WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etat d'Avancement de la Politique de Décentralisation de l'Education en Province de Kigali-Ngali

( Télécharger le fichier original )
par Valens Mbarushimana
Université Nationale du Rwanda (UNR) - Licence en Education 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Tableau 17: L'utilisation des biens de l'école

Répondants

Rubrique

Ecoles Publique

Ecoles Libres subsidiées

Ecoles Privées

Inspecteurs

Total Général

f

%

f

%

f

%

f

%

f

%

Le Ministère de l'Education

1

3,1

5

23,8

0

0

0

0

6

6,9

Le Préfet de la Province

2

6,2

1

4,7

0

0

0

0

3

3,4

Le Maire

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Le Directeur de l'Ecole

21

65,6

9

42,8

8

26,6

0

0

38

44,1

Le comité du Conseil des Parents

2

6,2

2

9,5

7

23,3

3

100

14

16,2

L'intendant

5

15,6

4

19,0

13

43,3

0

0

22

25,5

Abstention

1

3,1

0

0

2

6,6

0

0

3

3,4

Total

32

100

21

100

30

100

3

100

86

100

Dans les écoles publiques et libres subsidiées, c'est le Directeur qui décide de l'utilisation des biens de l'école. (65.6% contre 42.8% respectivement). Dans des écoles privées, c `est l'intendant qui décide de cette utilisation comme le disent 43.3%.

De toutes les façons, le Directeur et l'intendant de chaque école travaillent de concert. Dans certaines écoles, il existe des comités de gestion regroupant les représentants des élèves, l'Intendant, le Directeur et le comité des parents. Certaines gens affirment que tous les acteurs ciblés par l'item sont impliqués dans la gestion du bien de l'école et que le Directeur reste le centre de toutes les activités. De ce fait, le risque de détournement diminue, avec la transparence privilégiée.

Etant donné cette diversité d'acteurs intervenant dans l'allocation et l'utilisation des biens de l'école, nous avons voulu savoir qui peut recommander un audit de l'école et qui est réellement habilité pour le faire une fois que cette recommandation est exaucée. Tout cela fait l'objet des items 13 et 14.

Tableau 18: Recommandation de l'audit de l'école

Répondants

Rubriques

Ecoles publiques

Ecoles libres subsidiées

Ecoles privées

Inspecteurs

Total général

f

%

f

%

f

%

f

%

f

%

Le Ministère de l'Education

7

21,8

8

38,0

2

6,6

0

0

17

19,7

La Province

13

40,6

6

28,8

1

3,3

0

0

20

23,2

Les Promoteurs

6

18,7

1

4,7

19

63,3

1

33,3

27

31,3

Le District

1

3,1

3

14,2

0

0

2

66,6

6

6,9

L'école

2

6,2

2

9,5

4

13,3

0

0

8

9,3

Abstention

3

9,3

1

4,7

4

13,3

0

0

8

9,3

Total

32

100

21

100

30

100

3

100

86

100

Ces données montrent celui qui peut recommander un audit de l'école. 40.6% des répondants des écoles publiques nous font savoir que c'est la Province qui recommande un audit tandis que c'est le MINEDUC qui peut le faire dans des écoles libres subsidiées (38.0%). Dans des écoles privées, ce sont des promoteurs de l'école qui demandent de faire un audit (63.3%). En fonction de la distribution de ces réponses et des commentaires des répondants, il s'en suit que tous les acteurs ciblés par l'item (MINEDUC, Province, District, Promoteur de l'école, Ecole) collaborent et chacun, à son niveau peut recommander l'audit de l'école. Les répondants soulignent également que les audits sont rarement faits, surtout lorsqu'un problème se pose à savoir le détournement des fonds, le changement de poste, etc.

Dans ces circonstances, nous avons voulu savoir celui qui réalise l'audit lorsqu'il est décidé. A cet effet, les répondants ont cité différents acteurs suivants :

Tableau 19: Réalisation de l'audit

Répondants

Auditeurs

Ecoles. Publiques

Ecoles libres subsidiées

Ecoles privées

Inspecteurs

Total Général.

f

%

f

%

f

%

f

%

f

%

La Commission du MINEDUC

9

28,1

8

38,8

3

10

0

0

20

23,2

La Commission de la Province

11

34,3

8

38,8

2

6,6

0

0

21

24,4

La Commission du District

1

3,1

1

4,7

0

0

1

33,3

3

3,4

La Commission indépendante de l'école

0

0

3

14,2

20

66,6

2

66,6

25

29,0

Le Directeur de l'école

7

21,8

1

4,7

2

6,6

0

0

10

11,6

Abstention

4

12,5

0

0

3

10

0

0

7

8,1

Total

32

100

21

100

30

100

3

100

86

100

Ces réponses montrent que dans la plupart des cas, l'audit est réalisé par la commission de la Province dans des écoles publiques et libres subsidiées (34.3% contre 38.8% respectivement). En deuxième lieu, les répondants ciblent la commission du MINEDUC. La distribution des réponses fournies à cet item montre que l'audit implique plus d'un seul acteur. (MINEDUC, Province). Ceci se justifie parce que les subsides du MINEDUC transitent par la Province avant d'être versées aux écoles. Dans des écoles privées, c'est la commission indépendante de l'école qui réalise l'audit comme le disent 66.6% de répondants. En effet, ces écoles appartiennent aux particuliers dont l'influence est déterminante dans leur gestion.

b) Au niveau du District

Au niveau du district, la mobilisation des ressources éducatives est assurée par le Fonds d'Education. Ce fonds a été mis en place par l'instruction ministérielle du 28 Janvier 2003 au MINALOC.

Les réponses des Vice-Maires chargés des affaires sociales nous révèlent que ces fonds sont d'une grande importance dans la nouvelle politique de décentralisation de l'éducation. Les thèmes abordés lors de l'entretien avec ces autorités regroupent les raisons ayant motivé la création de ces fonds, la provenance de leur patrimoine, le processus de détermination des bénéficiaires de ces fonds et comment l'audit y est réalisé.

A propos des raisons ayant motivé la création du Fond d'Education du District, les répondants en citent trois. La première est de fournir une aide financière sous forme de crédits aux élèves indigents du secondaire en raison de leur effectif qui ne cessait de croître. Les deux autres raisons sont l'insuffisance de l'aide accordée par le MINALOC à l'époque de la centralisation et la corruption dans le processus de tri de ses bénéficiaires.

Vu que l'aide du MINALOC était insuffisante, le Fonds d'Education du District a été créé et ses sources de financement diversifiées. Ces sources sont :

· la contribution de la population ;

· une part du budget du District ;

· une part du budget de l'Etat transitant par le MINALOC ;

· les bienfaiteurs : ONG, Organisations Confessionnelles, ... ;

· les frais remboursés par ses anciens bénéficiaires actuellement salariés ;

· autres activités génératrices de revenus : théâtres, tombolas,... ;

· les dons.

Le processus de sélection des bénéficiaires de ce fonds passe, selon les répondants, par trois étapes. Il est assuré successivement par des conseils de la cellule, du secteur et du District. Lors de ce choix, la priorité est accordée aux enfants orphelins, aux élèves indigents ensuite et enfin, aux familles nombreuses dont la majorité d'enfants ont pu accéder à l`enseignement secondaire. Le centre d'alphabétisation " IGA " est aussi sous la dépendance de ce fonds.

Pour contrôler l'utilisation des biens de ce fonds, plusieurs organes peuvent s'imposer : le comité du District, l'auditeur du District ou de la Province ou l'Auditeur Général.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault