WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Communication via les médias à  base de réseaux

( Télécharger le fichier original )
par Marie-Josèphe Couturas
Université Paris 1 Sorbonne - DEA Sciences Politiques 2000
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. Arrivée des nouvelles technologies de l'information :

La question semble se résoudre à un problème de financement de ces technologies et de mise en place d'une régulation (ce qui ici empiète quelque peu sur le § suivant), plus personne ne mettant en doute semble-t-il que tout problème technique qui se pose sera de toute façon résolu en y mettant les moyens.

3.1 Séance de QUESTION à l'Assemblée du 29/03/2001, concernant les développements des technologies UMTS et les attributions et gestion des licences aux opérateurs de marché :

"Les problèmes des télécommunications ne sont pas seulement des problèmes de services à mettre au point et de réaction des consommateurs, des problèmes de la seule technologie dure elle-même. Ce sont aussi par exemple pour l'affectation des fréquences, la gestion des autorisations / régulations qui viennent des organismes internationaux à l'égard desquels le gouvernement de chaque pays impliqué ne peut avoir qu'un rôle de relais et de coordination."

3.2 Un autre acteur, Marc Tessier, pdg de France Télévision 29/03/2001 :

"Fin 2002 verra le début officiel, en association aux chaînes publiques, de la technologie numérique; ce sera gratuit. Trois nouvelles chaînes publiques seront mises en service, dont une chaîne d'information, une de rediffusion et une dédiée au sport. Pour les voir, il faudra un téléviseur numérique comme ceux qui sont vendus actuellement en Angleterre, en Espagne, en Suède etc.. en bien sûr en France dans quelques mois."

3.3 En France, le gouvernement donne le coup d'envoi à la société de l'information :

Très attendu, le texte du projet de loi sur la société de l'information (LSI), souvent évoqué sous le nom de "loi Internet" , doit servir de cadre à l'ensemble de l'activité sur la Toile en France, notamment en matière de commerce électronique. après les ultimes arbitrages menés entre Matignon, Bercy, la Place Beauveau, la Chancellerie, ainsi que le ministère de la culture et de la communication, une version quasi-définitive a été signée le vendredi 30 mars 2001 par le secrétaire d'Etat à l'industrie chargé de piloter le projet.

L' objectif est, aux yeux des concepteurs du texte, avant tout d'instaurer la "confiance" entre les utilisateurs de la Toile et ses différents acteurs. "Nous pensons que le droit peut être un facteur de confiance pour les utilisateurs actuels et futurs d'Internet", précise-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat. Mais, pour mieux protéger les internautes, le gouvernement n'a pas voulu créer une construction juridique entièrement nouvelle. "Nous avons préféré prendre le droit tel qu'il est et l'appliquer à Internet", explique-t-on à Bercy. "La LSI n'est pas un nouveau code, nous faisons tout simplement entrer Internet dans le droit". Une large partie du texte, au demeurant, est constituée par la transposition de directives européennes, notamment celles du 4 mai 2000 sur le commerce électronique.

Plusieurs institutions ont été saisies de ce texte, sur lequel elles doivent donner leur avis, consultatif : Autorité de régulation des télécommunications (ART), Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA), Conseil supérieur du service public des postes et télécommunications (CSPTT), Commission Informatique et Libertés (CNIL), Commission consultative des Droits de l'Homme (CCDH). Le Conseil d'Etat a de son côté mis en chantier l'étude de ce projet. Le texte a finalement pu être adopté avant la fin de la législature.

Le projet LSI comporte, concernant le commerce électronique, des dispositions très concrètes qui devraient réduire les risques des transactions sur la Toile. La procédure de validation d'un contrat électronique prévoit ainsi un "accusé de réception" sous la forme d'un "double-clic", afin de protéger l'utilisateur des mauvaises manipulations.

Deuxième innovation quant au "spamming", activité qui consiste à inonder les internautes de publicités non-sollicitées : les usagers pourront à leur gré s'inscrire sur une liste rouge ou liste d'opposition, qui sera gérée collectivement par les opérateurs.

Par ailleurs, les collectivités locales, municipalités et conseils généraux, pourront investir dans les réseaux à haut débit, capables de transporter des données. La loi leur imposait jusqu'à présent d'apporter la preuve de la carence de France Télécom avant de pouvoir prendre une telle initiative.

Après avoir un vif débat entre les différents ministères intéressés par le projet, le principe, fondamental pour le développement du commerce électronique, de la liberté d'usage des moyens de cryptologie, qui permet d'assurer la confidentialité des transactions sur Internet, a été adopté. La peur qu'éprouve le consommateur à l'idée de confier son numéro de Carte Bleue à la Toile est l'une des raisons pour lesquelles le secteur se développe lentement.

Le texte intéresse également d'autres activités non marchandes, sur Internet. Il prévoit par exemple une adaptation à la Toile de la procédure du dépôt légal, qui devrait être confiée aux organismes qui en ont actuellement la charge, à savoir l'Institut National de l'Audiovisuel (INA) et la Bibliothèque Nationale de France (BNF). Par ailleurs, il détermine le rôle des autorités de régulation, tout en précisant qu'il n'y a pas à réguler a priori les communications en ligne. Comme prévu en règle générale, c'est l'ART qui est compétente pour traiter les problèmes liés à l'utilisation d'Internet. Le CSA a cependant obtenu le droit de regard demandé par son président, Dominique Baudis. Le gendarme de l'audiovisuel est par exemple désigné compétent concernant les services associés à un contenu audiovisuel fourni en ligne. Cette disposition concerne entre autres les sites Internet des chaînes de télévision.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote