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Collaboration entre les sages-femmes libérales et les médecins généralistes: état des lieux et attentes

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par Lorène BERTRAND
Université Paul Sabatier Toulouse - Ecole de Sages-Femmes 2008
  

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2. Les professions susceptibles de prendre en charge une grossesse

2.1. Les gynécologues obstétriciens

Le suivi des femmes enceintes peut se faire par deux types de spécialistes : les gynécologues médicaux et les gynécologues obstétriciens.

La spécialité gynécologie médicale avait disparu de l'examen national classant (ex internat) en 1984 suite à une harmonisation européenne, pour réapparaître en 2000 afin de faire face à la pénurie annoncée de médecins gynécologues obstétriciens. (7)(8)

Les étudiants en médecine ont accès à une palette plus ou moins large de disciplines selon leur rang de classement à l'examen national classant. En 2006 la gynécologie obstétrique a été choisie par les étudiants situés aux deux premiers tiers du classement.

Nombre de postes ouverts à l'"Examen National Classant" ces dernières années.

 

2004

2005

2006

Postes totaux

3988

4803

4760

Médecins Généralistes

1841

2400

2353

Gynécologues Obstétriciens

158

150

150

Gynécologues médicaux

16

20

20

Sources : fichiers de gestion automatisée des ECN de la DHOS et arrêté du 19 juin 2006 fixant le nombre de postes offerts aux épreuves classantes nationales en médecine.

Il semble que la gynécologie obstétrique ne présente qu'un attrait relatif (elle se situe : au sixième rang de préférence pour les femmes et au neuvième rang pour les hommes). Cette discipline demande une grande disponibilité, et présente d'importantes responsabilités. Rappelons que nombres d'actes effectués sont de plus en plus difficilement couverts par les assurances et le nombre de procès ne cesse d'augmenter.

Le plan de Périnatalité 2005-2007 (1) nous le précise : « la gynécologie obstétrique est la spécialité la plus affectée par la judiciarisation de la médecine. Cette évolution produit un impact négatif sur les vocations des jeunes médecins. »

De plus, notons que 58 % des candidats se présentant à l'examen national classant sont des femmes. Elles constituent plus des quatre cinquièmes des étudiants affectés en gynécologie, obstétrique et pédiatrie. On peut donc parler d'une féminisation réelle de la profession, avec les conséquences que cela implique : les congés maternité et parentaux, le choix de l'exercice à temps partiel, ce qui diminue le nombre de professionnels en exercice, accentuant encore la pénurie de consultations prénatales. (8)

D'ailleurs, les difficultés pour rencontrer un professionnel en gynécologie ou en obstétrique sont bien connues. Nombreux sont les gynécologues de ville surchargés, les consultations hospitalières saturées. Il est parfois nécessaire de prendre des rendez-vous plusieurs mois à l'avance. Cette difficulté à accéder aux consultations est clairement un obstacle à une prise en charge continue des patientes.

C'est pourquoi, même si l'augmentation du nombre de spécialistes reste nécessaire, une prise en charge des patientes par d'autres professionnels semble indispensable. Les sages- femmes, professionnelles de la maternité, ainsi que les médecins généralistes, médecins de premier recours, ont alors pleinement leur rôle à jouer.

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