WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les déterminants de la structure du capital des firmes: Revue de la littérature théorique

( Télécharger le fichier original )
par Ahlem YAAKOUBI et Olfa RIAHI
Institut Supérieur de Comptabilité et d'Administration des Entreprises Manouba - Tunisie - Maà®trise en Sciences de Gestion 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Introduction générale

La réflexion académique relative au choix et aux déterminants de la structure financière d'une entreprise connaît historiquement plusieurs approches.

L'approche classique qui se base sur le concept comptable d'effet de levier financier. Elle postule l'existence d'un point neutre de rentabilité de l'entreprise, qui permet de définir d'une part l'endettement comme un avantage croissant pour l'actionnaire (effet de levier financier positif) et l'autre part l'endettement présente un désavantage croissant pour l'actionnaire.

L'approche néo-classique naît de l'article fondamental de Modigliani et Miller (1958). Ils ont confirmé à priori l'absence de toute corrélation entre la valeur de l'entreprise et sa structure financière. Dans une seconde étape avec l'introduction de l'impôt sur les sociétés, la valeur de l'entreprise devient une fonction croissante de son niveau d'endettement (Modigliani et Miller (1963)). Miller (1977) élargit le cadre défini par Modigliani et Miller (1958-1963) en intégrant les impôts sur les revenus des personnes physiques. Dans un tel contexte, où on tient compte à la fois de la fiscalité corporative et personnelle, Miller a soutenu l'idée que la valeur de la firme est indépendante de sa structure financière. Pour cette dernière il n'existe pas de structure optimale de capital.

Enfin, une troisième approche, connue aujourd'hui sous le nom de "théorie moderne de la firme" naît au milieu des années '70, a été proposé pour relâcher des hypothèses de modèle de Modigliani et Miller. Les principaux courants qui apparaissent à ce stade dans la littérature scientifique et qui envisagent explicitement la problématique du choix d'une structure financière sont, d'une part deux qui semblent en concurrence ; la théorie de trade off et la théorie de pecking order et d'autre part une troisième théorie suggère de prendre en compte les insuffisances de ces deux précédentes : la théorie de market timing.

L'objectif de ce mémoire consiste à étudier les variables qui expliquent la structure du capital et ses corrélations avec l'endettement dans le cadre de la théorie de trade off, la théorie de pecking order et la théorie de market timing.

En effet, la prise en compte de la fiscalité et des coûts de faillite suggère l'existence d'un ratio optimal de dette (Target Ratio). Ce courant théorique est connu sous le nom de la théorie de compromis ou « The Static Trade-off Theory » (STT). Donc d'un coté, la théorie de l'endettement optimale (STOT) a mis en balance les avantages fiscaux et incitatifs de la dette avec les coûts de faillite et les conflits entre les actionnaires et les créanciers. De l'autre, la différence fondamentale entre l'autofinancement et le financement externe a été soulignée par les approches du financement hiérarchique.

Le deuxième cadre théorique qui a contribué à expliquer le comportement financier des firmes se manifeste dans la théorie du financement hiérarchique ou « Pecking-Order- Theory » (POT). Ce courant de recherche, initié par Myers et Majluf 1984, consiste à établir un classement entre les financements. Par exemple, privilégier l'autofinancement, mettre en second rang l'endettement et choisir en dernier ressort l'émission d'actions. L'hypothèse de base qui guide le raisonnement financier de cette théorie est celle de l'asymétrie informationnelle.

Selon la théorie de Market Timing, les firmes émettent des actions lorsque les cours sont élevés et les racheter lorsque les cours sont en baisse. Par Market Timing, il faut entendre la technique d'arbitrage par laquelle un investisseur souscrit et rachète ou convertit systématiquement des parts ou actions d'un même organisme de placement collectif dans un court laps de temps en exploitant les décalages horaires et/ou les imperfections ou déficiences du système de détermination de la valeur nette d'inventaire de l'organisme de placement collectif.

Ce mémoire comporte quatre grands chapitres. Le premier présentera les fondements de la théorie de trade off. Nous les aborderons à partir d'une littérature théorique et d'une littérature empirique. Le deuxième chapitre sera consacré à la théorie de pecking order, la base de la littérature théorique est détaillée dans la première section. Dans la deuxième section, plusieurs travaux viendront conforter ou enrichir la conception de l'ordre hiérarchique des sources de financement. Dans le troisième chapitre, nous allons commencer par développer la littérature théorique de la théorie de market timing et nous terminerons par exposer la partie empirique de cette théorie.

La confrontation entre les théories citées dans les trois chapitres fera l'objet du quatrième chapitre. Nous présenterons dans la première section une comparaison selon leurs définitions théoriques, la deuxième section sera une comparaison selon les facteurs explicatifs de l'endettement de chaque théorie.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon