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Approches méthodologiques des phytothérapeutes du Togo dans le traitement de l'hépathite virale: cas d'hépatite B chronique soumis à  un traitement à  base de phytomédicaments

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par Kodjo Sefako TOUDJI-BANDJE
Université de Ouagadougou Togo - Diplome d'études approfondies en biotechnologies 2007
  

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2.2. Biologie du virus de l'hépatite B

2.2.1. Organisation morphologique du VHB

Le virus VHB de l'hépatite B appartient à la famille des hépadnaviridae, famille dont les membres ont une capacité commune d'induire chez leurs hôtes naturels des infections chroniques. C'est un virus à tropisme essentiellement hépatocytaire (Brechot et Pol, 1993). L'ADN du virus VHB d'une taille de 3,2 kbases est circulaire partiellement bicaténaire. Il est entouré d'une capside constituée de protéine qui possède une enveloppe lipoprotéique contenant trois protéines virales l'antigène de surface HBs, l'antigène HBc insoluble et un antigène HBe soluble.

Le VHB réplique son génome grâce à son ADN polymérase.

Figure 2 : Structure de la particule virale du VHB (George et Kepoyer, 2008) 2.2.2. Mode de Transmission

- Transmission verticale (de la mère à l'enfant) ;

- Transmission par transfusions sanguines ou de produits sanguins ;

- Transmission iatrogène par matériel non stérilisé (chirurgie, soins dentaires, mésothérapie etc.) ; - Transmission par voies sexuelles ;

- Transmission par toxicomanie intraveineuse, tatouage, piercing (Trepo et al., 2006).

2.2.3. Période d'incubation.

La période d'incubation varie de 45 à 180 jours, mais la moyenne est de 60 à 90 jours, la durée pouvant augmenter ou diminuer selon la gravité de l'infection.

2.3. Evolution de l'hépatite B

Dans plus de 80% des cas, les personnes adultes atteintes par le virus de l'hépatite B vont guérir naturellement sans développer aucun signe de la maladie. Environ 10% des personnes atteintes vont développer une hépatite aiguë et pour les 10% restant l'infection va évoluer vers une chronicité (Moreira, 2003 ; Allain et Owusu-Ofori, 2006).

2.3.1. L'hépatite aiguë

Cette forme de la maladie est peu fréquente. Après une période d'incubation de 10 semaines en moyenne, suivie d'une phase pré ictérique de 7 jours environ, survient la phase ictérique. Biologiquement on observe alors une augmentation importante des transaminases sériques. Le taux de prothrombine est normale ou modérément abaissé, en tout cas toujours supérieur à 50 % en l'absence d'évolution sévère (Bertrode, 1997). L'hépatite aiguë est due à la réponse du système immunitaire face à l'envahissement des hépatocytes. Elle ne nécessite en général aucun traitement s'il n'y a pas de complication et les symptômes disparaissent au bout d'un certain temps.

2.3.1.1. L'hépatite fulminante.

C'est une nécrose massive du foie due à une réponse exagérée du système immunitaire face à l'envahissement des hépatocytes par le virus (Moreira, 2003). Cette forme de la maladie apparaît dans 1% des cas d'hépatite aiguë. L'hépatite fulminante entraîne une mortalité à brève échéance dans plus de 80% des cas, seule une transplantation urgente du foie permet de sauver le malade. Elle est marquée biologiquement par un taux de prothrombine inférieur à 50 %, associé à une encéphalopathie hépatique (Dupeyron, 2001).

2.3.2. L'hépatite chronique

Elle est définie par un portage d'antigène HBs supérieur à 6 mois après l'épisode d'hépatite aiguë. L'infection se présente sous des formes variables, allant du portage asymptomatique; de l'antigène HBs à l'hépatite chronique, la cirrhose, voire le carcinome hépatocellulaire.

2.3.2.1. Le Portage chronique asymptomatique

Un tiers des porteurs chroniques sont des porteurs asymptomatiques leurs transaminases sont normales. Ils peuvent vivre plusieurs années avec la maladie sans qu'elle ne se déclenche.

2.3.2.2. L'hépatite chronique active

Deux tiers des patients porteurs de l'antigène HBs vont développer des lésions d'hépatite chronique. L'évolution se fait schématiquement selon trois phases de durées variables. La première phase qui dure de quelques mois à quelques années est une phase de tolérance immunitaire. Elle est marquée par une multiplication active du virus avec un taux d'ADN sérique élevé et la présence d'antigène HBs dans le sérum. La deuxième phase est caractérisée par une flambée de la réponse immunitaire qui se traduit par la lyse des hépatocytes infectés par l'action des lymphocytes T cytotoxiques et des Natural Killers. L'ictère et l'élévation des transaminases sont donc liés à la destruction des hépatocytes infectés (Dupeyron, 2001 ; Perrez, 2004).

2.3.2.2.1. La cirrhose

Environ 20 % à 25 % de toutes les hépatites chroniques évoluent vers la cirrhose si le traitement n'agit pas pleinement ou s'il n'est pas respecté. L'état cirrhotique correspond à une multiplication excessive des cicatrices qui se sont formées à la suite des agressions répétées contre le foie (virales, alcool, etc.). Ces « barrières fibreuses » finissent par entraver la libre circulation du sang dans l'organe. On observe une augmentation du volume du foie dont les bords deviennent tranchants et des signes d'hypertension portale (Gelbke, 2008).

2.3.2.2.2. Le cancer du foie

C'est la complication ultime d'une cirrhose. Précisons cependant qu'un cancer du foie peut aussi résulter d'une cause extra hépatique (intoxications, aflatoxines) ou tout simplement être secondaire à un cancer localisé dans un autre organe le cancer du foie est une tumeur des cellules du parenchyme du foie. Le cancer du foie du à l'hépatite B concerne environ 15% des cas de cancer (Gelbke, 2008)

2.3.2.2.3. L'hépatocarcinome ou hépatome.

Il s'agit de la plus fréquente des tumeurs hépatiques. Elle se développe à la place des cellules du parenchyme hépatique qui ont une capacité de sécrétion. Il s'agit de tumeurs bénignes (adénome solitaire bénin de Cathala) soit malignes (hépatocarcinome, adénocarcinome, adénocancer hépatique, épithélioma ou carcinome hépatocellulaire) le plus souvent secondaires à une cirrhose hépatique. Le patient présente alors une augmentation de volume du foie de façon isolée s'accompagnant de douleurs (Gelbke, 2008).

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