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Economie des systèmes de production intégrant la culture de l'igname en zone cotonnière : une analyse des contraintes par un modèle de programmation linéaire. Etude de cas du village Alawénonsa (commune de Glazoué)

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par Yao Antoine ADIDEHOU
Faculté des Sciences Agronomiques/ Université d'Abomey-Calavi - Ingénieur Agroéconomiste 2004
  

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5.9.1- Les productions

Elles correspondent aux productions moyennes des exploitations pour chaque spéculation. Ces productions sont obtenues par les paysans après des récoltes progressives (cas de l'igname et du manioc) ou successives (cas du piment, de la tomate, du niébé) ou encore uniques (cas du maïs, du riz, de l'arachide, du sésame). Le tableau 16 présente les productions moyennes par spéculation. Le tableau 16 montre qu'il existe une très grande variation concernant la production de chaque spéculation. Les cultures les plus produites sont les ignames, le maïs, l'arachide et le soja.

5.9.2- Les rendements

Les rendements représentent un indicateur clef de performance et de l'efficacité des efforts et techniques de production. En dehors des aléas climatiques qui influencent énormément le rendement, celui-ci permet aux producteurs de prendre des décisions importantes. En effet, il permet d'avoir une idée sur la stratégie de production et de l'allocation des ressources dont on dispose.

Toutefois, l'agriculture Ouest africaine, caractérisée par une sous-utilisation d'intrants agricoles extérieurs à la production, est marquée par des rendements de plus en plus bas. De plus, ces rendements déjà faibles, sont perturbés par des précipitations irrégulières. Dans ce contexte, on se demande, si de tout temps, les producteurs concernés ne développent qu'une stratégie de diversification afin d'avoir une production minimale pour leur survie. Ainsi, la rationalité qui fonderait les paysans ne serait pas une rationalité économiquement objective mais plutôt subjective. Cependant, cette rationalité dans la production serait d'une grande objectivité si on la place dans le contexte social.

C'est l'une des raisons pour lesquelles, pour développer notre agriculture, nous ne devons plus compter sur la production des paysans. En effet, les paysans produisent d'abord pour leur consommation et c'est seulement près cela qu'ils regardent vers le marché. Il faudrait donc qu'un vrai processus de développement agricole soit mis en place pour susciter l'installation d'exploitants agricoles capables de satisfaire les besoins du marché.

Le tableau 17 présente les rendements estimés des différentes cultures rencontrées. Ces rendements sont calculés à partir des productions et des superficies emblavées, recueillies au niveau des producteurs.

Tableau 16 : Production moyenne (en Kg) des cultures principales par exploitation

A B C D Ensemble

Cultures Moy Ecart Moy Ecart Moy Ecart Moy Ecart Moy Ecart

type type type type type

Coton 1483, 684,0 - - 1377,1 1212,8 - - 1451,3 850,1

7

Igname Pilée 4118, 3608,5 3492,1 3362,7 - - - - 3722,8 4320,2

2

Igname 8629, 8488,1 6354,1 4733,3 - - - - 7242,1 6459,3

ordinaire 5

 

Maïs

4393,

5489,0

3497,3

3283,0

2737,1

1446,7

2798,0

2035,4

3601,3

3819,2

 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Riz

623,3

375,2

816,2

673,3

360,0

-

-

-

730,0

578,8

Arachide

1235,

1217,6

1613,5

1576,5

2100,0

1429,6

505,0

473,1

1474,6

1418,0

 

7

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Niébé

708,5

669,6

688,3

491,6

1036,6

499,2

564,0

448,7

729,0

550,3

Soja

2244,

2792,7

2448,5

2319,8

1550,0

813,1

346,6

302,8

2153,4

2304,3

 

3

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Voandzou

0,0

0,0

202,0

94,7

540,0

284,6

425,0

459,6

365,4

274,3

Sésame

927,6

870,9

646,9

645,3

364,0

247,4

287,5

186,6

677,0

696,6

 

Source : Enquêtes, 2004

Tableau 17 : Rendements des différentes cultures en 2003

 

A

Moy

Ecart
type

B

Moy

Ecart
type

Moy

C

Ecart
type

D

Moy

Ecart
type

Ensemble Moy Ecart

type

Coton

707,70

248,12

-

-

654,28

127,52

-

-

691,44

216,89

Igname

6440,10

828,49

6553,57

013,47

-

-

-

-

6593,9

848,38

Pilée

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Igname ordinaire

9131,25

1120,9

9422,00

1561,2

-

-

-

-

9308,5

1397,9

Maïs

1195,25

434,49

1074,81

320,02

983,02

375,54

1289,2

987

1119,2

448,28

Riz

852,50

537,98

1417,08

424,60

900,00

-

-

-

1203,5

506,63

Arachide

602,40

161,80

587,11

255,83

671,06

163,97

382,95

65,87

585,19

215,77

Niébé

312,37

76,59

373,55

94,57

363,33

53,91

293,00

127,1

342,84

91,60

Soja

1080,68

281,07

1105,93

320,02

1018,7

61,87

917,40

675,6

1077,3

334,04

Voandzou

0,00

0,00

372,00

108,03

450,00

73,48

339,01

50,59

394,36

92,999

Sésame

382,03

72,89

356,83

57,26

286,21

53,02

242,50

35,70

347,22

69,66

 

Source : Enquêtes, 2004

Bien que ces rendements soient calculés essentiellement à partir des données recueillies auprès des paysans (on a ici fait appel à la mémoire des paysans), ils sont assez proches de ceux de la localité..

5.9.3- Consommation alimentaire

Il s'agissait ici d'estimer les quantités consommées pour chaque produit alimentaire. En principe, on devrait procéder à un relevé quotidien de ces quantités auprès des ménages. Cependant, la durée de la recherche et les moyens disponibles n'ont pas permis de procéder ainsi. On a donc eu recours à la mémoire des paysans pour avoir ces données ; ce qui représente un exercice très fastidieux pour le paysan. Le tableau 18 indique la consommation moyenne par ménage pour chaque produit agricole.

Tableau 18 : Consommation alimentaire moyenne par ménage

Produits

A

B

C

D

Ensemble

Maïs

870

968

375

385

804

Riz

32

83

22

0

52

Arachide

90

140

128

50

115

Niébé

162

134

228

156

157

Sésame

61

51

42

39

52

Voandzou

-

11

39

15

20

Igname

4780

5355

-

-

4250

 

Source : Enquêtes, 2004

Le tableau 19 montre que les produits les plus consommés par les populations sont l'igname, le maïs, le niébé et l'arachide.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery