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Economie des systèmes de production intégrant la culture de l'igname en zone cotonnière : une analyse des contraintes par un modèle de programmation linéaire. Etude de cas du village Alawénonsa (commune de Glazoué)

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par Yao Antoine ADIDEHOU
Faculté des Sciences Agronomiques/ Université d'Abomey-Calavi - Ingénieur Agroéconomiste 2004
  

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5.4.6- La protection phytosanitaire

Elle consiste à lutter contre les ravageurs des cultures. A Alawénonsa, seulement deux cultures : le coton et le niébé bénéficient de cette protection. Le programme de traitement en vigueur est basé sur six traitements tous les 14 jours à partir du 50ème jour après la levée des plants.

Les données recueillies montrent que d'une manière générale, les producteurs essaient de respecter les doses recommandées (tableau 10). Cependant, il y'a certains producteurs qui confrontés à des problèmes, vendent une partie de leurs insecticides à vil prix à des producteurs de niébé.

En ce qui concerne les dates des traitements, elles ne sont pas le plus souvent respectées. On note des retards, toute chose qui a des effets néfastes sur le rendement.

Le ravitaillement des producteurs en insecticides se faisait au niveau de la SDI (Société Distributrice d'Intrants) par le biais de leur GV (Groupement Villageois) et de l'UCP (Union Communale des Producteurs, ex USPP) jusqu'à la campagne 2003 - 2004. Mais actuellement, c'est la société DEFIS qui s'en charge.

Concernant le niébé, un insecticide : le kinikini a été conçu pour lutter contre les ravageurs. Les paysans ont jugé cet insecticide inefficace et utilisent les insecticides coton pour le traitement du niébé. Cependant, ces insecticides ayant été conçus pour lutter contre les ravageurs du coton, une culture non alimentaire, les utiliser pour le niébé ne pose t-il pas un danger certain pour les consommateurs ?

Pour se procurer les insecticides destinés au traitement du niébé, les paysans en achètent auprès des sociétés distributrices d'intrants qui laissent des intrants auprès de commerçants dans le centre ville de Glazoué ou alors, ils utilisent une partie de leur insecticide coton ou bien encore ils achètent les insecticides coton sur le marché parallèle auprès de producteurs qui ont demandé plus qu'il leur faut ou ceux confrontés à des problèmes d'argent.

Les doses moyennes d'insecticides (l/ha) sont présentées dans le tableau 10. Tableau 10 : Doses moyennes d'insecticide appliquées

Cultures

Moyenne

Ecart type

Minimum

Maximum

Coton

5,98

0,82

4

8

Niébé

3,41

2,64

1

18,18

 

Source : Enquêtes, 2004

Le tableau 10 montre très peu de différences au niveau des doses pour le coton. En ce qui concerne le niébé, il y'a une très grande variation des doses. En effet, le niébé ne bénéficie d'aucune stratégie de lutte contre les ravageurs. Chaque producteur traite son champ de niébé lorsqu'il estime que celui-ci est menacé par les ravageurs. De même, il tient grandement compte des moyens financiers dont il dispose.

Selon les paysans, le traitement n'est pas exigeant en main-d'oeuvre car il est possible de traiter un hectare de coton en une heure.

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