WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les determinants de l'efficacité interne du sous secteur éducatif primaire: cas du Burkina Faso

( Télécharger le fichier original )
par Adama Tiendrebéogo
Institut de Recherche Empirique en Economie Politique - Master en Economie Publique et Statistique Appliquée 2008
  

précédent sommaire

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

VI-2-1 : ESTIMATION DU PROPENSITY SCORE

Les scores de propension sont estimés à partir du modèle dichotomique représenté dans le tableau ci-dessous :

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

101

 
 

Tableau VI-3 : Estimation du propensity score (cas du redoublement)

Variables explicatives Coefficients P>|z|

Zone rurale 0,6966842 0,000*

Ecole publique 0,5948286 0,000*

Quatre repas quotidiens - 0,4678557 0,000*

Enseignant homme 0,3227306 0,000*

Acquisitions cognitives 0,2525501 0,004*

Constante - 0,4094022 0,027

Number of obs = 1534 Log likelihood = -708,68008

LR chi2 (14) = 220,49

Prob > chi2 = 0,0000 variable dépendante:

Pseudo R2 = 0,1346 cantine scolaire

Source : base stata, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA

Les variables déterminant, ici le fait pour un élève de bénéficier d'une cantine scolaire (interne ou endogène) ou non à l'école, ont trait à la zone d'implantation de l'école, au statut de l'école, au nombre de repas pris quotidiennement par l'élève, au sexe de l'enseignant, aux acquisitions cognitives de l'élève.

Le modèle est correctement spécifié. Le pseudo R2 de McFadden, captant le pouvoir explicatif du modèle dépassant les 10% (Pseudo R2 = 0,1346).

Toutes les variables censées déterminer l'éligibilité agissent significativement au seuil de 5% sur la probabilité que l'élève ait déjà redoublé. Ainsi, les résultats illustrent que le fait que l'école soit située en zone rurale par rapport à la zone urbaine, le fait que l'élève soit dans une école publique par rapport à une école

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

102

 
 

privée, le fait que l'enseignant soit un homme par rapport à une femme, le fait qu'un élève ait de bons acquis cognitifs par rapport à un autre qui ne les ait pas accroissent significativement cette probabilité. L'effet positif de la variable Acquisitions cognitives sur la probabilité que l'élève bénéficie de la présence d'une cantine scolaire dans son école vient confirmer les résultats du tableau VI-3 car cela implique que les élèves qui ont une cantine scolaire dans leurs écoles dans notre échantillon, ont plus de chance d'avoir de bons acquis cognitifs. Et comme dans l'estimation du propensity score au niveau du modèle des acquisitions cognitives, le fait que l'élève ait quatre repas quotidiens par rapport à un nombre de repas quotidien moindre, réduit significativement la probabilité.

VI-2-2 : EFFET DE LA CANTINE SCOLAIRE SUR LE
REDOUBLEMENT

Tableau VI-4 : Estimation de l'effet de traitement moyen avec la méthode du " voisin le plus proche"(cas du modèle du redoublement)

n. treat. n. contr. ATT Std. Err. t

1258 410 -0,092 0,040 -2,321

Source : base stata, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA

L'estimation de l'effet moyen de la présence d'une cantine scolaire (interne ou endogène) à l'école sur le fait que l'élève ait déjà redoublé toujours par la méthode du « voisin le plus proche » est illustrée dans le tableau ci dessus.

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

103

 
 

De cette estimation, il ressort que par rapport à un élève dont l'école ne bénéficie pas d'une cantine scolaire, un élève dont l'école bénéficie d'une cantine scolaire a 9,2% moins de chance de n'avoir jamais redoublé. Autrement dit, par rapport à un élève dont l'école ne bénéficie pas d'une cantine scolaire, un élève dont l'école bénéficie d'une cantine scolaire a 9,2% plus de chance d'avoir déjà redoublé.

Ce dernier résultat montre que la cantine scolaire a un effet négatif sur le redoublement des élèves burkinabé.

A l'issue de cette analyse d'effet causal, il ressort que les facteurs déterminants le fait pour un élève de bénéficier d'une cantine scolaire (interne ou endogène) ou non à l'école sont la zone d'implantation de l'école, le statut de l'école, le nombre de repas pris quotidiennement par l'élève, le sexe de l'enseignant, les acquisitions cognitives de l'élève. Les facteurs à influence positive étant favorables à la probabilité que l'école bénéficie d'une cantine scolaire et les facteurs à influence négative étant défavorables à cette probabilité.

En somme, les résultats nous permettent de conclure que la cantine scolaire a un effet positif sur les acquisitions cognitives des élèves burkinabé. Cependant quant à son effet sur le redoublement, il est négatif. Ces résultats portent à croire que la cantine scolaire bien que favorisant les acquis scolaires, encourage le redoublement. Mais nous pouvons interpréter ces résultats sous un autre angle à savoir que l'effet négatif de la cantine scolaire sur les chances d'un élève de n'avoir jamais redoublé peut signifier que la cantine scolaire, à défaut d'avoir des effets positifs sur l'acquisition cognitive de l'élève, permet de le garder dans le système éducatif. Cela signifie en outre que les élèves se trouvant dans des écoles sans cantines scolaires et n'étant pas dans les conditions pour assimiler les enseignements en classe, au lieu de reprendre la ou les classes, abandonnent tout simplement les études.

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

104

 
 

CONCLUSION

Chaque enfant a droit à une éducation de base, à l'acquisition du savoir et des aptitudes de base nécessaires pour jouer un rôle actif dans la société ; l'Etat et les autres acteurs du système éducatif ont l'obligation de veiller à ce que ceux qui sont à même de faire des études n'en soient pas empêchés pour cause de pauvreté, d'éloignement géographique, d'appartenance au sexe féminin ou à des minorités ethniques désavantagées, ou de besoins spéciaux d'éducation. Si la scolarisation primaire universelle (SPU) constitue une condition nécessaire pour satisfaire ce droit de chaque enfant à l'éducation et pour réduire les innéquités constatées au niveau de l'offre d'éducation, elle n'en est pas une condition suffisante pour la réalisation de l'éducation pour tous. En effet, l'éducation pour tous (EPT) exige en plus des progrès quantitatifs matérialisés par l'accès à l'éducation, une évolution qualitative de nos systèmes éducatifs.

C'est dans ce sillage que nous avons choisi à partir de notre base de données (enquêtes sur les acquis scolaires de 2006) et d'autres sources de données (statistiques de l'éducation de base et tableau de bord de l'éducation de base de 2006/2007) d'analyser l'efficacité interne du sous-système éducatif primaire du Burkina Faso.

L'analyse de cette efficacité interne nous a permis de nous rendre compte que :

En dehors de la classe de CM2 où le taux de redoublement est
exceptionnellement élevé le taux de redoublement bien que toujours élevé au
Burkina reste en général au dessous de la barre des 22% et que les élèves

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

105

 
 

redoublent plus au début de chaque sous cycle. Quant aux abandons scolaires, ils sont plus poussés dans les classes de CP2 et CE2 et le niveau d'étude qui enregistre le taux d'abandon le plus bas est le CM1. Cela traduit l'effort fait autour des élèves du CM1 qui sont presqu'en fin du cycle, d'au moins l'achever. Le gaspillage de ressources imputables aux redoublements et aux abandons scolaires représente en 2007 environ 27% des ressources mobilisées dans le secteur.

Le niveau des acquis scolaires des élèves du Burkina est faible dans l'ensemble (environ 69% de ces élèves ont de faibles acquis). Les élèves ont des difficultés très poussées surtout au niveau des mathématiques, dans les matières comme le calcul mental et la géométrie, ou plus de 90% de ces élèves ont de faibles acquis cognitifs. Le niveau des acquisitions peut être jugé acceptable seulement en compréhension pour la discipline de français, en arithmétique pour la discipline des mathématiques, en corps humain et hygiène, en application pour la discipline de sciences d'observation et dans la discipline de lecture ou plus de 50% des élèves ont de bons acquis cognitifs. Grâce à la création d'un indice que nous avons nommé indice d'efficacité interne du fait des non-acquis et à une simulation, nous avons montré la possibilité de gaspillage de ressources plus important dû au fait qu'elles sont mobilisées pour payer les études d'élèves qui n'apprennent pas de la meilleure façon les enseignements en classe que celui dû aux redoublements et abandons scolaires.

Les disparités entre élèves en matière d'acquisitions cognitives sont constatées
au niveau de la zone d'implantation de l'école ou les élèves du milieu rural

apprennent moins que ceux du milieu urbain ; au niveau du statut de l'école les élèves des écoles publiques apprennent moins que ceux des écoles privées.

Quant aux disparités entre élèves en matière de redoublement, il ressort que les élèves des villes redoublent plus que ceux des campagnes.

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

106

 
 

Les élèves qui apprennent le plus au Burkina sont ceux qui possèdent un livre de lecture, qui sont dans des classes à effectif faible, qui sont de père fonctionnaire, qui n'ont jamais redoublé , les élèves dont les enseignants utilisent fréquemment les travaux à l'école comme méthodes d'évaluation des apprentissages et dont le titre de capacité le plus élevé du directeur d'école est le CEAP ; tandis que les élèves qui apprennent moins sont ceux qui habitent le milieu rural et dont les enseignants sont des hommes.

Quant aux élèves qui redoublent moins, ils sont ceux qui sont dans les écoles publiques, qui ont de bonnes acquisitions cognitives et dont le titre de capacité le plus élevé du directeur d'école est le CEAP tandis que les élèves qui ont déjà repris une classe sont ceux qui ont légitimement un âge supérieur à l'âge normal et dont les enseignants utilisent fréquemment les travaux à l'école comme méthodes d'évaluation des apprentissages.

L'importance de la présence des cantines scolaires dans nos écoles est triviale et sans équivoque ; en effet, la cantine scolaire a un effet positif sur le niveau d'apprentissages des élèves et même lorsqu'elle ne permet pas la promotion de certains élèves en classe supérieure, elle contribue à les maintenir dans le système éducatif évitant ainsi les décrochages scolaires.

Le but de toute étude scientifique étant de servir de ligne directrice des politiques de développement, l'épilogue de notre travail se focalise sur quelques recommandations visant à améliorer la qualité du sous-système éducatif primaire du Burkina.

Ainsi, nous formulons certaines recommandations sur les points suivants :

v' La conception du redoublement : les résultats en nous montrant que les élèves du milieu rural apprennent moins que ceux du milieu urbain tandis que c'est ceux des villes qui redoublent plus que ceux des campagnes prouvent que la

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

107

 
 

conception du redoublement reste à revoir dans notre système éducatif et qu'il n'est pas toujours un facteur d'inefficacité du système. En effet, l'hypothèse selon laquelle un élève qui redouble occupe une place qui était destinée à un nouvel entrant dans le système éducatif et influence par conséquent négativement l'accès à l'école qui a longtemps servi d'argument pour beaucoup d'acteurs du système, doit être flexibilisée et nous permettre ainsi d'orienter la réflexion vers l'idée selon laquelle la répétition d'une année scolaire peut permettre à un élève de combler ses lacunes et de surmonter durablement ses difficultés.

Le redoublement peut ainsi constituer une mesure pédagogique efficace, à court terme, en donnant à l'élève l'occasion de consolider ses acquis cognitifs, à moyen et long terme, en lui apportant de meilleures chances de poursuivre sa scolarité sans nouvelle difficulté.

Cette recommandation tient lieu dans la mesure où nous avons établi la possibilité de gaspillage de ressources plus important causé par les non acquis que les redoublements et abandons scolaires.

v' La fixation de norme : le niveau très critique des élèves burkinabé dans certaines matières comme par exemple le calcul mental et la géométrie montre que certaines difficultés constatées sont le résultat de l'accumulation des incompétences des élèves depuis les classes antérieures, incompétences qui ne les ont pas empêchés d'être promus en classe supérieure puisque la condition de passage n'étant pas forcement liée au niveau d'acquisition de l'élève.

Ainsi, pour réduire le nombre des non apprenants promus en classe supérieure, des normes optimales, de performances claires et élevées peuvent être fixées comme condition de promotion en classe supérieure, pour certaines matières indispensables à l'émancipation cognitive des apprenants.

v' Le besoin d'une politique éducative spéciale pour le milieu rural : le milieu
rural étant défavorable aux apprentissages par rapport au milieu urbain nécessite

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

108

 
 

impérativement une attention spéciale et particulière. Ainsi, la recherche de facteurs favorables à l'acquisition cognitive des élèves de ce milieu s'avère propice : le premier facteur est sans doute :

La promotion des cantines scolaires : bien que nous consentions que l'installation d'une cantine scolaire et la distribution de repas réguliers soit une mesure plutôt coûteuse, des efforts doivent être consentis pour élargir leurs nombres surtout en milieu rural. Les statistiques scolaires de 2006/2007 de la DEP/MEBA montre que 59,6% des écoles dans notre pays disposent de cantines scolaires mais cela peut s'avérer insuffisant vu les vertus de celle-ci que nous avons citées plus hauts. La gratuité de l'école au Burkina décrété par la nouvelle loi d'orientation de l'éducation en 2007 ne pourra produire les résultats escomptés s'elle n'est suivie de cette promotion des cantines surtout en milieu rural. Autrement dit, la gratuité de l'école dans le pays des hommes intègres ne pourra engendrer dans les zones rurales, une scolarisation massive des enfants, une rétention effective de ces enfants à l'école, une bonne assimilation des enseignements par ces derniers, que lorsqu'elle sera suivie d'une implantation de cantines scolaires fonctionnelles dans les écoles rurales. En dehors de cette variable « cantine scolaire », plusieurs autres sont sûrement favorables à une éducation de qualité en milieu rural ; ceci peut nous amener à poser les questions suivantes :

Quels facteurs peuvent-ils être impulsifs de la qualité de l'éducation dans nos campagnes ? Les contenus des programmes doivent-ils être les mêmes pour le milieu rural et le milieu urbain ? Les programmes en vigueur sontils adaptés aux réalités de nos campagnes ? le choix des facteurs d'éducation les plus appropriés doit-il être l'apanage de l'administration centrale ou du conseil d'administration des écoles, des directeurs, des enseignants qui connaissent parfaitement les conditions locales ? Etc. De

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

109

 
 

nombreuses recherches allant dans le sens de la réponse à ces questions doivent être faites et encouragées afin de trouver la clé de l'amélioration de la qualité de l'éducation en milieu rural et réduire ainsi les disparités entre élèves liées à la zone d'implantation de l'école.

v' La surveillance des résultats : l'Etat et les différents acteurs du système éducatif doivent se doter d'outils performants leur permettant d'apprécier la qualité du système. Ceci passe par la réalisation d'enquête comme celle sur les acquis scolaires utilisée dans la présente étude. L'enquête sur les acquis scolaires qui nous a permis par sa grande ouverture de déceler de nombreux facteurs d'efficacité interne n'en reste pas moins exempte d'insuffisances. En effet, elle ne permet pas la prise en compte de plusieurs facteurs décrits comme déterminants de la qualité de l'éducation dans d'autres études comme les objets que possède l'enfant à la maison (par exemple la lampe tempête), le niveau d'instruction des parents etc. Elle ne permet pas non plus de modéliser les abandons scolaires car ne tenant pas compte des caractéristiques des élèves décrocheurs.

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

110

 
 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

+Articles :

Hamidou Nacuzon SALL « Efficacité et équité de l'enseignement supérieur : Quels étudiants réussissent à l'Université de Dakar ? » Année Universitaire 1995-1996.

Mamadou Kani KONATE, Mouhamadou GUÈYE et Théodore NSEKA VITA : « Scolarisation des enfants au Mali selon le profil des ménages et étude de leur maintien à l'école » (2003).

Katharina Michaelowa : « dépenses d'éducation, qualité de l'éducation et pauvreté : l'exemple de cinq pays d'Afrique francophone » (avril 2000).

Michel JANOSZ : « l'abandon scolaire chez les adolescents : perspective nord-américaine » (septembre 2000).

Hamidou Nacuzon SALL : « Efficacité et équité de l'enseignement supérieur : Quels étudiants réussissent à l'Université de Dakar ? » (décembre 1996).

NIAMKE KODJO Gustave et SOME NIBEME Habib: « cause des redoublements et abandons scolaires en cote d'ivoire » (juin2003).

Jean-Marc Bernard, Beïfith Kouak Tiyab et Katia Vianou : « Profils enseignants et qualité de l'éducation primaire en Afrique subsaharienne

francophone : Bilan et perspectives de dix années de recherche du PASEC » (Novembre 2004).

GARY Becher Human Capital. A Theoretical empirical analysis with reference to education. The university of Chicago Press. Chicago and Londres. Third edition (1975).

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

111

 
 

Marcel Dagenais, Claude Montmarquette, Daniel Parent et Nathalie ViennotBriot : « Travail pendant les études, performance scolaire et abandon » (Novembre 1999).

Bayé Dao, Paul Coustère et Fabrice Lepla : « L'Enseignement Primaire au

Burkina Faso Investigations et diagnostics pour l'amélioration de la qualité du système éducatif » (septembre 1998).

Jean-marc bernard : « Eléments d'appréciation de la qualité de l'enseignement primaire en Afrique francophone Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN » (2003).

Rapport DEP/MEBA : « Enquête acquis scolaire » (2006).

DEP/MEBA : « statistiques de l'éducation de base » (2006/2007). DEP/MEBA : « Tableau de bord de l'Education de Base » (2006/2007).

+Internet :

www.education.unesco.org/efa

Edward B. FISKE : « Forum consultatif international sur l'éducation pour tous : l'évaluation des acquis scolaires » (2000).

www.messrs.gov.bf /SiteMessrs/textes/loi-orientation.

www.uis.unesco.org

« Classification Internationale Type de l'Education (C I T E) :1997 » (Mai 2006)

www.afssa.fr

« Restauration scolaire : Sortie de l'étude de l'Afssa concernant l'équilibre et la qualité nutritionnelle des repas servis en collèges et lycées » (2005- 2006).

file://E:\Définir la Statistique.htm

« Définir la statistique » : 18/06/2008

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

112

 
 

http://classiques.uqac.ca/

classique des sciences sociales

www.univ-orleans.fr/deg/masters/ESA

Christophe Hurlin : « économétrie des variables qualitatives : polycopié de cours ».

www.poledakar.org

« Eléments de Diagnostic du Système Educatif Tchadien Pour une Politique Educative Nouvelle » (Juillet 2005).

www.lsp.ups-tlse.fr/Besse

ALAIN BACCINI & PHILIPPE BESSE « Data mining I Exploration Statistique » (Version septembre 2005).

+Livres:

GREENE (H. W.): Econometric analysis, 5ème edition, New Jersey, Prentice

Hall International Editions1001p

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

113

 
 

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ACM : Analyse des Correspondances Multiples

APE/AME : Association des Parents d'Elève/ Association des Mères Educatrices

BEPC : Brevet d'Etude du Premier Cycle

CEAP : Certificat Elémentaire d'Aptitude Pédagogique

CEB : Circonscription d'Education de Base

CEBNF : Centres d'Education de Base Non Formelle

CEP : Certificat d'Etudes Primaires, diplôme obtenu à la fin du cycle primaire CE2 : Cours Elémentaire deuxième année, correspondant à la quatrième année du cycle primaire

CE1 : Cours Elémentaire première année, correspondant à la troisième année du cycle primaire

CFJA : Centres de Formation des Jeunes Agriculteurs

CITE : Classification Internationale Type de l'Education

CM2 : Cours Moyen deuxième année, correspondant à la sixième année du primaire

CM1 : Cours Moyen première année, correspondant à la cinquième année du primaire

CPAF : Centre Permanents d'Alphabétisation et de Formation

CP2 : Cours Préparatoire deuxième année, correspondant à la 2ème année du cycle primaire

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

114

 
 

CP1 : Cours Préparatoire première année, correspondant à la première année du cycle primaire

DEP : Direction des Etudes et Planification

DPEBA : Directions Provinciales de l'Education de Base et de l'Alphabétisation DREBA : Directions Régionales de l'Education de Base et de l'Alphabétisation EDFEEM-2000 : Enquête sur les Dynamiques Familiales et l'Education des Enfants au Mali de 2000

EMMU93 : Enquête Malienne sur les Migrations et l'Urbanisation de 1993 EPT : Education Pour Tous

MEBA : Ministère de l'Enseignement de Base et de l'Alphabétisation MLA : Monitoring Learning Achievement

ONG : Organisme Non Gouvernemental

PAI : Plan d'Amélioration Individuel

PDDEB : Plan Décennal de Développement de l'Enseignement de Base PASEC : Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la Conférence des ministres de l'éducation des pays ayant le français en partage

REMUAO : Réseau Migrations et Urbanisation en Afrique de l'Ouest SPAD : Système Pour l'Analyse des Données

SPU : Scolarisation Primaire Universelle

TAP : Taux d'Achèvement du Primaire

TBA : Taux Brut d'Admission

TBS : Taux Brut de Scolarisation

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture

VIH/Sida : Virus Immuno-defience Humaine/ Syndrome Immuno Déficience Acquise

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

115

 
 

ANNEXES

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

116

 
 

ANNEXE 1 : SPECIFICATION DES VARIABLES RECODEES

0 '
si l élève est faible Francais = 1 '

si l élève est moyen

02 '
si l élève est bon
'
si l élève est faible maths = 1 '

si l élève est moyen

02 '
si l élève est bon
'
si l élève est faible sciences = 1 '

si l élève est moyen

2 '
si l élève est bon
0 '

si l élèvea moins que l âge normal ans

' (11 )

Âge de l ' élève = 1 '

si l élèvea l âge normal ans

' (11 )

2 '

si l élèvea plus que l âge normal ans

' (11 )

0 '

si l élèveparcourt moins d un kilomètre

'

dis ce parcourue

tan 1 '

= si l élève parcourt entre deux et cinq kilomètres

2 ' si l élève parcourt plus de cinq kilomètres

Âge de l ' enseignant

0 '

si l enseignanta au moins de ans

35

1 '

si l enseignanta plus de ans

35

0 si au moins dix ans 1 si plus de dix ans

Nombre d années d enseignement de l enseignant
' ' '

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

117

 
 

Nombre de visites de suivi et d ' encadrement pédagogique du directeur

=

0 5

si au moins visites

1 5

si plus de visites

Nombre de visites de suivi et d ' encadrement pédagogique du conseiller pédagogique

=

0 2

si au moins visites

1 2

si plus de visites

0 35

si le directeur a au moins ans

Âge directeur =

1 35

le directeur a plus de ans

Effectif =

0 ( 50 )

si faible au moins élèves

1 ( 50 )

si pléthorique plus de élèves

Re doublement =

0 '

si l élève a redoublé au moins un niveau

0 si au moins dix ans

si plus de dix ans

Nombre d années d enseignement du directeur ' '

=

1

1 '

si l élèven a redoublé aucun niveau '

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

118

 
 

ANNEXE 2 : SPECIFICATION DES VARIABLES CREEES

0 '
si l élève est faible Lecture = 1 '

si l élève est moyen

2 ' si l élève est bon

10 '
si l élèveest faible dans l ' ensemble
'
si l élèveest bon dans l ' ensemble

Acquisitions cognitives

=

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

119

 
 

ANNEXE 3 : TABLEAU DES 20 PREMIERES VALEURS
PROPRES

Tableau A3 : 20 premières valeurs propres

 

Trace de la matrice: 2.43902

 
 
 

Numéro

Valeur
propre

Pourcentage

Pourcentage cumulé

1

 
 
 

0,3830

15,70

15,70

2

0,1805

7,40

23,11

3

0,0794

3,25

26,36

4

0,0633

 
 

2,60

28,95

5

0,0573

2,35

31,30

6

0,0521

 
 

2,14

33,44

7

0,0509

2,09

35,53

8

0,0504

2,07

37,60

9

0,0468

 
 

1,92

39,52

10

0,0423

1,74

41,25

11

0,0413

 
 

1,69

42,95

12

0,0399

 
 

1,64

44,58

13

0,0371

1,52

46,10

 

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

120

 
 
 

14

0,0354

1,45

47,55

15

 
 
 

0,0334

1,37

48,92

16

0,0327

1,34

50,26

17

0,0323

1,32

51,59

18

0,0307

 
 

1,26

52,85

19

0,0299

1,23

54,07

20

0,0278

 
 

1,14

55,21

 

Source : base SPAD, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

121

 
 

ANNEXE 4 : ZONE D'IMPLANTATION DE L'ECOLE ET
SEXE DE L'ENSEIGNANT

Tableau A4 : Tableau croisé entre la zone d'implantation de l'école et le sexe de l'enseignant exprimés en pourcentage

 
 

SEXE DE L'ENSEIGNANT

 

FEMME

HOMME

TOTAL

ZONE
D'IMPLANTATION

URBAINE

40.71

59.29

100.00

 
 

RURALE

14.89

85.11

100.00

TOTAL

22.74

77.26

100.00

 

Pearson chi2(1) = 126.4689 Pr = 0.000

 

Source : base stata, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

122

 
 

ANNEXE 5 : FONCTIONS INDICATRICES DES VARIABLES
EXPLICATIVES DES ACQUISITIONS COGNITIVES

} {1 '

si l élève réside en milieu rural

1

=

{ Zone rurale 0 sin on

} {1 '

si l élève possède un livre de lecture 1 { Livre de lecture =0 sin on

} {1 '

si l élève se trouve dans une classe d effectif faible

'

1 { Effectif faible = 0 sin on

} {1 '

si l enseignant habite dans un ement ad istratif

log min

1

=

{ Logement de l'enseignant 0 sin on

} {1 '

si le père de l élève est un fonctionnaire 1 { Père fonctionnaire = 0 sin on

} {1 '

si le directeur d école habite dans un ement ad istratif

log min

1 { Logement du directeur = 0 sin on

} {1 '

si l élève se trouve dans une école publique 1 { Ecole publique = 0 sin on

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

123

 
 

} {1 '

si l élève bénéficie de quatre repas quotidiens

1

=

{ Quatre repas quotidiens 0 sin on

} {1 '

si l enseignant est un hom me 1 { Enseignant homme = 0 sin on

} {1 '

si le titre de capacité le plus élevé de l enseignant est le CEAP 1 { Capacité CEAP de l'enseignant = 0 sin on

} {1 '

si le titre de capacité le plus élevé du directeur d école est le CEAP 1 { Capacité CEAP du directeur = 0 sin on

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

124

 
 

ANNEXE 6 : FONCTIONS INDICATRICES DES VARIABLES
EXPLICATIVES DU REDOUBLEMENT

1{ Re cyclagede l enseignant

' }

1 '
si l enseignanta participé à un stage de recyclage pendant ces deux dernières années

0 sin on

1{ Re cyclage du directeur }

1 '
si le directeur d écolea participé à un stage de recyclage pendant ces deux dernières années

0 sin on

} {1 '

si l élève a plus de ans

11

1 { Plus que l age normal =

' 0 sin on

} {1 '

si le directeur d école parle la langue du milieu 1 { Langue du directeur = 0 sin on

} {1 '

si l élève se trouve dans une école publique 1 { Ecole publique = 0 sin on

} {1 '

si l élève est bon dans l ensemble

'

1

=

{ Acquisitions cognitives 0 sin on

1 '

si l enseignantutilise fréquemment les travaux à l école

'

comme méthodes d ' évaluation des apprentissages

{ Travaux à l'école}

0 sin on

1 Travaux à domicile

{ }

1 '
si l enseignantutilise fréquemment les travaux à domicile comme méthodes d ' évaluation des apprentissages

0 sin on

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

125

 
 

} {1 '

si le titre de capacité le plus élevé du directeur d école est le CEAP 1 { Capacité CEAP du directeur = 0 sin on

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

126

 
 

ANNEXE 7 : NOMBRE DE REPAS QUOTIDIENS ET ZONE
D'IMPLANTATION DE L'ECOLE

Tableau A7 : Tableau croisé entre le nombre de repas quotidiens et la zone d'implantation de l'école exprimés en pourcentage.

 
 

ZONE D'IMPLANTATION

URBAINE

RURALE

TOTAL

NOMBRE DE

QUOTIDIENS

MOINS DE
QUATRE

23.63

76.37

100.00

QUATRE

57.67

42.33

100.00

REPAS

 
 
 

TOTAL

31.06

68.94

100.00

Pearson chi2(1) = 159.8847 Pr = 0,000

 

Source : base stata, données Enquête acquis scolaire 2006 : DEP/MEBA

Adama TIENDREBEOGO
Master en Economie Publique et Statistique Appliquée

 

127

 
 

précédent sommaire






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand