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Méthodes, objectifs et applications de la prévision des ventes

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par Laetitia LEVEILLE ESTIVAL
Fondation Universitaire Mercure - Master Management des entreprises 2009
  

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B - Les méthodes d\u8217analyses :

Il existe principalement deux types d\u8217analyses en termes de prévision des ventes, les méthodes qualitatives et les méthodes quantitatives.

Les méthodes qualitatives sont essentiellement basées sur l\u8217opinion, la comparaison et le jugement. Les plus utilisées sont :

· La méthode de sondage d\u8217opinions (enquêtes auprès des vendeurs ou distributeurs des produits)

· La méthode de comparaison (Basée sur des analogies historiques. La prévision se base alors sur des comparaisons avec des produits similaires vendus dans le passé).

· La méthode Delphi (Basée sur les réponses à une série de questions par un panel d\u8217experts).

· Les études de marchés (Basées sur la réalisation de questionnaires transmis aux
consommateurs éventuels afin d\u8217anticiper les évolutions de la demande du marché).

Les méthodes quantitatives reposent généralement sur l\u8217extrapolation de la demande dans le temps via l\u8217utilisation de données de consommation passées. Les principales méthodes quantitatives sont les suivantes :

· La méthode quantitative simple (qui se base sur la demande actuelle)

· La méthode des moyennes mobiles (Basée sur la moyenne de la demande réelle des n périodes précédentes

· La méthode de lissage exponentiel (Basée sur des moyennes pondérées par des coefficients exponentiels)

· La méthode de la tendance (Basée sur des projections linéaires, exponentielles, logarithmiques ou polynomiales de la demande passée. En fonction du modèle d\u8217évolution établi, on établit des prévisions selon l\u8217allure qui s\u8217adapte le mieux à l\u8217évolution de la demande).

· La méthode de décomposition (Basée sur la décomposition des résultats en fonction des différentes variables de tendance, saisonnalité et des effets aléatoires)

· Les méthodes de régression et corrélation (Basées sur l\u8217utilisation de la droite des moindres carrés et de la corrélation avec une variable de dépendance).

1 - Méthodes Qualitatives :

a - Les sondages d\u8217opinions :

Les sondages d\u8217opinions consistent à réaliser un questionnaire qui sera présenté auprès d\u8217un échantillon d\u8217individus afin d\u8217en déduire une estimation de la répartition de l\u8217opinion de l\u8217ensemble de la population.

Le sondage d\u8217opinions permet donc principalement de fournir des informations qualitatives. Il en existe principalement deux types :

· Sondage d\u8217opinions de vendeurs :

Cette méthode est basée sur l\u8217évaluation des ventes futures, établies par les représentants de l\u8217entreprise. Elle permet d\u8217effectuer des estimations de la demande. Cette méthode fournit des informations précieuses car elles sont issues d\u8217un contact direct avec les clients, cependant elles risquent d\u8217être faussées par le manque de subjectivité des personnes interrogées.

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· Sondage d\u8217opinions d\u8217experts :

Cette méthode est basée sur l\u8217évaluation des futures ventes établies par les cadres dirigeants ou parfois également par les distributeurs ou fournisseurs. Elle permet de combiner les opinions d\u8217un plus grand nombre de personnes mais les résultats risquent d\u8217être basés sur les estimations des personnes dont l\u8217avis représente le plus de poids.

c - La méthode Delphi :

La méthode Delphi est une méthode d\u8217estimation qui fait appel à des consultants externes pour fournir différentes hypothèses successives aboutissant à un consensus final.

Les avantages de la méthode Delphi est la rapidité pour obtenir un consensus de la part de l\u8217ensemble des participants et la facilité de mise en oeuvre même avec des participants géographiquement éloignés. La méthode Delphi permet d\u8217avoir des avis de spécialistes en évitant les groupes de discussions pas toujours évidents à conduire. Cette méthode présente également l\u8217avantage de réduire les risques de subjectivité ou de surpondération dans la mesure où les participants ne sont pas concernés par la question à gérer mais cela nuit à la rapidité d\u8217analyse car les consultants ne connaissent pas l\u8217entreprise.

En revanche cette méthodologie ne répond qu\u8217à des questions à un seul paramètre et ne gère absolument pas les impacts inattendus liés à cette question.

De plus, les prévisions ainsi établies sont largement dépendantes des qualités d\u8217analyse des consultants choisis. La méthode Delphi est basée sur une approche dialectique par enquête :

· La thèse : établit une opinion ou une vue

· Antithèse : établit l\u8217opinion ou la vue contradictoire

· Synthèse : permet d\u8217établir un consensus final.

La méthode se déroule de la manière suivante :

· On constitue une équipe pour entreprendre et contrôler le projet

· On choisit un ou plusieurs panels de participants pour l\u8217étude, généralement des experts du domaine de recherche

· On développe un premier questionnaire

· On éprouve ce questionnaire afin de vérifier que les mots utilisés ne risquent aucune ambivalence ou ambiguïté.

· On transmet alors le questionnaire ainsi éprouvé aux membres du jury

· On analyse les résultats de ce premier tour

· On effectue un second tour auprès du jury avec le questionnaire

· On analyse les réponses du second tour et on procède ainsi jusqu\u8217à ce que les résultats ainsi obtenus soient stabilisés

· On réalise la synthèse des résultats obtenus dans un rapport pour en déduire des conclusions.

d - Les études de marchés :

L\u8217étude de marché est un ensemble de techniques qui doivent permettre de mesurer, analyser et comprendre les appréciations, besoins et attentes des consommateurs. Les principaux outils des études de marchés sont les sondages, panels, enquêtes, entretiens individuels ou réunions de groupes.

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L\u8217avantage de cette méthode est d\u8217exploiter des données tirées directement du marché ciblé mais l\u8217inconvénient est que les informations de prévisions ainsi obtenues ne reflètent pas forcément le comportement réel des clients.

L\u8217étude de marchés peut parfois également être basée sur l\u8217utilisation de marché-tests afin d\u8217étudier le comportement d\u8217un panel de consommateur par rapport au produit que l\u8217entreprise souhaite commercialiser à terme à plus grande échelle.

Cette méthode est basée sur la mise en vente expérimentale du produit sur une zone limitée du marché et d\u8217utiliser les résultats obtenus pour prévoir les ventes futures.

L\u8217avantage de cette méthode est que les résultats reflètent le comportement réel des clients vis-à-vis du produit mais les résultats futurs comportent le risque d\u8217être biaisés par l\u8217effet de la concurrence ou par d\u8217autres facteurs.

2 - Méthodes quantitatives :

Les méthodes quantitatives découlent généralement de la décomposition des historiques de ventes et de séries de données chronologiques.

Les séries chronologiques présentent l\u8217avantage de permettre d\u8217obtenir très rapidement des prévisions basées sur des données réelles mais ces prévisions se basent sur l\u8217hypothèse que les tendances d\u8217achats resteront inchangées sur la période de prévisions.

Elles sont basées sur les études des réalisations passées, c'est-à-dire basées sur des données étudiées sur une période définie comme représentative, à une périodicité d\u8217étude constante, la périodicité de la prévision souhaitée. (Exemple : Commandes mensuelles des trois dernières années pour établir les prévisions mensuelles de l\u8217année suivante).

a - La méthode quantitative simple :

Les méthodes quantitatives simples consistent à utiliser des formules mathématiques simples afin d\u8217effectuer une première approximation de prévisions et de connaître l\u8217importance des variations de la demande pour évaluer la difficulté à réaliser des prévisions fiables.

Les principales méthodes quantitatives simples sont :


· La moyenne dont la formule générale pour une série chronologique de données xt est la suivante :

n

xt

x

=

t =

1

 
 
 

n

Où n, est le nombre d\u8217observation et x les données obtenues pour les différentes périodes observées.

La moyenne ne donne qu\u8217une allure générale des prévisions de ventes sur la période.

Elle ne fournit aucune information sur les variations de vente au cours de la période étudiée. La moyenne présente donc un intérêt limité dans l\u8217établissement des prévisions de ventes.

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· La dispersion est obtenue via le calcul de la variance de la série chronologique étudiée. Elle permet d\u8217étudier la dispersion des données par rapport à la moyenne précédemment établie. Elle permet donc de fournir des informations relatives aux variations maximales de consommations sur la période observée par rapport à la moyenne générale. Elle est obtenue par l\u8217observation de l\u8217ensemble des données ou uniquement d\u8217un échantillon des données. Si l\u8217étude de dispersion est réalisée via la connaissance de l\u8217ensemble des données d\u8217étude, la formule suivante sera appliquée :

2

t n

=

t =

( )

xt x

-

1

Var x

( )

n

Cependant, dans une étude de prévision on ne peut généralement pas disposer de l\u8217ensemble des données, on basera donc notre étude de dispersion sur seulement un échantillon représentatif de données.

Dans ce cas, l\u8217analyse des dispersions pourra être obtenue via la formule suivante :

t n

=

2

 

( )

xt x

-

Var x

( )

t

=

1

 
 
 
 
 
 

n

-

1

 

En terme statistique, on utilisera plus fréquemment la racine carré de la variance, intitulée écart type pour définir les écarts des données par rapport à la moyenne :

=

ó

Var(x)

· Le coefficient de variation résulte des données précédentes et se définit comme le rapport entre l\u8217écart type à la moyenne à partir de la série de données brutes. Il est défini selon la formule suivante :

CV óx

=

x

Ce coefficient de variation constitue un indicateur de difficulté pour le prévisionniste. Plus il est important, plus les variations des ventes seront importantes au cours de la période étudiée, et plus l\u8217élaboration de prévisions fiables sera délicate. Une fois ces méthodologies d\u8217analyse simples réalisées, le prévisionniste devra s\u8217appuyer sur des méthodologies plus complexes afin d\u8217établir des prévisions plus précises.

b - Les méthodes de lissage des données :

Ces méthodes sont des méthodes statistiques consistant à prévoir les ventes futures d\u8217après l\u8217analyse des tendances passées par différents moyens notamment :

· La méthode des moyennes mobiles est un type de moyenne statistique utilisé sur des séries ordonnées de données, souvent temporelles, afin d\u8217atténuer les fluctuations transitoires de manière à mettre en évidence les tendances sur le plus long terme. Il s\u8217agit de remplacer chaque donnée par la moyenne locale des x données l\u8217encadrant (x étant l\u8217ordre de la moyenne mobile) en chaque donnée de la série étudiée. Cette méthode est utilisée afin de lisser un ensemble de données pour faire émerger une tendance générale.

La moyenne mobile simple est donc réalisée par la formule suivante :

1 N-1

x soit :

n x

= -

n k

k=0

N

xn - N xn

N

xxn +
= - 1 -
n N

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· La méthode des moyennes mobiles pondérées permet via l\u8217utilisation de coefficients de donner un poids distinct à chaque valeur utilisée dans le calcul. En termes de prévision, cette méthode permet de donner davantage de poids aux données les plus récentes qui ont davantage de chance d\u8217être affectées de contraintes proches de celles de la période de prévision. La moyenne mobile pondérée est calculée selon la formule suivante :

nPM

xM

+ - + + +

( 1) ... 2

n P P P

M M n M n

- - + - +

1 2 1

=

2 1

+

n n

+ - + +

( 1) . . .

· La méthode de lissage exponentiel est basée également sur la méthode des moyennes mobiles et consiste également à donner davantage de poids aux valeurs les plus récentes. La moyenne mobile exponentielle consiste à affecter des coefficients décroissants aux données de manière exponentielle. Le poids de chaque donnée utilisée dans le calcul de la moyenne est systématiquement plus important que celui de la donnée qui précède sans néanmoins supprimer totalement les effets des données les plus anciennes.

Afin d\u8217effectuer le lissage des données selon la méthodologie de la moyenne mobile exponentielle, il s\u8217agit de déterminer une constante de lissage nommée généralement á comprise entre 0 et 1 qui peut être exprimée de trois façons différentes :

· Par sa valeur numérique Ex : á =0,1 ;

· En pourcentage Ex : á =10% ;

2

· En nombre de périodes : Ex : N=12, où ;

\u945á

=

N+1

Dans cette formule, N, contrairement aux autres méthodologies présentées, ne représente pas le nombre total de données utilisées dans la moyenne mais ne sert qu\u8217à spécifier la constante de lissageá. Chaque nouveau calcul de la moyenne exponentielle ajoutant l\u8217effet de l\u8217observation la plus récente sans abandonner les données plus anciennes. Le poids total des N observations utilisées par une moyenne mobile exponentielle ne représente qu\u8217en fait environ 86% du poids total.

La formule simplifiée du calcul de la moyenne mobile exponentielle a été exprimé par deux statisticiens différents de deux manières différentes :

· Roberts : xt = áxt + (1?á) xt ?1

· Hunter : xt = á xt ? 1 + (1?á) xt ?1

Cette formule présuppose que la moyenne mobile exponentielle soit initialisée par un coefficient x1, représentant le point de départ du calcul. Ce coefficient peut parfois être calculé via le calcul de la moyenne simple des 4 ou 5 premiers échantillons. En fonction de l\u8217importance de la constante de lissage, cette valeur aura plus ou moins d\u8217incidence sur le calcul final de la moyenne mobile exponentielle des échantillons observés.

La formule complète de la moyenne mobile exponentielle représente la somme des valeurs classées par ordre chronologique décroissant et affectées d\u8217un coefficient égal à (1- á) affectées de puissances croissantes selon la formule suivante :

xt= á (xt + (1-á) x t-1 + (1-á )2 xt-2 + ...

8

)

á á

-

( 1

Soit : xt =

n x

t n

-

n = 0

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Néanmoins, en fonction de la précision souhaitée, on se limitera généralement à l\u8217étude d\u8217un échantillon limité de données dans la mesure où l\u8217influence des plus anciennes mesures sur la moyenne mobile ainsi calculée sera rapidement faible.

c - Les méthodes causales :

Ces méthodes dites d\u8217analyse causales, sont des méthodes statistiques permettant de déterminer le rapport entre la demande et les facteurs qui l\u8217influenceront.

Ces méthodes permettent de mettre en évidence les relations entre la demande et les différents facteurs qui sont susceptibles de l\u8217influencer à long terme. Néanmoins, ces méthodes sont parfois difficiles à mettre en oeuvre car exigent une quantité de données importante pour obtenir des résultats fiables.

· Méthode de corrélation :

La méthode de corrélation a pour objectif de corréler c'est-à-dire mettre en évidence les similitudes d\u8217évolution entre deux phénomènes distincts. La corrélation simple mesure le degré de corrélation entre deux phénomènes simples représentés par des variables x et y.

Lorsque tous les points du couple de valeurs (x, y) correspondants aux variables des phénomènes étudiés sont alignés sur une droite, on parle alors de corrélation linéaire. Si ce même couple de valeurs se trouve aligné sur une courbe d\u8217allure quelconque, on parle alors de corrélation non linéaire. Il existe différents types de corrélation :

· La corrélation positive qui suppose que les valeurs des deux variables évoluent simultanément dans le même sens. (Si l\u8217une augmente, l\u8217autre augmente également et inversement).

· La corrélation négative suppose que les valeurs des deux variables évoluent simultanément dans le sens inverse (si l\u8217une augmente, l\u8217autre diminue et inversement)

· Les valeurs sont dites non corrélées s\u8217il n\u8217existe aucun lien d\u8217évolution entre les deux variables considérées.

Les valeurs des deux phénomènes représentés par les variables x et y peuvent être représentées graphiquement sur une courbe afin de mettre en évidence le lien qui les relie mais cette courbe ne fournit qu\u8217une allure générale sans mettre en évidence le lien mathématique existant entre les deux variables.

Afin de mettre en évidence le lien unissant les deux variables, on procède au calcul d\u8217un coefficient, appelé coefficient de corrélation simple, toujours compris entre -1 et 1 et qui dans le cas d\u8217une corrélation linéaire se définit par :

t n

=

y

Cov x

( ,

) =

*

ñxy

óx

óy

( )( )

x x y y

- -

t t

t

=

t n

=

t n

=

1

-

2

2

( )

y y

-

t

(x t

x

)

1

=

=

t

t

1

Où Cov(x,y) est la covariance entre les variables x et y óx et óy sont les écarts types des valeurs x et y

Et n le nombre de valeurs d\u8217observation des variables.

Laetitia LEVEILLE Page 19 sur 36 ID : 662

S\u8217il s\u8217agit d\u8217une corrélation positive, le coefficient sera proche de 1, s\u8217il s\u8217agit d\u8217une corrélation négative, le coefficient tendra vers -1 et enfin si le coefficient tend vers 0, on pourra alors considérer que les variables ne seront pas corrélées.

Néanmoins, si la corrélation permet de mettre en évidence des similitudes d\u8217évolution entre deux phénomènes observés, un coefficient de corrélation élevé ne présuppose pas du lien réel de causalité entre deux phénomènes. Il peut s\u8217agir de deux phénomènes totalement indépendants dont le seul lien est la variation de leurs valeurs.

Utilisant la méthode de corrélation, on peut également comparer les variables d\u8217un phénomène à celles observées lors d\u8217une période précédente sur le même phénomène, il s\u8217agit alors d\u8217autocorrélation.

