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Enjeux géopolitiques et tensions dans le Golfe de Guinée: approche communautaire de règlement par la diplomatie parlementaire

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par Ghislain Claude ESSABE
Université Omar BONGO de Libreville - DEA 2008
  

Disponible en mode multipage

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    UNIVERSITE OMAR BONGO

    FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES

    DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE

    En partenariat avec

    L'UNIVERSITE DU QUEBEC A RIMOUSKI (Canada) et L'UNIVERSITE DE NANTES (France)

    ENJEUX GEOPOLITIQUES ET TENSIONS DANS LE GOLFE DE GUINEE : APPROCHE COMMUNAUTAIRE DE REGLEMENT PAR LA DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE 

    PROJET DE THESE DE DOCTORAT

    POUR L'OBTENTION DU DIPLOME D'ETUDES APPROFONDIES (D.E.A.) EN GEOPOLITIQUE ET GEOSTRATEGIE DES OCEANS

    Présenté et soutenu par : Sous la direction de :

    M. Ghislain Claude Y. ESSABE M. Marc-Louis ROPIVIA

    Professeur Titulaire

    Université Omar Bongo (U.O.B.)

    Libreville, juin 2008

    SOMMAIRE

    1. APPROCHE EXPLICATIVE ...................................................8

    2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES.....................................23

    3. APPROCHE METHODOLOGIQUE..........................................32

    4. PROJET DE PLAN DE THESE ET ANALYSE...........................38

    5. SOURCES ET BIBLIGRAPHIE PROVISOIRES...........................42

    TABLE DES MATIERES...........................................................69

    DEDICACE

    A nos Maîtres de `` l'Ecole gabonaise de Géopolitique et à celle des ``Relations internationales''.

    Et tout particulièrement à Albert-Didier Ogoulat et à notre ami Jonathan Zué Mbo.

    REMERCIEMENTS

    Au terme de ce travail, il nous honore de témoigner notre sincère gratitude à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à sa réalisation en tête desquels notre Directeur de recherche, le Professeur Marc-Louis Ropivia pour son encadrement quotidien, la justesse de ses enseignements, sa rigueur et surtout l'esprit critique qui le caractérise.

    Qu'il nous soit ensuite permis d'exprimer notre profonde reconnaissance à messieurs Serge Loungou et Jonathan Ntoutoume Ngome du Département de Géographie, pour leur disponibilité et leurs précieux conseils. Nous remercions aussi messieurs Moïse Nsole Biteghe, Jean-François Owaye, du Département d'Histoire et Archéologie, Eustache Mandjouhou Yolla, et Anges-Simplice Boukinda de l'Institut de Recherche en Sciences Humaines (I.R.S.H.), pour nous avoir soutenu et guidé tout au long de ce travail.

    Nos remerciements vont, par ailleurs, à l'endroit de messieurs Magloir-Désiré Mounganga, François-Edgar Faure, Wenceslas Mamboundou, Madame Michelle Bitoung de l'I.R.S.H. et Monsieur Tobie-Martial Mvé Mbega, de l'Ecole Normale Supérieure (E.N.S.), pour leurs inlassables encouragements durant ma formation.

    En outre, que toute l'Assemblée nationale et principalement l'Honorable Guy Nzouba-Ndama, Président de l'Assemblée nationale, Messieurs Pierre Nguéma Mvé et Jean Luc Toung Ondo, trouvent ici l'expression de notre profonde reconnaissance. Enfin, nous ne saurons terminer sans adresser notre affectueuse reconnaissance à notre grande famille et à nos condisciples Chancia et Bertrand pour leur indéfectible soutien.

    SIGLES ET ABREVIATIONS

    - A.N.G.: Assemblée nationale gabonaise

    - A.P.C.: Association Parlementaire du Commonwealth

    - A.P.F.: Assemblée Parlementaire de la Francophonie

    - A.P. O.S.C.E. : Assemblée Parlementaire de l'Organisation de Sécurité et de Coopération de l'Europe

    - A.P. O.T.A.N. : Assemblée Parlementaire de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord

    - A.P.P. A.C.P./U.E. : Assemblée Parlementaire Paritaire Afrique, Caraïbes, Pacifiques/ Union Européenne

    - C.E.E.A.C. : Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale

    - C.G.G. : Commission du Golfe de Guinée

    - C.I.P. C.E.M.A.C : Commission Interparlementaire de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale

    - C.N.U.E.D. : Conférence des Nations Unies pour l'Environnement et le Développement

    - D.R.P : Direction des Relations Parlementaires

    - F.C.T : Fichier Central des Thèses

    - I.R.S.H : Institut de Recherches en Sciences Humaines

    - M.A.E. : Ministère des Affaires Etrangères

    - O.N.U. : Organisation des Nations Unies

    - P.A.N.: Président de l'Assemblée nationale

    - P.A.P : Parlement Panafricain

    - R.E.P.A.C. : Réseau des Parlementaires de la C.E.E.A.C.

    - R.D.C. : République Démocratique du Congo

    - U.A. : Union Africaine

    - U.E. : Union Européenne

    - U.I.P. : Union Interparlementaire

    - U.O.B. : Université Omar Bongo

    - U.P.A. : Union Parlementaire Africaine

    - Z.E.E. : Zone Economique Exclusive

    EPIGRAPHE

    « Ce sont les peuples qui, par l'intermédiaire de leurs élus, pousseront les gouvernants à aller de l'avant »1(*).

    Léopold Sédar SENGHOR, Père fondateur de l'A.P.F

    INTRODUCTION

    Dans l'optique d'une argumentation limpide, nous avons opté pour une présentation subdivisée en quatre parties. Aussi, nous attarderons-nous, dans un premier temps, sur la clarification de notre thème de recherche (1.) puis, dans un second temps, sur la problématique et les hypothèses (2). Ensuite, en troisième lieu, nous analysons les aspects méthodologiques et conceptuels (3.) pour, enfin, examiner notre projet de plan pour la thèse et sa structure (4.).

    1. APPROCHE EXPLICATIVE

    Par approche explicative, il faut entendre la justification du choix du sujet, son intérêt scientifique, l'objet, le champ de l'étude, ainsi que les objectifs poursuivis.

    1.1. Justification du choix sujet et intérêt

    « Enjeux géopolitiques et tensions dans le Golfe de Guinée : approche communautaire de règlement par la diplomatie parlementaire », est une réflexion qui a été motivée par plusieurs facteurs.

    Tout d'abord, nous voulons contribuer à la consolidation des Géosciences du politique dans le domaine maritime, en développement au Département de Géographie de l'Université Omar Bongo (U.O.B.), dont l'objectif à terme est « d'ancrer la maritimité dans les conceptions philosophiques du gouvernement, du développement et des relations internationales des Etats africains riverains de l'Atlantique sud »2(*) .

    Ensuite, il nous a paru opportun d'initier une réflexion sur une construction communautaire qui intègre les peuples - par le biais de leurs représentants que sont les parlementaires - dans les institutions de règlement des conflits sous-régionaux telle que la Commission du Golfe de Guinée (C.G.G.)3(*), dont l'une des limites est justement d'occulter la dimension parlementaire. Car, au regard des nombreux enjeux géopolitiques liés à l'exploitation des ressources marines et stratégiques (pétrole et gaz), à l'immigration clandestine, à la sécurisation de la façade maritime, aux risques de pollution auxquels sont exposées les populations, il apparaît alors impérieux d'introduire une dimension parlementaire dans les approches de règlement de conflits élaborées au sein des institutions de ce type. C'est notamment le cas dans d'autres espaces maritimes avec des organisations interparlementaires telles que :

    - L'Assemblée Baltique ;

    - L'Assemblée Parlementaire de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (A.P. O.T.A.N.) ;

    - L'Assemblée Parlementaire de Coopération Economique de la Mer Noire ;

    - Le Comité Permanent des Parlementaires de la Région de l'Arctique ;

    - L'Union des Parlementaires d'Asie et du Pacifique.

    Enfin, nous voulons apporter un éclairage sur le concept de diplomatie parlementaire, particulièrement émergent dans les champs conceptuel et analytique des relations diplomatiques, ainsi que dans les Etats du Golfe de Guinée. D'autant plus que l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (A.P.F.) est actuellement présidée par le Président de l'Assemblée nationale gabonaise4(*) et une autre haute personnalité parlementaire gabonaise, le Président du Sénat5(*) occupe actuellement la co-présidence de l'Assemblée Parlementaire Paritaire Afrique-Caraïbes-Pacifique/Union Européenne (A.P.P. A.C.P./U.E.).

    L'intérêt de ce travail réside alors dans la démarche qui consiste à se préoccuper de l'action des nouveaux acteurs géopolitiques de la scène internationale - les peuples et leurs représentants - et de rechercher leurs stratégies dans le processus de pacification des conflits entre les Etats maritimes de la sous-région.

    De plus, bien que n'étant pas comparables aux acteurs dits ``classiques'', comme le souligne Stéphane Rosière :

    « les peuples sont au contraire des agrégations d'individus qui formulent, ou non, des projets géopolitiques, ou qui subissent éventuellement des projets géopolitiques formulés par d'autres. ``Les peuples'' expriment des revendications géopolitiques par le biais de structures représentatives (...). Autant objets qu'acteurs transétatiques (ou transnationaux), les peuples forment une catégorie fondamentale dans les problématiques géopolitiques »6(*).

    1.2. Objet et champ de l'étude

    Comme nous l'indique Albert Didier Ogoulat7(*), le Golfe de Guinée, sur lequel nous portons notre attention, est une aire maritime contiguë au littoral africain de l'océan Atlantique et s'étend globalement, du Nord au Sud, de la frontière ivoiro-libérienne à l'Angola.

    Selon les données morphométriques, c'est-à-dire « l'ensemble des caractéristiques du territoire des Etats »8(*), cet espace laisse entrevoir d'énormes discontinuités, sources de son caractère crisogène ou belligène.

    Sur le plan de la superficie, le Golfe de Guinée  comprend non seulement des Macro-Etats, dont la superficie s'exprime en millions de kilomètres carrés (Km2) comme la République Démocratique du Congo (R.D.C.), 2,34 millions de Km2 ou l'Angola (1, 25 millions de Km2). Mais aussi des Micro-Etats, à la superficie inférieure à 50.000 Km2, le cas de la Guinée Equatoriale avec 28.100 Km et São Tomé et Principe, plutôt minuscule (964 Km2). Sur le plan démographique aussi de nombreuses inégalités subsistent : São Tomé et Principe (moins de 200.000 habitants/ densité : 173 habitants/Km2), le Gabon (moins de 2 millions d'habitants/ densité : 4 habitants/Km2), la R.D.C. (62 millions d'habitants/ densité : 27 habitants/Km2).

    De plus, en dehors des Etats majoritairement côtiers, la Guinée Equatoriale, du fait de ses possessions insulaires est un Etat « fragmenté sémi-insulaire ». Tandis que «  São Tomé et Principe, fait figure de cas unique d'Etat fragmenté insulaire dans ce secteur maritime. Il bénéficie du statut d'Etat archipélagique »9(*). Par ailleurs, la configuration de ce golfe positionne la plupart des côtes de ces Etats comme des entités adjacentes, en l'occurrence : Nigeria/ Guinée Equatoriale ; Cameroun/ Guinée Equatoriale ; São Tomé et Principe/ Guinée Equatoriale ; São Tomé et Principe/ Gabon, qui ont une Zone Economique Exclusive (Z.E.E.) cumulée avoisinant « un peu moins de la moitié des quelque 500 000 milles carrés du domaine maritime de l'Afrique atlantique, du Sénégal à l'Angola »10(*), soit environ 250.000 km2. Etant classiquement considérés comme des facteurs de puissance, ces éléments attisent de nombreuses rivalités et créent d'importants enjeux qui font du Golfe de Guinée un pôle d'attraction énergétique et d'activités halieutiques majeures.

    Dans le Golfe de Guinée, les enjeux sont nombreux : la maritimisation des Etats, particulièrement des économies, la délimitation de leurs frontières maritimes, la gestion rationnelle des ressources halieutiques, la préservation de l'environnement côtier et marin, la gestion durable des ressources énergétiques, la sécurisation des espaces maritimes, le règlement des conflits, l'intégration sous-régionale... Des conflits qui sont généralement subséquents aux convoitises sur des territoires riches en ressources énergétiques, c'est le cas des conflits diplomatiques, parfois armés, entre le Nigeria et le Cameroun, au sujet de la presqu'île de Bakassi, entre le Gabon et la Guinée Equatoriale, au sujet des îlots Mbanié, Konga et Cocotiers. Aujourd'hui l'importance des réserves pétrolières dans cette sous-région fait du Golfe de Guinée un espace maritime et environnemental stratégique majeur pour les prochaines années.

    En effet, malgré la concurrence la France demeure l'exploitant principal au Gabon, au Congo, au Cameroun, voire en Angola, à travers la société pétrolière Total. Devenue le nouvel eldorado de la sous-région - troisième producteur pétrolier de l'Afrique subsaharienne - la Guinée Equatoriale est aujourd'hui un pôle stratégique pour les compagnies étasuniennes (notamment ExxonMobil et Chevron) qui y occupent les parts les plus importantes. W. Mvomo Ela n'hésite pas d'affirmer à ce sujet que cet « espace-enjeu » est devenu « une nouvelle province pétrolière des Etats-Unis »11(*). Au Nigeria, c'est plutôt la compagnie anglo-néerlandaise Shell qui occupe la première place en matière de production et d'exportation pétrolière. Seulement, il voit actuellement sa production déclinée à cause de la piraterie maritime et les incessants attentats sur les installations off-shore, notamment au sud de ce pays et sa place de premier producteur en Afrique (et sixième exportateur mondial), est de très près talonnée par l'Angola. Grâce aux découvertes prometteuses depuis 2003, l'archipel de São Tomé et Principe, quant à lui, est désormais au centre de nombreuses convoitises, en particulier des compagnies américaines (telle Chevron), néerlandaise (Shell), chinoise (Sinopec) et même angolaise (Sonangol). Enfin, à ces Etats peut aussi s'ajouter le Tchad, grâce à l'oléoduc de 1.070 Km qui va du bassin de Doba (dont les réserves prouvées sont évaluées à 900 millions de barils), au terminal pétrolier off-shore de Kribi au sud-ouest du Cameroun, dont l'exploitation est réalisée par le consortium ExxonMobil (40%), Petronas, la malaysienne (35%) et Chevron (25%).

    Au coeur de ces enjeux se trouvent des peuples. Sous cet angle, le Golfe de Guinée bénéficie d'une population plurielle, antérieure aux pavages étatiques, dont de nombreux peuples transfrontaliers aux influences importantes dans ses Etats et des sociétés côtières dotées d'une profondeur maritime. Cependant, la quasi-totalité des constructions communautaires de cette sous-région marginalisent les peuples qui peuvent constituer les socles d'un véritable processus d'intégration régionale, vecteur de maritimisation et de règlement pacifique des conflits maritimes. Du Nord au Sud, ces peuples côtiers sont, entre autres : Popo, Yoruba, Ijo, Dwala, Bubi, Fang, Benga, Orungu, Vili, Loango, Ngola...qui disposent d'un savoir technico-économique et d'un degré de mobilité favorable aux brassage entre les peuples.

    Et c'est en raison de leurs aptitudes en matière de médiation et de développement, à l'intérieure des frontières nationales, que les parlementaires - représentants légitimes des peuples - se sont projetés sur la scène internationale en tant que véritable acteur diplomatique. Pour paraphraser E. Mandjouhou Yolla, les parlementaires sont désormais, non pas des organes de contrôle comme prévu, mais des agents d'exécution de la politique étrangère12(*) d'un Etat. De ce fait, la diplomatie parlementaire a donc tout son sens ici. Si elle est actuellement considérée comme un concept académique émergent, en réalité il s'agit d'une pratique diplomatique séculaire.

    Carte n°1: La situation géopolitique du Golfe de Guinée

    En effet, à l'origine, les parlementaires ont eu pour principales attributions : voter la loi, contrôler l'action du gouvernement et de consentir l'impôt. En matière de politique étrangère, leurs pouvoirs se limitaient au vote du budget des actions internationales, à l'autorisation de ratification des traités et à la déclaration de guerre. Or, sans pour autant avoir été considérés comme des agents diplomatiques, les parlementaires ont depuis longtemps joué ce rôle, que l'article 3 de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques, résume au nombre de trois: représenter, informer, négocier13(*). A la fin du XIXème siècle notamment, au regard du contexte conflictuel marqué par la guerre franco-prussienne, les différends américano-britanniques, entre autres, de nombreux parlementaires vont s'engager dans des actions de pacification, qui vont conduire à la création de l'Union Interparlementaire (U.I.P.) en 1889 par Frédéric Passy (député français) et William Randal Crémer (député britannique)14(*). Le succès de l'implication parlementaire à cette époque va être couronné par l'attribution des trois premiers Prix Nobel de la Paix à d'importantes personnalités de l'U.I.P., à savoir les fondateurs Frédéric Passy en 1901 et William Randal Crémer en 1903 et à Charles Albert Gobat, député Suisse (Secrétaire général de l'U.I.P.) en 1902.

    A partir de l'U.I.P., l'interparlementarisme, c'est-à-dire l'institutionnalisation des échanges interparlementaires, fait école dans plusieurs aires géopolitiques. En dehors des principes traditionnels de justice et de paix, ces nouvelles institutions vont oeuvrer pour les droits de l'Homme, la protection de l'environnement, la promotion de la femme, l'échange d'expériences entre parlementaires, le renforcement du parlementarisme et surtout de la démocratie. C'est dans cette logique que vont naître des structures comme l'Association Parlementaire du Commonwealth (A.P.C) en 1948, l'Assemblée Parlementaire Afrique-Caraïbes-Pacifique/Union Européenne (A.P.P. A.C.P./U.E.) depuis la Convention de Yaoundé de 1963, ou l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (A.P.F.), en 1967. De nos jours, les actions de ces organisations sont désormais, à tort ou raison, enrobées sous le terme générique de diplomatie parlementaire.

    Carte n°2 : Le Golfe de Guinée et les grandes organisations interparlementaires

    Mais quelle réalité recouvre t-elle réellement ? Dans l'état actuel de nos connaissances, quelques textes d'auteurs anglophones peuvent nous permettre d'esquisser une réponse à cette interrogation, en remontant préalablement et de manière succincte aux origines de cette expression.

    Dans un article paru en 1967, intitulé : «Cyprus and United Nations : an appreciation of Parliamentry diplomacy »15(*), Naomi Rosenbaum affirme que la diplomatie parlementaire est une expression « inventée » par Dean Rusk, Professeur de Droit et Doyen de l'Académie de Droit International de La Haye. D'après cet auteur, dans son article « Parliamentary Diplomacy -Debate vs. Negociation », paru dans la revue World Affairs Interpreter en 1955, que cet ancien Secrétaire d'Etat américain, sous les Présidents Kennedy et Johnson, fait apparaître pour la première fois cette expression. En suivant les explications de Naomi Rosenbaum, la paternité de cette expression à Dean Rusk sera confirmée par Philipp Jessup dans son recueil de cours à l'Académie de Droit International de La Haye en 195616(*). Ainsi, de manière classique, en Relations internationales, particulièrement en Droit international, au sens de Dean. Rusk, la diplomatie parlementaire est définie comme une pratique des négociations multilatérales, ainsi que l'ensemble des règles et procédures au sein de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.)17(*).

    Mais, en réalité, ce ``glissement sémantique'' s'expliquerait par la ressemblance et l'analogie que l'on peut établir entre l'organisation et les procédures d'adoption de résolution, dans les institutions internationales, notamment au sein de l'O.N.U. et le système parlementaire (une assemblée générale, des commissions, des débats publics...)18(*). Seulement, il apparaît que l'expression ``diplomatie parlementaire'' fut introduite bien avant Dean Rusk, dans le cadre de l'U.I.P., donc en dehors du système diplomatique traditionnel. Elle est déjà usitée le 18 juin 1906, par Jorgen Gunarsson Løvland, Président du Comité d'attribution du Prix Nobel, à l'occasion de son discours de félicitation à l'intention de Albert Gobat, Prix Nobel de la Paix de l'année 1902, attribué de manière rétroactive19(*). Dans tous les cas, il est indubitable que l'expression ``diplomatie parlementaire'' est un terme polysémique `` ré-émergent'', que les parlementaires revendiquent aujourd'hui et qui s'efforcent de se le réapproprier, interpellés par les questions de :

    « la paix, la sécurité internationale, le désarmement, le développement, la pauvreté, les droits de l'Homme, les droits des peuples à disposer d'eux-mêmes, la démocratie, la faim dans le monde, la protection de l'environnement »20(*).

    Ainsi, les différents travaux des institutions parlementaires sur la question depuis 2001 sont assez édifiants. Il s'agit principalement du premier colloque sur ``La diplomatie parlementaire''  conjointement organisé à Paris par le Sénat et l'Assemblée nationale français le 23 mai 2001, le séminaire sur « Le parlement et les relations internationales », organisé par l'A.P.F. à Dakar du 19-21 mars 2002, ou le colloque sur le thème : « Diplomatie parlementaire: Le rôle émergent des parlementaires en diplomatie », organisé par la section canadienne de l'A.P.F. à Ottawa, le 29 avril 2002. Aussi, la définissent-elles, généralement, comme le rôle des parlementaires en tant que diplomates, les activités des organisations interparlementaires ou encore leur implication dans la (re)formulation de la politique étrangère de leurs Etats.

    Par ailleurs, le défi majeur reste son appropriation par le monde scientifique. En effet, comme le disait Jean-Pierre Kingsley, Directeur général des élections du Canada, au colloque d'Ottawa, « il n'existe pas à ma connaissance de définition académique de la diplomatie parlementaire »21(*). Dans le même ordre d'idées, Norbert Götz confirme : « Parliamentary diplomacy is a concept that is increasingly used by politicians today, yet it has been largely ignored by scholars »22(*). Le Fichier Central des thèses (F.C.T.) en France, par exemple, ne répertorie que deux thèses de Doctorat sur la question, en cours de rédaction. La première, en Science politique, enregistrée en novembre 1998 à l'Université de Paris II (numéro 9901178A), intitulée : «  La diplomatie parlementaire : prolégomènes à l'étude d'un nouveau champ en Relations internationales » ; son auteur est Olivier Masseret. La seconde thèse, en Droit public, de Philippe Pejo23(*), dont le thème est « La diplomatie parlementaire »24(*), a été enregistrée au mois de février 2000 à l'Université de Paris XI (numéro 0008599X).

    Cependant, quelques travaux universitaires précurseurs sur cette problématique ouvrent d'intéressantes pistes. C'est pourquoi, à la question qu'est-ce que la diplomatie parlementaire ? Stelios Stavridis répond :

    «  Empirical observation suggest that it is a number of different and varied things. One could group them under the general label of all activities and action that parliamentary bodies and their members take in international relations »24(*).

    Autrement dit, cette notion recouvre plusieurs réalités, en l'occurrence l'ensemble des activités des parlements et des parlementaires dans les relations internationales. Norbert Götz, dans l'article précité va dans le même sens. Il est ainsi évident qu'il n'y a pas de définition universellement admise à ce jour. Toutefois, de notre point de vue, en tenant compte des réalités contextuelles, de la contribution des différents colloques et séminaires sur la question, nous la définissons de manière opératoire comme :

    « L'ensemble des mécanismes procéduraux et des activités des parlements et parlementaires sur le plan international, dans l'optique de renforcer la diplomatie gouvernementale et de contribuer à la réalisation d'actions concrètes de développement »25(*).

    Ainsi, le présent travail qui porte sur : « Enjeux géopolitiques et tensions dans le Golfe de Guinée : approche communautaire de règlement par la diplomatie parlementaire » est une étude de Géopolitique d'un espace maritime - limitée aux huit Etats signataires du traité instituant la C.G.G. 2001 - qui s'appuie sur la diplomatie parlementaire ou ``diplomatie des peuples'', comme une potentielle force motrice des relations diplomatiques dans cette sous-région. Car, le concept de diplomatie parlementaire s'inscrit dans les champs disciplinaires académiques ayant les relations internationales comme objet d'études. Il s'agit principalement et de manière classique du Droit international public, de la Science politique, voire de l'Histoire des relations internationales. Toutefois, la présente démarche peut donc apparaître novatrice, car la Géopolitique ne s'en est pas toujours intéressée. Cependant, telle qu'envisagée, cette étude intègre naturellement le champ de cette discipline en se préoccupant d'une entité géopolitique nouvelle - la C.G.G. -, la stabilité démographique et territoriale de cet ensemble, mais surtout les moyens de règlement pacifique et harmonieux des conflits qui s'y déclenchent à cause des nombreux enjeux géopolitiques dans cette sous-région.

    1.3. Objectif de l'étude

    Au-delà des principes, nous constatons finalement que le mandat parlementaire implique beaucoup plus que les attributions constitutionnelles classiques. Le parlementaire devrait être, aujourd'hui, un médiateur et un pourvoyeur de développement. Mais pour atteindre ces objectifs, les élus doivent avoir la pleine connaissance des réalités locales, des enjeux nationaux et sous-régionaux. Grâce à la culture du pragmatisme ils devraient constituer des interlocuteurs crédibles aux yeux des décideurs et des populations étrangères, ceci du fait de leur fonction de représentation qui se prolonge naturellement sur la scène internationale, faisant d'eux des représentants directs des populations et des maillons importants de la chaîne de décision de l'Etat, qui devrait « être l'émanation de l'ensemble de la population »26(*). La dualité du parlementaire - entre acteur institutionnel et représentant du peuple - nous semble être un atout qui lui accorde une grande marge de manoeuvre à travers des actions diplomatiques simplifiées, formelles voire informelles. Car, comme l'explique Christian Poncelet, Président du Sénat français :

    « la diplomatie parlementaire est en effet un moyen parmi d'autres de rapprocher les peuples. Un moyen certes modeste, mais qui, parce qu'il est pragmatique et souple, peut - et a déjà donné - des résultats tangibles (...). La diplomatie parlementaire est complémentaire de la diplomatie traditionnelle et non pas concurrente »27(*).

    De ce fait, son travail ne se limite plus à la simple autorisation de ratification des traités internationaux, désormais il s'informe grâce à ses réseaux, étudie et propose aux gouvernants des choix de politique étrangère et des stratégies de coopération conformes aux intérêts des populations et des exigences du développement.

    En somme, les principaux objectifs de ce travail peuvent se résumer à la volonté de montrer comment les institutions parlementaires et interparlementaires des Etats membres de la C.G.G. peuvent dynamiser l'action diplomatique dans le domaine du règlement pacifique des conflits et tensions dans la sous-région. Et aussi de repositionner les populations au coeur des enjeux géopolitiques sous-régionaux et de réorienter les actions actuellement exclusives des gouvernements. Car, même si le « gouvernement, branche exécutive du pouvoir politique, agit au nom de l'Etat, mais [il] ne peut s'y substituer dans un régime démocratique »28(*). Enfin, parce que le XXIème siècle apparaît comme le siècle de l'océan et des mers, la paix et la démocratie doivent aussi s'y étendre.

    Cependant, tout ceci n'est envisagé qu'après avoir préalablement cerné notre problème et clairement énoncé nos hypothèses de recherche.

    2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

    Après cette partie explicative, il nous parait judicieux, en second lieu, de préciser notre préoccupation. Il s'agira donc de poser le problème central qui suscite notre réflexion et d'énoncer les hypothèses qui servent de fil conducteur à cette étude.

    2. 1. Formulation de la problématique

    En 2001, Christian Poncelet, Président du Sénat français déclarait :

    « Qu'on le veuille ou non, qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, la diplomatie parlementaire existe, je l'ai rencontrée. Elle est pratiquée dans tous les pays, avec intensité et selon des modalités sans doute variables, et elle prend également une importance croissante à l'échelon international »29(*).

    Cette déclaration solennelle nous amène à faire un premier constat, c'est celui de l'implication grandissante et tous azimuts des parlementaires et des organisations interparlementaires dans les enjeux géopolitiques contemporains. La conséquence immédiate est qu'à ce jour, il apparaît assez fastidieux d'identifier avec exactitude le nombre d'organisations interparlementaires régionales ou spécialisées sur les problématiques actuelles. Si l'on considère seulement l'U.I.P., il est loisible de constater la multiplicité de ses centres d'intérêts. « La Conférence interparlementaire sur l'environnement et le développement »30(*), au cours de laquelle les parlementaires de tous les pays du monde, ou presque, ont évalué les résultats de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (C.N.U.E.D.), en est une illustration. Tout en proposant des mécanismes de suivi, cette conférence à adopté « Le plan d'action de Brasilia » qui a formulé quelques recommandations sur la protection et la gestion des océans et des zones côtières, notamment celle qui suit:

    « La Conférence recommande que les Etats harmonisent les mesures de conservation et de gestion avec celles qui sont recommandées dans Action 21. La Conférence recommande en particulier que chaque pays dresse un inventaire des principales sources de pollution marine et de dégradation de l'habitat côtier et marin. Il conviendrait que les parlements révisent ensuite les législations nationales afin de garantir que celles-ci permettent de réduire sensiblement la pollution des mers et la dégradation de l'habitat. La Conférence recommande en outre aux pays qui ne l'ont pas encore fait de ratifier sans délai la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et les autres instruments juridiques régionaux et internationaux portant sur la pollution des mers ou la conservation des ressources biologiques marines »31(*).

    En second lieu, nous pouvons relever le fait que dans la plupart des aires géopolitiques, les organisations internationales à vocation intégratrice ou de règlement des conflits, se dotent systématiquement d'un organe interparlementaire, afin d'y inclure une dimension ``populaire'' et de renforcer la démocratie. Il s'agit entre autres de :

    - l'O.N.U. avec l'U.I.P., qui se mue progressivement en institution parlementaire spécialisée en son sein, depuis qu'elle organise sa réunion annuelle des présidents des parlements du monde au siège des Nations Unies à New York ;

    - l'Union Européenne avec le Parlement Européen, qui célèbre son cinquantenaire cette année et dont les députés sont élus au suffrage universel direct ;

    - l'Organisation interparlementaire de l'Association des Etats d'Asie du Sud-Est (A.S.E.A.N.) ;

    - l'Union Africaine (U.A.) et le Parlement Panafricain (P.A.P.), qui est à ses débuts ;

    - l'Union du Maghreb Arabe (U.M.A.) et son Conseil Consultatif ;

    - le Réseau Parlementaire de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale, (R.E.P.A.C.) qui a vocation à devenir un parlement sous-régional...

    Cependant, dans le contexte particulier du Golfe de Guinée, la diplomatie parlementaire apparaît - encore - comme une pratique essentiellement continentale. Et qui, d'ailleurs, s'implique peu dans la résolution des conflits maritimes sous-régionaux, tels que le différend entre le Gabon et la Guinée Equatoriale et entre le Cameroun et le Nigeria, alors que cette zone constitue aujourd'hui un espace stratégique.

    Carte n°3 : Le Golfe de Guinée et les organisations interparlementaires sous-régionales et régionales

    Les rapports de mission du groupe sénatorial d'amitié France-Afrique centrale intitulé : « Golfe de Guinée : les nouvelles attentes »32(*) et celui de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale qui porte sur : « L'énergie et la géopolitique »33(*) sont assez édifiants.

    Le premier travail est le fruit d'une mission de sénateurs qui a séjourné au Gabon, en Guinée Equatoriale et à São Tomé et Principe du 30 octobre au 6 novembre 2003 et leur a permis de faire une analyse de la situation géopolitique de cette zone, avec un regard particulier sur l'émergence de la Guinée Equatoriale grâce à ses ressources pétrolières. Le second, quant à lui, a donné la possibilité aux députés français d'effectuer une enquête de terrain en parcourant 14 pays à travers le monde, dont deux pays africains : l'Algérie (5-6 février 2006) et le Gabon (11-12 septembre 2006). Une mission au terme de laquelle a été publié un volumineux rapport de 398 pages. Durant le séjour, certes bref, au Gabon, cette mission a eu la particularité, non seulement de rencontrer l'essentiel des autorités politiques et administratives en charge des questions énergétiques, financières et économiques ainsi que des experts et certains hommes d'affaires français au Gabon, mais aussi de proposer une réflexion sur  les nécessaires ajustements de la politique étrangère de la France.

    Finalement, cette absence d'implication véritable ne peut-elle pas se justifier par le caractère ``anticonstitutionnel'' de la diplomatie parlementaire dans cette sous-région? La réponse à cette question ne saurait être que négative, puisque d'un point de vue juridique, elle ne s'oppose pas à la diplomatie gouvernementale, dans la mesure où elles participent, toutes les deux, à un même objectif, servir l'Etat, que le Droit constitutionnel défini comme l'ensemble « des organes politiques, des gouvernants »34(*). Ainsi, l'Etat apparaît comme un ``regroupement'' d'institutions constitutionnelles complémentaires, qui régissent son fonctionnement et est organisé selon le principe de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Un principe, selon les juristes qui :

    « tend à prévenir les abus en confiant l'exercice de celui-ci [le pouvoir] non à un organe unique, mais à plusieurs organes, chargé chacun d'une fonction différente et en mesure de se faire mutuellement contrepoids »35(*).

    Il ressort donc qu'en fonction des régimes, il peut avoir  une séparation souple, qui conduirait à une collaboration des pouvoirs, c'est le cas des régimes parlementaires, (voire sémi-parlementaires) ou une séparation rigide, le cas des régimes présidentiels. Mais dans le Golfe de Guinée, l'inexistence de régime présidentiel - donc dictatoriaux stricto sensu- et les liens étroits entre l'exécutif et le législatif devraient, en principe, favoriser la collaboration, d'autant plus que la diplomatie parlementaire n'envisage pas d'être une diplomatie parallèle ni concurrentielle, mais plutôt une diplomatie complémentaire de développement.

    Alors, au regard de ce qui précède, que représente la diplomatie parlementaire dans les Etats du Golfe de Guinée, membres de la C.G.G. ? Comment peut-elle contribuer à la prévention et au règlement pacifique des conflits dans le Golfe de Guinée ? Quels rapports entretient-elle avec la diplomatie gouvernementale ? Répondre à ces interrogations nécessite préalablement l'étude des principaux enjeux géopolitiques sous-régionaux, des rivalités et conflits qu'ils suscitent. Cela suggère en outre d'analyser l'implication et l'apport des peuples, de leurs représentants, dans les institutions communautaires. Autant de pistes qui pourront, in fine, nous aider à atteindre notre objectif, bien que nous ayons déjà formulé quelques hypothèses.

    2. 2. Enonciation des hypothèses

    Nos hypothèses s'appuient sur trois principaux postulats, à savoir la « Doctrine stratégique » de Marc-Louis Ropivia36(*), la thèse de l'ancrage de l'Afrique centrale dans le Golfe de Guinée de Albert-Didier Ogoulat37(*) et la théorie des « cercles concentriques » de Samy Cohen38(*).

    Dans l'optique d'une reconversion de la doctrine stratégique devant aboutir à une sécurisation efficace de l'espace maritime de chaque Etat et de l'ensemble de la sous-région, M.-L. Ropivia propose une nouvelle vision qui doit s'appuyer sur de nouvelles orientations. Sur le plan sous-régional, il suggère :

    « Le prolongement dans le domaine marin du processus de construction communautaire et l'élaboration d'une vision de sécurité maritime collective [axée sur] une approche sous-régionale concertée de la menace et de la sécurité maritimes »39(*).

    Cette nouvelle impulsion suppose alors une plus grande implication des parlementaires dans ce processus, non seulement pour une harmonisation de la législation en la matière, mais aussi aux fins d'adopter des procédures de contrôle parlementaire communes. A cet effet, nous pensons que l'efficacité suppose l'adoption de ce que nous appelons : le principe de l'efficience diplomatique. Dans le cas d'espèce, cela signifie que, le contrôle a posteriori des mécanismes et instruments de sécurisation de l'espace maritime sous-régional et de règlement pacifique des conflits, suppose une information parlementaire rigoureuse et efficiente a priori. Et, c'est en cela qu'il nous semble opportun que les parlements des Etats membres de la C.G.G. se dotent de Commissions des Affaires maritimes et renforcent leur coopération bilatérale et multilatérale.

    Ensuite, pour Albert-Didier Ogoulat, la gestion commune des mers et des rivages nécessite l'ancrage de l'Afrique centrale (conception continentaliste) dans le Golfe de Guinée (conception maritimiste). L'auteur souligne que cette « perspective pose l'Etat riverain comme l'interface, le lien entre un univers marin inclusif et porteur d'avenir et un domaine continental manifestement sclérosé »40(*). L'objectif étant :

    « une intégration continentale et maritime pleine et entière ; une coopération interétatique agissante et pouvant aboutir à l'adoption d'une politique commune, en matière de gestion des environnements et ressources littoraux et marins ; dans le civil et le militaire ; et la maritimisation des économies sous-régionales »41(*).

    A.-D. Ogoulat voudrait donc penser l'intégration et la résolution des problèmes communautaires dans une vision holistique, imbriquant les enjeux continentaux et maritimes.

    A ce sujet, au lieu de créer un organe interparlementaire (de trop ?) au sein de la C.G.G., il serait certainement plus opportun d'adjoindre une dimension maritime aux organisations interparlementaires sous-régionales existantes, telle que la Commission Interparlementaire de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (C.I.P.-C.E.M.A.C.), futur parlement communautaire, dont le siège est à Malabo, sur l'Ile Bioko.

    Enfin, d'après S. Cohen, le processus décisionnel en matière de politique étrangère, en France notamment (mais que nous pouvons généraliser), obéit à une logique que l'on peut schématiser sous forme de paliers ou de cercles. Le premier cercle est dit «chasse gardée», il concerne les affaires qui relèvent personnellement de l'autorité du Chef de l'Etat. Le second cercle - intermédiaire - est celui des « affaires surveillées », celles qu'il consent à gérer avec le ministère des Affaires étrangères ou tout autre acteur. Enfin, le dernier cercle est celui des « affaires refoulées » c'est-à-dire, celles qui lui sont d'une moindre importance. Ainsi, si l'on admet que la diplomatie relève du ``domaine réservé'' du Chef de l'Etat et que le principe de séparation des pouvoirs (même s'il n'y a pas de séparation rigide) limite les attributions diplomatiques du législatif, nous postulons alors que la diplomatie parlementaire peut constituer une « track-two diplomacy », autrement dit ``une seconde voie diplomatique'' - pour reprendre l'expression de Marie Claude Smouts42(*) - qui devraient pleinement s'impliquer dans les affaires des second et troisième cercles lorsqu'elles sont susceptibles d'avoir des répercussions sur les populations.

    3. APPROCHE METHODOLOGIQUE

    Le caractère récent et la complexité qui découle du concept de la diplomatie parlementaire étudié sous un angle maritimiste exige une démarche prudente, mais aussi une vue large afin d'intégrer toutes les données possibles pouvant contribuer à une meilleure maîtrise du sujet. Il convient alors, dans cette section, d'examiner le cadre théorique et la démarche méthodologique qui sous-tendent ce travail.

    3.1. Cadre théorique

    L'historiographie sur la diplomatie parlementaire nous permet aujourd'hui de l'inscrire dans les logiques du paradigme constructiviste et de la théorie de la démocratisation de la politique étrangère.

    Le constructivisme est un paradigme qui s'intéresse à la structure sociale des relations internationales. Né au tournant des années 1990, avec Nicholas Onuf et Alexandre Wendt, durant la période caractérisée par d'importants changements politiques et stratégiques, il vient apporter une nouvelle ``grille de lecture'' de la scène internationale que les théories classiques, particulièrement le réalisme, ne semblent plus totalement aptes à appréhender.

    Cette perspective constructiviste, suggère alors que « la réalité des relations internationales est construite ou `` coconstruite'' », d'après une expression de Katzenstein, Keohane et Krasner43(*), permettant une interaction entre les comportements des individus et ceux des institutions. Et aussi, parce que :

    « la politique étrangère des Etats n'est pas uniquement déterminée par leurs intérêts objectifs, c'est-à-dire leurs capacités militaires, politiques et économiques ou leur puissance relative par rapport aux autres Etats. Elle est également façonnée par les normes et valeurs qui structurent les relations internationales »44(*).

    Ce sont les valeurs de démocratie, de solidarité, de dialogue des cultures, de paix et de développement, défendues par les parlementaires dans leurs activités sur la scène internationale. Norbert Götz partage effectivement cette vision constructiviste :

    « Parliamentary diplomacy is about the construction of state actors, about the pooling of power and common ideals. The reason why this concept has not gained more prominent status in scholarly discussions is its failure to picture the conventional units of IR theory as simple and unitary as desired by supposedly `realist' or `institutionalist' approaches. However, a closer look at sovereign states and international organizations reveals their complex and contingent character, and therefore opens them up for constructivist perspectives »45(*).

    En somme, cet auteur explique que la faiblesse de concept à s'imposer dans les discussions académiques, résulte des difficultés à l'appréhender à partir des paradigmes classiques des Relations internationales, notamment réaliste et institutionnaliste. Or, la diplomatie parlementaire est le fruit de l'évolution des attributions d'un acteur étatique qu'il faut replacer dans ce contexte global, en tant qu'agent et ne pouvant s'affranchir de l'ensemble de la structure sociale qu'est l'Etat, ce qui ouvre alors une perspective constructiviste.

    Dans le même ordre d'idées, le concept et la pratique de la diplomatie parlementaire que nous analysons, est aussi la conséquence logique de l'émergence de la théorie de la démocratisation de la politique étrangère (ou diplomatie participative) dont fait état Samy Cohen46(*). En effet, en s'appuyant sur un débat ``ancestral'' entre les réalistes qui estiment que l'opinion publique ne peut se préoccuper de la politique étrangère et les idéalistes qui prônent une « politique étrangère plus proche des citoyens », à travers un contrôle parlementaire efficient. Aussi relève t-il l'implication grandissante de l'opinion publique, des groupes de pressions, des corporations professionnelles, des médias, du Parlement - à l'exemple du Parlement européen - dans les négociations et discussions internationales.

    Par ailleurs, il constate que si la démocratie dont il s'agit est synonyme de transparence ou de gestion participative, il est tout de même nécessaire qu'un certain équilibre soit préservé. Ceci dit, les dirigeants politiques ont le « devoir (...) de pratiquer une pédagogie constante à l'égard de l'opinion, de savoir l'écouter et si nécessaire la convaincre de la justesse de leur choix »47(*). Ce qui nous permet d'affirmer avec Stelios Stavridis que « the fact that some policy areas require more secrecy does not mean that there can be no accountability mechanisms or open debate at all »48(*). En d'autres termes, en matière de politique publique, le besoin de discrétion ne doit pas occulter la nécessaire transparence.

    3.2. Méthode et démarche

    Pour mener à bien cette étude, nous allons nous appuyer sur la méthode géopolitique proposée par Stéphane Rosière49(*), tout en intégrant des outils de la géostratégie des océans et des Relations internationales.

    Si communément la Géopolitique est admise comme l'étude des rivalités de pouvoirs sur un territoire ou un espace, cet auteur suggère alors de considérer cet espace comme un enjeu. Mais pour cela, « la connaissance de la géographie politique apparaît nécessaire pour formuler un raisonnement géopolitique »50(*). Ainsi, nous étudierons d'abord le Golfe de Guinée comme un cadre, « constitué de territoires délimités par des frontières, reliés par des réseaux, formant des lignes politiques fondamentales, et commandés par des pôles »51(*). Ensuite, cet espace sera appréhendé en tant qu'enjeu :

    « considéré comme un enjeu sous-entend que celui-ci est convoité par des acteurs qui s'affrontent pour le contrôle (ou la domination sur) des territoires. L'analyse géopolitique s'intéresse donc aux acteurs, aux enjeux qui motivent leur confrontation et aux dynamiques territoriales qui découlent de leur rivalités »52(*).

    Un regard géostratégique, à partir de la définition proposée par S. Rosière, quant à lui, permettra d'appréhender le Golfe de Guinée comme un théâtre d'opérations majeur53(*) et un lieu d'affrontements diplomatiques et/ou armés, à cause de son potentiel économique. Cela nécessite alors, selon André Vigarié, que la mer soit analysée en tenant compte des « accords et les oppositions auxquels [elle] est associée », pour « percevoir la réalité concrète des relations et des échanges universels, c'est-à-dire, en fait, la participation des Etats à la maîtrise de la mer »54(*). Ce qui sous-entend l'intégration des données économiques et géoéconomiques maritimes (présence ou non d'un pavillon national, part dans le marché et le transport maritime, ressources halieutiques et minières...). Les approches géopolitique et géostratégique de la mer permettront finalement de « déceler les motivations qui relèvent de la vie océanique et [d'] apporter un éclairage complémentaire aux grands problèmes contemporains »55(*).

    Aussi, notre étude va être étayée par d'importantes sources écrites essentiellement constituées de documents constitutionnels et réglementaires (Constitutions, arrêtés ministériels, règlements intérieurs...), de rapports, de colloques et de séminaires internationaux56(*).

    Par ailleurs, bénéficiant d'un stage in situ à l'Assemblée nationale gabonaise, plus précisément à la Direction des Relations Parlementaires (D.R.P.), depuis mars 2005, sous l'encadrement de M. Pierre Nguéma Mvé, Conseiller chargé des relations interparlementaires du Président de l'Assemblée nationale et ancien Secrétaire Général de cette institution, des sources orales vont aussi être exploitées ici. Car, grâce à ce stage, nous participons activement à de nombreuses activités internationales organisées par l'Assemblée nationale sur le plan bilatéral (comme les nombreuses rencontres des groupes d'amitié) et multilatérales (notamment la réunion de la Commission politique de l'A.P.F. en 2005 ou la 33ème session de l'Assemblée générale de cette organisation en juillet 2007), qui nous permettent souvent de rencontrer les acteurs de la diplomatie parlementaires d'origines géopolitiques diverses.

    En somme, notre étude devra prendre en compte le contexte du déroulement des activités parlementaires sous-régionales, leurs conditions d'élaboration et de mise en oeuvre. Il ne s'agit donc pas de se contenter d'une étude descriptive, mais surtout d'intégrer une analyse explicative afin d'apprécier et de comprendre les différentes mutations et implications des parlementaires sur les questions liées à la construction communautaire et au règlement des conflits dans le Golfe de Guinée. Ce qui nécessite, pour la rédaction de ce travail, l'adoption d'une méthode pluridisciplinaire.

    Finalement, le Golfe de Guinée,  entendu au sens de la C.G.G., constitue un espace très hétérogène qu'il faut analyser dans une vision holistique.

    4. PROJET DE PLAN DE THESE ET ANALYSE

    4. 1. Projet de plan

    INTRODUCTION GENERALE

    PREMIERE PARTIE : LE GOLFE DE GUINEE : ESPACE DE CONVERGENCE DE NOMBREUX ENJEUX MARITIMES ET CONTINENTAUX

    Premier  chapitre: Géopolitique des enjeux maritimes dans le Golfe de Guinée

    Deuxième  chapitre: Les atouts d'une profonde conscience maritime des peuples

    Troisième  chapitre: Le Golfe de Guinée : imbrication des enjeux maritimes et continentaux

    DEUXIEME PARTIE : TERRITOIRES CRISOGENES ET SOURCES DE MULTIPLES CONFLITS MARITIMES ET CONTINENTAUX

    Quatrième  chapitre: Géopolitique des territoires crisogènes et polémogènes dans le Golfe de Guinée

    Cinquième  chapitre: Ressources énergétiques, balkanisation et libanisation du Golfe de Guinée

    Sixième  chapitre: Géopolitique des conflits maritimes : cas des conflits sur les îlots Mbanié, Konga, Cocotiers et sur la presqu'île de Bakassi

    TROISIEME PARTIE : LUMIERE SUR UNE DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE SOUS-MARITIMISEE ET ESSENTIELLEMENT CONTINENTALE

    Septième  chapitre: Dispositifs géopolitiques et diplomatie parlementaire dans la résolution des conflits sous-régionaux

    Huitième chapitre: Une diplomatie parlementaire bilatérale fondamentalement continentale

    Neuvième  chapitre: La diplomatie parlementaire multilatérale : une vision lointaine du Golfe de Guinée. Cas de l'U.I.P. et de l'A.P.F. 

    QUATRIEME PARTIE : PROSPECTIVE SUR LE DEVELOPPEMENT D'UNE DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE DE SECURITE DANS LE GOLFE DE GUINEE

    Dixième  chapitre: Analyse de l'omniprésence d'une diplomatie parlementaire exogène dans le Golfe de Guinée

    Onzième  chapitre: De la nécessité d'une Commission des Affaires maritimes dans les parlements des Etats membres de la C.G.G.

    Douzième  chapitre: Parlements communautaires et importance d'un ancrage maritime

    Treizième  chapitre: La Commission parlementaire du Golfe de Guinée ou les jalons d'une diplomatie parlementaire de sécurité dans la sous-région ?

    CONCLUSION GENERALE

    4. 2. Analyse de la structure

    Notre étude, telle qu'envisagée, voudrait reposer sur une structure divisée en quatre grandes parties. Selon la démarche ici adoptée, nous partons de l'analyse des enjeux, des sources et des dispositifs de règlement des conflits, pour, finalement aboutir à la conceptualisation d'une diplomatie parlementaire de sécurité dans le Golfe de Guinée.

    Dans la première partie que nous avons intitulée : « Le Golfe de Guinée : espace de convergence de nombreux enjeux maritimes et continentaux », nous souhaitons analyser, en trois chapitres, les différents enjeux maritimes et continentaux dans la sous-région pour comprendre leur imbrication et leur interdépendance.

    Ensuite, dans la seconde partie, subdivisée aussi en trois chapitres, intitulée : «  Territoires crisogènes et sources de multiples conflits maritimes et continentaux », notre analyse voudrait porter sur les données morphométriques des Etats du Golfe de Guinée et les facteurs de conflictualités qu'ils génèrent.

    La troisième partie, quant à elle, « Lumière sur une diplomatie parlementaire sous-maritimisée et essentiellement continentale», s'intéresse aux relations diplomatiques parlementaires, bilatérales et multilatérales. Son objectif, à travers les trois chapitres qui la compose, étant d'analyser l'implication des parlementaires dans la résolution des conflits sous-régionaux, maritimes et continentaux.

    Enfin, la quatrième partie « Prospective sur le développement d'une diplomatie parlementaire de sécurité dans le Golfe de Guinée », est un essai de conceptualisation en quatre chapitres. Partant du constat d'une diplomatie parlementaire exogène très active, qui nous permet d'identifier ses fondements et ses constantes, nous voulons ici, entreprendre une « reconversion stratégique » devant conduire à la dynamisation d'une diplomatie parlementaire de sécurité ``endogène'', pour une résolution ``collective'' et efficiente des conflits sous-régionaux.

    5. SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE

    PROVISOIRES

    Pour la réalisation de ce travail - et de celui à venir -, la spécificité du sujet nous oblige à faire usage de plusieurs sources (écrites, orales, médiatiques, numériques), et de tenir compte de divers types de documents, ainsi que d'une bibliographie générale et spécifique.

    1. SOURCES

    En dehors des sources archivistiques et des documents réglementaires, nécessaires à cette recherche, nous avons, en plus, utilisé des sources numériques et médiatiques et des sources orales.

    1. 1. Sources écrites

    Les sources écrites mises à notre disposition sont essentiellement constituées de documents réglementaires, constitutionnels et de divers textes imprimés émanant d'administrations publiques et d'institutions parlementaires.

    1.1.1. Archives de l'Assemblée nationale

    - Classeur n° 870 : Courriers ``Départ'' Cabinet du Secrétaire général : 1957-1969.

    - Classeur n° 869 : Courriers ``Arrivée'' Cabinet du P.A.N. : 1958-1966.

    - Classeur n° 879 : Courriers ``Arrivée'' Cabinet du P.A.N. : 1967-1969.

    - Classeur n° 887 : Courriers Cabinet du P.A.N : 1968-1971.

    - Classeur n° 854 : Courriers ``Arrivée'' Cabinet du P.A.N. : 1970-1974.

    - Classeur n° 886 : Courriers ``Arrivée'' Cabinet du P.A.N. : 1975-1979.

    - Classeur n° 915 : Courriers ``Départ'' Cabinet du P.A.N. : 1975-1979.

    - Classeur Courriers ``Arrivée'' Cabinet du P.A.N. : 1980-1984.

    1.1.2. Textes réglementaires

    1.1.2.1. Décret et arrêtés

    - Arrêté n° 00307 BUR/ANG du 30 octobre 1998, portant organisation et fonctionnement des services de l'Assemblée nationale.

    - Arrêté n° 001/BS du 4 juin 1998, portant organisation et fonctionnement des services administratifs du Sénat.

    - Décret n° 652/PR/MAECF du 21 mai 2003, portant attributions et organisation du ministère des affaires étrangères de la coopération et de la francophonie.

    1.1.2.2. Constitutions, Conventions, Protocoles et règlements intérieurs

    - Charte et Statuts de l'U.P.A, Luanda, 18 septembre 1999.

    - Convention de coopération et d'assistance technique entre le parlement de la République gabonaise et l'Association des parlementaires européens pour l'Afrique (AWEPA), 6 mars 2003.

    - La Constitution de la République française, 4 octobre 1958.

    - La Constitution de la République gabonaise, 26 mars 1991.

    - Protocole instituant la Communauté Economique Africaine relatif au Parlement panafricain.

    - Règlement de l'Assemblée nationale, République gabonaise, 27 juin 2001.

    - Règlement du Sénat français, janvier 2005.

    - Règlement du Sénat, République gabonaise, 27 février 1998.

    - Règlement intérieur de la Commission Interparlementaire de la C.E.M.A.C, 21 juin 2000.

    1.1.3. Rapports et autres documents

    - BONGO ONDIMBA (O.), Allocution d'ouverture de la IXème Conférence des Chefs de mission diplomatique et poste consulaire, Libreville, 28 juillet 2004, 14 p.

    - BOULERICE (A.), 1999, Rapport sur les missions parlementaires, Assemblée Parlementaires de la Francophonie, 12 p.

    - BOULERICE (A.), « Le rôle des parlementaires sur la scène internationale », Rapport de la Commission politique et de l'administration générale, Document n° 10, XXIVème session de l'A.I.P.L.F, Abidjan 6-9 juillet 1998, 12 p.

    - BOURDES-OGOULIGUENDE (J.), Discours et allocutions du Président, Assemblée nationale de la République Gabonaise, Huitième Législature (1990-1996), 128 p.

    - Conférence interparlementaire sur l'environnement et le développement, Document final, Brasilia, UIP, 23-27 novembre 1992.

    - Deuxième Législature du Sénat. Composition des organes 2003-2009, Direction de la Séance, des Enquêtes et Missions Parlementaires, 2005, 83 p.

    - « Golfe de Guinée : les nouvelles attentes », Compte rendu du déplacement d'une délégation du groupe interparlementaire France-Afrique centrale au Gabon, en Guinée équatoriale et à Sao Tomé et Principe, 30 octobre - 6 novembre 2003, in http://www.senat.fr/ga/ga53/ga536.html.

    - L'Assemblée nationale gabonaise, 1994.

    - L'Assemblée Parlementaire de la Francophonie, Brochure.

    - LE CALVE (O.), « Propriétés physiques du milieu marin. Un cours d'introduction à l'Océanographie physique », Toulon, Institut des Sciences de l'Ingénieur de Toulon et du Var, mai 2002, in http://isitv.univ-tln.fr/~lecalve/oceano/

    - MOUSSAVOU (J.B.), La politique étrangère du Gabon, Avant-projet, Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Cabinet du Ministre d'Etat, Conseiller Juridique.

    - NDONGOU (J-F.), Exposé des motifs devant la Commission des Affaires Etrangères et de Défense de l'Assemblée nationale, à l'occasion de la ratification du Protocole instituant la Communauté Economique Africaine relatif au Parlement panafricain.

    - Prévention des conflits et consolidation de la paix : renforcement du rôle essentiel des Nations Unies, Audition parlementaire, Synthèse de rapporteurs, salle du Conseil Economique et Social, UIP-ONU, 13-14 novembre 2006.

    - QUILES (P.), GUILLET (J.-J.) (Dir.), 2006, Energie et géopolitique, Rapport d'information, n°3468, Commission des Affaires étrangères, Assemblée nationale, Paris, 398 p.

    - Rapport d'activités 2004, Sénat, Paris, 2004.

    - SOUMOUNA (E.), 2004,Projet de création d'une Division africaine au sein de la D.R.P.

    - Tableau des activités du service, Service des relations internationales, Sénat, Paris, 28 février 2005.

    1.2. Sources numériques

    Pour mener à bien cette recherche, nous avons eu recours aux sources provenant des `'sites web'' officiels de certaines institutions et organisations locales, étrangères et internationales.

    - www.assemblee.ga: Assemblée nationale gabonaise

    - www.assemblee-nat.fr: Assemblée nationale française

    - www.assnat.qc.ca: Assemblée nationale du Québec

    - www.sobranie.mk : Assemblée nationale de Macédoine

    - www.senat.fr: Sénat français

    - www.ipu.org: Union Interparlementaire

    - www.apf.francophonie: Assemblée Parlementaire de la Francophonie

    - www.uafparl.org: Union Parlementaire Africaine

    - www.puoicm.org: Union des Parlements Membres de l'Organisation de la Conférence Islamique

    - www.pan-african-parliament.org: Parlement Panafricain

    - www.un.org: Organisation des Nations Unies

    - www.diplomatie.gouv.fr: Ministère français des Affaires étrangères

    - www.mid.ru: Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

    - www.elections.ca: Centre des élections du Canada

    - www.fct.u-paris10.fr: Fichier Central des Thèses en France

    - www.fao.org:

    - www.journal-officiel.gouv.fr: Journal officiel français

    - www.izf.net: Investir en Zone Franc, organe de presse économique en ligne

    - www.rfi.fr : site de Radio France Internationale

    - www.saphirnews.com: organe de presse en ligne

    - www.stratisc.org : site de l'Institut de Stratégie Comparée

    - www.sudnordnews.org: organe de presse en ligne

    - www.monde-diplomatique.fr : site du journal Le monde diplomatique

    1.3. Sources médiatiques

    - Emission « Point de vue » sur TV+, le 03 avril 2005, thème : Diplomatie, développement et paix. Invité : Dr. Eustache Mandjouhou Yolla.

    - Emission « Géopolitique, le débat » sur R.F.I., le 06 octobre 2007, thème : Géopolitique de l'Arctique. Invité : Michelle Terrien et François Thual.

    1.4. Sources orales

    Au-delà des précédentes sources, nous avons aussi fait usage des sources orales. Et, compte tenu du nombre élevé des entretiens que nous avons eu tout au long de notre stage à l'Assemblée nationale (depuis mars 2005), nous ne présentons ici que les plus importants, par ordre de rencontre.

    · Enquête n° 1 :

    M. Fortuné Gérard EYI, Directeur de la Séance, des Informations et des Enquêtes (ancien Chef de Service des Relations Internationales et des Echanges Interparlementaires). Avant sa nomination à la Séance, nous avions des entretiens presque quotidiens. Nos discussions étaient orientées sur l'activité des groupes d'amitié, des organisations interparlementaires, bref de la pratique diplomatique à l'Assemblée nationale. Par ailleurs, il nous a gratifié de plusieurs conseils et orientations sur notre recherche et fourni une documentation intéressante. Notre premier entretien date du 09 décembre 2003, à son bureau sis au 2e étage du Palais Léon MBA.

    · Enquête n° 2 :

    M. Edmond SOUMOUNA, Dr en Science politique, Directeur Général des Services Législatifs (ancien Administrateur au Service des Relations Internationales et des Echanges Interparlementaires). Nous le côtoyons régulièrement, nos discussions portent sur les organisations interparlementaires, les groupes d'amitié et la mise en oeuvre de la diplomatie parlementaire en général. Notre premier entretien date du 09 décembre 2003, à son bureau sis au 2e étage du Palais Léon MBA.

    · Enquête n°3 :

    Excellence Jean Claude Franck MENDOME, Journaliste, Ambassadeur, Directeur de la Presse au Ministère des Affaires Etrangères de la Coopération et de la Francophonie. Au cours de notre discussion, il était question de l'implication croissante de nouveaux acteurs dans les relations internationales, et surtout celle des parlementaires. De plus, nous avons abordé le problème de la conduite de la diplomatie dans notre pays, tout en tenant compte de la nouvelle configuration de la scène internationale. Par son entremise, nous avons, en outre, bénéficié d'une documentation remarquable. Entretien réalisé le 29 janvier 2004, à son bureau sis au 1er étage du Ministère des Affaires étrangères.

    · Enquête n°4 :

    M. Jean Paul BOUDJANG, Ministre plénipotentiaire, 26 ans d'expérience en diplomatie, actuellement Conseiller Diplomatique du Président de l'Assemblée nationale. Nous avons régulièrement travaillé avec lui dans le cadre de l'organisation des séminaires et des rencontres internationales au Palais Léon Mba. Nos entrevues portaient essentiellement sur la conduite de la diplomatie parlementaire et les nuances avec la diplomatie dite traditionnelle. De plus, grâce à son expertise (dernier poste en diplomatie : Malabo), nous avons eu des informations générales sur l'historique de la Commission Interparlementaire de la C.E.M.A.C., dont le siège est a Malabo, en Guinée-équatoriale. Notre premier entretien date du 30 janvier 2004 à son bureau sis au 5e étage du Palais Léon MBA.

