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Une approche socio-historique de la violence au XIXème siècle: le cas d'une conspiration à  Lyon en 1817

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par Nicolas Boisson
Université Pierre Mendès France Grenoble - Master recherche 2008
  

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INTRODUCTION

« Les troubles du département du Rhône ont eu aussi les subsistances pour prétexte ; mais la malveillance, qui s'en était habilement servie, n'a pas eu à se féliciter du résultat de ses criminelles tentatives. La révolte, commencée à six du soir le dimanche 8 de ce mois, était comprimée partout le lundi à midi, sur un rayon de près de cinq lieues. A Lyon, ces événements se rattachent à des antécédents dont la police tenait les fils, et qui éveillaient son attention. Instruite que des tentatives d'enrôlements avaient eu lieu, elle avait fait arrêter deux chefs de ces intrigues, les nommés Chambouvet et Cormeau ; ce dernier officier en retraite, et une vingtaine de leurs complices avaient été arrêtés vers le mois d'avril, et se trouvaient en présence des tribunaux.(...) Le mouvement commença à six heures à Brignais ; le tocsin fut sonné ; le maire était absent. Diverses communes suivirent le même exemple ; mais l'autorité avait été avertie au moment même, et dans peu d'heures les détachements envoyés de Lyon par M. le lieutenant général Canuel, d'après une connaissance exacte des localités, eurent dispersé tous les rassemblements.(...) Cinquante prisonniers sont entre les mains de la justice. (...) Les nommés Oudin, ex-capitaine des dragons, Garlon, simple soldat retraité et s'intitulant lieutenant général des insurgés, Colin, officier en non activité, sont les chefs les plus marquants de cette rébellion... ».

Cet extrait du numéro 166 du journal Le Moniteur du Dimanche1(*), daté du 19 juin 1817, relate, avec mépris, les tentatives « criminelles » d'une poignée de conspirateurs, d'enrôlement et d'excitation des classes les plus populaires du Rhône, avec pour fin, de renverser Lyon puis le royaume. Nous sommes en 1817, au début du règne de Louis XVIII, en pleine période de réaction envers les libertés publiques les plus fondamentales, et de crises politiques et économiques récurrentes. En effet depuis la déroute de Napoléon en 1815, la France s'est installée dans une période de réaction encore plus trouble que fut celle de l'Empire. L'historien Jean-Pierre Chaline observe avec justesse à propos de la Restauration : « C'est peu dire que la Restauration, dans notre mémoire collective, fait partie des périodes mal aimées. Le rapprochement établi parfois avec le régime de Vichy ne souligne que trop l'origine d'un pouvoir né de la défaite et, sinon imposé par l'ennemi, du moins permis par le désastre militaire. »2(*).

Cette dépêche évoque donc un phénomène politique redevenant fréquent sous ce régime étouffant qu'est la Restauration : un complot à visée insurrectionnelle. Mais avant d'aborder ce cas lyonnais de 1817 et la problématique de son étude, rappelons brièvement le fil historique du basculement de la France au profit de l'ancienne monarchie des Bourbons et la redécouverte de l'usage de la conspiration comme mode de résistance.

L'acte final du Congrès de Vienne le 9 juin 1815 puis la cinglante défaite de Napoléon à Waterloo au soir du 18 juin 1815 scellent définitivement la fin de l'Europe napoléonienne et le retour des derniers Bourbons en exil. L'Europe dans ce nouveau contexte de réaction devient le théâtre d'entreprises révolutionnaires secrètes. Pour saisir les motivations de ces dernières, il nous faut garder à l'esprit le mélange de lassitude et de nostalgie qu'éprouvent les élites libérales françaises3(*), progressistes, du moins en opposition plus ou moins ouverte au régime restauré et souvent associées à ces mouvements d'action politique clandestine comme les Carbonari en Italie et la Charbonnerie4(*) en France. En effet, en France, Louis XVIII, frère aîné de Louis XVI, accède au trône dans un pays partagé entre la fatigue des guerres impériales et le désir maintenu de voir se concrétiser les principes de respect du citoyen, arrachés violemment par le peuple de 1789 à 1793. Ainsi, entre 1815 et 1820, l'enjeu principal des élites modérées françaises sera dans un premier temps de pousser le roi à accepter une Charte devant limiter ses prérogatives, et dans un second temps d'exiger son respect par les royalistes ultras. Cette fameuse Charte, mais surtout sa ratification et son respect par le roi seront la pomme de discorde entre modérés et ultras, et même au sein du camp ultra, souvent plus monarchiste que le monarque... La violence en France des royalistes ultras donne une idée assez nette de ce que sera le phénomène de la réaction politique tout au long du XIXème siècle : ignorance des assemblées, mépris des libertés, ordre moral et policier. Dés juin 1815, éclate donc dans toute la France, le triste épisode « contre-révolutionnaire » de la Terreur blanche. Cet épisode a son importance quant à notre étude locale de cette conspiration de 1817, car il est indéniable et nous le verrons, que le souvenir des violences des ultras a aussi nourri ce projet à visée libératrice. Durant tout ce mois de juin 1815, des royalistes organisés en bandes partent massacrer des populations civiles réputées jacobines ou bonapartistes. En effet, durant ce mois, Napoléon avait confié le pouvoir à son fils, appelé l'Aiglon. Pendant ce temps, on se hâte à la Chambre de discuter les articles d'une nouvelle Constitution plus libérale. Cependant, le 8 juillet, alors que le projet est presque voté, Louis XVIII entre dans Paris avec l'appui de la garde nationale. Le nouveau pouvoir restauré en la personne de Louis XVIII ignore la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814 et inaugure une période de profonde réaction dont nous verrons les caractères au cours de cette étude, notamment sa composante policière et judiciaire extrêmement dure. C'est donc dans ce climat d'incertitudes politiques qu'éclatent en France des conspirations libérales et/ou bonapartistes contre le pouvoir royal et dans le but de restaurer la République et/ou l'Empire. Elles apparaissent comme un mode secret, parfois amateur comme ce sera le cas de cette conspiration lyonnaise, de protestation au sein d'un régime doucement verrouillé.

J'ai choisi, pour introduire ce travail, un extrait de cette courte dépêche du fait de son ton alarmiste, reflétant parfaitement la crainte du régime de Louis XVIII, régime jeune mais pourtant déjà affaibli sur le plan de sa légitimité. En effet, comme je l'ai déjà évoqué précédemment, le phénomène politique des conspirations ou du moins des entreprises souvent présentées de manière abusive comme telles par la police de l'époque, se développera en France sans commune mesure sous la Restauration. Multiplication d'un phénomène qui inquiète le pouvoir mais interpelle aussi nombre d'observateurs de l'époque, comme un modéré François Guizot qui seulement quatre ans après l'affaire de notre « complot » lyonnais publiera une analyse de la question des conspirations et de la justice qui leur est réservée. Ce texte, Des conspirations et de la justice politique, publié en 1821, revêt un intérêt précieux pour notre étude car non seulement il nous éclaire sur les abus d'une justice partiale, mais surtout son auteur sera indirectement un des défenseurs des conjurés de l'affaire de Lyon en 1817. Nous l'utiliserons donc largement au sujet de l'analyse des usages faits de la violence et de la justice lors de cet épisode5(*). Revenons-en aux faits.

Cette insurrection, présentée par les autorités comme une conspiration, éclate dans le département du Rhône, surtout à partir des communes entourant la ville de Lyon qui devait être son point d'aboutissement, le 8 juin 1817. Une première remarque au sujet de l'affaire de Lyon est le peu d'écrits d'historiens entretenant la mémoire d'un événement oublié ou inconnu pour la plupart des observateurs du phénomène des conspirations sous la Restauration, fussent-ils même lyonnais... La découverte ainsi pour moi de ce « cas » est tributaire de trois études principales et d'époque différentes relatant le mieux cet épisode.

La première étude disponible à la bibliothèque municipale de Lyon est celle de Sébastien Charléty, « Une conspiration à Lyon en 1817 », long article publié en 1904 dans La revue de Paris6(*). Elle offre une bonne présentation générale des faits mais surtout elle retranscrit bien les manipulations des fonctionnaires ultra puis leur discrédit face aux critiques des jeunes libéraux, forts de leurs victoires aux scrutins locaux de l'automne 1817.

La seconde étude à consulter est celle de Georges Ribe, « L'opinion publique et la vie politique à Lyon lors des premières années de la seconde Restauration », sous titrée La réaction ultra et l'expérience constitutionnelle (17 juillet 1815-9 janvier 1822), publiée en 1957 dans les Annales de l'Université de Lyon7(*). Il s'agit de l'étude la plus dense et la plus complète. C'est l'auteur qui analyse le mieux les luttes d'influences au sein des ultras et la question de la provocation policière et donc de la réalité des intentions premières des meneurs des insurgés. Elle nous sera aussi précieuse pour comprendre les mécanismes des manipulations des ultras via notamment leur usage de la propagande.

La dernière contribution « d'initiation » à cette affaire est celle de l'historien lyonnais Bruno Benoit, contenue dans son ouvrage publié en 1999 sur l'identité politique de la ville de Lyon, L'identité politique de Lyon, entre violences collectives et mémoire des élites (1786-1905)8(*).Cet ouvrage sera notre outil de référence pour la présentation du cadre historique local, à savoir l'état des mentalités du peuple de Lyon en ce retour imposé de Louis XVIII. Bruno Benoit y décrit comme nul autre la lente maturation républicaine des Lyonnais, suivant le cours douloureux de l'histoire des violences révolutionnaires puis de celles des ultras avant de concentrer au sein de leur ville, des forces divergentes comme des bonapartistes et des libéraux, unis pour un temps contre le despote et l'asservissement moral et économique du régime de Louis XVIII. La réflexion de Bruno Benoit sur l'affirmation paradoxale de l'identité « modérantiste » de la ville de Lyon, devenant foyer libéral, car concentrant tous les extrémismes politiques, nourrira notre propre réflexion sur l'usage de la violence de conspirateurs, récupérés, mais parfois aussi sincèrement soutenus par le camp libéral. Lyon y apparaîtra comme le prisme des luttes clandestines du début du XIXème siècle, avec pour réponse du camp de la réaction, la violence moderne d'Etat : une justice dissuasive à l'attention des adeptes du complot et une police infiltrant toujours plus les groupes marqués du sceau de la suspicion.

Ces trois contributions principales à l'histoire de la conspiration du 8 juin 1817 furent élaborées autour d'un travail d'archives rigoureux. En effet, pour mener à bien ce travail, j'ai moi-même consulté pratiquement l'ensemble des archives relatives à ce complot. Une première remarque est qu'elles sont dispersées entre différents services, sans la moindre cohérence. Je me suis rendu sur trois lieux : le fond ancien de la bibliothèque municipale Lyon Part Dieu, les archives départementales du Rhône, et enfin les archives nationales à Paris. Essayons de présenter sommairement le contenu des dossiers relatifs à ce complot pour chaque point d'archives.

Le fond ancien de la bibliothèque municipale Lyon Part Dieu ne contient que des recueils d'imprimés relatifs à cette conspiration. Ces recueils se divisent en trois ensembles :

-1er ensemble : « Conspirations de Grenoble et de Lyon 1816-1817 ». Cet ensemble contient trois tomes9(*). Le tome 1, cote IF 436/T1, contient notamment un long texte sur Paul Didier, conspirateur grenoblois de 1816, et deux correspondances de fonctionnaires de l'armée relatives au complot de Lyon. Le tome 2, cote IF 436/T2, plus intéressant pour le cas de Lyon, recèle en autres les appréciations du général Canuel, en charge de l'affaire, celles du préfet du Rhône Chabrol, des mémoires et des correspondances sur l'affaire de Lyon, et surtout un document de l'opposition constitutionnelle : la « Réponse de M. Camille Jordan à un discours sur les troubles de Lyon ».Enfin, le tome 3, cote IF 436/T3, contient, entre autres, les appréciations du colonel Fabvier sur la situation de Lyon en 1817, le compte rendu des événements de Lyon par le lieutenant de Police Charrier-Sainneville, personnage capital qui défendra jusqu'au prix de son poste, la thèse de l'exagération des moyens et des buts des insurgés. Dérangeant grandement le camp ultra, nous verrons comment il tentera de projeter un peu de lumière sur une affaire obscurcie par les manipulations des fonctionnaires ultras.

-2nd ensemble : « Conspiration de Lyon en 1817 : Procédure ». Ce volume rouge, cote 35 41 64 à 35 41 66, est le document nous concernant le plus intéressant du fond ancien de la BM Lyon Part Dieu. Comme son sous-titre l'indique, il s'agit du « Procès des vingt-huit individus, prévenus d'avoir participé aux mouvements insurrectionnels qui ont éclaté dans le département du Rhône, dés les premiers jours de juin 1817 ». Il s'agit des interrogatoires de la Cour prévôtale réunie pour cette affaire, dans lesquelles nous puiserons pour comprendre les motivations des insurgés, mais aussi pour illustrer l'instruction manipulée de la Cour de justice.

-3ème ensemble : « Des conspirations de 1817 à 1823 », cote SJ IF 436/52.Cet ensemble comprend quatre pièces, dont notamment une « Note secrète exposant les prétextes et le but de la dernière conspiration », datée de 1818, 58 pages10(*). C'est aussi dans cet ensemble que l'on retrouvera le Des conspirations et de la justice politique de François Guizot, 3ème édition, 1821, 132 pages.

Venons-en maintenant aux sources des archives départementales du Rhône.

L'ensemble des documents relatifs à l'affaire de Lyon en 1817, archivés par le département du Rhône, est stocké dans la série M, Evénements politiques locaux, Police politique. On y trouve cinq dossiers volumineux, allant des débuts de l'affaire jusque à ses suites quelques années après, 1817-1820. Ces dossiers contiennent essentiellement les correspondances entre les autorités durant les événements comme par exemple les correspondances des maires des communes affectées par la révolte, au préfet du Rhône. Ils nous permettront d'apprécier l'affolement et la déroute des maires, lors de ces petits soulèvements les prenant souvent pour cibles directes, du fait de la crise des subsistances. Ces cinq dossiers suivent donc l'ordre chronologique de l'affaire :

- 4 M 203 Evénements de 1817 : prémices

- 4 M 204 idem : déroulements des opérations

- 4 M 205 idem : comportement des communes

- 4 M 206 idem : rapport sur les factieux (juillet-août 1817)

- 4 M 207 idem : suites, frais, circulaires ministérielles (1817-1820)

Nous en arrivons à notre dernière source d'archives : les archives nationales (Paris).

Les documents relatifs à notre complot sont stockés dans la série F7. On compte trois cartons importants, constitués des rapports de police sur les insurgés, de correspondances et de déclarations du maire de Lyon, dont les conjurés voulaient la mort, un ultra, le comte de Fargues avec le ministère de la Police, des rapports de surveillance interne sur le lieutenant de la police de Lyon, le « dissident » Charrier-Sainneville mais aussi sur le préfet du Rhône, Chabrol, qui en 1815 ne cachait pas ses vues bonapartistes...inquiétantes pour les ultras en 1817 ! En bref, nous y retrouverons toutes les luttes intestines entre fonctionnaires ultras, autorités locales et autorités nationales. Nous pourrons aussi dresser des portraits de ces différentes figures citées, à partir d'un dictionnaire de la Révolution et de l'Empire, consultable aux archives nationales11(*).

Les trois cartons contenant chacun plus de mille pages de correspondances et de rapports s'intitulent :

- 2 cartons : F7 9695 et F7 9696 Situation des départements 1815-1830

- F7 4352 A, Police générale Rhône en 1817-1818

Nous venons de présenter les rares études existantes sur cette conspiration de 1817 et ses archives relatives. Nous le voyons, les documents d'archives constituent donc la source majeure de cette étude. Cependant, nous solliciterons les analyses de Sébastien Charléty, de Georges Ribe et de Bruno Benoit pour comprendre le déroulement et les enjeux de cette affaire. Affirmons le d'emblée, au regard du désordre et de la complexité des documents que nous ont légués les acteurs de cet épisode, les études de ces trois historiens précédemment cités me furent indispensables.

Nous en arrivons bientôt à la présentation de l'objet, de sa justification théorique, de la problématique et du découpage de ce travail. Cependant par souci de clarté, je nous propose avant cela de présenter sommairement les événements du début du mois de juin 1817 dans le Rhône, puis de les resituer dans le cadre local de l'histoire des violences collectives à Lyon depuis 1793. Ce cadre posé, je présenterai les ambitions modestes de ma contribution à l'étude de cette conspiration, dans une problématique plus générale sur la violence émancipatrice et clandestine face à la violence d'Etat, à savoir la police et la justice du camp ultra.

* 1 Le lecteur trouvera la dépêche complète en annexes, document 1, 4 pages, issu des archives départementales du Rhône, cote 4 M 206, série Evénements politiques locaux, police politique.

* 2 Jean-Pierre Chaline, La Restauration, collection Que sais-je ?, PUF, 1998, p.3.

* 3 On entend par « libéraux » à cette époque les tenants des acquis de la Révolution face aux monarchistes, souvent appelés aussi « ultras ». Ces deux camps se livreront une bataille impitoyable avec comme point d'orgue les révoltes de 1848.

* 4 La Charbonnerie française fut l'homologue français des Carbonari italiens. Société secrète militaire, rassemblant des anciens généraux comme des demi-soldes de l'armée napoléonienne dissoute, la Charbonnerie française s'est illustrée par sa grande véhémence et son engagement politique libéral. Pour une présentation claire et simple des Carbonari et de la Charbonnerie française, le lecteur devrait se reporter aux travaux de Pierre-Arnaud Lambert. Voir références en bibliographie. 

* 5 J'ai travaillé sur l'exemplaire des archives municipales de Lyon, bibliothèque Part Dieu, François Guizot, Des conspirations et de la justice politique , Paris, 1821, 3ème édition, 132 pages, consultable à la BM Lyon Part Dieu, fond ancien, dans le recueil « Des conspirations : 1817-1823 », 4 pièces, cote SJ IF 436/52.

* 6 Sébastien Charléty, « Une conspiration à Lyon en 1817 », in La revue de Paris, 15/07/1904, page 268 à 302, 34 pages, bibliothèque municipale de Lyon Part Dieu, silo moderne, cote 950125 1904-07.

* 7 Georges Ribe, « L'opinion publique et la vie politique à Lyon lors des premières années de la seconde Restauration », La réaction ultra et l'expérience constitutionnelle (17 juillet 1815-9 janvier 1822), 421 p., consulter le chapitre 2, Le complot de 1817, page 237 à 271, 34 pages, in Annales de l'Université de Lyon, Paris, librairie du recueil Sirey, 1957, disponible à la BM Lyon Part Dieu, cote 6900 T RIB.

* 8 Bruno Benoit, L'identité politique de Lyon, entre violences collectives et mémoire des élites (1786-1905), Paris, l'Harmattan, collect les chemins de la mémoire, 1999, 239 pages, voir première partie, chapitre 2 : Les violences collectives sous les monarchies censitaires, p.46.

* 9 Donnons un ordre de « volume » de l'ensemble « Conspiration de Grenoble et de Lyon 1816-1817 ». Le tome 1 (IF 436/T1) représente 320p+54p+51p. Le tome 2 (IF 436/T2) représente en tout environ 460 pages. Le tome 3 (IF 436/T3) compte à peu près 696 pages.

* 10 Cette note sans auteur et sans date apparaît comme un document mystérieux. Très longue et obscure, très souvent elle ne traite même pas des événements du 8 juin 1817, j'ai donc choisi de la laisser de côté, afin de ne pas brouiller d'avantage le décryptage de troubles déjà forts complexes.

* 11 Robinet, Robert et Chaplain, Dictionnaire de la Révolution et de l'Empire, 1789-1815, 2 tomes, Paris, Archives nationales, sans date. Nous l'utiliserons pour établir des notices biographiques des acteurs importants de l'affaire de Lyon.

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