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Sources de divergences des pratiques des entreprises multinationales en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE) : cas des déchets d'emballages plastiques chez Total Côte d'Ivoire

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par Jean-Baptiste T. Foutchantse
Ecole des Sciences Morales et Politiques d'Afrique de l'Ouest/Cerap-Inades, Côte d'Ivoire - Dess en Ethique Economique et Développement durable 2008
  

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Section II : Cadre conceptuel économique de la RSE : la firme « noeud de contrats »

Ce cadre repose sur une représentation de l'entreprise comme personne morale ayant noué des contrats avec diverses parties prenantes ayant chacune leurs propres objectifs.

RSE et Théorie des parties prenantes

La théorie des stakeholders remet en cause la primauté des actionnaires dans la gouvernance des entreprises. Elle inscrit l'entreprise au coeur d'un ensemble de relations avec des partenaires qui ne sont plus uniquement que les actionnaires, mais des acteurs intéressés par les activités et les décisions de l'entreprise. Le terme Stakeholders (parties prenantes) émerge dans les approches stratégiques et l'analyse des relations de l'organisation avec son environnement. Alors que l'environnement de l'entreprise était appréhendé globalement, la théorie des parties prenantes a permis d'opérationnaliser les réponses stratégiques en listant les différentes catégories d'acteurs qui le composent. Les objectifs et le management stratégique doivent donc identifier et prendre en compte les intérêts et les contraintes de ces acteurs. Afin de mieux cerner le concept et de dresser l'inventaire des parties prenantes, de nombreux auteurs ont dressé des typologies :

- Parties prenantes primaires ou secondaires (Carroll, 1989, cité dans Capron, 2007) : les parties prenantes primaires sont directement impliquées dans le processus économique et ont un contrat explicite avec la firme. Il s'agit des actionnaires, des salariés, des clients, des fournisseurs. Les parties prenantes secondaires ont des relations volontaires avec la firme, dans le cadre d'un contrat plutôt implicite ou moral. Il s'agit des associations de riverains, des collectivités territoriales, ONG, etc.

Parties prenantes volontaires ou involontaires (Clarkson, 1995, cité dans Capron, 2007) : les parties prenantes volontaires acceptent (en général contractuellement) d'être exposées à certains risques, les parties prenantes involontaires subissent le risque sans avoir noué aucune relation avec la firme.

Parties prenantes urgentes, puissantes, légitimes : Mitchell (1997, cité dans Capron, 2007) identifie ces facteurs comme expliquant l'attention portée par les managers à certains types de parties prenantes dans un contexte de ressources en temps limitées. Le pouvoir est détenu par ces groupes d'acteurs qui ont la capacité d'influencer les décisions actuelles ou futures de la firme. La légitimité d'un groupe correspond à sa reconnaissance et son acceptation sociale.

Selon leurs attributs, les parties prenantes seront incontournables, dominantes, dangereuses, dépendantes, dormantes. Ainsi l'une des visions de la théorie des parties prenantes, la vision « orientée business », avec la « RSE comme un outil » présente la prise en compte de l'intérêt des parties prenantes comme une condition de la performance économique et financière de l'entreprise (Capron, 2007). Ainsi l'intérêt de l'entreprise et de ces actionnaires passe par la mise en oeuvre de réponses adaptées aux attentes des parties prenantes. Cette approche instrumentale s'inscrit dans la perspective de la théorie de la dépendance à l'égard des ressources.

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