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Etude d'une équation hyperbolique

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par et Bayoud Mohssine Khaled ZENNIR
Université 20 Aout 55 - Skikda Algérie - Licence en mathématiques 2012
  

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Chapitre 3

Equation des ondes en dimension ri

(Dans RTh)

Ici on s'interres par une équation des ondes pour les conditions aux limites de Dirichlet suivante :

8

<>>>

>>>:

@2

@t2 u(x; t) - ~u(x,t) = f(x,t), avec x E ~ u(x, t) = 0, avec x E %1

a

u(x, 0) = u0(x), u(x, O) = u1(x); avec x E ~

ôt

(3.1)

oil est un ouvert borné de Rn de frontière 8, t ~ 0 et i le Laplacien dans Rn et la fonction f(x,t) donnée.

Le problème aux limite (3.1) modélise la propagation des ondes ou de vibration. Par exemple,
la propagation au cours du temps du déplacement vertical d'une membrane élastique, ou bien de
l'amplitude d'un champ électrique de direction constante. L'inconnue u(x, t) ici une fonction scalaire.

Motivation

Ce chapitre est consacré a l'analyse mathématique d'un probléme d'évolution en temps. Nous allons plus particuliérement analyser une équation hyperbolique, l'exemple typique est (3.1), sur laquelle nous nous concentrons.

Le plan de ce chapitre est le suivant, nous démontrons l'éxistence et l'unicité de la solution de l'équation des ondes on utilisons un nouveau concept de formulation variationnelle. Nous utilisons pour cela des bases Hilbertiennes de fonctions propres.

Nous insistons aussi sur la notion d'estimation d'énergie qui exprime un bilan d'énergie physique et qui justifie en partie les espaces utilisées.

3.1 Solution de l'équation

Dans cette section, au premier lieu on établit une formulation variationnelle, deuxièment, on démontre l'existence et l'unicité de la solution de cette formulation variationnelle en utilisant une base Hilbertienne de fonctions propres, en suite on montre que cette solution variationnelle vérifie bien le problème aux limites.

3.1.1 Formulation variationnelle

L'objectif dans cette action est de transformer l'équation aux derivées partielles dans (3.1) a une équation différentielle ordinaire.

L'idée est d'écrire une formulation variationnelle qui ressemble a une équation différentielle ordinaire du deuxiéme ordre.

Pour cela, nous multiplions l'équation des ondes (3.1) par une fonction test v(x) qui ne dépend pas du temps t (dépend seulement de la variable spatiale x)

v(x)utt(x, t) - v(x)~u(x, t) = v(x)f(x, t) (3.2)

Intégrons (3.2) sur , on trouve

fv(x)LIu(x, t)dx = v(x)f(x, t)dx

~ ~

fv(x)utt(x, t)dx -

Il est clair que l'espace faible "naturel" pour la fonction test v(x) est H1 0(1).

On introduit alors le produit scalaire de L2(~) et la forme bilinéaire a(w, v) définis par

(w,v)L2(n) = I

~

et

a(w,v) = f

n

w(x)v(x)dx

Vw(x).Vv(x)dx.

On utilise l'intégration par partie et le faite que

I v(x)Au(x,t)dx = (v(x), Au(x,t))L2(n)

et

I v(x)utt(x, t)dx = (v(x), utt(x, t))L2(1) .

Et a cause de la condition aux limites nous demandons a ce que v s'annule sur le bord de l'ouvert ~, apres les calculs :

(v(x),Au(x,t))L2(n) = -- (Vv(x),Vu(x,t))L2(n)

= --a(v(x), u(x, t))

et comme v ne dépend que de x

d2

(v(x), utt(x,t))L202) = dt2 (u(t), v)

on obtient,

dt2

I

~

u(x ,t)v(x)dx + I V u(x ,t).V v (x)dx = I

sz n

f(x,t)v(x)dx. (3.3)

Soit un temps final T > 0 (éventuellement égal a +oo), on se donne le terme source

f E L2(]0, T[; L2(Q)).

On se donne aussi des conditions initiales uo E 110 et ui E L2(Q).

La formulation variationnelle déduite (3.3) est donc : trouver une solution u dans

C([O, T] ; 11((Q) n Cl([O, T] ; L2(Q))

tellque

<> 8

>: u(t = 0) = uo, dt (t = 0) = u1

dt2 (u(t), v)L2(n) + a(u(t), v) = (f(t), v)L20-0v E 1/(1-(Q),0 < t < T,

d2

du (3.4)

les données initiales ont bien un sens dans 3.4 grace au choix de l'espace d'énergie C([0,71];11-j(Q)n C1([0, T] ; L2(Q)) pour la solution u, c -- b -- d : u0 E 110(Q) et u1 E L2(Q).

Nous justiferons encore ce choix, en établissant son lieu avec des égalités d'énergie.

Finalement, la dérivée en temps dans la formulation variationnelle3.4, doit etre prise au sens faible puisqu'a priori la fonction t --p (u(t),v)L2(n) n'est qu'une fois dérivable en temps puisqu'elle appartient a C1(0, T).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille