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Transports et échanges commerciaux dans les pays de la CEMAC

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par Mathilde NJANKE TATCHOU
Université de Yaoundé II Soa CAMEROUN - Master II en Economie des Transports  2008
  

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Conclusion générale

Il était question dans ce travail de répondre à la question de savoir quelle est la contribution du secteur transport dans l'amélioration des échanges entre les pays de la zone CEMAC. Au terme de cette étude il ressort que :

· Le système de transport dans l'espace CEMAC est encore faible, mais il s'améliore peu à peu grâce au bitumage progressif des axes communautaires. Le transport routier représente 90% du transport interurbain, mais les liaisons physiques et les services proposés sont insuffisants.

· Les réseaux ferroviaires ne sont pas assez denses, encore moins connectés entre eux.

· De nombreux ports maritimes luttent pour offrir des services compétitifs et les voies de navigation intérieure sont très peu intégrées au réseau de transport.

· Le transport aérien n'a pas pleinement bénéficié de la décision de Yamoussoukro adopté en 1999 qui prône l'intégration régionale des compagnies aériennes de la SR.

Sur les routes, les conditions s'améliorent lorsque les pratiques recommandées par le programme de transport pour l'Afrique subsaharienne (SSATP) ont été mises en oeuvre. Les frais de transport demeurent toutefois élevés, beaucoup plus que dans d'autres régions en développement. Ils représentent en moyenne 14% de la valeur totale des exportations par rapport à 8,6% pour l'ensemble des pays en développement, et, ils sont encore plus élevés pour de nombreux pays enclavés tels que le Malawi 56%, le Tchad 52%) et le Rwanda 48% (CEA 2004).

Les pays de la SR regorgent d'un potentiel énorme en ressources naturelles comme le pétrole, le cacao, le café, le diamant, l'or, le bois etc. L'insuffisance ou l'absence d'infrastructures de communication adéquates et des barrières diverses, freinent la compétitivité de ces produits sur le plan international. Le niveau d'échanges sous régional reflète la qualité de son système de transport. Il est donc indispensable de développer aussi bien les échanges intra régionaux que les échanges multilatéraux. Ceci suppose le développement du système de transport, la mise en place des critères permettant la promotion des échanges. Toutefois, pour capitaliser les efforts déjà consentis par les Etats membres de la CEMAC, la prise en compte des échanges informels doit être accentuée. Le système de transport contribuerait efficacement à faciliter les échanges grâce à la réalisation des projets d'infrastructures de transport en cours et la qualité du service qui passe par la formation des acteurs du transport.

La facilitation des échanges ne peut prospérer que dans le cadre d'une économie reformée. D'où la nécessité entre autres de :

· doter les économies d'infrastructures de qualité (routes, télécommunications, etc.) ;

· accélérer la mise en place de la réforme portuaire du Cameroun (la modernisation en cours des infrastructures du Port de Douala devrait accélérer la réduction des délais de passage) ;

· réduire autant que possible les obstacles aux échanges entre les économies ;

· appliquer les textes réglementaires notamment la libre circulation des personnes et des biens ;

Dans cette nouvelle économie de communication instantanée, où de plus en plus tout ce qui touche au commerce des biens et services, se fait électroniquement, c'est plus que jamais au niveau de la livraison, autrement dit des transports et de la logistique que se trouve le principal goulot d'étranglement de l'économie.

Le franchissement des frontières nationales -- ports, aéroports, postes frontières routiers -- impose aux expéditions, à l'entrée comme à la sortie, un ensemble complexe de formalités. Les pays qui font le nécessaire pour que ces formalités soient effectuées dans les meilleures conditions de coût et de rapidité possibles, en tenant dûment compte des contrôles nécessaires pour protéger l'intérêt du public, bénéficient de nombreux avantages. Ils attirent les investissements étrangers directs destinés à établir des structures d'importation, de production et de distribution qui, de ce fait créeront des emplois. Ils luttent contre la corruption des fonctionnaires et des milieux du négoce et limitent les possibilités de corruption ou les incitations à la corruption. Ils minimisent les prix à l'importation et donc l'inflation, et ils donnent leur chance aux exportateurs, et en particulier aux petites et moyennes entreprises, avec des livraisons fiables et rapides, et des prix à la livraison acceptables sur les marchés mondiaux de plus en plus compétitifs.

Mais il ne sera possible d'exploiter tout le potentiel que présentent ces investissements au plan des échanges internationaux que si une action est menée parallèlement pour améliorer systématiquement l'infrastructure invisible de la production et de l'échange de l'information qui sous-tend et permet de contrôler tous les mouvements des biens exportés et importés.

Bien que dans son organisation, la CEMAC ait déjà défini et adopté par consensus régional des itinéraires structurants de transit en zone CEMAC. Il faut tout de même reconnaître et admettre que, jusqu'à ce jour, il n'existe véritablement pas d'itinéraires ou de réseaux routiers communautaires. En effet, tous les réseaux routiers et ferroviaires actuels qui existent en Afrique Centrale, ont été conçus et mis en service par la seule volonté de chaque Etat et non par la volonté ou une politique communautaire quelconque émanant de la CEMAC.

Une parfaite structuration du système de transport actuel, le développement des modes alternatifs au transport routier, l'entretien du réseau routier existant et enfin l'utilisation des TIC. Sont quelques unes des recommandations que les dirigeants des pays de la CEMAC devraient prendre en compte pour voir les échanges commerciaux s'améliorer et s'adapter aux contraintes et caractéristiques du 21ème siècle qui sont : la vitesse la sécurité et l'efficacité.

BIBLIOGRAPHIE

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CABANIUS PH. 2003. Amélioration du transport de transit dans la région d'Afrique Centrale  Première session du comité intergouvernemental préparatoire de la conférence ministérielle internationale sur la coopération en transport de transit, New York.

CEA, UA 2005. Le transport et les Objectifs de Développement pour le Millénaire en Afrique en collaboration avec L'UE la BAD Février.

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Le dictionnaire ESSENTIEL, dictionnaire encyclopédique illustré, Hachette 1993

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Philippe M. et Carol A. R. 1996. Localisation industrielle, intégration régionale et infrastructure publique. Théorie et implications pour l'Afrique. Document spécial n° 2 Mai.

Programme FASTRAC, 2006. Rapport intermédiaire d'exécution, du 06 Juin au 31 Octobre.

Rapport d'activités 2004, Commission Economique pour l'Afrique, Bureau Afrique Centrale. 

Rapport d'activités de la première étape du processus d'intégration économique de la CEMAC 1999-2004, Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale, Secrétariat Exécutif.

Stephen BRUSHETT, 2006. Gestion et financement des infrastructures de transport routier en Afrique. Document d'analyse N° 4 SSATP.

TAPONFACK TEMGOUA Jean Justin,. 2007. Transports et Intégration en Zone CEMAC. Mémoire DESS Economie des Transports, UY II.

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LISTE DES SITES WEB

· http://www.cemac.cf

· http:/www.izf.net

· www.id21.org

· www.sade.int.

· www.ceeac-eecas.org

· www.comesa.int

· - www.Cameroon-info.net

· - www.worldbank.org

· - www.jeuneafrique.com

· www.ifrtd.org

LISTE DES PERSONNES RENCONTREES

Noms et prénoms

Fonction

1

OUOKAM Richard

Economiste des Transports MINT

2

TOGE Daniel

Chef de Service Bureau de Transit Port de Douala

3

BILONG 2 Paul André

Chef Service Transport Routier de Transit MINT

4

MOBIRI Célestin NONO

Gestionnaire Comptable BARC Douala

5

DJONGA Colbert

Sous Directeur des Transports Ferroviaires MINT

6

Daniel EKWALLA BOUMA

Consultant indépendant

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo