WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les déterminants de la structure du capital des firmes: Revue de la littérature théorique

( Télécharger le fichier original )
par Ahlem YAAKOUBI et Olfa RIAHI
Institut Supérieur de Comptabilité et d'Administration des Entreprises Manouba - Tunisie - Maà®trise en Sciences de Gestion 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Conclusion générale

L'analyse conduite dans ce mémoire a permis de mettre en évidence les problèmes de la structure financière qui n'a pas cessé de susciter l'intérêt des chercheurs en finance. En effet de nombreuses recherches ont essayé d'expliquer le comportement des entreprises en matière d'endettement.

Les trois premiers chapitres de notre recherche ont été consacrés à une analyse des déterminants de la structure du capital des firmes et leurs impacts sur l'endettement. Nous avons recherché les variables déterminantes la structure financière qui sont issues de la théorie financière.

En référant au modèle d'échange permanent (the static trade off theory), nous avons constaté une relation positive entre l'endettement et la rentabilité. En fait, une entreprise rentable aura une préférence pour la dette car les intérêts sont déductibles de son résultat fiscal. La théorie de trade off prévoyait une relation positive entre la taille et l'endettement, il en découle que les firmes de grande taille doivent être plus endettées. Une relation négative entre le niveau d'endettement et les opportunités de croissance, plus cette croissance est forte, plus la firme est confrontée au problème de financement. Ainsi les firmes ont une incitation à émettre de la dette garantie d'où une corrélation positive entre les garanties et le niveau d'endettement.

Cependant, les modèles de la hiérarchie de financement (the pecking order-theory) nous a orienté vers certains facteurs sur la base desquels l'entreprise choisit sa politique d'endettement, à savoir la rentabilité, la volatilité, la taille, la croissance, la tangibilité, l'intangibilité et l'investissement innovant. Puisque l'autofinancement est une source préférée selon la théorie de pecking order, cette dernière prévoyait un lien négatif entre le taux de profit et les ressources externes (en particulier la dette). Dans le cadre de cette théorie, la taille des entreprises doit jouer négativement sur l'endettement des entreprises, les firmes plus rentables ont alors plus d'autofinancement d'où une relation négative entre la rentabilité et l'endettement. La relation entre les actifs intangibles et l'endettement est positive.

Par ailleurs, le modèle de la théorie de market timing comble les insuffisances des deux cadres de référence à savoir la théorie de Trade-off et la théorie de Pecking order. Hormis aux variables de contrôle (le niveau de rentabilité de la firme, la taille, les opportunités de croissance et la structure des actifs de la firme), introduites par les deux premières théories, la théorie de market timing a étudié le ratio pondéré du MTB, la variation du cours d'actions, la performance du marché boursier et le comportement du taux d'intérêt.

Dans cette théorie, la relation entre le ratio du MTB et l'endettement se diffère selon la valeur comptable et la valeur marchande : Dans la régression où l'endettement est mesuré en valeur marchande le coefficient du ratio MTB est négatif. Cependant, dans la régression où la dette est mesurée en valeur comptable, le coefficient du ratio MTB change de signe et devient positif. L'endettement est négativement lié à la variation des cours d'actions. Le coefficient de la variable (IBVMT) qui mesure la performance du marché boursier est négativement lié à l'endettement, un coefficient négatif entre le ratio EFWMB et l'endettement. La variable macroéconomique (les récessions du NBER) est positivement liée à l'endettement.

Malgré les confrontations entre quelques variables explicatives de ces trois théories, elles restent complémentaires.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon