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Communication via les médias à  base de réseaux

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par Marie-Josèphe Couturas
Université Paris 1 Sorbonne - DEA Sciences Politiques 2000
  

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IX. Régulation, éthique, législation, droits d'auteur, cyber criminalité :

1. La difficile mise en route d'une législation pertinente :

Les millions d'informations et de connaissances mises sur les réseaux presque sans aucun contrôle encore actuellement, ne sont pas naturellement justes, objectives et honnêtes, dépourvues d'erreurs, de rumeurs, de désir volontaire ou non de nuire ou de mentir. La protection de l'information, dans le respect des libertés d'expression reste un enjeu fondamental de la communication via les réseaux. Il ne suffit pas par exemple que des informations circulent vite pour que les sciences avancent plus vite et plus sagement. Et l'équilibre à obtenir entre le libre arbitre et ce que la loi régente est difficile à trouver.

L'idée d'une croissance sans limite de l'information est utopique, et la question de la saturation de l'information fait aussi partie des problèmes de la croissance des réseaux. Pour une utilisation habituelle sur mots- clés d'un moteur de recherche, il devient par exemple très dérangeant d'obtenir une grande quantité de réponses dont la plupart sont iniques au besoin. Trop d'information(s) tue l'information. Il y a une limite stricte au rapport entre information et action.

La régulation est indispensable et passe par l'éducation citoyenne comme par la mise en place de structures et de processus adaptés aux nouvelles possibilités de comportement. Il faut une extension de la notion de citoyen et de citoyenneté comme il existe désormais une extension de l'espace public.

En Droit, par ailleurs, le contrat traduit la ou les égalités entre les parties (personnes physique ou morales, entreprises...), et de façon générale, les procédures de médiation sont en train de se développer. Ces dernières permettent de ne pas aller en justice et de résoudre les conflits. Le médiateur est là pour assurer la relation, tandis que judiciarisation et victimisation apparaissent souvent comme des manifestations de la forme perverse de l'individualisme de notre société dans laquelle la norme est devenue de gagner, de performer, de réussir. Cette idéologie moderne fait en sorte que tout ce qui vient écorner pose en situation de victime et qu'il devient alors impératif de demander réparation. Pourtant, il ne faut pas se le cacher, dans le malheur il y a toujours une part d'irréparable et de l'inexplicable. La justice, c'est son rôle, reste mobilisée face à l'injustice, et en ultime recours le procès est là pour comprendre ce qui s'est passé. La médiation devrait, peut permettre petit à petit d'apprendre à se tromper, à identifier, prévoir, mesurer et gérer les risques.

D'autre part, si l'on considère par exemple le "droit à l'image", on s'aperçoit que les gens ont de plus en plus compris que ce peut être un moyen de se faire de l'argent. En cette matière il existe cependant un réflexe d'autolimitation, et c'est également un développement, un usage tout naturel du citoyen.

Le réflexe d'autolimitation, relève plutôt de la foi, d'avoir une éthique personnelle afin de prévenir les débordements, mais aussi de la déontologie d'un corps de métier par exemple comme celui des journalistes.

Dans une société à la fois conformiste et pour laquelle la transparence est une règle d'or, le "politiquement correct" impose également quelques notions difficilement contournables et qui dicte encore souvent les conduites, pas de risque, propreté c'est impératif, pas de problème insoluble ou non résolu... La communication c'est l'information donnée, tandis que l'information elle-même c'est l'information cherchée.

1.1. L'UNESCO lance un Observatoire international sur la société de l'information et sur l'info-éthique :

L'Observatoire couvre les législations, plans de travail, stratégies et politiques approuvés officiellement qui gouvernent les activités institutionnelles, nationales et internationales sur le Web dans les domaines suivants :

La mondialisation de la société de l'information grâce à une transformation de l'éducation et du comportement, visant à promouvoir une société plus ouverte quant au partage des ressources et des informations, de nouvelles pratiques de collaboration et de travail en groupe, de nouveaux outils cognitifs et la multiculturalité ;

La protection trans-frontière des données privées, en particulier concernant les mineurs, protection contre toute atteinte à leur vie privée, contre les comportements agressifs et contre un usage incontrôlé des données personnelles ou du retraitement des données transactionnelles. Ceci comprend la vie privée à travers les frontières, le commerce électronique et la cryptographie.

La qualité, la sécurité, l'authenticité des contenus de l'information circulant sur Internet et les réseaux,

ce qui nécessite l'élaboration d'instruments juridiques (lois, accords internationaux, etc...) et d'instruments autorégulateurs (codes de conduite, règlements professionnels, etc...) relatifs aux contenus de l'information et de leur harmonisation aux niveaux nationaux et internationaux ; y sont inclus les questions relatives au droit de propriété intellectuelle, aux droits des auteurs et à la violence sur les réseaux.

L'accès à l'information comme droit fondamental de l'homme (incluant la promotion de l'accès au domaine public mondial de l'information, la promotion du multilinguisme, la mise à disposition des informations gouvernementales pour de nouvelles formes de gouvernance, l'étude des politiques nationales de l'information et des politiques tarifaires des opérateurs internationaux, la diffusion des informations à des fins éducatives, scientifiques et culturelles).

Innovant radicalement dans le sens de la démocratie, la gouvernance d'Internet désigne les acteurs impliqués dans l'administration des deux ensembles constitués d'un réseau d'une part et du Web d'autre part. Elle inclut deux organisations qui rassemble le gotha de l'industrie mondiale et une partie du monde académique. Produit d'une histoire compliquée et controversée, elle est appelée à se transformer pour apparaître plus clairement comme une autre émanation de la communauté du Net. Cette notion marque l'apparition d'une nouvelle forme symbolique, et appliquée au cas des réseaux est à rapprocher de nouvelles formes administratives débouchant sur la mise en place possible de gouvernements d'entreprises. En outre, l'observatoire est conçu comme un milieu interactif dans lequel les utilisateurs sont encouragés à contribuer par leur information.

Par ailleurs, Interpol (organisation internationale de la police criminelle) est un organisme international chargé de surveiller les réseaux. Quelques exemples de biens sombres types, réseaux de voleurs de voitures, réseaux de la drogue, toile d'araignée de la mafia, réseaux terroristes de tous horizons, réseaux pédophiles.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand