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L?IMPORTANCE D?UN SYSTEME DE RATING POUR

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par VALERY TARDY KOUASSIBLE
UNIVERSITE DE COCODY (COTE D'IVOIRE) - DESS EN INGENIERIE FINANCIERE 2004
  

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II - BILAN DES EMISSIONS OBLIGATAIRES

1. COMMENTAIRES SUR LES EMISSIONS

En 1998, la valeur des émissions obligataires se chiffrait à 59.129 millions de F.Cfa (Graphique 1), un montant que l'on peut considérer à priori de satisfaisant au stade de démarrage des activités du marché financier régional. Ce résultat a fait naître des espoirs qui se confirmaient l'année suivante (1999) où la valeur augmentait de 36,07 %. Mais le coup d'Etat du 24 décembre et le climat de trouble qui a entouré le processus électoral en 2000 en Côte d'Ivoire vont ralentir les demandes et réveiller un attentisme chez les investisseurs. Ainsi en 2000, seules les sociétés SAGA-CI, SIB et CAA-Bénin ont levé des fonds pour un montant global 15.505 millions de F.Cfa.

Le marché obligataire va reprendre ses activités, et au fil du temps il va regagner la confiance des investisseurs, surtout avec le début de la stabilisation de la Côte d'Ivoire en 2001 et pendant les trois premiers trimestres de 2002. A la fin de l'année 2002, les émissions culminaient à 112.370 millions de F.Cfa. Ces nombreuses sollicitations du marché

obligataire de 2001, à septembre 2002 démontraient une relance des activités économiques au niveau de la sous-région et déjà l'on prévoyait une « explosion » du marché obligataire les années à venir.

Ces prévisions seront fragilisées par la nouvelle situation de crise en Côte d'Ivoire qui fera déprimer de peu le marché. A la fin de 2003, la valeur des émissions chutait jusqu'à F.Cfa 107.403 millions de FCfa soit une variation négative de l'ordre de 4,42%.

Graphique2 : Evolution des émissions obligataires

Evolution des émissions obligataires

120000

100000

40000

80000

60000

20000

0

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Années

0

59 120

80 443

15 505

67 687

112 370 107 403

Sources : Etats des émissions obligataire de 1997 à 2003 ( Annexe 1)

Il faut noter que la Côte d'Ivoire est beaucoup représentative sur le marché avec 50% du montant total levé sur le marché obligataire. Graphique 2 : Répartition de l'épargne entre les Etats de l'UEMOA

15%

9%

3%

BENIN BURKINA COTE D'IVOIRE MALI SENEGAL TOGO BOAD

11%

3%9%

50%

Sources : Etats des émissions obligataire de 1997 à 2003 ( Annexe 1) BOAD : Organisme supra national

2- ANALYSE : LE MARCHE OBLIGATAIRE DE L'UEMOA, UN MARCHE SOUS-EXPLOITE

Depuis sa création jusqu'en 2003, le marché obligataire a enregistré 40 opérations de levées de ressources évaluées à 452.031 millions de Fcfa. Les émissions du secteur privé se chiffrent à 268.288 millions représentant 59,35% du total des émissions.

Le graphique 3, présente la répartition de l'épargne des entreprises privées par secteur d'activités. A partir de ce graphique, nous constatons que certains secteurs tels que la distribution et le transport bien que n'étant pas développé dans les différents pays de l'Union sollicitent rarement le marché.

Graphique 3 :Répartition de l'épargne entre secteurs d'activités

3%

7%

36%

11%

21%

22%

AUTRES SECTEURS

INDUSTRIE FINANCE

SERVICES PUBLICS TRANSPORT DISTRIBUTION

Sources : Etats des émissions obligataire de 1997 à 2003 ( Annexe 1)

Certes la sous-région est affectée par la crise politico-militaire en Côte d'Ivoire, mais nous pouvons aisément affirmer que son marché obligataire reste sous-exploité. Cette affirmation pourrait être illustrée par les faits suivants :

- La faible sollicitation du marché par les Entreprises et Etats de la région. Il faut noter que la Guinée Bissau et le Niger, tous deux membres de l'Union n'ont jamais émis d'emprunts.

- Le niveau élevé de crédit accordé à l'économie par les Banques. (Annexe 2).

Les nombreuses sollicitations du marché bancaire par les entreprises résultent du régime en place, qui donne aux banques d'avoir un rôle prépondérant dans le système. En effet, ce régime s'apparente à une économie d'endettement encore appelé économie de financement administré. Ce système fait apparaître deux types de risque que sont l'inflation et l'insuffisance de contrôle de la création de monnaie par la Banque Centrale, la monnaie étant créée de manière automatique.

De cette analyse, il ressort que le recours au marché financier devrait permettre une meilleure mobilisation de l'épargne et réduire ainsi les risques de financement engendrés par la dette bancaire.

CHAPITRE II : PROBLEMATIQUE RELATIVE A L'INTRODUCTION D'UN SYSTEME DE NOTATION

Après une analyse du marché obligataire, nous allons porter nos réflexions sur les insuffisances du système financier qui pourraient être comblées avec l'introduction d'un système de notation. En effet, la notation vient instaurer la confiance entre investisseurs et émetteurs. Elle pourrait donc ouvrir les portes du marché financier à plusieurs organisations à la recherche de capitaux bon marché.

Dans ce chapitre, il sera question d'analyser d'abord les besoins de la zone UMOA et ensuite, la garantie financière exigée lors d'une émission, tant critiquée par les émetteurs.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote