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Les troubles cognitifs au cours de l'infection par le VIH-1

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par Sandra Suarez
Université Paris VI - Doctorat 2000
  

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1. Immunodépression et troubles cognitifs

Il existe des sous-groupes de patients qui, indépendamment de leur statut immunologique, présentent des déficits cognitivo-moteurs discrets104, 108, 113, 118, 121, 133, 182, 221. Une relation directe entre le nombre de CD4 et l'existence de troubles cognitifs ou moteurs est peu probable. En revanche, l'apparition des troubles cognitifs est plus fréquente chez les patients plus immunodéprimés222 et l'évolution vers les stades plus avancés de la maladie est souvent associée à une détérioration progressive des résultats aux tests neuropsychologiques110, 112, 133. Ainsi, il y a plus de différence dans les résultats de tests neuropsychologiques de patients SIDA déclarés, comparés à des témoins séronégatifs, qu'entre des patients séropositifs asymptomatiques et des témoins séronégatifs133. Cependant, ces données sont à réévaluer en fonction de l'apparition des combinaisons thérapeutiques antirétrovirales.

2. Articles II et III : La charge virale et les troubles cognitifs

La charge virale plasmatique est un marqueur prédictif de l'évolution de la maladie. En revanche, la relation entre cette charge virale et la survenue de troubles cognitifs est controversée222, 223. Seule une relation entre la charge virale (du plasma et du liquide céphalo-rachidien) et le ralentissement psychomoteur (évalué par le test de Purdue Pegboard) a été trouvée224. La relation entre les paramètres biologiques et les troubles cognitifs est donc peu claire. Cette absence de corrélation entre les paramètres biologiques et les troubles cognitifs pose la question de l'origine des troubles cognitifs associés au VIH.

2.1. Introduction : Définition et techniques de mesure de la charge virale

La charge virale permet de mesurer l'évolutivité de la maladie VIH en complément de la mesure des CD4 et de l'appréciation des signes cliniques. L'expression des résultats se fait en nombre de copies d'ARN/ml (100 à 10 Millions) ou en logarithme du nombre de copies (2 à 7), dans un millimètre de sang.

Depuis quelques années, la détection et la quantification de l'ADN et de l'ARN viraux, dans le plasma et le liquide céphalo-rachidien (LCR), est devenue plus précise, grâce à l'amélioration des techniques de biologie moléculaire.

Trois principaux « kits » commerciaux permettant de détecter l'ARN plasmatiques sont utilisés actuellement :

La technique « Quantiplex HIV RNA (Chiron) », qui utilise une amplification du signal d'hybridation moléculaire; la technique Amplicor HIV-1 monitor (Roche), basée sur la technique de RT-PCR (polymerase chain reaction) et la technique NASBA QR System (nucleic acid sequence-based amplification) (Organon Teknica), qui utilise une amplification isotherme de l'ARN.

L'ADN proviral représente le génome du VIH intégré dans la cellule infectée, alors que la charge virale de l'ARN rétroviral évalue la réplication virale.

Actuellement, la charge virale plasmatique est régulièrement suivie chez les patients, ce qui permet de mieux prendre en charge l'évolution de la maladie, les résistances infectieuses qui pourraient apparaître et donc l'efficacité des traitements.

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