoir effectuer leurs opérations à tout moment de la journée, or les heures ne sont pas les mêmes à la grandeur de la planète. Puisque Internet est international, il faut qu'un système de paiement électronique sur Internet soit continuellement en opération. De plus, un utilisateur donné ne doit pas être dépendant d'une connexion à un réseau donnée. Le système de paiement doit être fonctionnel en dépit d'un bris de réseau.

-Fiabilité :

Le système doit être pourvu de mesures en cas de panne ou de mauvais fonctionnement du système permettant d'éliminer toute perte d'argent électronique en découlant.

-Non-répudiation :

Le système doit assurer la non-répudiation des requêtes et des réponses entre les différents intervenants lors d'une transaction. Les messages doivent comporter une signature empêchant l'auteur de nier avoir émis le dit message.

Le suivi des commandes en cours

En fonction de la disponibilité des articles, la livraison de la commande peut prendre un certain temps, ce qui peut décontenancer les internautes associant le Net à rapidité extrême. Des sites tels que Amazon.fr permettent un suivi permanent des commandes passées et la possibilité de les annuler gratuitement à tout moment précédant l'expédition.

Le suivi d'une commande, ce n'est pas seulement la livraison aux clients avec ce qu'ils ont commandé, mais aussi l'approvisionnement d'autres services liés. Comme par exemple : le consommateur doit recevoir des instructions opérationnelles qui peuvent être indiquées sur le site web. À prendre en compte également : le suivi de la commande y compris ; la vérification de la disponibilité des articles commandés, l'arrangement de la livraison et l'emballage et enfin le contact avec le consommateur dès le début la notification d'achat jusqu'à la notification de réception.

Gestions des commandes :

Suivi des commandes et des livraisons
Le consommateur peut suivre l'état de ses commandes et de la livraison à partir de site web.

Compte marchant et paiement par carte de crédit
Le système est intégré avec les plus importants fournisseurs de solutions de paiement par carte de crédit en ligne.

Calcul automatique des taxes
Le système calcule automatiquement les taxes de vente applicables pour chacune des transactions. Vous pouvez configurer les règles de calcul des taxes en fonction du pays et de la région (état/province). Le système gère aussi les exemptions de taxes.

Calcul automatique des coûts de livraison
Le système effectue le calcul automatique des coûts de livraison avec UPS, FedEx, USPS et Poste Canada. Vous activez les options de livraison que vous désirez utiliser. Les consommateurs choisissent l'option qui leur convient en fonction des délais et des coûts de livraison.

Options de paiement multiple
Vous sélectionnez les options de paiement que pourront choisir vos clients; chèques électroniques, bon de commande, COD, carte de crédit en ligne ou hors ligne, commande par téléphone ou fax.*89(*)

Produits à télécharger
Le système supporte la vente de produits numériques téléchargeables tels que les logiciels, fichiers musicaux, graphiques, etc. Vous spécifiez le moment et la période pendant laquelle le téléchargement est possible.

3. Une assistance après-vente comparable à celle des vrais magasins

Malheureusement, bien des sites de vente laissent le client livré à lui-même une fois l'envoi achevé. Il ne lui reste alors aucun recours pour poser une réclamation en cas d'erreur ou de litige. Ainsi, un site de vente de DVD en ligne expédie les dernières sorties du marché en un temps record (1 jour ½ de la commande à la livraison effective en France métropolitaine) mais en cas d'erreur de livraison, le temps de réponse, de l'ordre de trois semaines, est désespérant.

Les sites particulièrement efficaces dans ces domaines sont les supermarchés en ligne, dont la nature périssable des articles nécessite un suivi après-vente irréprochable.

B. Les transactions dans le commerce électronique

On peut illustrer de la façon suivante les opérations d'échange électronique qui interviennent lors d'un achat / vente en ligne :

(Acheteur) Poursuite de la commande (Vendeur)

L'entrée du site web d'un vendeur sur un marché

La vue du catalogue des produits

Le choix des produits par la carte d'achat

Décision finale d'achat; la commande d'achat

Le choix de moyen de paiement et les choix de la livraison

La commande reçue électroniquement : le processus

L'emballage et les instructions de la livraison

Le moyen de paiement sécurisé.

Le système vérifie la disponibilité des produits

Fabrication ou acquisition (si nécessaire)

1. Comment se déroulent les transactions «échanges électroniques»

Entre le vendeur et le consommateur : La relation commence dès que le vendeur ou bien le chef d'entreprise choisit soigneusement la technique du système de son Site web, en demandant à une société informatique de développer les techniques et les logiciels utilisés dans le site, les animations, les images des produits, le profil de la compagnie, l'histoire, les stratégies, les actualités, la liste des produits avec ses prix...

Ensuite la transaction du commerce électronique continue son schéma, l'acheteur va consulter le Site web de la compagnie, et puis il va voir le catalogue des produits « les descriptions, les images et les prix, en particulier le prix magique*90(*). Le client va déterminer son choix en cliquant sur la carte d'achat pour ajouter son produit dans le chariot qui se trouve à la page électronique. Pendant le processus de choix d'un article le système va vérifier la disponibilité de cet article.

En outre, le client va choisir le mode de la livraison, et il va décider du moyen de paiement, et à la fin la commande va être poursuivie par le vendeur.

Il est possible de réaliser des transactions de toutes natures sur Internet. Nous pouvons acquitter des factures personnelles ou états de comptes divers : des comptes d'électricité, de téléphone, des comptes entre entreprises, des mises à jour de comptes bancaires, des achats ou des abonnements. Le calcul du taux de change des devises étrangères se fait automatiquement selon le besoin. Toutes les espèces sont transigeables. Il est possible de payer par chèque, mandat poste, virement bancaire et carte de crédit.

Avec la crainte qui persiste encore chez les consommateurs, ce type de commerce n'a pas encore pris tout son essor. La tendance est croissante et nous pouvons affirmer déjà qu'Internet à modifié les règles du commerce au détail. Il est à prévoir qu'en 2005, 4 foyers nord américains sur 5 seront branchés. Et que les transactions totales sur Internet représenteront environ 25% des transactions commerciales totales.

Déroulement d'une transaction

- l'internaute constitue un panier d'achats et choisit de payer par carte bancaire,
- il indique, sur un site sécurisé, son numéro de CB et la date de validité,
- le Paiement enregistre la transaction, effectue une demande d'autorisation CB et envoie un retour d'information immédiat vers l'internaute et le site marchand,
- l'internaute reçoit un récapitulatif des paiements effectués sur votre site Internet.*91(*)

2 Les éléments essentiels pour attirer et satisfaire les clients

La réussite d'un site web vient de plusieurs raisons qui vont séduire les clients et capter leur confiance:

1. Le bon choix de la société informatique qui va créer le site web.*92(*)

2. Le choix attentif des logiciels, des images, et des animations, qui est considéré comme une vitrine qui retient l'attention des consommateurs, mais l'essentiel se passe à l'intérieur par une bonne description des produits.

3. Donner un bon plan du site pour qui contribuera à augmenter les ventes et les revenus de la société.

4. La bonne promotion des produits en définissant et décrivant soigneusement les articles.

5. Le management renforcé des campagnes menées grâce aux médias (radio, télévision, l'envoi de SMS sur les portables, et la poursuite du e-mailing des clients pour augmenter leur nombre et rester en bonne relation avec les plus importants.

6. L'efficacité et la rapidité des échanges par e-mail; telle que l'existence de la page électronique qui est un élément principal et créée particulièrement pour répondre aux questions, commentaires, suggestions des clients. Il ne faut pas sous-estimer leur point de vue qui est associé à leur confiance.

7. L'analyse complète des besoins du client en faisant des enquêtes, études du marché pour être en contact et répondre aux demandes des consommateurs.

8. Le prix d'un produit doit être compétitif et en même temps unique et spécial. Cela incite l'internaute à poursuivre son processus d'achat jusqu'à l'étape de la commande. Par exemple, pour l'achat d'un ordinateur portable, proposer des produits complémentaires comme la souris ou la Webcam, le tout pour un prix spécial, certes est plus élevé que l'achat du seul ordinateur mais plus compétitif que l'achat des trois éléments séparément.

9. La poursuite de la commande après-vente qui est également considérée comme un élément clé pour bien garder de fortes relations avec les cyber-consommateurs ; la vitesse de la livraison et les respects des délais, de plus, la garantie de la qualité du produit.

10. La facturation, l'encaissement et la gestion doivent être très simplifiées, pour que le client soit capable de compléter facilement ces formalités.

Passant maintenant aux analyses de comportements des consommateurs, vendeurs lors d'un achat / vente en ligne.

3. étude de marché et analyses :

Le câble ADSL est tout nouveau chez nous en Algérie, il y a donc un nombre d'abonnés minoritaires par rapport au autres pays du monde.

Alors l'étude ne sera pas faite ici car nous somme pas encore habituez à faire des achats en ligne, le problème majeur c'est que la majorité des gens ne communiquent pas a travers le Web. Reste une petite minorité qui peut faire des achats en ligne, concernant des crédits téléphonique (Skype), des livres électroniques, ou bien encore des logiciels informatique.

