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Sources de divergences des pratiques des entreprises multinationales en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE) : cas des déchets d'emballages plastiques chez Total Côte d'Ivoire

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par Jean-Baptiste T. Foutchantse
Ecole des Sciences Morales et Politiques d'Afrique de l'Ouest/Cerap-Inades, Côte d'Ivoire - Dess en Ethique Economique et Développement durable 2008
  

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Conclusion :

Les filiales des multinationales présentes en Afrique doivent respecter la politique ou la stratégie de groupe en matière notamment de RSE. Les pratiques de l'entreprise s'inscrivent dans une certaine culture d'entreprise que l'entreprise tête de groupe entend bien appliquer aux filiales. La perspective de RSE commande par ailleurs que l'entreprise tête de groupe ou la maison mère soit attentive aux comportements de ses composantes en amont et en aval. Mais cette culture d'entreprise ou la démarche RSE peut être confrontée aux représentations locales, aux spécificités culturelles. Elle aura par conséquent besoin d'intégrer une dimension fondamentale et culturelle dans l'approche des enjeux et des problématiques locales. C'est alors que doit s'opérer une rupture stratégique qui va au-delà des réalités locales tout en promouvant des bonnes pratiques éprouvées ailleurs et en phase avec le développement durable.

Au regard des expériences observées dans les pays développés, les pays africains en général, et la Côte d'Ivoire en particulier devront penser à mettre sur pied tout le dispositif nécessaire pour pouvoir tirer profit de la manne (financière, technologique, accès aux savoirs) que peuvent générer les actions de responsabilité sociale des entreprises à travers différentes filières de la vie économiques et sociale.

Les entreprises, fussent-elles multinationales, dans leur management stratégique, sont conscientes des enjeux que peuvent constituer pour leurs activités et leur développement des actions de RSE et leur engagement dans le développement durable. Seulement tant que l'Etat, à travers le dispositif légal et institutionnel, ne contraint, ni n'oriente, encore moins n'inspire les actions des opérateurs en quête de ressources et de légitimité à s'engager dans des domaines socio-économiques bien déterminés, leur engagement dans le développement durable se fera attendre.

Il appartient également aux citoyens de prendre leurs responsabilités et d'exprimer une demande de régulation publique pour susciter un meilleur comportement des firmes. Il revient aussi à la société civile de se mobiliser et d'inciter des pratiques de RSE tout en orientant les entreprises vers des domaines où elles tireraient une plus grande valeur ajoutée en terme d'amélioration de leur image de marque ou et une légitimité sociale. C'est le cas dans les pays du Nord où les ménages décidaient de boycotter les firmes peu respectueuses de leurs salariés et de l'environnement, orientant ainsi le jeu même du marché qui conduirait celles-ci soit à disparaître, soit par intérêt bien compris à adopter un positionnement développement durable.

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