    · Enquête n°5 :

    M. Jean Luc TOUNG ONDO, Directeur des Relations Parlementaires à l'Assemblée nationale et Secrétaire Administratif de la Section gabonaise de l'A.P.F. Notre stage se déroulant dans sa direction, nos entretiens sont permanents. Son expérience en tant que premier directeur à la D.R.P et à l'A.P.F nous a véritablement édifié sur la pratique de la diplomatie parlementaire au Gabon. De plus il a mis à notre disposition toute la documentation nécessaire à notre étude. Notre premier entretien date du 19 février 2004 à son bureau sis au 1er étage du Palais Léon MBA.

    · Enquête n°6 :

    M. Pierre NGUEMA MVE, Dr d'Etat, ancien Secrétaire Général de l'Assemblée nationale (17 ans à ce poste), actuellement Conseiller du Président de l'Assemblée nationale chargé des relations interparlementaires. C'est sous sa responsabilité que se déroule notre stage, à ce titre nous lui faisions régulièrement le compte rendu de nos activités et de l'évolution de notre recherche. Depuis notre premier entretien, le 24 février 2004 à son bureau, au 4e étage du Palais Léon MBA, nous abordions les questions relatives à la définition du concept, à sa mise en oeuvre et aux résultats de cette nouvelle forme de diplomatie. Son expertise nous a été, de ce fait, d'un apport très considérable.

    · Enquête n°7:

    Excellence Gisèle MEMIAGHE, Première Secrétaire Générale adjointe du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration Régionale, depuis une dizaine d'années. Grâce à son expertise, nous avons beaucoup appris sur la position de l'exécutif au sujet de la diplomatie parlementaire. De plus elle nous a édifié sur les orientations de la politique étrangère et les activités de ce ministère. Elle a été notre principal interlocuteur au Ministère des Affaires étrangères. Notre premier entretien date de janvier 2005.

    · Enquête n°8:

    Honorable Slavika STANKOVSKA, députée, Présidente de la Section macédonienne de l'A.P.F. Prenant part aux travaux de la Commission politique de l'A.P.F à Libreville, nous avons saisi l'opportunité pour nous enquérir de l'expérience du parlement de Macédoine en matière de diplomatie parlementaire. Entretien réalisé le 3 mars 2005.

    · Enquête n°9:

    Honorable Babacar GAYE, (actuellement Directeur de cabinet du Président Wade). Notre première rencontre date du 4 mars 2005 au Palais Léon Mba, alors qu'il était encore député à l'Assemblée nationale sénégalaise et Président de la Commission des Affaires étrangères de cette institution. Ayant été l'un des conférenciers durant le séminaire sur `'Le parlement et les relations internationales'' de Dakar, en mars 2002, il peut être considéré comme l'un des pionniers de ce concept sur le continent. Nous l'avons a nouveau rencontré en juillet 2007, nous entretiens portent généralement sur les mécanismes de mise en oeuvre et les activités de médiation auxquelles il prend souvent part.

    · Enquête n°10:

    Honorable Arsène BONGNESSAN YE, député burkinabé, Rapporteur de la Commission politique de l'A.P.F, ancien Président de l'Assemblée nationale de son pays de 1992 à 1997. Il nous a entretenu sur sa vision de la diplomatie parlementaire et sur son engagement dans la vulgarisation de cette pratique durant son mandat à la tête de l'Assemblée nationale du Burkina Faso. De plus, il nous fait état de ses rencontres régulières avec les diplomates de son pays et des cas de médiation qu'il a effectué à la demande du Président de la République. Entretien réalisé le 4 mars 2005.

    · Enquête n°10:

    M. Daniel CLOUTIER, (Québécois) Conseiller de la Commission politique, fonctionnaire international à l'A.P.F. Nos discussions étaient essentiellement axées sur l'avènement de la diplomatie parlementaire et son évolution, notamment au sein de l'A.P.F. Par ce canal nous avons eu une documentation intéressante sur les activités de l'A.P.F. en matière de diplomatie parlementaire. Entretien réalisé le 4 mars 2005.

    · Enquête n°11:

    M. Philippe PEJO, Enseignant à l'Université Paris XI, Administrateur parlementaire au Sénat, Secrétaire administratif adjoint de la Section française de l'A.P.F, il achevé actuellement une thèse de doctorat en Droit public sur : La diplomatie parlementaire. Au départ nous avions des entretiens via Internet. Ensuite, nous nous sommes rencontrés à l'occasion d'une réunion de la Commission Politique de l'A.P.F. qui s'est tenue à Libreville du 3 au 6 mars 2005, alors qu'il accompagnait le Président de cette commission, le Vénérable Richard CAZENAVE, sénateur français. Nous avons donc mis à profit cette rencontre pour faire le point de nos connaissances sur la question. Ainsi, en marge des travaux de la commission (nous étions membre du secrétariat), nous avons eu deux importantes séances de travail le 4 et le 5 mars 2005. Séances de travail qui nous ont permis de confronter nos hypothèses, d'effectuer des réajustements aussi bien sur la forme (plan de notre étude) que sur le fond (outils conceptuels, genèses, approche française). Nous nous sommes à nouveau rencontré en juillet 2007.

    · Enquête n°12:

    Honorable Félix ONKEYA, député durant la 10ème Législature, il a été Vice-président de la C.I.P.-C.E.M.A.C, membre de la Commission de Coopération et de Développement de l'A.P.F. Très impliqué dans la diplomatie parlementaire, il a régulièrement participe aux travaux des organisations interparlementaires. Nos entretiens depuis mai 2005 et ont généralement porté sur sa conception de cette diplomatie parlementaire, ses mécanismes et surtout son expérience à la C.I.P.-C.E.M.A.C.

    · Enquête n°13:

    Honorable Jules KAMI, député, ancien 4ème Vice-président de l'Assemblée nationale, chargé des relations internationales durant la 10ème Législature. Notre entretien du 5 juin 2006 a essentiellement porté sur son expérience et ses attributions au sein du bureau de l'institution.

    2. BIBLIOGRAPHIE

    Le support bibliographique de notre recherche est constitué, non seulement d'ouvrages généraux, mais aussi d'ouvrages spécialisés, de revues et de journaux.

    2.1. Ouvrages généraux

    - BEIGBEDER (Y.), 1992, Le rôle international des organisations non- gouvernementales, Bruxelles-Bruylant/ Paris-LGDJ, 195 p.

    - BLIN (A.), CHALIAND (G.), GERE (F.), (Dir.), 1999, Puissances et influences géopolitiques et géostratégiques à l'aube de l'an 2000, Edition Mille et une nuits, 159 p.

    - BONIFACE (P.), (Dir.), 1994, La puissance internationale, Paris, DUNOD, Coll. « Relations internationales et stratégiques », 219 p.

    - BRAILLARD (P.), DJALILI (M-R.), 2004, Les Relations internationales, Paris, P.U.F, Coll. « Que sais-je ? », 7e éd., 127 p.

    - CHARILLON (F.), 1999, La politique étrangère à l'épreuve du transnational. Une étude des diplomaties française et britannique dans la guerre du Golfe, Paris, l'Harmattan, Coll. « Logiques politiques », 303 p.

    - CHARPENTIER (J.), 2002, Institutions internationales, Paris, Dalloz, 15e éd., 149 p.

    - COLARD (D.), 1999, Les Relations Internationales de 1945 à nos jours, 8e éd., Paris, A.Collin-Dalloz, 425 p.

    - CORDELLIER (S.) (Dir.), 1999, Le nouvel état du monde. 80 idées-forces pour entrer dans le 21ème siècle, Paris, La découverte, 263 p.

    - COUTAU-BEGARIE (H.), 2001, Traité de stratégie, Paris, ISC-Economica, 3e éd. 1030 p.

    - COUTAU-BEGARIE (H.), Bréviaire stratégique, in http://www.stratisc.org 2005.

    - DEVIN (G.), 2003, Sociologie des relations internationales, Paris, La Découverte, 121 p.

    - DUPUY (P.M.), 1996, Grands textes de droit international public, Paris, Dalloz, 877 p.

    - DUROSELLE (J-B.), 1981, Histoire diplomatique de 1919 à nos jours, Paris, Dalloz, 8e éd., 943 p.

    - DUROSELLE (J-B.), 2001, Histoire des relations internationales de 1919 à 1945, Tome 1, Paris, A. Colin, 12e éd., 469 p.

    - DUROSELLE (J-B.), KASPI (A.), 2002, Histoire des relations internationales de 1945 à nos jours, Tome 2, Paris, A. Colin, 13e éd., 685 p.

    - DUROSELLE (J-B.), RENOUVIN (P.), 1991, Introduction à l'Histoire des relations internationales, Paris, A. Colin, 4e éd., 533 p.

    - ETHIER (D.), 2003, Introduction aux relations internationales, Montréal, P.U.M., 279 p.

    - FELDKAMP (M.), 2000, La diplomatie pontificale de Sylvestre Ier à Jean-Paul II. Une vue d'ensemble, Paris, Les Editions du CERF, 135 p.

    - KAMINSKY (C.), 2002, La géopolitique et ses enjeux, Toulouse, Les Essentiels Milan, 64 p.

    - KENNEDY, (P.), 1988, Stratégie et diplomatie 1870-1945, Paris, Economica, 362 p.

    - KESSLER (M.C.), 1999, La politique étrangère de la France. Acteurs et processus, Paris, P.F.N.S.P, Coll. « Références inédites », 498 p.

    - LOROT (P.), THUAL (F.), 2002, La géopolitique, Paris, Montchrestien, 2e éd., 158 p.

    - MANDJOUHOU YOLLA (E.), 2003, La politique étrangère du Gabon, Paris, L'Harmattan, 260 p.

    - MERLE (M.), 1984, La politique étrangère, Paris, P.U.F., 218 p.

    - MERLE (M.), 1982, Sociologie des Relations Internationales, Paris, Dalloz, 3e éd., 527 p.

    - OBIANG (J-F.), 2004, France-Gabon 1960-1990. Trente ans de dépendance réciproque, Libreville, La Maison Gabonaise du Livre, Coll. « Science politique », 381p.

    - PASCALLON (P.) (Dir.), 2004, La politique de sécurité de la France en Afrique, Paris, L'Harmattan, 474 p.

    - PLANTEY (A.), 1987, De la politique entre les Etats : Principes de diplomatie, Paris, A. Pédone, 416 p.

    - RENOUVIN (P.), 1994, Histoire des relations internationales de 1871 à 1945, Paris, Hachette, 998 p.

    - ROCHE (J.-J.), 2006, Théorie des relations internationales, Montchrestien, 6e éd., Coll. « Clefs politique », 160 p.

    - ROSIERE (S.), 2007, Géographie politique et Géopolitique. Une grammaire de l'espace politique, Paris, Ellipses, 2e éd., 426 p.

    - ROUILLE D'ORFEUIL (H.), 2006, La diplomatie non gouvernementale. Les O.N.G. peuvent-elles changer le monde ?, Le livre équitable, Coll. « Enjeux planète », 204 p.

    - SANGUIN (A.-L.), 1977, La géographie politique, Paris, P.U.F., 183 p.

    - THUAL (F.), 1996, Méthodes de la géopolitique. Apprendre à déchiffrer l'actualité, Paris, Ellipses, 127 p.

    - VAISSE (M.), 2005, Les relations internationales depuis 1945, Paris, Coll. « Cursus », 8e éd., 250 p.

    - ZORGBIBE (C.), 1977, Introduction aux relations internationales, Paris, PUF, 122 p.

    2.2. Ouvrages sur la Géopolitique et la Géostratégie des mers et des océans

    - BESNAULT (A.), 1992, Géostratégie de l'Arctique, Paris, Economica/FEDN, 432 p.

    - CHOURAGUI (G.), 1979, La mer confisquée, Paris, Seuil, 262 p.

    - CORBETT (J.S.), 1993, Principe de géostratégie maritime, Paris, Economica/FEDN, 299 p.

    - COUTEAU-BEGARIE (H.) (Dir.), 1995, La lutte pour l'empire de la mer, Paris, Economica/ISC, 338 p.

    - COUTEAU-BEGARIE (H.), 1993, Géostratégie de l'Océan indien, Paris, Economica/FEDN, 352 p.

    - COUTEAU-BEGARIE (H.), 1985, La puissance maritime, Paris, Fayard, 307 p.

    - FOUCHER (M.), 1991, Abrégé de géopolitique du Golfe, Paris, Ellipses, 142 p.

    - GUILLERM (A.) (Dir.), 1998, Géopolitique des mers, Paris, Cirpes, 127 p.

    - MARCADON (J.), 2001, Les enjeux atlantiques, Paris, Ellipses, 157 p.

    - PAGES (J.), 2001, Recherches sur les thalassocraties antiques, Paris, Economica/ISC, 201 p.

    - VIGARIE (A.), 1995, La mer et la géostratégie des nations, Paris, ISC-Economica, 432 p.

    - VIGARIE (A.), 1990, Economie maritime et Géostratégie des océans, Caen, 405 p.

    2.3. Ouvrages sur les institutions parlementaires

    - AMELLER (M.), 1994, L'Assemblée nationale, Coll. « Que sais-je ? », Paris, PUF, 126 p.

    - BAGUENARD (J.), 1997, Le Sénat, 2e éd., Coll. «  Que sais-je ? », Paris, PUF, 126 p.

    - BALLAND (P.), MESSAGER (D.), 1987, Les coulisses de l'Assemblée nationale : La séance est ouverte, Paris, Balland, 310 p.

    - GOUDOU (T.), 1987, L'Etat, la politique et le droit parlementaire en Afrique, Paris, Berger-Levrault, 589 p.

    - SCHICK (R.), ZEH (W.), 1999, Le Bundestag allemand. Fonctions et procédures, Rheinbreitbach, NDV Neue Darmstädter Verlagsanstalt, 144 p.

    - L'Assemblée nationale et les relations internationales, 1998, n° 11, Coll. « Connaissance de l'Assemblée nationale », 176 p.

    ARTICLES

    Pour les commodités de la recherche, nous avons aussi exploité quelques articles provenant des revues scientifiques, de la presse nationale et internationale.

    - « Aspects de l'écologie des îles du Golfe de Guinée », Dossier spécial, in Canopée n°5, mai 1995.

    - AWOUMOU (C. D. G.), « Le Golfe de Guinée face aux convoitises », 11ème Assemblée Générale du CODESRIA, in « Repenser le développement africain : au-delà de l'impasse, les alternatives », 6-10 décembre 2005, Maputo, Mozambique.

    - BALLIN (L.), « Les parlements à l'heure de la mondialisation: faire entendre la voix des peuples », in www.sudnordnews.org/uip.html.

    - BEREMBAUM (N.), « Les Etats-Unis et l'Afrique : 11 septembre 2001, richesses minérales », in www.infoguerre.com. 28 février 2006.

    - BIGNOUMBA (G.-S.), « La politique maritime du Gabon à l'aube du troisième millénaire : l'indispensable ouverture sur la mer », in Les Cahiers d'Outre-Mer n° 208, octobre-décembre 1999, pp. 359-372.

    - CLAIRET (S.), « La politique étrangère de la France en Méditerranée », entretien avec Renaud Muselier, Secrétaire d'Etat français aux Affaires étrangères, in Diplomatie n°4, pp. 22-23.

    - CLAIRET (S.), « Vers une défense européenne commune », entretien avec l'Amiral Gilles Combarieu, Conseiller de défense et secrétaire de la Commission de Défense de l'Assemblée de l'Union de l'Europe Occidentale (U.E.O.), in Diplomatie n°3, mai-juin 2003, pp. 58-59.

    - CLAVAL (P.), « Géographie politique, géopolitique et géostratégie. Quelques réflexions », in http://www.stratisc.org 2005.

    - COHEN (S.), « Démocratie et politique étrangère, repenser les termes du débat », in Annuaire Français des Relations Internationales, 2000.

    - COHEN (S.), « La politique étrangère des institutions de la Ve République », RFAP, n°77, janvier-mars, 1996, pp. 31-35.

    - COULIBALY (F-O.), « Le parlementaire et le citoyen », in Séminaire parlementaire pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre : le fonctionnement d'un parlement dans le contexte pluraliste démocratique, Ouagadougou, Burkina Faso, 12-15 mars 1996, UIP, séries Rapports et documents, n°26, Genève, 1996, pp. 93-94.

    - « Des liens interparlementaires de la Russie et du Gabon », in Bulletin quotidien d'information, Département de l'Information et de la Presse, Ministère des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie, www.mid.ru/bl.nsf/0/c3.

    - « Erosion du littoral et changements climatiques en Afrique centrale », in http://www.grida.no/aeo/french/118.htm.

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    - FOURNET (P.), « Evolution et stratégie de la pêche française du thon tropical », in Les Cahiers d'Outre-Mer n° 152, octobre-décembre 1985, pp. 318-319.

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    - GOULONGANA (J.-R.), « La politique maritime du Gabon », in Revue Gabonaise d'Etudes Politiques Economiques et Juridiques n° 4, septembre 1980, pp. 7-8.

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    - KOUMBA MOULAKOU (A.), « Le 8ème F.E.D enfin conclu », in Les Echos du parlement, n°6, juillet-aout 1995, p. 36.

    - « Le Golfe de Guinée s'organise davantage », in http://www.congo-site.com/pub/fr/v4x/actualites/article.php?num=5371.

    - MANDJOUHOU YOLLA (E.), « La diplomatie des petits Etats », in Figures du Gabon Contemporain. Réflexions et perspectives, Editions Dianoïa, 2007, pp. 81-111.

    - MEMIAGHE (G.), « La carrière diplomatique », in Le diplomate, Revue du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération de la République gabonaise, n°4-octobre 1996, p. 6.

    - MOUSSAVOU MOUSSAVOU (J-B), « L'administration de la diplomatie », in Hebdo informations, Journal hebdomadaire d'informations et d'annonces légales, n° 488-17 juillet 2004, p. 113.

    - MVOMO ELA (W.), « Pétrostratégie et appels d'empire dans le golfe de Guinée », in Enjeux n° 22, janvier-mars 2005, pp. 7-11.

    - OGOULAT (A.-D.), « Géostratégie et polémologie dans l'espace atlantique Centre-oriental : le cas du golfe de guinée », in http://www.stratisc.org 2005.

    - OGOULAT (A.-D.), « La Commission du Golfe de Guinée, instrument du renouveau maritime sous-régional ? », in http://www.stratisc.org 2005.

    - PAGES (J.), « Recherche sur les thalassocraties antiques. L'exemple grec », in http://www.stratisc.org 2005

    - PERRIN (M.), « L'Afrique francophone lance le coup d'envoi d'une coopération avec la C.E.E », le 21 février 2005, in www.acp.rfo.fr/article3html.

    - POSSO (N.L.), « Le Sénat sur tous les fronts », in L'Hémicycle, Revue du Sénat, n° 002, novembre 2005, p. 22.

    - REJICHI (Y.), « L'heure de vérité », in www.saphirnews.com/les-objectifs-du-millenaire-pour-le-developpement-a1449.html.

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    - ROPIVIA (M.-L.), «Géopolitique et géostratégie : l'Afrique noire et l'avènement de l'impérialisme tropical gondwanien », in Cahier de Géographie du Québec, Vol. 30 n° 79, avril 1986, pp. 5-19.

    - ROSENBAUM (N.), «Cyprus and United Nations : an appreciation of Parliamentry diplomacy », in Revue canadienne d'Economie et de Science politique, mai 1967, Vol. 33, n°2, pp. 218-231.

    - ROSSATANGA-RIGNAULT (G.), « `'La pagaie et l'épaule du pagayeur'' : retour sur quelques actions de base de l'action diplomatique », in Hebdo informations, Journal hebdomadaire d'informations et d'annonces légales, n° 494- 4 décembre 2004, p.194.

    - SANGUIN (A.L.), « Géographie politique, géopolitique, géostratégie : domaines, pratiques, friches », in http://www.stratisc.org 2005.

    - SCARBONCHI (M.), « La mise en place d'une politique alternative de sécurité en Afrique et la consolidation d'une diplomatie parlementaire de sécurité », in La politique de sécurité de la France en Afrique, Paris, L'Harmattan, 2004, pp. 174-189.

    - SERVANT (J.-C.), « Une priorité géostratégique. Offensive sur l'or noir africain », in http://www.monde-diplomatique.fr/2003/01/SERVANT/9856.

    - STAVRIDIS (S.), «``Parliamentry diplomacy'': some preliminary findings», in Jean Monet Working Paper, novembre 2002, n°48.

    - VERDEAUX (F.), « Sociétés de pêcheurs et environnement : savoirs et appropriation halieutique du milieu », in Afrique contemporaine, n° 161 (spécial), 1er trimestre 1992, pp. 125-143.

    - VIGARIE (A.), « La mer et la guerre. Géostratégie des océans », in www.afdg.org. 10 février 2003.

    - VOLSKRANT (D.), « Les eaux africaines pillées sans vergogne », in Courrier international, n° 630, 28 novembre- 4 décembre 2002, p. 46.

    - ZANGA (A.), « La représentation de l'Etat », in Encyclopédie juridique de l'Afrique, Tome 2, Droit international et relations internationales, Abidjan, Lomé, Dakar, N.E. A., 1982, p. 140.

    4. ETUDES MONOGRAPHIQUES

    Les monographies disponibles, concernent uniquement quelques travaux réalisés par des étudiants et des colloques organisés par des institutions parlementaires.

    4.1. Rapport de Licence et Mémoire de Maîtrise

    - AGHOMA MOLOMBO (E. C.), 2007, L'immigration par voie maritime au Gabon : enjeux géopolitiques, Libreville, U.O.B., Département de Géographie, Mémoire de D.E.A., 91 p.

    - ESSABE (G.C.), 2006, La diplomatie parlementaire: prolégomènes et expérience gabonaise de 1990 à nos jours, Libreville, U.O.B., Département d'Histoire et Archéologie, Mémoire de Maîtrise, 162 p.

    - ESSABE (G.C.), 2004, La diplomatie parlementaire: pratique gabonaise de 1990 à 2004, Libreville, U.O.B., Département d'Histoire et Archéologie, Rapport de Licence, 49 p.

    - MBOUMBA KASSA (M.), 1983, Mise en place des structures politiques au Gabon: l'Assemblée territoriale, Reims, Université de Reims, Mémoire de Maîtrise, 256 p.

    - MBOUMBA KASSA (M.), 1982, Origines et évolution de l'Assemblée nationale du Gabon, Libreville, U.O.B., Département d'Histoire et Archéologie, Mémoire de Licence, 34 p.

    - MOUSSOUNDA (P.P.), 2007, Conflictualités et perspectives de pacification dans le Golfe de Guinée, Libreville, U.O.B., Département de Géographie, Mémoire de D.E.A., 107 p.

    - OBIANG NZOGHE (N.T.), 1986, Les institutions politiques Gabonaises : de la Loi -Cadre à la Rénovation 1956-1968,U.O.B.,Libreville, Département d'Histoire et Archéologie, Mémoire de Licence, 122p.

    - OTSA'A NGUEMA (D.), 2007, Espace maritime et sécurité au Gabon, Libreville, U.O.B., Département de Géographie, Mémoire de Maîtrise, 87 p.

    4.2. Colloques et séminaires

    - « Diplomatie parlementaire: Le rôle émergent des parlementaires en diplomatie », Actes du colloque, Assemblée Parlementaire de la Francophonie section canadienne, Ottawa, 29 avril 2002, 110 p.

    - « Le parlement et les relations internationales », Actes du séminaire parlementaire, A.P.F./A.I.F./Grand Duché du Luxembourg, Dakar (Sénégal), 19-21 mars 2002, 123 p.

    - « La diplomatie parlementaire », Actes du colloque, Sénat (France), Chambre des Conseillers (Maroc), Rabat, 27-28 février 2002, 174 p.

    - « La diplomatie parlementaire », Actes du colloque, Sénat, Assemblée nationale, Paris, Centre des Conférences Internationales, 23 mai 2001, 260 p.

    - « Le parlementaire et le citoyen », Séminaire parlementaire pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre : le fonctionnement d'un parlement dans le contexte pluraliste démocratique, Ouagadougou, Burkina Faso, 12-15 mars 1996, UIP, séries Rapports et documents, n°26, Genève, 1996, pp. 93-94.

    5. REVUES, PERIODIQUES ET JOURNAUX

    En dehors de la documentation précitée, les journaux et autres publications épisodiques de certaines institutions, nous ont été d'un apport considérable.

    5.1. Journaux et revues de l'Assemblée nationale et du Sénat

    - Bulletin de l'Assemblée nationale, n° 37, 2 juillet 2003.

    - Echos de l'Assemblée nationale, n°6, juin 2005.

    - Echos de l'Assemblée nationale, Revue de l'Assemblée nationale gabonaise, Décembre 2003.

    - L'Assemblée nationale, Libreville, Secrétariat Générale de l'Assemblée nationale gabonaise, 2001.

    - Les Echos du Parlement, n° 6 juillet-août 1995.

    - Les Echos du Parlement, Revue officielle de l'Assemblée nationale gabonaise, n° 5 août- septembre, 1994.

    - Les Echos du Parlement, mai 1985.

    - Les Echos du parlement, n° 2, 1984.

    - Les Echos du Parlement, Revue officielle de l'Assemblée nationale gabonaise, Décembre 1984.

    - L'Hémicycle, Revue du Sénat, n°001, décembre 2004.

    - L'Hémicycle, Revue du Sénat, n° 002, novembre 2005.

    5.2. Journaux du Parlement européen et de l'A.P.F.

    - Le Parlement européen, Luxembourg, mars 1997.

    - Parlements et francophonie, Bimestriel, n° 2, avril 2006.

    - Parlements et francophonie, n° 114, 1er semestre 2003.

    - Parlements et francophonie, n° 111, 1er semestre 2001.

    - Parlements et francophonie, n°110, 2e semestre 2000.

    - Parlements et francophonie, n° 56, 1er semestre 1985

    5.3. Revues de Géopolitique, de Diplomatie et d'informations générales

    - Courrier international n°630, novembre-décembre 2002.

    - Diplomatie n°3, mai-juin 2003.

    - Diplomatie n°4, juillet-aout 2003.

    - Diplomatie n°25, mars-avril 2007.

    - Diplomatie n°26, mai-juin 2007

    - Diplomatie n°27, juillet-aout 2007.

    - Diplomatie n°28, septembre-octobre 2007.

    - Enjeux, « Spécial Guinée-équatoriale », Bulletin d'Analyses Géopolitique pour l'Afrique Centrale, n°28, juillet-septembre 2006.

    - Enjeux, Bulletin d'Analyses Géopolitique pour l'Afrique Centrale, n°22, janvier-mars 2005.

    - Enjeux, Bulletin d'Analyses Géopolitique pour l'Afrique Centrale, n°6, janvier-mars 2001.

    - Enjeux, Bulletin d'Analyses Géopolitique pour l'Afrique Centrale, n°2, janvier-mars 2000.

    - Géopolitique n°55, automne 1996.

    - Géopolitique n°68, janvier 2000.

    - Géopolitique n°72, décembre 2000.

    - Géopolitique n°82, avril-juin 2003.

    - Hebdo informations, Journal hebdomadaire d'informations et d'annonces légales, n° 488- 17 juillet 2004.

    - Hebdo informations, Journal hebdomadaire d'informations et d'annonces légales, n° 494- 4 décembre 2004.

    - Ibogha, Revue publiée par le Laboratoire des Sciences de l'homme et de la Dynamique du Langage n°7, novembre 2003.

    - Jeune Afrique « L'état de l'Afrique 2007», Hors-série n°15, avril 2007.

    - La Revue maritime n°471, juin 2005.

    - Le Diplomate, Revue du Ministère des Affaires Etrangères de la Coopération de la République Gabonaises, n° 4, Octobre 1996.

    - Les Cahiers d'Outre-mer n°208, octobre-décembre 1995.

    - Le Monde, Dossiers et Documents, hors-série « L'Homme et l'Océan », août 2007.

    - Revue Gabonaise des Sciences de l'Homme-LUTO, n° 4, décembre 1997.

    6. USUELS

    Enfin, avons-nous répertorié des dictionnaires et encyclopédies de spécialistes, indispensables pour la réalisation de cette monographie.

    - BATTISTELLA (D.), 2003, SMOUTS (M-C.), VENNESSON (P.), Dictionnaire des relations internationales, Paris, Dalloz, 506 p.

    - BONIFACE (P.) (Dir.), 2003, Atlas des relations internationales, Paris, Hatier, 160 p.

    - BONIFACE (P.) (Dir.), 1995, Lexique des relations internationales, Paris, 244 p.

    - BONIFACE (P.) (Dir.), 1989, Dictionnaire des relations internationales, Paris, Hatier, 383 p.

    - CHALIAND (G.), PAGEAN (J.P.), 1983, Atlas stratégique. Géopolitique des rapports de force dans le monde, Paris, Fayard, 223 p.

    - Encyclopédie juridique de l'Afrique, 1982, Tome 2, Droit international et relations internationales, Abidjan, Lomé, Dakar, N.E. A.

    - GUILLIEN (R.), VINCENT (J.), (Dir.), 2003, Lexique des termes juridiques, Paris, Dalloz, 13ème éd., 619 p.

    - KALONJI ZEZEZE (M.T), (Dir.), 1997, Dictionnaire des organisations interafricaines, Paris, Agence de la Francophonie/ GIRAF.

    - LACOSTE (Y.), (Dir.), 1993, Dictionnaire de géopolitique, Paris, Flammarion.

    - VAISSE (M.), 2000, Dictionnaire des relations internationales au 20e siècle, Paris, A. Colin, 298 p.

    - VALLAND (P.), (Dir.), 1989, Atlas géostratégique, Paris, Hachette, 93 p.

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE........................................................................iii

    REMERCIEMENTS..............................................................iv

    SIGLES ET ABREVIATIONS...................................................v

    EPIGRAPHIE.................................................................. ..vii

    1. APPROCHE EXPLICATIVE .................................................8

    1.1 . Justification du sujet et intérêt ..............................................8

    1.2. Objet et champ de l'étude...................................................11

    1.3. Objectif de l'étude...........................................................21

    2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES.................................23

    2. 1. Formulation de la problématique ........................................23

    2. 2. Enonciation des hypothèses..............................................29

    3. APPROCHE METHODOLOGIQUE......................................32

    3.1.Cadre théorique ..............................................................32

    3.2. Méthode et démarche......................................................35

    4. PROJET DE PLAN DE THES ET ANALYSE...........................38

    4. 1. Projet de plan...............................................................38

    4. 2. Analyse de la structure....................................................40

    5. SOURCES ET BIBLIGRAPHIE PROVISOIRES......................42

    * 1 Extrait d'une allocution prononcée en février 1966, en vue de la création d'une association des parlementaires francophones, actuelle A.P.F.

    * 2 M.-L. Ropivia, 2007, Manuel d'épistémologie de la géographie, Paris, L'Harmattan, p. 128.

    * 3 Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Nigeria, République Démocratique du Congo, São Tomé et Principe.

    * 4 L'Honorable Guy Nzouba Ndama

    * 5 Le Vénérable René Radembinot Coniquet

    * 6 S. Rosière, 2007, Géographie politique et Géopolitique. Une grammaire de l'espace politique, Paris, Ellipses, 2e éd., p. 284.

    * 7 A. D. Ogoulat, 2006, « Afrique Centrale et Golfe de Guinée : géopolitique des termes de l'échange entre deux régionymes sous-continentaux », in Enjeux n°26, p. 9.

    * 8 André-Louis Sanguin,cité par S. Rosière, op. cit., p.33.

    * 9 A.D. Ogoulat, 2006, op. cit., p. 9.

    * 10 A. D., Ogoulat, 2005, « Géostratégie et polémologie dans l'espace atlantique centre-oriental : le cas du Golfe de Guinée », in http://www.stratisc.org.

    * 11 W. Mvomo Ela, 2005, « Pétrostratégie et appels d'empire dans le Golfe de Guinée », in Enjeux n°22, p. 7.

    * 12 E. Mandjouhou Yolla, 2003, La Politique étrangère du Gabon, Paris, L'Harmattan, p. 59.

    * 13 P. M. Dupuy, 1996, Grands textes de droit international public, Paris, Dalloz, p. 30.

    * 14 www.ipu.org/frenche/history. htm.

    * 15 N. Rosenbaum, 1967, « Cyprus and United Nations : an appreciation of Parliamentary diplomacy », in Revue canadienne d'Economie et de Science politique, Vol. 33, n°2, pp. 218-231.

    * 16 Idem.

    * 17 N. Götz, 2005, « On the origins of `Parliamentary Diplomacy'. Scandinavian `Bloc Politics' and Delegation Policy in the League of Nations », in Cooperation and Conflict: Journal of the Nordic International Studies Association, Vol. 40 (3), p. 263.

    * 18 N. Götz, 2005, op. cit., p. 263.

    * 19 Idem, p. 264.

    * 20 Intervention de Marcel Eloi Rahandi Chambrier, in « Le Parlement et Relations internationales », Actes du séminaire parlementaire, A.P.F./A.I.F./Grand Duché du Luxembourg, Dakar (Sénégal), 19-21 mars 2002, pp. 81-82.

    * 21 J-P. Kingsley, « Le rôle des parlementaires en tant qu'ambassadeurs de la démocratie : l'exemple de la coopération internationale au plan électoral », in www.elections.ca/Declarations et discours.

    * 22 N. Götz, 2005, op. cit., p. 265.

    * 23 Enseignant à l'Université Paris XI, Administrateur parlementaire au Sénat, Secrétaire administratif adjoint de la Section française de l'A.P.F, avec qui nous avons eu plusieurs contacts via Internet et des séances de travail lors d'une réunion de la Commission Politique de l'A.P.F. à Libreville du 3 au 6 mars 2005.

    * 24 Cf. le site web du Fichier Central des Thèses de France: www.fct.u-paris10.fr.

    * 24 S. Stavridis, 2002, «``Parliamentary diplomacy'': some preliminary findings», in Jean Monet Working Paper, n°48.

    * 25 G. C. Essabe, 2006, La diplomatie parlementaire : prolégomènes et expérience gabonaise de 1990 à nos jours, Mémoire de Maîtrise, Département d'Histoire et Archéologie, U.O.B., p. 22.

    * 26 S. Rosière, 2007, op. cit., p. 289.

    * 27 Allocution du Président Poncelet à l`occasion du déjeuner offert en l'honneur du corps diplomatique des pays d'Asie et d'Océanie accrédité auprès de la République française, le 4 décembre 2003.

    * 28 S. Rosière, 2007, op. cit., p. 290.

    * 29 « La diplomatie parlementaire », 2001, Paris, Centre des Conférences Internationales, Sénat/ Assemblée nationale, Actes du colloque, p.14.

    * 30 Conférence organisée à Brasilia (Brésil) du 23 au 27 novembre 1992.

    * 31 Recommandation de la conférence sur la protection et la gestion des zones côtières, basée sur le chapitre 17 de l'Agenda 21.

    * 32 Ce rapport fut publié à la suite d'un séjour au Gabon, en Guinée équatoriale et à São Tomé et Principe du 30 octobre au 6 novembre 2003.

    * 33 P. Quilès, J.-J. Guillet (Dir.), 2006, Energie et géopolitique, Rapport d'information n°3468, Paris, Commission des Affaires étrangères/Assemblé nationale, 398 p.

    * 34 R. Guillien, J. Vincent (Dir.), 2003, Lexique des termes juridiques, Paris, Dalloz, 14e éd., p. 255.

    * 35 Idem. p. 530.

    * 36 M.-L. Ropivia, 2003, « Les forces de sécurité gabonaises et l'enjeu maritime en Afrique centre-atlantique : pour une reconversion des doctrines stratégique et opérationnelle », in Ibogha n°7, pp. 7-25.

    * 37 A. D. Ogoulat, 2006, op. cit., p.11.

    * 38 S. Cohen, 1996, « La politique étrangère des institutions de la Ve République », in RFAP n°77, pp. 31-35. Théorie reprise par E. Mandjouhou Yolla, 2003, op. cit., p. 17. 

    * 39 M.-L. Ropivia, 2003, op. cit., p. 23.

    * 40 A. D. Ogoulat, 2006, op. cit., p.11.

    * 41 Idem.

    * 42 D. Battistella, M-C. Smouts, P. Vennesson, 2003, Dictionnaire des relations internationales, Paris, Dalloz, p. 136.

    * 43 D. Ethier, 2003, Introduction aux relations internationales, Montréal, P.U.M., p. 59.

    * 44 D. Ethier, 2003, op. cit., p. 60.

    * 45 N. Götz, 2005, op. cit., p. 276.

    * 46 S. Cohen, 2000, «Démocratie et politique étrangère. Repenser les termes du débat », in Annuaire Français des Relations Internationales.

    * 47 S. Cohen, 2000, op. cit., p. 11.

    * 48 S. Stavridis, 2002, op. cit., p.3.

    * 49 S. Rosière, 2007, op. cit., p. 193 et suivantes.

    * 50 Idem, p. 24.

    * 51 Ibid.

    * 52 Idem, p. 26.

    * 53 Ibid, p. 24.

    * 54 A. Vigarié, 1995, La mer et la géostratégie des nations, Paris, Economica-ISC, p. 17.

    * 55 Idem.

    * 56 Cf. bibliographie.






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