Pour être capable de répondre à la possibilité du succès du commerce électronique et des perspectives de cette technique, l'étude est basée sur des études en détail de 10 sociétés qui considèrent le commerce électronique comme un élément clé pour leurs ventes. Après avoir fait une recherche intensive sur le Web, environ 14 sociétés, qui ont implantées un site web soit en leur propre nom soit en alliance avec d'autres sociétés. En général, l'étude fournit aussi bien des indicateurs que des conseils précieux à tous ceux qui souhaitent ouvrir une boutique en ligne.

A l'aide des logiciels SPSS et Excel qu'on a déjà vue avec notre professeur de statistique en troisième année (3 éme année management), ont peut avoir des résultats clarifiés par des diagrammes comme nous allons le voir ci-dessous.

L'étude a été menée auprès des sites arabes, et est publiée sur le Web. Je l'ai ajouté a mon mémoire de fin d'études pour donner de la valeur a cette recherche sur l'avenir du commerce électronique dans les pays arabes, notons qu'il y a un mois, nous avons accueillie nos amis (professeurs) arabes, au séminaire qui a eu lieu a l'université Ammar Telidji Laghouat, dont le sujet et : « Arab Economic Unity », dirigé par le Docteur directeur de la faculté des sciences économique et de gestion.

D'autre part , j'ai consulté l'enquête réalisée en France sur un échantillon de 380 personnes par Laetitia LESNIER, Bruce OLDAKOWSKI, Sylvain PINGONT et Maxime RIPAUD Master Professionnel "Information, Communication et Nouvelles Technologies" École de Journalisme et de Communication de Marseille , d'où j'ai obtenu des diagrammes pour argumenté mon étude

L'étude comporte deux enquêtes sur la base des questionnaires grâce à une qui a été menée auprès de vingt-six individus de catégories variées en âge, en éducation et en genre afin d'évaluer les principaux points, concepts sur les achats en ligne dont ils sont clients et de mieux cerner leur comportement avant l'achat et après l'achat. Enfin, l'étude fournit un témoignage récent sur le commerce électronique.

L'autre enquête a été menée auprès de dix sociétés parmi lesquelles:

1. Ewaseet, qui est un journal qui aide les personnes à trouver de travail et à vendre aux enchères. Son site web a été créé en 2003. www.ewaseet.com.

2. Maktoob, une compagnie mère MazadMaktoob a lancée l'idée des ventes et des achats en ligne en 2000 et elle possède le site web à partir de 1998. Cette société s'intéresse en particulier aux arabes, elle est devenue la première dans les ventes aux enchères. www.maktoo.com

3. Souq, une filiale de maktoob.com, a été lancée l'idée des ventes et des achats en ligne en 2005 et elle s'occupe particulièrement de la Jordanie et des Émirats arabes unis. www.souq.com.

4. Fastlink, une grande société des télécommunications qui a été établie en 1996, elle vend des portables, des cartes pour les charger, la vente aux enchères ; et consiste aussi à vendre des ordinateurs, DVD, voitures, livres et jeux..., www.mazadfastlink.com.jo.

5. Les frères Zalatimo, à Jérusalem. Ahmad et Talal Wael Zalatimo, ont décidé, après l'innovation du célèbre dessert « Mutabbaq » par leur grand-père, de poursuivre la fabrication et la vente de desserts traditionnels. Cette société a des filiales au pays arabes. La société a montré dans son site www.zalatimo.com son éventail de desserts avec ses prix et le service de la livraison par DHL*93(*), de plus elle rassurent ses client concernant la poursuite de la commande en déclarent « le cheminement de votre commande directement sur le site... Par un simple clic »*94(*).

6. Zalatimo Sweets ; La Mirabelle Pâtisserie, Chocolats de Lausanne et desserts de Zalatimo une société qui a été établie en 1860. Ces filiales ; Zalatimo Sweets Abdali   1986, Zalatimo Sweets Amra 1988, Rivoli Plaza Shemeisani 1999 et en dernier lieu; Zalatimo Sweets Gardens 2001.(cousins des premiers).

7. La Royal Jordanienne, une compagnie aérienne qui a été établie en 1963, elle offre le service de « e-tickiting », de plus les ventes des billets aux enchères en prenant en considération que la société facilite tout pour ses clients et protège leurs droits www.rj.com. et pour avoir des informations ou participer aux enchères vous pouvez consultez : rja@souq.com. Cette activité est actionnée par Souq.com.

8. La librairie de LDK , qui vend des livres, des dictionnaires, des magazines et CD-Roms. Tous les logiciels qui sont utilisés dans le site sont protégés par les lois internationales sur les droits d'auteurs. Pour les commandes, consultez: orders@lkd.com.jo, www.LDK.com.jo, il faut savoir que ce site n'a fonctionné que 2 années, avant de s'arrêter pour des raisons confidentielles, prenant en compte que le site, les articles, les images, les prix restent valables.

9. En 1973 la société Al Ameed-Coffee s'est établie au Koweït, ensuite la diffusion il y a des filiales dans d'autres pays et elle a commencé presque partout dans le monde,. Al Ameed-Coffee vend des noisettes, du café. Pour plus d'informations, consultez www.alameedcoffee.com.

10. azharna.com, une société qui propose aux clients les produits suivants :

Des fleurs.

Des bougies.

Du chocolat.

De la nourriture : Café, noisettes.

De la peinture.

Les produits de la Mère Morte ; comme les cosmétiques.

Cette société offre le service de la livraison par DHL dans le monde, elle est actionnée par ESKADENIA Software Solutions, une compagnie de l'informatique. Pour savoir en plus consultez : contact@azharna.com.

D'autres sociétés ont déclaré vouloir implanter l'idée du commerce électronique chez elles ou bien dont le site Web est en construction :

En Algerie Le Réseaux Électronique pour les Services Pharmaceutiques.le groupe Saidal.Algerie

Le magasin de bijouterie « Abu Sarah » ils vont créer un site et commencer à vendre par Internet. En Jordanie.

Orchids, une société qui vend des fleurs fraîches en Jordanie seulement, www.orchids.com.jo

Au Liban Doukanarabia.com, une société qui vend tous ce qui est libanais, des livres, de la nourriture, des vêtements, des magazines et des vidéos....elle se trouve au Liban, et elle vend autour le monde même en France, Suède, États-Unis... www.doukanarabia.com.

Analyses et synthèse des comportements et des différents points de vue des gens en Questionnaires numéro 1 « Les individus » & numéro 2 « Les Sociétés » :

A. Questionnaire numéro 1 a été distribué sur un échantillon de 26 personnes.

Nombre des cas : 26 personnes. Nombre des questions : 15.

B. Questionnaire numéro 2 a été distribué sur un échantillon de 10 sociétés.

Nombre des cas : 10 sociétés. Nombre des questions : 24.

Les annexes :

· Annexe numéro ( I ) : page 125

· Annexe numéro ( II ) : page 126

Les analyses en chiffres :

Q1 : Est-ce que vous possédez un ordinateur à la maison? (Individus). Consultez l'annexe no.1

« Oui » Fréquence : 24 personnes Pourcentage : 92.3 %

« Non » Fréquence: 2 personnes Pourcentage : 7.7 %

92 % des gens en possèdent un ordinateur, ce qui reflète une bonne mentalité à vouloir et savoir communiquer avec la nouvelle génération des technologies informatiques.

Q2 : Combien de temps utilisez vous l'Internet ? (Individus). Consultez l'annexe no. 1

« X<3 heures » Fréquence : 20 personnes Pourcentage : 77 %

« X>3 heures » Fréquence: 6 personnes Pourcentage : 23 %

Ce diagramme illustre le fait que 77 % des gens utilisent l'Internet et font des connexions de moins de 3 heures et que 23 % des gens de l'échantillon examiné utilisent l'Internet pour plus de 3 heures, prenant en considération que les 6 personnes interrogées travaillent dans différents départements ; informatique, finance, développement des affaires et analystes dans le département de la recherche et du développement. Ainsi leur type de travail explique leurs besoins de se connecter pour une longue durée.

Q12 : D'après vous, quelle est la catégorie d'âge de gens qui utilisent beaucoup d'Internet ? (Individus). Consultez l'annexe no. 1

« X < 20 ans » Fréquence : 4 personnes Pourcentage : 15 %

« 20 - 35 ans» Fréquence: 14 personnes Pourcentage : 54 %

« 40 - 65 ans » Fréquence: 8 personnes Pourcentage : 31 %

Q3 : Est-ce que la majorité des internautes clients est Plus de 20 ans? (Sociétés) Consultez l'annexe no. 1

« X < 20 ans » Fréquence : 2 personnes Pourcentage : 20 %

« X > 20 ans » Fréquence: 8 personnes Pourcentage : 80 %

Après avoir interrogé des individus et des sociétés, on peut constater le fait que la catégorie de la population qui utilise l'Internet soit en visitant un site Web soit en achetant est la catégorie des plus de 20 ans.

De plus, selon le sondage réalisé sur un échantillon de 380 personnes par Laetitia LESNIER, Bruce OLDAKOWSKI, Sylvain PINGONT et Maxime RIPAUD dans Master Professionnel "Information, Communication et Nouvelles Technologies" École de Journalisme et de Communication de Marseille, on peut distinguer que 42 % des internautes ont entre 25 et 34 ans, donc en bref la catégorie de 20 a 35 ans utilisent le plus Internet.

A.25 - Âge

Q3 : Quels sont les horaires pendant lesquels vous utilisez l'Internet ? (Individus). Consultez l'annexe no. 1

« Matin» Fréquence : 6 personnes Pourcentage : 23 %

« Après-midi» Fréquence: 6 personnes Pourcentage : 23 %

« Soir» Fréquence: 14 personnes Pourcentage : 54 %

Q4 : Est-ce que les ventes et les connexions sur votre site augmentent pendant la nuit? (Sociétés) Consultez l'annexe no. 1

« Oui » Fréquence : 5 personnes Pourcentage : 50 %

« Non » Fréquence: 3 personnes Pourcentage : 30 %

« Pas de Réponse » Fréquence: 2 personnes Pourcentage : 20 %

Environ 54 % des gens interrogés se connectent pendant le soir, ils ont expliqué qu'ils font les connexions pendant le soir, car ils ont du temps libre après leurs activités quotidiennes. Le deuxième graphique qui a été distribué parmi les sociétés illustre bien ce point ; on constate que 50 % des sociétés montrent que les connexions sur leurs sites augmentent pendant la nuit.

Q7 : Est-ce que les ventes et les achats de vos produits augmentent pendant les fêtes? (Sociétés) Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 7 personnes Pourcentage : 70 %

« Non » Fréquence: 3 personnes Pourcentage : 30 %

70 % des sociétés sondées ont fortement déclaré que leurs ventes augmentent pendant les fêtes. Par rapport aux entreprises qui pratiquent du commerce électronique, aux États-Unis ont atteint 25 % lors de la période des fêtes, comparativement à la même période l'année précédente.

En France les français ont dépensé 2.5 milliards d'Euros en ligne la veille de la fête Noël 2007 pour des cadeaux de Noël.

Q7 : Est-ce que vous avez peur d'acheter par l'Internet ? (Individus). Consultez l'annexe no.1.

« Oui » Fréquence : 6 personnes Pourcentage : 23 %

« Non » Fréquence: 13 personnes Pourcentage : 50 %

« Pas de Réponse» Fréquence: 7 personnes Pourcentage : 27 %

Q11 : Est-ce que vous choisissez des logiciels spécialisés pour bien protéger votre système et le faire plus sécurisé contre les pirates informatiques? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 10 personnes Pourcentage : 100 %

« Non » Fréquence: 0 personnes Pourcentage : 0 %

Q23 : Pensez-vous que les cyber-consommateurs hésitent à utiliser cette nouvelle technique? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 7 personnes Pourcentage : 30 %

« Non » Fréquence: 3 personnes Pourcentage : 70 %

Ce graphique montre que 100 % des sociétés se focalisent sur le meilleur choix des logiciels spécialisés qui leur fournissent un environnement sécurisé et protégé contre les pirates de l'informatique et les opérations frauduleuses des malfaiteurs. Ce système affecte donc négativement ou positivement la confiance des internautes. D'ailleurs, la plupart de sociétés ont montré une tendance à encourager le commerce électronique avec la protection des données. Selon le pourcentage donné par les individus interrogés : nous avons l'illustration du fait que 13 personnes parmi les 26 personnes sondées ont déclaré de ne pas avoir peur de faire des courses ligne. Parmi eux, il y a des gens qui approuvent l'idée d'acheter par l'Internet, et d'autres ont montré le contraire.

Q16 : Est-ce que vous possédez un système de sécurité en ce qui concerne les détails personnels d'un internaute; surtout le numéro de la carte bancaire? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 10 personnes Pourcentage : 100 %

« Non » Fréquence: personne Pourcentage : 0 %

Q20 : Est-ce que l'image de la société et le nom de marque du produit se reflètent positivement sur la confiance du client? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 10 personnes Pourcentage : 100 %

« Non » Fréquence: personne Pourcentage : 0 %

B.15 - Éléments de confiance selon l'expérience d'achat en ligne des e-consommateurs

(1)  Achète en ligne depuis moins d'un an   

(2)  Depuis 1 à 2 ans   

(3)  Depuis 3 à 5 ans

(4)  Depuis plus de 5 ans

Ces diagrammes nous expliquent l'importance du système de sécurité des paiements, des livraisons, des distributions. L'image de la société et la marque de ses produits sont aussi des éléments importants qui affectent la confiance chez les clients. Comme par exemple ; si j'achète un DVD par Amazon.fr bien sûr le nom de la société me donne la confiance pour effectuer l'achat. En France, en février 2006, selon l'enquête réalisée sur un échantillon de 380 personnes par Laetitia LESNIER, Bruce OLDAKOWSKI, Sylvain PINGONT et Maxime RIPAUD Master Professionnel "Information, Communication et Nouvelles Technologies" École de Journalisme et de Communication de Marseille, on peut constater que 90 % des sondés qui ont acheté depuis plus de 5 ans, ont montré que le paiement sécurisé est l'élément essentiel à renforcer la confiance chez les cyber-acheteurs.

Q6 : Est-ce que vous utilisez le prix magique ou bien faites des soldes? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 8 personnes Pourcentage : 80 %

« Non » Fréquence: 2 personnes Pourcentage : 20 %

Q10 : Est-ce que votre société consacre une part de son budget pour faire la publicité? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 9 personnes Pourcentage : 90 %

« Pas de Réponse   » Fréquence:1 personnes Pourcentage : 10 %

Q12 : Est-ce que vous proposez le service de la livraison à domicile? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 7 personnes Pourcentage : 70 %

« Non » Fréquence: 3 personnes Pourcentage : 30 %

Q17 : Est-ce que proposez le service de l'évaluation (commentaires et suggestions) aux clients? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 8 personnes Pourcentage : 80 %

« Non » Fréquence: 2 personnes Pourcentage : 20 %

Q15 : Est-ce que vous assurez la qualité d'un objet vendu et vous engagez à remédier à tout défaut de la qualité des produits après- vente? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 9 personnes Pourcentage : 90 %

« Non  » Fréquence: 1 personne Pourcentage : 10 %

Q14 : Est-ce que vous pensez que la possibilité de bien visualiser le produit sur le site (photo, animation..) et la bonne description vont améliorer les ventes en ligne? (Sociétés). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 9 personnes Pourcentage : 90 %

« Non  » Fréquence: 1 personne Pourcentage : 10 %

Après avoir sondé un certains nombre de sociétés en ce qui concerne leur choix de prix, leur plan budgétaire, leurs conditions de la livraison, la garantie de la qualité de leur produit et la bonne description et visualisation de leur éventail de produit sur leurs sites Web ; on peut constater selon les chiffres que presque la majorité étaient d'accord à renforcer touts les éléments essentiels qui augmentent les ventes en ligne grâce au choix du système de haute qualité, fourni par un logiciel trop spécialisé pour suivre d'une façon sécurisée toutes les transactions qui se déroulent entre les vendeurs et leurs clients afin d'accroître la confiance d'un client sur la société. De plus ce type de système offre aux sociétés l'occasion de gagner beaucoup d'acheteurs et d'internautes, donc comme résultat, le chiffre d'affaires ou bien les ventes des sociétés vont augmenter.

En outre, on peut classer la somme d'argent qui est consacrée pour promouvoir et commercialiser les produits et en faisant des publicités, l'assurance de la qualité de produit après-vente et la bonne visualisation de produit au même niveau, ceux-ci ont atteint 90 % en statistique. Le résultat est que le meilleur plan de choix du produit est la clé importante pour réussir et être un des meilleurs concurrents, de plus le graphique montre que le prix favorable et le service d'évaluation consacrée à bien écouter l'audience, le climat du marché et à lire les commentaires et les suggestions des clients et prendre en compte leur évaluation sont au même rang en atteignant 80 %.

Étant basé sur les chiffres publiés au site Web ; www.journaldunet.com. En février dernier, 1.643 lecteurs de L'Internaute Magazine (Ndlr : un site Benchmark Group, l'éditeur du JDN) ont répondu à une enquête en ligne concernant leurs attitudes vis-à-vis du commerce en ligne.

Et selon le graphique ci-dessus, on constate que 63% de consommateurs en France achètent en ligne à cause de la disponibilité du service de la livraison à domicile, ensuite 60 % d'entre eux achètent en raison de prix favorable. Une autre chose qui incite les clients d'acheter est le prix, 68 % d'internautes s'intéressent à acheter sur l'Internet grâce au prix avantageux qui les séduit. C'est difficile de décrire en deux mots, toutes les sociétés qui ont une bonne réputation et sont célèbres pour avoir créé un environnement sécurisé, enrichi et favorable.

Il est certain que le prix est la clé importante et le moteur des internautes à acheter. Selon le graphique ci-dessous, 30 % des sondés achètent en fonction du prix.

.8 - Quels sont les éléments qui peuvent vous convaincre d'acheter en ligne ?

Pour augmenter les ventes des sociétés et attirer les consommateurs : prix favorable et soldes, livraison à domicile, promotion de produits, garantie de la qualité, meilleures conditions en ce qui concerne la conservation et la demi-vie de produit, rupture de stock, produit cassé et d'autres éléments favoris.

Q10 : Est-ce que vous pensez que le niveau de revenu d'une personne est lié à l'achat par l'Internet ? (Individus). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 20 personnes Pourcentage : 77 %

« Non » Fréquence: 5 personnes Pourcentage : 19 %

« Pas de Réponse  » Fréquence:1 personnes Pourcentage : 4 %

Q11 : Est-ce que vous pensez que le niveau éducatif d'une personne est lié à l'achat par l'Internet ? (Individus). Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 7 personnes Pourcentage : 92 %

« Non » Fréquence: 2 personnes Pourcentage : 8 %

Le diagramme nous montre que 54 % des individus étaient fortement d'accord que le niveau d'éducation des personnes est le plus élevé par rapport au revenu des personnes, par contre la plupart des interviewés ; parmi lesquels « des gens qui travaillent dans le domaine d'informatique, de l'agriculture ou des techniciens, des financiers et des ingénieurs » ont mis l'accent sur les deux niveaux et qu'il y a une grande relation entre eux, cela veut dire comme par exemple ; une mère qui travaille et gagne une assez bonne somme, elle peut prendre des cours en informatique, mieux comprendre cette technique ou améliorer son niveau de connaissance si elle a déjà une pratique de ce type d'affaire ( commerce électronique ) ou bien un homme d'affaires qui est bien éduqué peut facilement pratiquer et comprendre les démarches du commerce électronique.

D'autre part, et selon l'enquête48( *) réalisée en France sur un échantillon de 380 personnes par Laetitia LESNIER, Bruce OLDAKOWSKI, Sylvain PINGONT et Maxime RIPAUD Master Professionnel "Information, Communication et Nouvelles Technologies" École de Journalisme et de Communication de Marseille, les analyses ont montré que 58 % des internautes clients sont des salariés, cela a bien illustré que le niveau de revenu est également considéré comme important.

A.26 - Situation professionnelle

Q8 : Est Quels sont les sites web que vous préférez visiter pour acheter ? (Individus) Consultez l'annexe no. 1.

«Yahoo» Fréquence : 8 personnes Pourcentage : 30.8 %

«Amazon » Fréquence: 16 personnes Pourcentage : 61.5 %

« Autres» Fréquence:2 personnes Pourcentage : 7.7 %

Q22 : Dans quelles activités pensez-vous que le commerce électronique va se diffuser? Ex. jeux, CD, médicaments, portables...? (Sociétés).

Consultez l'annexe no. 1.

«CD&DVD&Livres» Fréquence : 7 personnes Pourcentage : 70 %

« Voyages » Fréquence: 1 personne Pourcentage : 10 %

«Informatique» Fréquence: 2 personnes Pourcentage : 20 %

Ces deux diagrammes nous montrent que 61 % des internautes visitent le site web d'Amazon ensuite c'est Yahoo que 31 % des sondés visitent. De plus, les interrogés ont déclaré que les DVD, CD et les livres sont les activités les plus vendus et favorables.

En comparaison avec la France on peut classer les services les plus vendus par Internet aux particuliers (B2C) sont ;

les biens culturels : livres, CD et DVD, ... ( Amazon, Fnac, ...)

les appareils technologiques : PC, électronique, hi-fi, ... ( Yougs, Grosbill...)

le tourisme et les voyages : billets de train, d'avion, locations. (Voyages-SNCF).

les produits de grande consommation avec les supermarchés en ligne (voir les articles : Carrefour, Auchan .

Q21 : Est-ce que vous pensez que le marché des ventes en ligne aux particuliers va augmenter ? (Sociétés).

Consultez l'annexe no. 1.

« Oui » Fréquence : 8 personnes Pourcentage : 80 %

« Non » Fréquence: 1 personne Pourcentage : 10 %

« Pas de Réponse» Fréquence:1 personne Pourcentage : 10 %

Ce graphique nous donne les perspectives des gens interviewés en ce qui concerne l'avenir du commerce électronique, environ 80 % des interrogés ont fortement montré que le marché des ventes et des achats en ligne va augmenter d'une manière fulgurante, la plupart d'entre eux étant d'accord pour dire qu'il y aura pendant une courte période une diffusion notable du commerce électronique dans différents activités

Synthèse :

Le travail comprend de faire des questionnaires, d'abord un qui est adressé aux sociétés pour être capable de déterminer les perspectives des chefs de travail et leurs pensées sur l'avenir du commerce électronique à cause de leurs contacts avec les entreprises et les clients. Ils peuvent aussi nous donner des attentes sur notre question et évaluer ces attentes. Ensuite, l'autre questionnaire est adressé aux individus. La majorité des sociétés et des individus ont montré de bonnes attentes vers le commerce électronique, et ce type de commerce va se diffuser dans les prochaines années d'une manière très rapide.

Pour le travail et en ce qui concerne les enquêtes distribuées aux individus et aux sociétés, je pense que le déroulement du commerce électronique peut être en général considéré comme positif. Rencontre des sociétés pour mener des entretiens avec les responsables. J'ai réussi à faire des analyses et établir une vue d'ensemble en ce qui concerne les attentes de la population dans la pratique du commerce électronique globalement et à comprendre ce moyen parfaitement.

On peut alors les comparer et trouver des grands points communs entre les entreprises et les individus qui font du commerce électronique. Des avantages comme par exemple ; la réduction des coûts, une plus grande disponibilité (ouverture 24h/24), une grande variété de choix et surtout la possibilité d'offrir à l'internaute des services achevés avec beaucoup plus de soin et personnalisés. Le commerce électronique renforce aussi la fidélisation de la clientèle et il augmente même la possibilité d'accès aux nouveaux marchés et d'être leader sur le marché. De plus, la publicité est aussi un facteur essentiel dans les ventes et les achats en ligne. De même, il y a des précautions face à ce nouveau outil informatique, qui sont les mêmes chez la plupart des interrogés : la nécessité d'avoir accès à Internet et de savoir l'utiliser, la méfiance du client, notamment en ce qui concerne la sécurité (sécurité en système et logiciel, information personnelle et moyens de paiements). Il faut que la société cherche de bonne source une société informatique et fasse un contrat avec elle, celle-ci va lui proposer des services de sécurité compréhensive et de haute qualité. Enfin, on peut remarquer que le type de produits vendus et commercialisés suit une certaine constante : comme on l'a déjà expliqué dans les graphiques ci-dessus, les produits les plus susceptibles d'être vendus et commercialisés en ligne sont les DVD, les CD, les livres ensuite l'informatique.

D'autre part, il faut savoir distinguer les critères essentiels pour améliorer les entreprises et attirer les clients ; il faut comprendre que le prix est la clé importante pour séduire les internautes clients et les inciter à acheter, car les clients font des recherches et surfent sur l'Internet et comparent les mêmes produits, les articles et les catégories. Ceux qui sont moins chers, sont les plus vendus et commercialisés.

Selon la plupart des sondés, les résultats ont bien montré que les chiffres d'affaires des sociétés augmentent en général avec la pratique de cette nouvelle technique qui a touché presque toutes les tranches de la société autour du monde.

Malgré le peu de gens qui ont montré leurs inquiétudes à utiliser le commerce électronique dans les ventes et les achats par l'Internet, des personnes interrogées ont tendance à utiliser beaucoup le commerce électronique dans leurs affaires, leurs entreprises...etc. car les avantages du commerce électronique sont nombreux, plus que les inconvénients. Avec le commerce électronique, on trouve les produits exigés en un instant en faisant un « clic » sur le moteur de recherche, et les choix sont ouverts devant les clients pour choisir le prix favorable, la bonne qualité de produit dans un contexte sécurisé loin des pirates informatiques.

En deux mots, le commerce électronique est l'embryon du e-business qui va changer une petite entreprise en une entreprise célèbre et concurrente qui pourra avoir un accès et concourir sur les marchés mondiaux.

Quatrième partie

eBay

Etude de cas

«... Comment l'Internet révolutionne le e-commerce et le monde des enchères... »


A. introduction

eBay.com est née en 1995 d'une idée qui prête à sourire : le fondateur voulait permettre à sa femme de trouver des collectionneurs de boîtes de bonbons Pez pour compléter par échanges sur Internet sa propre collection. Mais aujourd'hui, la firme, dont les 200 millions d'utilisateurs se sont échangés pour près de 23 milliards de dollars de biens en 2007, ne fait pas du tout sourire ses concurrents - très peu ont survécu d'ailleurs - et suscite l'admiration des commentateurs

EBay est pourtant présent sur un marché très ancien, les enchères, longtemps symbolisé par Christie's et Sotheby's, toutes deux fondées au XVIIIème siècle. Mais eBay, qui n'avait pas dix ans, a géré en 2003 sept fois plus de ventes que Christie's et Sotheby's combinées, et est beaucoup plus rentable.*95(*)

- En quoi une pratique aussi traditionnelle que les enchères a-t-elle été bouleversée par l'Internet ?

- Comment expliquer un succès aussi fulgurant ?

Si le principe des enchères reste identique, ses conditions d'applications sont radicalement différentes entre le modèle traditionnel de Christie's ou Sotheby's et celui, via Internet, d'eBay, pour le plus grand avantage de ce dernier


1. Savoir faire d'ebay

Enoncé : on fournit le dossier, extraites des rapports annuels en 2003.*96(*)

E Bay

2000

2001

2002

2003

Chiffre d'affaire (Mo$)

431

748

1214

2165

Nombre de salariés

1927

2560

4000

5700

 
 
 
 
 

Sotheby's

2000

2001

2002

2003

Chiffre d'affaire (Mo$)

397,8

336

345

319

Nombre de salariés

2048

1800

1736

1537

Premier thème : comparaison de ratios de productivité


1. Evaluer la productivité des employés pour les deux sociétés tés, pour toutes les années disponibles.Il suffit de diviser, pour chaque année, le chiffre d'affaire par le nombre d'employés. On obtient donc : *97(*)

CA/employé (en milliers de $)

2000

2001

2002

2003

eBay

223,7

292,2

303,5

379,8

Sotheby's

194,2

186,7

198,7

207,5



2. Interprétation des résultats :


La productivité, exprimée en chiffre d'affaires par employé, est significativement supérieure chez eBay. L'écart se creuse au fur et à mesure : la productivité d'ebay est supérieure d'environ 10% à celle de Sotheby's en 2000, de près de 100% en 2003. Ces chiffres dé montrent donc une productivité de plus en plus supérieure chez eBay, d'autant plus frappante que le chiffre d'affaires d'eBay est constitué de commission plus petites (7% environ contre 20-25%) sur des objets de bien moindre valeur chez eBay que chez Sotheby's

2. Savoir utiliser Internet

1997

Création de QXL, site d'enchères en ligne au Royaume Uni.

1998

Création d'IBazar, site d'enchères en ligne français, et de Ricardo, site allemand

1999

Création d'Aucland.fr, site d'enchères en ligne français

eBay lance un site anglais et s'implante en Allemagne en rachetant alando.de

2000

Après avoir racheté le danois JubiiAuktion et le suédois Bidlet, l'anglais QXL rachète l'allemand Ricardo par échanges d'action pour environ 280 millions d'euros. Ils comptent alors 1,3 et 0,8 million d'utilisateurs respectivement en Europe.

2001

Après avoir lancé des sites en Italie, Irlande, et Suisse, eBay rachète iBazar, leader dans 7 des 8 pays où il opère (France, Brésil, Pays-bas, Belgique, Portugal, Italie, Espagne et Suède). Ibazar compte alors 2,4 millions d'utilisateurs s'échangeant près de 100 millions d'euros de marchandises par trimestre. La transaction, par échange d'actions et cash, est valorisée entre 66 et 112 millions d'euros. Avec ce rachat, eBay ravit à QXL-Ricardo la première place en Europe.

2002

QXL Ricardo rachète Aucland.fr, qui compte alors 450 000 membres enregistrés en France

Ebay obtient que Yahoo!, dernier rival significatif en Europe avec QXL Ricardo, cesse d'organiser des enchères en Europe en échange d'achats d'espaces publicitaires.

Premier thème : Comment le marché européen des enchères a-t-il évolué depuis 2000, en terme de concurrents présents ? Pourquoi ?
Ce marché connaît à partir de 2000 une concentration rapide : il ne reste en 2002 que deux acteurs importants, tous les autres se sont fait racheter ou ont cessé leur activité.*98(*)

Cette concentration rapide illustre la course aux volumes et à la première place, cruciale sur ce marché. Les concurrents se concentrent rapidement pour obtenir cette première place et enclencher un cercle vertueux qui leur permettra d'attirer plus facilement les clients, acheteurs ou vendeurs, et de profiter des économies d'échelle. Les « seconds rôles » sont vite condamnés à la figuration et préfèrent quitter le marché, comme Yahoo!

On pourra mentionner que cette concentration a pu s'accélérer avec la chute de la Bourse (les rachats d'entreprises pouvant se faire à meilleur compte) et de l'arrivée de l'euro (qui favorise les échanges à l'intérieur de la zone euro)

Deuxième thème : l'évolution prochaine du rapport de forces entre QXL et eBay par deux méthodes

1) Evaluez l'attractivité des sites ebay.fr et aucland.fr (groupe QXL-Ricardo) pour les utilisateurs, qu'ils soient acheteurs ou vendeurs. Pour ce faire, connectez vous sur ces sites et cherchez un bien soit courant (par exemple, une console de jeu ou un téléphone portable) soit au contraire rare ou loufoque (par exemple, un nounours bleu ou une lampe en coquillage). En observant le nombre de produits disponibles, le nombre d'enchères portées et les prix atteints, lequel des deux vous semble le plus attractif, du point de vue de l'acheteur et du vendeur, éventuellement pour ce dernier en regardant aussi les frais de vente ?

Cette expérience montre très certainement que :

- l'offre de biens est beaucoup plus riche sur ebay.fr que sur aucland.fr : s'y trouvent de plus nombreux produits standards (par exemple une console de jeu de marque connue va être), ainsi que plus d'articles rares ;

- les enchères portées sont beaucoup plus nombreuses sur ebay.fr que sur aucland.fr (cf le nombre d'articles sans enchères, le nombre d'enchérisseurs par article et les prix d'adjudication)*99(*)

Du point de vue de l'acheteur, le site ebay.fr est donc plus intéressant : on peut y trouver toutes sortes d'articles, et de nombreux vendeurs pour un même produit, ce qui lui laisse espérer (peut-être illusoirement) d'acheter à bon prix l'article qui l'intéresse. On peut noter toutefois qu'un acheteur cherchant un produit très commun aura plus de chances de l'acheter sur aucland.fr, puisqu'il y a moins d'enchérisseurs. Encore faut-il que ce produit soit effectivement disponible et que le vendeur n'ait pas mis de prix de réserve, deux conditions très restrictives.

Du point de vue du vendeur, le nombre d'enchères et les prix atteints montrent que ebay.fr est clairement le plus intéressant : c'est sur ce site qu'il a le plus de chances de vendre son bien, et à un prix élevé vu le nombre d'enchérisseurs en concurrence. Certes les frais à la charge du vendeur y sont plus élevés que chez le concurrent, mais pas suffisamment pour inciter la plupart des vendeurs à préférer aucland.fr (risque fort de ne pas avoir d'enchérisseurs du tout ou pas suffisamment pour faire monter les enchères).

2) Quel site vous semble donc avoir les meilleures chances de prospérer à l'avenir ? Lequel vous semble en mauvaise posture ?

eBay a bel et bien enclenché un cercle vertueux propre à attirer toujours plus de vendeurs et d'acheteurs. Cette domination lui permet déjà de pratiquer sans risque des prix beaucoup plus élevés que ceux de son concurrent.

Aucland.fr semble au contraire avoir enclenché un cercle vicieux : il est moins attractif pour les acheteurs et les vendeurs et risque de s'enfoncer dans cette situation, quasiment mécaniquement. Même une réduction de ses tarifs ne paraît quère susceptible de le sortir de cette mauvaise passe, puisque les vendeurs préféreront payer un pourcentage de commission un peu plus élevé s'ils sont convaincus que leurs biens a plus de chance de se vendre plus cher sur ebay.fr.*100(*) En somme, le jeu concurrentiel sur ce marché risque de se terminer comme un célèbre film d'aventures : « A la fin, il ne peut en rester qu'un ». De fait, QXL Ricardo ne cesse depuis 2001 de perdre du chiffre d'affaire et a constamment affiché d'importantes pertes financières. (18 millions de livres de pertes nettes en 2003 pour 5 millions de chiffre d'affaires). Dans le même temps, le chiffre d'affaires de eBay hors USA (constitué aux 3/4 par les filiales européennes en 2003) a été multiplié par 6.*101(*)

B. La concurrence entre ebay et Sothby's et Christie's

1. Le modèle historique : Christie's et Sotheby's

Les enchères sont un modèle ancien et économiquement idéal : il consiste à réunir le maximum de vendeurs et d'acheteurs pour un bien donné et réguler ainsi les prix par la confrontation la plus efficace possible de l'offre et de la demande. Mais la difficulté de réunir physiquement un nombre maximal de vendeurs et d'acheteurs, les coûts d'information et de transaction importants, qu'ils soient financiers ou non (perte de temps, déplacements, etc) rendent nécessaire une organisation complexe..

Sotheby's est une société célèbre de vente aux enchères. La toute première vente s'est tenue le 11 mars 1744. Le fondateur de Sotheby's, Samuel Baker, présida à la vente de plusieurs centaines de livres rares et de grande valeur.

Aujourd'hui, l'entreprise a un chiffre d'affaires d'environ 2 milliards de $ US, des bureaux à Londres (New Bond Street et Olympia), Manhattan (York Avenue), Paris, Amsterdam, Genève, Zurich, Milan, Hong Kong, Singapour, Melbourne.*102(*)

Christie's a été fondée en 1766 et son siège social se trouve à Londres, mais depuis 1998, elle est une filiale de la société française Artémis SA. Sotheby's a également été fondée au XVIIIe siècle, mais elle est depuis lors devenue une société anonyme cotée aux bourses de New York et de Londres. Son siège social est à New York et son principal actionnaire est l'homme d'affaires américain Alfred Taubman, qui a également été son président pendant toute la période concernée en l'espèce.*103(*)

Sotheby's et Christie's se battent au coude à coude pour la prééminence mondiale des ventes aux enchères prestigieuses.*104(*)

Leur rôle consiste donc à réunir un maximum de biens à vendre, organiser de la publicité autour d'une vente à une date et un lieu précis, pour y attirer un maximum d'acheteurs potentiels et obtenir le meilleur prix pour le maximum d'articles. Elles se rémunèrent en prélevant une commission au pourcentage des ventes réalisées, à la fois auprès des vendeurs et des acheteurs.

· La logique de centralisation et de volume explique une forte prime aux leaders

Les vendeurs souhaitent se séparer rapidement et au meilleur prix de leurs objets, ce qui suppose de rencontrer un maximum d'acheteurs potentiels. Les acheteurs, dont le temps est limité, souhaitent disposer du choix le plus intéressant possible. Une forte logique de centralisation et de volume s'impose donc et explique une très forte prime aux leaders.

Christie's et Sotheby's contrôlent ainsi à elles deux près de la moitié du marché mondial des enchères d'art, et 90 % des beaux-arts (toiles, sculptures, meubles de maîtres). Les segments de marché sont dominés par l'une ou l'autre de ces maisons : Sotheby's domine par exemple le mobilier ancien américain ou la photographie, Christie's le mobilier d'époque européen, les livres rares et les manuscrits.
Pour attirer un maximum d'acheteurs, les maisons d'enchères doivent posséder ou louer des salles de ventes dans des quartiers centraux et prestigieux des grandes métropoles - Londres en New York notamment - éditer et diffuser un grand nombres de luxueux catalogues, tout cela à grands frais. L'importance des coûts fixes (les locaux, notamment) obligent à un roulement rapide des ventes, ce qui explique une concurrence féroce entre les deux maisons.

· qui se livrent une concurrence féroce pour amortir d'importants coûts fixes

La concurrence entre Sotheby's et Christie's s'exerce à la fois pour trouver des objets à vendre et pour intéresser des acheteurs.

Les deux maisons luttent âprement pour se voir confier les ventes les plus prestigieuses, celles qui généreront un maximum de chiffre d'affaires, mais surtout une inestimable publicité gratuite dans les médias. *105(*)

Christie's et Sotheby's se voient confier des objets par des vendeurs pressés par une urgence financière, le plus souvent en cas de succession, de divorce, ou de surendettement. Pour cette raison, elles sont amenées à proposer des facilités financières pour attirer ces vendeurs, comme des avances et un prix minimum garanti, même si le bien n'est pas vendu, ce qui peut s'avérer très risqué en cas de mévente.

Pour écouler rapidement les biens mis en vente, les maisons d'enchères doivent entretenir l'intérêt des acheteurs, ce qui suppose des dépenses de relations publiques et de marketing considérables. Elles sont également amenées, pour les biens les plus prestigieux, à accorder des facilités de paiement aux acheteurs. La publicité donnée à des ventes record les incite parfois des pratiques discutables et à des risques énormes. La vente record des Iris de Van Gogh, en 1987 pour 54 millions de dollars, a ainsi été financée pour moitié par Sotheby's en personne sous la forme d'un prêt à l'acheteur, pour s'assurer une forte publicité et rassurer, un mois après un krach boursier, sur la santé du marché de l'art dont il dépend si étroitement. Ce prêt n'a jamais été remboursé.

· d'où la tentation de l'entente pour fixer les revenus :

Les deux maisons se concurrencent également sur leurs prix, c'est à dire sur les commissions qu'elles réclament aux vendeurs et aux acheteurs. Les commissions ont généralement évolué entre 10 et 25% du produit de la vente*106(*), mais elles sont négociables. Pour attirer des biens d'exception, les maisons d'enchères renoncent parfois complètement à réclamer une commission au vendeur, en espérant se rattraper sur la commission à l'acheteur et sur la publicité gratuite générée par une vente historique. Mais la pratique n'est pas sans risque en cas de raréfaction des acheteurs. Or le marché de l'art est hautement cyclique.

Dans les années 90, le marché de l'art connaît ainsi une crise grave qui met en péril les maisons d'enchères : les acheteurs fortunés se font rares, les prix des objets baissent et les vendeurs potentiels reportent s'ils le peuvent leurs ventes en espérant une remontée des prix à terme. Les maisons d'enchères se retrouvent donc sur un marché en forte contraction et doivent coûte que coûte attirer vendeurs et acheteurs pour amortir leurs coûts fixes, en réduisant leurs commissions. Leur équilibre financier se retrouve bientôt en péril. Christie's et Sotheby's finissent par s'entendre pour ne plus se concurrencer sur les commissions - cette fixation des prix sera d'ailleurs condamnée par les autorités américaines en 2000 et européennes en 2002. L'abandon de ces arrangements explique en bonne partie des pertes depuis 2000 malgré un chiffre d'affaires stable, comme en témoignent les comptes de Sotheby's. *107(*)

En somme, le modèle traditionnel des enchères est naturellement dominé par quelques acteurs - Christie's et Sotheby's - qui n'arrivent néanmoins pas à en tirer une rentabilité forte et pérenne : l'importance de leurs coûts fixes les restreint en effet à quelques segments haut de gamme du marché, particulièrement cycliques, de rentabilité aléatoire.

eBay, qui organise des enchères uniquement sur Internet, utilise pour sa part un modèle économique...modèle internet.


2. Le modèle Internet : eBay

eBay dirigée par un français Pierre Omidyar a su attirerles internautes Une croissance en volume, puisque dans le même temps, le nombre d'utilisateurs inscrits augmentait de 29 % pour atteindre 203 millions d'abonnés en 2007 *108(*), le site d'enchères eBay devient le site commercial le plus visité du monde en mars 2001. Le libraire en ligne Amazon passe en seconde position avec un peu moins de 22 millions de visiteurs mensuels.

Elle se rémunère par une commission de 5 % sur les ventes et par la publicité (ce type de site génère énormément de trafic: un client y passe 120 minutes par mois contre 50 chez yahoo!). Elle a réalisé 47 millions de dollars de CA en 1999 et 2,4 millions de dollars de bénéfice. Sur les 3 premiers trimestre 2002 son CA est passé à 800M$ et un bénéfice de 260M$

ebay a racheté Paypal (moyen de paiement en ligne) pour 1,5 milliards de $ en 2002. Après un pic de 26 milliards de dollars, est encore valorisée 19 Milliards après le e-krach (juin 2001), soit plus qu'une banque comme le Crédit Lyonnais et 10 fois plus que Sotheby's (1,8 milliards). *109(*)

Le Financial Times raconte qu'un antiquaire réalisant le même chiffre d'affaire sur eBay que dans sa boutique pour des frais 12 fois inférieurs a fermé son magasin physique.

· L'Internet rend plus efficace le marché des enchères :

Les enchères sur Internet obéissent à la même logique de centralisation que dans le modèle historique : il s'agit de réunir un maximum de vendeurs et d'acheteurs potentiels en assurant le meilleure liquidité du marché. Les ventes aux enchères traditionnelles sont limitées dans leur efficacité par une contrainte physique : la vente a lieu à un endroit et à un horaire précis. Cette contrainte physique limite naturellement le nombre de ventes d'acheteurs potentiels, même s'il est souvent possible d'enchérir par téléphone ou par écrit en avance. Sur Internet en revanche, l'information est beaucoup plus facilement disponible, et les enchères peuvent parfaitement courir sur plusieurs jours et intéresser potentiellement des acheteurs partout dans le monde.

Cette liquidité attire à leur tour les vendeurs. Un cercle vertueux est donc enclenché. Les acheteurs sont attirés par la variété des biens mis en vente, la perspective d'une bonne affaire, la commodité liée à l'Internet (faire des achats sans sortir de chez soi), et dans une bonne mesure par l'amusement de trouver facilement des biens rares, introuvables dans des canaux traditionnels. Les vendeurs trouvent un accès aisé à un marché très large, des coûts de distribution et de marketing très compétitifs, la possibilité de maximiser les prix et d'augmenter leurs ventes sans coût d'entrée ni de sortie autre que négligeable. Certaines entreprises traditionnelles utilisent ainsi eBay comme un canal de distribution complémentaire, de nombreux petits commerces spécialisés mais aussi des grandes entreprises comme IBM qui y écoulent leurs fins de série.

· avec des coûts beaucoup plus faibles :

Fondamentalement, eBay est un site Internet qui met en relation des vendeurs et des acheteurs potentiels ; les vendeurs remplissent eux-mêmes de leur ordinateur les fiches descriptives de leurs biens, fixent les conditions de paiement, de livraison, le prix de départ et également de réserve (c'est-à-dire le prix en dessous duquel ils ne vendront pas leur bien). Contrairement à Christie's et Sotheby's, il n'a donc pas de luxueux catalogues à imprimer, de salles d'exposition et de ventes à entretenir, d'entrepôts à financer, de biens à transporter, de garanties financières à négocier etc.*110(*)

Une telle structure de coûts, avec des coûts d'exploitation très bas, explique que eBay est une des rarissimes sociétés Internet à toujours avoir affiché des profits, très confortables qui plus est. Ses coûts marginaux quasiment nuls lui permettent également de s'intéresser à des biens bon marché, contrairement à une maison d'enchères en dur. eBay vend ainsi des objets de collection comme Christie's et Sotheby's (beaucoup plus bas de gamme en général), mais aussi et surtout des pièces et véhicules automobiles, de l'électronique, des vêtements, des produits culturels, de sport, de bricolage, de jardinage etc.

eBay résume ainsi sa mission dans son rapport annuel : « construire la place de marché la plus efficiente et la mieux fournie du monde, où n'importe qui, n'importe où, peut acheter ou vendre pratiquement n'importe quoi (...) en rassemblant une communauté de vendeurs et d'acheteurs dans un environnement plaisant, intuitif, facile d'utilisation pour chercher, acheter et vendre des biens d'une diversité gigantesque». De fait, toutes sortes d'articles, notamment ceux avec une forte base de vendeurs et d'acheteurs potentiels, avec une gamme de produits large et des coûts d'expédition faibles, sont présents sur eBay.

· Les économies d'échelle sur un marché élargi expliquent des marges et une croissance spectaculaires

Une structure de coûts extrêmement compétitive et la rapide croissance de son marché expliquent les très flatteurs résultats de eBay depuis sa création en 1996. La firme affiche une marge brute stable autour de 80 % depuis plusieurs années et s'attend en 2004 à 35 % de marge opérationnelle avec une marge nette supérieure à 20%. La très forte croissance - le chiffre d'affaires double quasiment chaque année - nécessite en effet relativement peu d'investissements, les coûts marginaux étant très faibles. Cette croissance si rapide permet à eBay de conforter sa première place, qui constitue son atout le plus important.*111(*)

· Une rente quasiment garantie par de formidables barrières à l'entrée

La «prime au leader», si prégnante sur le marché des enchères, assure à eBay une position quasi inexpugnable. eBay s'est assuré un leadership mondial en lançant très tôt sa croissance interne à l'étranger et en rachetant ses concurrents dans le monde, s'assurant ainsi la première place dans les 16 principaux pays du monde. La seule exception d'importance à cette domination est le Japon où son concurrent Yahoo! a devancé eBay, qui s'est finalement retiré de ce pays.

Cette inexpugnabilité est également assurée par la compétitivité des coûts de e-Bay, qui lui permet d'offrir des tarifs très compétitifs. Les commissions d'eBay sur les biens vendus s'élèvent en général autour de 7,5%, contre 15-20 % chez les maisons d'enchères en dur (elles sont généralement gratuits quand eBay se lance dans un nouveau pays ou sur un nouveau créneau, afin d'attirer rapidement les vendeurs et d'amorcer ainsi un cercle vertueux au détriment des concurrents). Un concurrent pourrait donc difficilement gagner une guerre des prix contre eBay, avec ses formidables réserves financières et la faiblesse de ses prix*112(*).

Ainsi, si d'autres géants en ligne comme Amazon ou Yahoo! proposent également des services d'enchères, ils ne sont pas véritablement menaçants pour eBay. Dans la mesure où eBay propose, selon ses propres mots « pratiquement n'importe quoi », il considère également comme concurrents « les commerçants en ligne ou en dur, les distributeurs, les liquidateurs, les sociétés d'import-export, les firmes de ventes à distance, les petites annonces, les annuaires, les moteurs de recherche, potentiellement tous les acteurs du commerce en ligne et hors ligne ». Mais l'insolente santé financière d'eBay démontre que cette concurrence n'est pas bien féroce.

4. Les statistiques

1. Chiffre d'affaire et résultat net de Sotheby's depuis 1996

NB : il importe de ne pas confondre la somme des ventes réalisées via Sotheby's et son chiffre d'affaires, constitué essentiellement par les commission prélevées sur ces ventes. Ainsi en 2003, 1,7 milliard de dollars se sont échangés via Sotheby's, mais seules les commissions prélevées sur ce montant constituent le chiffre d'affaires - soit 319 millions.*113(*)

2. Chiffre d'affaires et résultat net de eBay (juin2006)

Dopé par de très bons résultats sur le quatrième trimestre, eBay enregistre un chiffre d'affaires annuel de 6 milliards de dollars, en progression de 31 %. Skype rassure, mais pas à la hauteur de son prix de rachat.

Le second trimestre d'eBay se termine sur les mêmes bases que son premier trimestre 2006, avec un chiffre d'affaires qui croît, et des bénéfices qui s'amenuisent. Les résultats du groupe eBay était cependant en ligne avec les attentes des analystes. Le marché a également accueilli avec enthousiasme l'annonce du premier programme de rachat d'actions opéré par le leader des enchères en ligne pour deux milliards de dollars. La croissance de la place de marché, le coeur d'eBay, commence à montrer des signes d'essoufflement tandis que Paypal et Skype continuent de progresser à bon rythme. La société a confirmé son objectif de chiffre d'affaires annuel à 5,7 milliards de dollars.

Au deuxième trimestre 2006, le chiffre d'affaire de eBay a progressé de 30 % à 1,41 milliard de dollars. Une croissance conforme aux attentes des analystes mais qui accuse néanmoins un ralentissement lié à des conditions concurrentielles plus intenses et un marché qui entre désormais dans sa phase de maturité. eBay enregistre un net recul de 14 % de ses bénéfices à 250 millions de dollars, soit 17 cents par action. Cette baisse des bénéfices est en partie liée à des modifications des standards comptables qui ont conduit eBay à déduire de ses résultats certaines compensations financières. A l'exclusion de ces compensations, eBay aurait enregistré un bénéfice net en hausse de 6 % sur un an.*114(*)

La place de marché d'eBay a totalisé un chiffre d'affaires de 1,411 milliard de dollars en hausse de 22 %. Une croissance en volume, puisque dans le même temps, le nombre d'utilisateurs inscrits augmentait de 29 % pour atteindre 203 millions d'abonnés, pour 78 millions d'utilisateurs actifs du service. Le ralentissement de la croissance des revenus de la plate-forme d'enchère est lié à la montée en puissance du nombre de ventes à prix fixes. Ces dernières sont 14 fois plus longues à se terminer que les enchères classiques. Or 83 % des objets en ventes sur eBay sont désormais disponibles par la procédure de paiement immédiat. Pour contrecarrer cette tendance, Bill Cobb, directeur d'eBay pour l'Amérique du Nord, a annoncé que le site relevait sa commission sur les produits à paiements immédiats de moins de 100 dollars. *115(*)

ebay en chiffres au 30 juin 2006
(en millions)

 

31/03/06

Evolution sur un an

Nombre d'utilisateurs enregistrés

203

+ 29 %

Nombre d'utilisateurs actifs

78

+ 20 %

Volume total des transactions ($)

13.000

+ 18 %

PayPal en chiffres au 30 juin 2006
(en millions)

 

31/03/06

Evolution sur un an

Nombre de comptes ouverts

114

+ 44 %

Volume total des transactions ($)

9.000

+ 37 %

Skype en chiffres au 30 juin 2006
(en millions)

 

31/03/06

Evolution sur un an

Nombre de comptes ouverts

113

+ 20 %

 

eBay a voulu signifier au marché sa confiance en l'avenir et en sa capacité à dégager des profits substantiels en dévoilant un programme ambitieux de rachat de ses propres actions à raison de deux milliards de dollars répartis sur deux ans. En juin 2006, eBay disposait de 4 milliards de dollars en liquidités et en actifs de bas de bilan, soit le plus haut niveau jamais cumulé de toute l'histoire de la société. En pré ouverture de séance le titre eBay bondissait de 5 %.

Fort de ces résultats, le groupe réaffirme sa confiance pour l'année 2007. Il prévoit un chiffre d'affaires compris entre 7,05 et 7,30 milliards de dollars, et un bénéfice par action entre 1,25 et 1,29 dollar hors éléments exceptionnels. Pour le premier trimestre 2007, eBay compte atteindre un chiffre d'affaires entre 1,67 et 1,72 milliard de dollars. Ces estimations sont pleinement en ligne avec les attentes des analystes. A Wall Street, le titre du site d'enchères passait la barre des 30 dollars à l'ouverture, et s'établissait à mi-séance à 32,43 dollars (+ 8,10 %) après avoir enregistré un bond de 12 % à l'ouverture de la Bourse.


NB : il importe de ne pas confondre la somme des ventes réalisées via e-Bay et son chiffre d'affaires, constitué essentiellement par les commissions prélevées sur ces ventes. Ainsi en 2003, 23 milliards de dollars se sont échangés via e- Bay, mais seules les commissions prélevées sur ce montant constituent le chiffre d'affaires - 2,165 milliard, soit un peu moins de 10%

3. Marge nette de eBay et Sotheby's depuis 1996

4. Evolution du cours en Bourse d'eBay et Sotheby's depuis 1998

eBay et Sotheby's sont cotées à la Bourse de New York. Ce graphique compare l'évolution en pourcentage de leur cours depuis septembre 1998, date de l'entrée en Bourse d'eBay.

Les dates en ordonnées sont écrites à l'américaine : Mois/ Jour/Année et non Jour/Mois/Année.

L'action d'e-Bay a donc augmenté de 2500% entre septembre 1998 et novembre 2004. L'action de Sotheby's, elle, affichait en novembre 2004 à peu près le même cours qu'en 1998.

Conclusion : eBay ; un nouveau modèle économique

Une structure de coûts particulièrement compétitive, qui lui permet d'élargir considérablement et profitablement son marché via un media, l'Internet, lui même en forte croissance et une position de leader quasiment inexpugnable expliquent la réussite d'eBay et sa confiance en son avenir. Sotheby's et Christie's, condamnées par leur structure de coûts à un marché réduit et incertain, affichent une rentabilité plus aléatoire et généralement nettement plus faible, surtout depuis que leur concurrence mutuelle s'exerce effectivement.

La supériorité du modèle économique des enchères sur Internet se traduit éloquemment en comparant les marges nettes d'eBay et Sotheby's et l'évolution de leur cours en Bourse.

Conclusion


Le développement des échanges électroniques est au coeur de la dynamique économique des années à venir dans une ère appelé « la vague Internet »*116(*) d'après Tom Peters. Il entraîne des changements profonds dans l'organisation et le fonctionnement des entreprises, dans leurs rapports avec les clients, dans leur comportement sur le marché mondial. L'efficacité et la pertinence du recours aux technologies de l'information et de la communication deviennent des éléments discriminants dans la concurrence comme nous l'avons déjà vu avec ebay, de nouvelles entreprises sont créées et autres sont en déclin a cause de l'arriver d'Internet. Cela implique que les entreprises et les managers, ensemble, en fassent une priorité stratégique.

Ainsi, Internet se caractérise par des innovations technologiques majeures. Il est un média de masse où règne une culture de comparaison des prix, des soldes, de la disponibilité des produits. L'Internet et ses nouveaux outils peuvent être bénéfiques à tous ; les clients, les entreprises même le gouvernement. Pour le gouvernement algérien, il fait des efforts pour reconnaître la valeur portant sur la signature électronique, et atteindre un niveau supérieur a travers les innovations de la technologie de l'information et de la communication, dans les domaines du commerce électronique, et du paiement numérique.

De plus, cet outil permet aux entreprises de mieux connaître leurs clients et donc d'améliorer leur fidélité à la marque et au produit, avec leurs système marketing, qui est devenu aussi électronique, et est adapté au exigences des internautes. Et améliorer la qualité et le coût des services de télécommunications

La protection du consommateur ou « cyber-consommateur » est un capital pour les entreprises, il faut alors Assurer la sécurité et la confidentialité des échanges. Le site Internet doit être complètement sécurisé, pour que les transactions poursuivent leur cour sans échec et sans risque de piratage ou Hacking*117(*)

Enfin, pour conclure, il faut souligner que les enjeux principaux de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication ne sont pas seulement techniques, mais sont aussi stratégiques et managérial. Aussi, l'engagement personnel des dirigeants et leader des entreprises, sera-t-il déterminant pour convaincre leurs collaborateurs de la nécessité de faire l'apprentissage de nouvelles règles du jeu, de prendre le risque de penser et d'agir différemment. Le président et fondateur d'ebay.com « Pierre Omidyar », et l'autre d'Amazon.com « Jeff Bezos », les deux managers ont donné au monde une leçon stratégique et managérial a travers le commerce électronique, ce sont des aventures marquantes et inoubliables dans le monde des Top-Affaires .C'est à ces conditions la, le commerce électronique réussira son virage et tirera parti du potentiel d'innovation technologique et de création de pouvoir d'achat et d'emploi généré par une mutation technologique sans précédent.

Annexes

Annexe numéro 1 : Questionnaire sur les ventes et les achats en ligne adressé aux individus...................................................................................... ( I )

Annexe numéro 2 : Questionnaire sur les ventes et les achats en ligne adressé aux sociétés....................................................................................... ( II )

Annexe numéro 4 : Exemples d'un site du commerce électronique ebay (après la bibliographie).....................................................( III )

Annexes

Questionnaire sur les ventes et les achats en ligne ( I )..

« Adressé aux individus »

Répondez oui, non, pas de réponse ou autres. Au questions suivantes :

1. Est-ce que vous possédez un ordinateur à la maison?

2. Combien de temps utilisez-vous l'Internet ?

3. Quels sont les horaires pendant lesquels vous utilisez l'Internet ?

4. Est-ce que vous avez l'occasion d'acheter par l'Internet ?

5. D'après vous, qu'est-ce que le commerce électronique ?

6. Est-ce que vous utilisez l'Internet à la maison ou au cybercafé ?

7. Est-ce que vous avez peur d'acheter par l'Internet ?

8. Quels sont les sites web que vous préférez visiter pour acheter ?

9. Est-ce que vous avez entendu ou bien lu à propos commerce électronique ?

10. Pensez-vous que l'achat par l'Internet  est lié au revenu des personnes?

11. Est-ce que vous pensez que l'achat par l'Internet  est lié au niveau éducatif des personnes?

12. D'après vous, quelle est la catégorie de la population (en âge) qui utilise le plus l'Internet ?

13. Est-ce que vous pensez que les ventes et les achats par l'Internet sont seulement faits par les hommes d'affaires ?

14. Est-ce que vous pensez que les médias (radio, télévision...) doivent renforcer les ressources pour éduquer les gens ?

Questionnaire sur les ventes et les achats en ligne ( II ).

« Adressé aux sociétés »

Répondez oui, non, pas de réponse ou autres. Au questions suivantes :

1. Est-ce que votre société possède un site Web? Depuis quand?

2. Quand vous avez eu l'idée d'utiliser la vente en ligne?

3. Est-ce que la majorité des internautes a plus de 20 ans?

4. Est-ce que les connexions sur votre site augmentent pendant la nuit?

5. Est-ce qu'il y a une bonne poursuite de votre système de mise à jour du nouvel éventail de vos produits?

6. Est-ce que vous pratiquez le prix magique ou bien faites des soldes?

7. Est-ce que des cyber-consommateurs qui viennent visiter votre site Web sont à l'étranger?

8. Est-ce que le moyen électronique par l'Internet a amélioré ou bien augmenté le revenu total des ventes de l'entreprise?

9. Est-ce que les ventes et les achats de vos produits augmentent pendant les fêtes?

10. Est-ce que votre société consacre une part de son budget pour faire la publicité?

11. Est-ce que vous choisissez des logiciels spécialisés pour bien promouvoir vos produits?

12. Est-ce que vous proposez le service de la livraison à domicile?

13. Quelle est la nature des produits commercialisés?

14. Est-ce que vous pensez que la possibilité de bien visualiser le produit sur le site (photo, animation..) et la bonne description améliorent les ventes en ligne ?

15. Est-ce que vous assurez la qualité d'un objet vendu et vous engagez à remédier à tout défaut de la qualité des produits après-vente?

16. Est-ce que vous possédez un système de sécurité en ce qui concerne les détails personnels d'un internaute, surtout le numéro de la carte bancaire?

17. Est-ce que proposez le service de l'évaluation (commentaires et suggestions) aux clients?

18. Est-ce que vous pensez que le commerce électronique est une clé pour accroître la satisfaction des clients et simplifier le traitement des commandes?

19. Est-ce que vous pensez que ce petit moyen informatique va vous donner l'occasion à diffuser vos articles, faciliter les communications avec les clients et les autres entreprises?

20. Est-ce que l'image de la société et le nom de marque du produit se reflètent positivement sur la confiance du client?

21. Est-ce que vous pensez que le marché des ventes en ligne aux particuliers va augmenter ?

22. Dans quelles activités pensez-vous que le commerce électronique va se diffuser? Ex : jeux, CD, médicaments, portables... ?

23. Pensez-vous que les cyber-consommateurs hésitent à utiliser cette nouvelle technique ?

24. Comment peut-on convaincre positivement les consommateurs de changer leur point de vue sur le e-commerce?

Bibliographie

Livres

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* 4 Centre Culturel Français d'Amman - Jordanie (DAFA) Rédigé par Layal Abu-Khadra mai 2006.

* 5 Consulter l'annexe no. 1, P III

* 6 Consulter l'annexe no. 2, P V

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* 116 Tom Peters « Re-Imagine ». Le management post mederne. Livre anglais, Editeur : Dorling Kindersley (4 mai 2006) - ebook

* 117 Le hacking est un ensemble de techniques informatiques, visant à attaquer un réseau, un site, etc. Ces attaques sont diverses






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