L\u8217autocorrélation consiste à étudier le coefficient de corrélation entre la série étudiée et cette même série de données décalée dans le temps d\u8217un décalage K. En général on choisit un décalage où :

n

n

= = n est le nombre d\u8217échantillons de la série observée.

K
6 3

Le coefficient d\u8217autocorrélation entre deux séries d\u8217une même donnée décalée dans le temps d\u8217un décalage k est donné par la formule suivante :

n

x 1

t k

=

=

+

+

1

k

1

-

k

-

-

x2

)

(x t

(x t

=

=

2

) 2

t

1

1

k+

k+

n

n

-

k

=

=

=

xt

x2

xt

x1

rk

et

Où :

1

t k

= +

n

n

1

1

(x t

x x x

1)( )

-

t k

- 2

n k

- t

n k

- t

Les coefficients de corrélations ainsi calculés peuvent être représentés graphiquement par un corrélogramme dont l\u8217ensemble des valeurs rk seront situées entre -1 et 1.


· Méthode de Box & Jenkins :

Cette méthode est fortement utilisée dans le cadre de la prévision et sert à identifier à quelle loi de reproductibilité répond le phénomène. Il se base sur l\u8217étude du corrélogramme précédemment présenté, et utilise principalement deux types de modèles qui peuvent être combinés et permettre ainsi de représenter la plupart des processus aléatoires stationnaires.

Chaque modèle est caractérisé par sa fonction d\u8217autocorrélation simple (FAC) et sa fonction d\u8217autocorrélation partielle (FAP).

Néanmoins ces différentes méthodes ne sont applicables qu\u8217à des séries affectées ni de tendance ni de saisonnalité.

o Le modèle AR

Il représente la partie autorégressive d\u8217un processus c'est-à-dire lorsqu\u8217il existe une relation de type fonction affine entre la série de données et cette même série affectée d\u8217un décalage temporel. La partie autorégressive d\u8217un processus est constituée d\u8217une combinaison linéaire finie des valeurs passées du processus définie par la formule suivante :

x t = a1x t - 1 + ... +a p x t - p + b t

La FAC de ce type de modèle étant une exponentielle ou une sinusoïde amortie.

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o Le modèle MA :

Il représente la partie moyenne mobile du processus et est constitué d\u8217une combinaison linéaire finie en t des valeurs passées d\u8217un bruit blanc (c'est-à-dire variable de moyenne nulle et variance constante).

x t = b t -è1b t -1 - ... - èqbt-q où bt est un bruit blanc.

La FAP de ce type de modèle étant une exponentielle ou une sinusoïde amortie.

Il existe une symétrie parfaite entre la FAP d\u8217un modèle MA et la FAC d\u8217un modèle AR et inversement.

o Le modèle ARMA :

Le modèle ARMA, est une combinaison des deux méthodes précédemment présentées, il est calculé par la formule suivante :

tq-

a x a x b b b

1 1 ... è 1 1 ... è

x = + + + - - -

t t p t p t t q

- - -

Cette méthodologie ARIMA est déclinée en plusieurs applications spécifiques notamment dans le domaine de la finance (ARFIMA).

· Méthode de régression simple:

La méthode de régression vient en complément des méthodes de corrélation précédemment étudiées afin de fournir des informations permettant de quantifier la relation entre les deux variables étudiées. Dans le cadre de la prévision il peut s\u8217agir par exemple de quantifier la relation entre les ventes et les facteurs explicatifs des ventes.

La méthode de régression permet de représenter cette relation par la formule

suivante :

V t = b 1 x t + b 0 + å t

où : b1 et b0 sont les coefficients recherchés, Vt est la variable à expliquer, xt est la variable explicative appelée également variable exogène et åt est un terme aléatoire qui contient tout ce qui n\u8217est pas expliqué par le modèle ainsi défini.

· Méthode de régression à plusieurs variables : l\u8217économétrie :

Dans le domaine de l\u8217économie, il existe souvent plusieurs variables qui sont supposées influer sur le phénomène ou la variable observée. L\u8217objet de l\u8217économétrie, basée sur la méthode de régression est de représenter l\u8217ensemble des paramètres liant la variable à expliquer aux différentes variables explicatives.

Par exemple, pour un modèle à 5 variables, la formule se présentera de la manière suivante :

t

y b b x b x b x b x b x

2 2 3 3 4 4 5 5

t t t t

t t t

= + + + + + + å

0 1

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo