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Choix des portefeuilles: une generalisation de l'approche MV

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par GAHA WAJDI / RTAIL MOHAMED SALEH
IHEC Sousse -  2008
  

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III.1 Présentation de l'échantillon du l'étude

Les donnés de notre étude sont constituées de vingt actions de CAC40 cotées à la bourse française sur dix ans. Ces actions sont : Air France, Air Liquide, Alcatel-Lucent, Axa, BNP, Bouygues, Carrefour, Danone, Essilor-Intl, Lafarge, LVMH, Michelin, L'orial, Peugeot, Renault, Schneider Electrique, Société Générale, Total, Vallourec et Vinci.

Les cotations journaliers de ces actions sont comptés à partir des cours correspondant à une période qui s'étale de 01 janvier 1997 jusqu'au 17 décembre 2007, la taille de l'échantillon et donc de 2859 observations.

A partir de ces cotations, on a calculé les taux de rentabilité journaliers de chaque action pour déterminer les caractéristiques de chaque titre ; parmi ces caractéristiques on citera dans

le tableau suivant, la moyenne de chaque actif financier, la variance, l'étendu, ainsi les taux de rendement maximal et minimal sur l'horizon de temps considéré :

Tableau 2 : caractéristiques des actions de l'échantillon

Actions

Moyenne
10^- 3

Variance

10^- 3

Ecart
type

Rmin

Rmax

Etendu

Air France

0.7

1.07584

0.0328

-0,12022

0,8215

0,94172

Air Liquide

0.5

0,31329

0.0177

-0,1099

0,0836

0,1935

Alcatel-Lucent

0.3

1.14244

0.0338

-0,3839

0,4054

0,7893

Axa

0.5

0,53824

0.0232

-0,1707

0,1332

0,3039

BNP

0.8

0,46656

0.0216

-0,1178

0,1437

0,2615

Bouygues

1

0,56644

0.0238

-0,1504

0,1584

0,3088

Carrefour

0.2

0,37249

0.0193

-0,1037

0,1172

0,2209

Danone

0.6

0,256

0.0160

-0,1019

0,1019

0,2038

Essilor Intl

0.6

0,35721

0.0189

-0,1311

0,1251

0,2562

Lafarge

0.6

0,41209

0.0203

-0,169

0,1308

0,2998

LVMH

0.5

0,44944

0.0212

-0,1074

0,1226

0,23

Michelin

0.4

0,43264

0.0208

-0,097 1

0,1283

0,2254

L'orial

0.6

0,38416

0.0196

-0,1507

0,1112

0,2619

Peugeot

0.6

0,38809

0.0197

-0,1297

0,1102

0,2399

Renault

0.9

0,56644

0.0238

-0,1297

0,1294

0,2591

Schneider.Elec

0.6

0,47524

0.0218

-0,204

0,1126

0,3 166

Sté générale

0.8

0,49284

0.0222

-0,1334

0,1185

0,2519

Total

0.6

0,32761

0.0181

-0,1233

0,0921

0,2154

Vallourec

1.4

0,58564

0.0242

-0,2578

0,1012

0,359

Vinci

1.1

0,33856

0.0184

-0,096

0,0809

0,1769

Ce tableau, devanture que l'action Alcatel-Lucent est plus risqué que les autres actifs : D'une part, il dispose, à peu près, la plus petite moyenne et la variance aussi élevée. D'autre part, il possède un étendu le plus grand par rapport aux autres titres à cause de la faible valeur de Rmin.

Pareillement, à partir de la moyenne, on conclue que l'action Vallourec est plus rentable, soit un taux de rendement moyen égal à 1,4. Contrairement au titre Carrefour qui est le plus risqué dans notre échantillon d'un taux équivalent à 0,2.

Également, pour les investisseurs averses au risque, l'actif Danone est préférable que les autres titres, car sa variance est la moins élevée d`une valeur 0,256.

Cependant, Nicolas Bernoulli a montré dans la première moitié du 18émme siècle que la maximisation du rendement espéré est un critère de choix très anciens. De plus, il a mentionné certains inconvénients de cette approche telle que la négligence du risque lors de sélection de portefeuille.

A cet effet, l'approche Moyenne-Variance de Markowitz, qu'on va l'évoquer dans le paragraphe suivant, est plus généralisé que le critère de maximisation du rendement espéré, puisqu'elle regroupe la moyenne et le risque lors de choix des titres optimaux.

III.2 L'approche Moyenne-Variance

Selon Markowitz, l'analyse de la sélection de portefeuille peut être formalisée comme un système d'optimisation composé par une fonction de minimisation de variance sous une contrainte d'un taux de rendement fixé.

Pour résoudre ce système, Markowitz suppose que les taux de rendements sont normalement distribués (1).

Figure 10 : Histogramme de l'échantillon sélectionné

La figure (10), représente l'histogramme des taux de rendement de portefeuille des actions triés. En effet, cet histogramme semble être symétrique par rapport à un axe parallèle à l'axe des coordonnés passant par le point d'abscisse 0. Cela est un indicateur d'une distribution normale et centrée. De ce fait, on peut utiliser l'approche classique pour la sélection de portefeuille optimal.

L'objectif d'investisseur rationnel, d'après la théorie Moyenne-Variance, est la construction d'un portefeuille qui offre le risque le plus faible possible pour un niveau de rendement désiré. Dans ce cas, le risque est contrôlé par un seul instrument, qu'est la variance

(1) : Une loi normale est caractérisée par deux propriétés ; la première est le coefficient de Kurtosis (d`aplatissement) qui est égale à 3 et la deuxième le coefficient de Skewnes (d'asymétrie) qui est équivalent à 0.

En choisissant les proportions de chaque titre dans le portefeuille, un investisseur choisit parmi les paires disponibles de Moyenne-Variance, les actions intéressées. Afin de calculer

les allocations pour une paire possible, nous fixons un taux de rendement espéré R.

Pour se faire, le portefeuille optimal pour tous les investisseurs averses au risque est celui qui résoudre ce système :

Min X' i Ó X (46)

i

x

X

' . 1 i ô =

) = R

S/c

X' . E (R

i i

Avec Ó matrice Variance-Covariance de portefeuille (voir annexe).

X1

Xi = : Vecteur des poids des titres dans le portefeuille choisi.

X20

1

ô Vecteur unitaire de vingt colonnes et une ligne.

1

= :

E R

( )

1

E R i

( ) =

: Vecteur des espérances des titres (voir tableau (1), colonne

E R

( )

20

« Moyenne »).

À travers une programmation sur le logiciel de Matlab, on détermine les proportions Xi à investir dans les différentes actions. Or pour tracer la frontière d'efficience, on fixe chaque fois un taux de rendement espéré et on détermine la variance minimale de portefeuille. Ainsi, dans le tableau (3), nous comptons les vecteurs d'allocation d'actifs ainsi la variance de portefeuille pour des espérances équivaut à ; 0.02% ; 0.04%; 0.06%; 0.08% ; 0.09% et 0.1%.

Tableau 3 : Les proportions des actions dans les portefeuilles optimaux

Xi R

0.02%

0.04%

0.06%

0.08%

0.09%

0.1%

X1

0.0352

0.0434

0.0782

0.0385

0.0555

0.0567

X2

0.0000

-0.0000

0.0391

0.0186

0.0619

0.0393

X3

0.3637

0.3465

0.3163

0.0559

0.1471

0.1590

X4

0.0281

0.0002

0.0487

0.0361

0.0557

0.0316

X5

0.0486

0.0818

0.0131

0.0406

0.0427

0.0272

X6

-0.0000

0

0

0.0308

0.1007

0.0523

X7

0.1154

0.0944

0.1340

0.1071

0.0928

0.0555

X8

0

0.0193

0.0560

0.0726

0.0900

0.0637

X9

0

0.0186

-0.0000

0.0766

0

0.0276

X10

0.0014

0.0000

0.0031

0.0594

0.0017

0.0351

X11

0.1012

0.0540

0.0633

0.0739

0.1060

0.1054

X12

0.0000

-0.0000

0.0078

0.0694

0.0458

0

X13

0.0876

0.0638

0.0607

0.0225

0.0364

0.0820

X14

0.0948

0.0934

0.0732

0.0689

0.0183

0.0703

X15

0.0228

0.0186

0.0378

0.0885

0.0836

0.0105

X16

0

0.0259

0.0264

0.0174

0.0396

0.0568

X17

0.0940

0.0783

0.0338

0.0903

0.0054

0.0658

X18

0.0070

0.0618

0.0085

0.0118

0.0167

0.0612

X19

0

0

0

0.0101

0

0

X20

-0.0000

-0.0000

0

0.0110

0

0

Variance

0. 987

1.026

1.0607

1.3001

2.2677

2.335

10-4

 
 
 
 
 
 

VaR99%

0.0237

0.0243

0.0251

0.0358

0.0360

0.0365

En conséquence, on remarque que plus le niveau du rendement espéré est élevé plus le risque, qui est mesuré par la variance, est grande. Par exemple, pour une espérance égale à 0,02%, on a une variance équivalente à 0,987.10-4. Par contre, en augmentant le taux de rendement espéré à une valeur 0, 1%, le risque accroît également pour atteindre une valeur de 2,335.1 0-4. Pareillement, on peut mesurer le risque de portefeuille à partir du VaR. A ce fait, nous avons calculé la VaR de portefeuille pour un niveau de confiance égale à 99%. Comme la variance, chaque fois l'espérance est augmentée, la VaR99% amplifie.

Pour bien marquer la relation entre le taux de rendement espéré et la variance d'un portefeuille, nous traçons dans le graphique suivant, la frontière efficiente dont ainsi définie :

Figure 11 : La frontière efficiente de l'approche Moyenne -Variance

Cette frontière contient les portefeuilles optimaux pour chaque niveau de rentabilité espéré où le risque est minimum. Ces portefeuilles forment une courbe concave et elliptique dont les coordonnées sont le risque et la rentabilité espérée.

Une question fondamentale s'interroge dans cette partie qu'est ; comment un investisseur averse au risque choisit son portefeuille parmi ces derniers ?

III.2.1 Courbe d'indifférence

Chaque investisseur sélectionne une fonction d'utilité qui est spécifique à son niveau d'aversion au risque. Or pour un investisseur averse au risque, construit son portefeuille en maximisant l'espérance de rendement et en réduisant le risque. La fonction qui satisfait ces deux conditions est la fonction quadratique. Or, pour déterminer la courbe d'indifférence, on doit maximiser la fonction d'utilité espérée :

'

(47)

Max = ë Ó

E(U(w)) E (R ) X - (1/2) X X

i i i i

x

20

S/c 1

X i

=

i

ë est le degré d'aversion au risque.

Pour illustrer la courbe d'indifférence, on fixe, au départ, ë à une valeur équivalente à 1.3 et on augmente chaque fois l'espérance pour déterminer la variance. Ainsi on trouve les différentes valeurs dans le tableau 4.

Tableau 4 : Variances des portefeuilles optimums pour un degré d'aversion ë= 1.3

E(Ri)

0.02%

0.04%

0.06%

0.08%

0.09%

0.1%

ó 2(10)-4

1.005

1.108

1.1214

1.068

1.0091

1.008474

À partir des valeurs trouvées, on trace la courbe d'indifférence dans un plan des coordonnés variance et espérance :

Figure 12 : Courbe d'indifférence et frontière efficiente

Sur la figure (12), sont représentées deux courbes ; la première, tracé en bleue, est la frontière efficiente et la deuxième en verte, est la courbe d'indifférence. On remarque que la courbe d'indifférence est convexe ce qui provoque que le risque n'augmente pas linéairement en fonction du poids des actifs dans le portefeuille. De plus elle coupe la frontière de Markowitz en deux points A et B ; ces deux points représente deux portefeuilles optimums.

Ainsi, selon sa tolérance au risque, l'investisseur choisit son portefeuille parmi ces deux points. à titre d'exemple, s'il est moins averse au risque, il sélectionne le portefeuille A, sinon, le portefeuille B sera plus efficace.

Cependant, chaque investisseur dispose un degré d'aversion au risque spécifique à sa position selon sa préférence du risque. De ce fait, on va étudier par suite, l'effet d'augmenter ë à une valeur 5, sur le choix de portefeuille efficient.

Tableau 5 : Variances des portefeuilles optimums pour un degré d'aversion ë= 5

E(Ri)

0.02%

0.04%

0.06%

0.08%

0.09%

0.1%

ó 210-4

3.9070

4.1922

4.3370

4.007

3.9377

3.8025

A partir des valeurs trouvées dans les tableaux 4 et 5, on trace les courbes d'indifférence dans le plan des coordonnés variance et espérance :

Figure 13 : Courbes d'indifférence et frontière efficiente

Sur la figure 13, sont représentées deux courbes d'indifférence C et C' pour deux niveaux d'aversion successifs 1,3 et 5. La courbe C' représente un niveau de risque plus élevé que C, pour cela son intersection avec la frontière d'efficience se réalise à deux points ; la première, à un niveau d'espérance plus haut que le point A (Figure 12), par contre la deuxième à un niveau plus faible que le point B (Figure 12). En conséquence, la courbe C' offre un niveau de satisfaction plus faible que la courbe C. Mais ces deux courbes ne produisent pas le niveau d'utilité le plus élevé puisqu'elles ne sont pas tangentes à la frontière efficiente.

III.2.2 Introduction d'un actif sans risque

Supposons maintenant qu'il existe un actif sans risque dont le taux de rentabilité Rf est fixé à une valeur égale à 6.10-4 sur l'horizon de temps considéré. Dans ce cas, le risque de l'actif est nul (c'est-à-dire variance = 0) et son espérance égale à 0.06%.

Dans ce cas le système d'optimisation de portefeuille devient :

Min

x

20 20

i j

Xi Xj cov( , )

R R (48)

i j

20

Xi Ri

+

X f R f R

=

s/c

i
20

Xi X 1

+ =

f

i

Où Xf désigne la proportion prise par l'investisseur dans l'actif sans risque.

A cet effet, dans le tableau 6, nous déterminons les vecteurs d'allocation des actions ainsi la variance de portefeuille lorsqu'on introduit un actif sans risque.

Tableau 6: Les proportions des actions dans les portefeuilles optimaux suite à
l'introduction d'un actif sans risque

Xi

R =0.6 10-3

X1

0

0

X2

0

0

X3

0

0

X4

0

0

X5

0

0

X6

0

0

X7

0

0

X8

0.1481

0.1020

X9

0

0

X10

0

0

X11

0

0

X12

0

0

X13

0.8199

0.8227

X14

0

0

X15

0

0

X16

0

0

X17

0

0

X18

0

0

X19

0

0

X20

0

0

Xf

0.0321

0.0752

Variance 10-4

1,0506

1,0432

Pour R égal à 0.06%, on remarque que l'ajout d'un actif sans risque fait diminuer le risque, mesuré par la variance, de 1,0607.10-4 à 1,0506.10-4. De plus lorsqu'on augmente la proportion de l'actif sans risque dans le portefeuille de 3.21% à 7.52% la variance diminue de 1,0506.10-4 à 1,04320.10-4.

Suite à l'introduction d'un actif sans risque, la frontière efficiente n'est plus elliptique, elle se transforme en une droite linéaire passant par le taux de rentabilité Rf et tangente à l'ancienne frontière. Donc on peut schématiser cette frontière comme suite :

Figure 14 : Effet de l'actif sans risque sur la frontière efficiente

Ainsi, l'investisseur place une fraction Xf dans l'action sans risque et les restes dans le portefeuille risqué. La frontière d'efficience prend alors la forme d'une demi droite qui est [Rf , M[. Le point M qui correspond au point de tangence entre l'ancienne frontière et la récente. On remarque aussi, que l'introduction d'un actif sans risque fait augmenter le rendement espéré de p' à p, pour un même niveau de risque égale à 0,012.10-2.

Le portefeuille optimal est celui qui correspond au point de tangence entre la demie droite [Rf , M[ et la courbe d'indifférence la plus élevée qu'il peut l'atteindre.

Figure 15 : évaluation des cours de portefeuille

Bien que l'approche Moyenne-Variance est la plus utilisé en pratique par la plupart des investisseurs, elle souffre de certaines limites, telle qu'elle se base sur la variance comme mesure de risque, qui analyse les pertes et le les gains de même façon et n'est valable que dans un univers gaussien. Or puisque la loi normale possède une queue fine, l'approche classique ne tient pas compte des valeurs extrêmes situant au niveau des queues. Ainsi, dans la figure 15, nous avons illustré les cours du portefeuille examiné sur l'horizon de temps considéré. On enregistre, pendant les dix ans, des valeurs qui dépassent les variances maximum et minimum #177; 0.2.

De ce fait, on va introduire dans la partie suivante une autre mesure de perte dont elle tient compte des valeurs extrêmes, la Value-at-Risk, et on étudiera son effet sur le choix de portefeuille efficient.

III.3 Estimation de la VaR

Nous étudierons dans cette section deux méthodes d'estimation du VaR : la méthode paramétrique et la méthode empirique.

III.3.1 VaR paramétrique

Afin de calculer la VaR paramétrique, nous supposons que les rendements des actions ainsi de portefeuille suivent une loi normale. A partir, d'une programmation sur Matlab, on calcule la VaR pour trois niveau de confiance 99%, 95% et 90%. Les résultats trouvés sont enregistrés dans le tableau 7 :

Tableau 7 : Estimation de la VaR par la méthode paramétrique

VaR(á)

Actions

VaR (0.99)
%

VaR (0.95)
%

VaR (0.90)
%

Air France

-7,56

-5,32

-4,13

Air Liquide

-4,07

-2,86

-2,22

Alcatel-Lucent

-7,84

-5,54

-4,31

Axa

-5,33

-3,75

-2,91

BNP

-4,94

-3,47

-2,68

Bouygues

-5,43

-3,81

-2,95

Carrefour

-4,46

-3,15

-2,45

Danone

-3,65

-2,56

-1,98

Essilor Intl

-4,34

-3,05

-2,36

Lafarge

-4,67

-3,28

-2,55

LVMH

-4,89

-3,45

-2,68

Michelin

-4,81

-3,39

-2,63

L'orial

-4,49

-3,16

-2,45

Peugeot

-4,51

-3,17

-2,46

Renault

-5,44

-3,82

-2,96

Schneider.E

-5,02

-3,53

-2,74

Sté générale

-5,08

-3,57

-2,76

Total

-4,14

-2,91

-2,26

Vallourec

-5,49

-3,84

-2,96

Vinci (EXSGE)

-4,19

-2,93

-2,26

Le Tableau 7, nous permet de constater que chaque fois le niveau de confiance diminue, la VaR baisse. Par exemple la VaR (99%) de l'action Air France équivalente à 7.56% en valeur absolu, cependant, elle diminue lorsque le niveau de confiance devient 90% à une valeur 4.13%. On peut expliquer cette résultat de la façon suivante : la VaR (99%)=7.56% cela signifie qu'il y a 1% d'avoir une perte maximale sur l'action Air France dépasse 7.56%. Mais

pour la VaR (90%) on a 10% de chance d'enregistrer une perte maximale dépasse 4.13% ; C'est -à- dire qu'on est moins douteux d'avoir un résultat parfait lorsque on estime la VaR à un niveau de confiance de 99% que d'un niveau de confiance équivaut à 90%.

De plus, pour différent niveau de confiance, on voit que l'action Alcatel-Lucent est plus risquée que les autres actifs. Par contre l'action Danone est la plus efficace en terme de perte, puisqu'elle possède la plus petite valeur de VaR.

III.3.2 VaR historique / empirique

Cette méthode présume que le futur est le prolongement de passé. Autrement-dit, à partir des cours passés, on estime les cours futurs. Selon une programmation sur Matlab, on calcule la VaR pour trois niveaux de confiance 99%, 95% et 90%. Les résultats trouvés sont enregistrés dans le tableau 8 :

Tableau 8 : Estimation de la VaR par la méthode historique

VaR(á)

Actions

VaR (0.99)
%

VaR (0.95)
%

VaR (0.90)
%

Air France

-7,79

-3,63

-2,72

Air Liquide

-4,43

-2,80

-2,06

Alcatel-Lucent

-8,69

-5,07

-3,46

Axa

-6,50

-5,07

-2,42

BNP

-6,05

-3,24

-2,27

Bouygues

-6,50

-3,58

-2,51

Carrefour

-5,20

-3,05

-2,14

Danone

-3,87

-2,36

-1,63

Essilor Intl

-4,93

-2,81

-1,97

Lafarge

-5,54

-3,21

-2,30

LVMH

-5,27

-3,29

-2,30

Michelin

-5,54

-3,35

-2,29

L'orial

-4,96

-3,11

-2,18

Peugeot

-4,88

-3,09

-2,13

Renault

-5,92

-3,74

-2,61

Schneider.E

-5,58

-3,36

-2,40

Sté générale

-6,39

-3,47

-2,33

Total

-4,71

-2,90

-2,10

Vallourec

-6,12

-3,63

-2,52

Vinci (EXSGE)

-4,59

-2,77

-1,94

De même que la VaR paramétrique, on constate que, plus le niveau de confiance est élevé, plus la perte subie par l'investisseur est grande. Toutefois, pour toutes les actions on remarque

que la VaR(99%) empirique est inférieur à celle paramétrique ; à titre d'exemple, pour l'action Air France, on a une VaR paramétrique équivalente à 7.56% en valeur absolue, par contre lorsque on l'estime par la méthode empirique, elle augmente pour atteindre une valeur 7,79%. Nonobstant, pour des niveaux de confiance inférieure à 99%, la VaR empirique devient supérieure à celle paramétrique.

Une question fondamentale se pose ici; qu'elle est la meilleure méthode d'estimation du VaR?

L'estimation de VaR par la méthode historique est plus efficace, dans certain cas, que par la méthode paramétrique. En effet, elle n'impose aucune hypothèse sur la nature de distribution des rendements, contrairement à la méthode paramétrique que suppose que les taux de rendement soient normalement distribués. Mais La rareté des donnés peut apporter des problèmes quant à l'application de cette méthode.

III.4 Approche Moyenne-VaR

Puisque l`approche de Markowitz est imparfaite pour le choix de portefeuille à cause de la non considération des valeurs extrêmes, dans cette partie, nous nous intéressons à l'optimisation de portefeuille avec la VaR. Pour cette raison, et comme l'approche Moyenne- Variance, nous examinons l'effet d'introduire la VaR au lieu de la variance comme mesure de risque sur la sélection de portefeuille. Pour ce faire on a procédé à une programmation sur Matlab ; il s'agit de minimiser la fonction objective, la VaR, sous contrainte un niveau désiré de taux de rendement espéré. Le portefeuille optimal pour cette approche est celui qui résoudre la programme suivante ;

Min VaR(

x

á (49)

)

X

' . 1 i ô =

) R

S/c

X'. E (R

i i

Pour faciliter les calcules, on utilise la méthode paramétrique afin d'estimer la VaR des actions ainsi de portefeuille, pour cela on peut récrit le système de manière suivante ;

Min X ' E ( R ) - Z á X ' Ó X (50)

i i i i

x

X

' . 1 i ô =

S/c

X' . E (R)

i i R

avec Zá le quantile d'ordre á de la loi normale N (0,1).

Par ailleurs, notre objectif est de déterminer les proportions Xi représentant les poids des actions dans le portefeuille optimum. A cet effet, dans le tableau (9) nous calculons les vecteurs d'allocation des actifs ainsi la VaR de portefeuille pour un niveau de confiance 99%.

Tableau 9 : Les proportions des actions dans les portefeuilles optimaux (á =99%)

Xi R

0.02%

0.04%

0.06%

0.08%

0.09%

0.1%

X1

0.0431

0.0032

0

0.0574

0.0158

0.1115

X2

0.0092

0.0622

0.0697

0.0636

0.1103

0.0418

X3

0

0

0

0.05 13

0.0205

0

X4

0.0091

0.0163

0

0.0698

0.0916

0.0786

X5

0.057 1

0

0

0.0899

0.0449

0.0962

X6

0.0263

0.1045

0.1501

0.0058

0.0637

0.0245

X7

0.0531

0.1079

0.1294

0.0278

0.0169

0

X8

0.0746

0.0724

0.0089

0.0809

0.0052

0.0523

X9

0.0871

0.0687

0.0589

0.0310

0.0303

0.0079

X10

0.0889

0.0602

0.0365

0.0968

0.0230

0.0719

X11

0.0101

0.0131

0.0098

0.0672

0.0919

0.1005

X12

0.0560

0.0652

0.0412

0.0073

0.0205

0.0491

X13

0.0730

0.0791

0.1745

0.0057

0

0.0568

X14

0.0467

0.0259

0.0665

0.0000

0.0300

0

X15

0.0224

0.0606

0.0654

0.0226

0.0795

0.0501

X16

0.0865

0.0882

0.0392

0.0536

0.0997

0.0459

X17

0.0567

0.0059

0

0.0455

0.0559

0.0272

X18

0.0840

0.0850

0.0341

0.0698

0.01 14

0.0248

X19

0.0423

0.0552

0

0.0943

0.1381

0.1401

X20

0.0738

0.0263

0.1157

0.0596

0.0508

0.0208

VaR(á)

-0.0264

-0.0267

-0.0269

-0.027 1

-0.0273

-0.0274

ó2(10)-4

1.4478

1.4838

1.5639

1.7390

1.8584

1.8743

De même que l'approche de Markowitz, on constate que le niveau de risque, mesuré par la VaR, augmente chaque fois que le rendement espéré accroît. En effet, pour une espérance

égale à 0.02%, la VaR (99%) équivalente à 2.64% en valeur absolu, par contre, lorsqu'on augmente le taux de rendement espéré à une valeur 0.1%, le risque accroît, également, pour atteindre une valeur égale à 2.74%.

Le calcul de la variance de portefeuille nous amène à déduire que, chaque fois l'espérance est augmentée, la variance de portefeuille est amplifie. De plus, pour différent niveau @e taux de rendement espé0é, on voit que le poids de l'action Alcatel-Lucent (x3) dans la plupart des portefeuilles, est nul. Cela est expliqué de faite que ce titre est plus risqué (on a déjà montré ça dans le paragraphe « estimation de VaR »).

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon