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La Souveraineté et l'Intégration Régionale

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par Justin BAHIRWE MUTABUNGA
Université catholique de Bukavu - Gradué en Droit 2007
  

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CONCLUSION GENERALE

L'objet de notre travail était de faire une étude sur la souveraineté et l'intégration régionale. Nous avons de ce fait, passé en revue d'une part, la souveraineté et l'intégration régionale de l'autre.

Ce pendant, il appert que l'intégration régionale constitue une limite par excellence au principe de la souveraineté Etatique. Toutefois, loin, d'être un tempérament, l'intégration régionale contient de nombreux avantages lesquels nous avons eu à soulever le long de notre second chapitre.

Contrairement à l'union Européenne qui a atteint un niveau d'intégration régional plus avancé, les Etats Africains semblent restés foisonnés dans leur carcan de souveraineté au mépris des avantages que procure l'intégration régionale ; et lorsqu'ils s'engagent, souvent ils le font sans consulter leurs populations sur certaines matières, par voie référendaire, comme ce fut dernièrement le cas au niveau de l'union Européenne lors de l'adoption de la constitution de l'union.

Les Etats Africains doivent donc respecter certains des objectifs qui étaient définis dans la charte de l'organisation de l'unité Africaine, à savoir, « faire participer plus activement à tout programme d'intégration les associations de la société civile, les groupements professionnels, les cadres et d'autres secteurs ».

A l'instar de la SADEC et de l'UEMOA qui, leurs Etats membres, ont consentis à l'abandon d'une partie de leur souveraineté au profit des organisations régionales, les autres ont donc tout intérêt d'emboîter le pas. Aussi, une des solutions à l'intégration régionale africaine, consisterait à mettre en place d'intégrations sectorielles et pour y parvenir, les leaders africains doivent faire preuve de pragmatisme et d'imagination politique.

Le présent travail n'a pas la prétention d'avoir épuisé les discussions sur cette question. Aussi, nous demandons l'indulgence du lecteur face à des imperfections inévitables. Nous espérons, néanmoins, que celui-ci suscitera des discussions permettant une meilleure appréhension et une plus grande maîtrise des relations entre les Etats. Puissent d'autres recherches vérifier et compléter les présentes hypothèses.

BIBLIOGRAPHIE

1. Charte de l'organisation de l'unité Africaine.

2. RANJEVA R. et CADOUX L., Droit International Public, Paris, edicef, 1952.

3. COMBACOU J. et SUR S., Droit International Public, Paris, Mentchrétien,

1995.

4. PUCHALA D., Patterns in West European intégration, Rapport présenté au

congrès de l'American political science association, Los Angeles, sept. 1970.

5. SMOUTS M.C., Les organisations Internationales, Paris, Armand colin, 1995.

6. SOLDATOS P., Le système institutionnel et politique, Bruxelles, Bruylant,

1989.

7. NTUMBA LWABA, La faiblesse du cadre Institutionnel décisionnel comme frein à l'intégration régionale africaine, in Etat, société et pouvoir à l'Aube du

XXIe siècle, Mélange à l'honneur de François BORELLA, Université de Nancy 2, 1999.

8. Grands Dictionnaires Encyclopédiques, Tg, Librairie Larousse, paris, 1985.

9. SAID ABASS AHAMED, Cours des Relations Internationales Africaines,

U.C.B., L1 Droit, 2006-2007.

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