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Economie des systèmes de production intégrant la culture de l'igname en zone cotonnière : une analyse des contraintes par un modèle de programmation linéaire. Etude de cas du village Alawénonsa (commune de Glazoué)

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par Yao Antoine ADIDEHOU
Faculté des Sciences Agronomiques/ Université d'Abomey-Calavi - Ingénieur Agroéconomiste 2004
  

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2.2.5- Evolution de la production d'igname

L'appréciation de la production se fera à travers des paramètres quantitatifs concernant les superficies emblavées et les productions. Le tableau 1 présente l'évolution de la production d'igname de 1994 à 2004.

Ce tableau montre une augmentation de la production et des superficies emblavées. Les rendements ont été pratiquement constants jusqu'en 2000, année à partir de laquelle ils ont connu une augmentation, mais comme le souligne Adanguidi (2001), les chiffres de ces dernières années sont à prendre avec beaucoup de réserves. En général, l'augmentation de la production ne se fait pas en fonction de l'intensification ou de l'utilisation d'intrants extérieurs mais plutôt aux dépens de l'extension des superficies (INRAB, 1996).

Tableau 1 : Evolution de la production, de la superficie et des rendements de 1990 à 2004

Années Productions (tonnes)

Superficies

Rendements

1994 1.250.465

115.326

10.843

1995 1.287.741

117.255

10.982

1996 1.346.070

130.728

10.315

1997 1.407.677

130.448

10.788

1998 1.583.713

144.650

10.948

1999 1.647.009

145.368

11.055

2000 1.742.004

156.831

11.107

2001 1.700.982

115.733

14.697

2002 2.154.910

173.624

12.411

2003 2.010.699

166.921

12.045

2004* 2.408.582

183.837

13.101

 

*Estimation

Source : MAEP, 2003

Ces chiffres qui indiquent une augmentation de la production sont contestés par certains auteurs dont Adanguidi (2001), qui pense plutôt que la production a baissé du fait de la dégradation des terres et de la concurrence du coton.

L'évolution comparée de la production d'igname à celle des autres cultures vivrières est indiquée dans le tableau 2.

Les résultats du tableau montrent qu'en terme de production, l'igname vient en deuxième position après le manioc, loin devant le maïs, le sorgho et le riz. Ainsi, malgré une politique soutenue en direction des céréales, leur production reste inférieure à celle de l' igname. la dominance du manioc sur l'igname pourrait s'expliquer par plusieurs raisons qui datent d'après les années 1994. En effet, avant cette année, la production d'igname était supérieure à celle du manioc (MAEP, 2002).

Tableau 2 : Evolution de la production des principales cultures vivrières de 1994 à 2004

Années

Igname

Manioc

Maïs

Sorgho

Riz

1994

1.250.465

1.145.800

491.526

112.789

18.686

1995

1.287.741

1.328.634

563.203

119.199

17.976

1996

1.346.070

1.456.608

555.755

110.259

22.259

1997

1.407.677

1.918.436

701.046

120.173

26.891

1998

1.583.713

1.989.022

662.227

128.425

35.562

1999

1.647.009

2.112.965

782.974

126.440

34.040

2000

1.742.004

2.350.208

750.442

155.275

49.245

2001

1.700.982

2.703.456

685.902

165.902

54.901

2002

2.151.452

3.154.910

797.496

182.639

63.219

2003

2.010.699

3.054.781

788.320

163.276

54.183

2004

2.408.581

3.675.147

937.740

186.751

64.151

 

Source : MAEP, 2003

Au nombre des raisons qui ont provoqué l'engouement autour de la production de manioc, nous pouvons citer :

- Une recherche agronomique soutenue qui met des boutures de bonnes qualités à la disposition des producteurs. La recherche met également au point des procédés de lutte contre les ravageurs du manioc.

- Un système de vulgarisation de la culture sur toute l'étendue du territoire de notre pays, contrairement à l'igname qui ne fait pas l'objet d'une vulgarisation.

- De nombreux projets s'investissent dans la filière manioc pour la valorisation de ce produit par des procédés de transformation et la mise en place de ligne de crédits.

- Une moindre exigence du manioc par rapport à l' igname. il peut se développer et donner

de bons résultats sur les terres relativement pauvres, ce qui n'est pas le cas de l'igname en dehors de la variété kokoro.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault