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Le poids des recettes non fiscales sur les revenus publics au Rwanda. Cas du district de Gicumbi, de 2006 à  2008

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par Evariste SAFALI
Institut Polytechnique de Byumba (I.P.B.) - Ao en Comptabilité 2010
  

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CHAPITRE 5. CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

5.1. CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail de recherche que nous avions intitulé : « Le poids des recettes non fiscales sur les revenues publics au Rwanda, cas du district de Gicumbi de 2006 à 2008 ». Notre étude s'était fixé des objectifs à atteindre : l'objectif général était la mise en exergue des sources de financement du district de Gicumbi alors que les objectifs spécifiques étaient  la connaissance des constituants des revenus publics dans district de Gicumbi, la distinction des différentes sources des recettes du district  et la comparaison des recettes non fiscales aux revenus publics du district de Gicumbi. Nous affirmons que tous ces objectifs assignés à notre travail ont été atteints avec succès.

Notre analyse a couvert une période allant de 2006 à 2008, soit trois ans ; une période que nous avons jugée suffisante pour pouvoir tirer des conclusions sur base des éléments vraiment fiables et consistants. Pour mieux atteindre nos objectifs, nous nous sommes posé des questions suivantes qui constituaient d'ailleurs notre problématique : « Quelles sont les sources des recettes non fiscales dans le district de Gicumbi ? » et « Quelle est la contribution des recettes non fiscales aux revenus publics dans le district de Gicumbi ? ».Les résultats obtenus sur terrain nous ont rendus capables d'y répondre : les recettes non fiscales y sont perçues sous différentes sources et constituent une part très minime aux revenus du district.

C'est un travail qui a été doté de deux hypothèses : « Les recettes non fiscales sont perçues sous diverses sources dans le district de Gicumbi » et « Les recettes non fiscales constituent une part importante des revenus publics dans le district de Gicumbi ».

Notre travail s'est articulé autour de cinq chapitres :

Le premier chapitre intitulé : « Introduction Générale » avait pour but d'introduire ce travail de recherche et comprenait différents points qui ont été fort développés.

Dans l'historique du problème, nous avons montré que l'homme a été créé et appelé par le bon Dieu à parfaire la société et à continuer ses oeuvres par sa propre contribution. Nous avons évoqué l'histoire de la fiscalité rwandaise et la création du Rwanda Revenue Autority qui a eu une mission de gérer et d'administrer des recettes publiques. Le motif du sujet à savoir le souci de connaître combien le district de Gicumbi profite des recettes non fiscales et l'intérêt tant personnel, scientifique et académique, social que politique ont été développés à long et à large.

La délimitation du sujet dans le domaine, dans le temps et dans l'espace a été respectée : c'est ainsi que nous nous sommes investis dans la finance du district de Gicumbi pour la période allant de 2006 à 2008. Une réflexion de ce que serait la situation budgétaire déficitaire du district de Gicumbi au cas où les recettes non fiscales étaient omises a été développée.

Le deuxième chapitre intitulé : « cadre conceptuel et revue de la littérature » avait pour objet de définir les concepts de base et de produire la revue de la littérature. Nous avons défini tous les concepts clés à rapport avec notre sujet de recherche et la littérature nécessaire a été exploitée. Nous avons situé nos lecteurs et nous sommes sûr qu'il n'y a pas eu d'obscurantisme, ni de confusion quant à la lecture de ce chapitre. Ainsi, les termes suivants : poids, recettes et revenus, public, fisc, recettes et revenus publics, recettes non fiscales (taxes), recettes parafiscales et recettes fiscales (impôts) ont été définis.

Pour la revue de la littérature, nous avons abordé et présenté les différentes sources de financement des Gouvernements riches au monde, celles des Gouvernements pauvres d'Afrique de l'Est, celles du Gouvernement Rwandais et enfin celles du district de Gicumbi. En général, tous ces gouvernements et même le district de Gicumbi se financent par les revenus fiscaux, les revenus non fiscaux, les revenus parafiscaux, les aides, les subventions et les emprunts, et cela à des pourcentages différents.

Le troisième chapitre intitulé : «Méthodologie » nous a permis de présenter les techniques et les méthodes utilisées comme le préconise la rigueur scientifique : c'étaient des techniques documentaires, d'entretien et d'interview, d'échantillonnage et de questionnaire qui nous ont été beaucoup utiles en matière de la collecte des données de recherche. C'étaient aussi des méthodes analytiques, comparatives et statistiques qui ont été utilisées et ont rendu possible l'analyse de ces données.

Le quatrième chapitre a été intitulé : « Présentation, analyse des données  et interprétation». Nous avons situé géographiquement le district de Gicumbi. C'est un des cinq districts de la Province du Nord. Il en est situé à l'Est et s'étend à une superficie de 829 km2 et compte 21 Secteurs, 109 Cellules et 630 Villages. Le relief y est très accidenté, aux pentes raides et aux vallées profondes et étroites avec un climat aux saisons sèches et pluvieuses. Il est habité par 172 144 hommes et 190 187 femmes.

Ce chapitre a présenté aussi les revenus publics dans le district de Gicumbi. Ils viennent des recettes fiscales, recettes non fiscales et des fonds des bailleurs et intervenants. Deux types de budget y existent : un budget ordinaire financé par des recettes propres, des dons et legs, des subventions de l'Etat et des entités administratives autonomes,... et le budget de développement financé par des fonds de bailleurs et intervenants.

L'analyse et l'interprétation des réponses aux questions soumises aux techniciens du district et aux fonctionnaires des instances de base et même à la population ont permis de confirmer la première hypothèse selon laquelle les recettes non fiscales sont perçues sous différentes sources.

Ce chapitre a été clôturé avec l'infirmation de la deuxième hypothèse selon laquelle les recettes non fiscales perçues dans le district de Gicumbi constituent une part importante de ses revenus. Cette infirmation a été le fruit de l'analyse des rapports financiers annuels 2006 - 2008 qui ont démontré que la part des recettes non fiscales est très infime à l'ordre de 7% contre 1% des recettes fiscales et 92% des fonds des bailleurs et intervenants.

Le cinquième chapitré intitulé : «Conclusion et recommandations  », est intervenu pour mettre fin à ce travail.

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