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Intégration des technologies de l?information et de la communication dans le système éducatif congolais

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par Arsène Harold BOUCKITA
Ecole Supérieure de Gestion et d'Administration des Entreprises ESGAE - Certificat d'Etudes Supérieures en Administration des Entreprises CESAE (BAC+4) 2011
  

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Paragraphe 1 : Aspect organisationnel et humain

1.1. Institutionnalisation de l'usage des TIC

On entend par institutionnalisation de l'usage des TIC, le fait de mettre en place des structures chargées des TIC dans les différents établissements et administrations du METPFQE. C'est une réponse au problème de l'absence desdites structures.

1.1.1. Institutionnalisation de la DDI

La première institution chargée des TIC au METPFQE serait la direction de la documentation et de l'informatique (DDI).

Au lieu de se limiter au traitement des résultats d'examens, la DDI devrait avoir des missions étendues aux questions d'intégration des TIC dans le sous-secteur. Elle serait chargée de développer la politique d'intégration des TIC en mettant en place des plans suivants :

- plan d'installation des infrastructures informatiques de base et des réseaux

locaux dans les établissements et les directions centrales pour le traitement de l'information ;

- plan de mise en place des systèmes d'information de gestion dans les

établissements et directions centrales ;

- plan d'installation des équipements de télécommunications pour permettre

l'interconnexion des sites distants du ministère ;

- plan d'utilisation du nouvel environnement pour des besoins de traitement des

données, de stockage et de circulation des informations ;

- plan de mise à la disposition des usagers d'un portail permettant l'accès à

l'information distante ;

- plan de mise en place des plates-formes de discussion en ligne, des possibilités

de vidéo conférences, ainsi que des formations à distance ;

- plan de mse en place des plans de maintenance d'installations informatiques et

des équipements de télécommunications dans les établissements et les administrations relevant du METPFQE ;

- plan de recrutement et de la formation des personnels informaticiens du

METPFQE...

Le nouvel organigramme adapté à ses nouvelles missions serait le suivant :

Figure 2 : Nouvel organigramme de la direction de la documentation et l'informatique :

Cabinet

Direction de la documentation
et de l'informatique

Service de la
documentation
et archivage

Service des
études et
planification

Service
administratif
et financier

Service
conception et
développement

Service de
l'exploitation et
maintenance

Service de
la formation
et stage

Comme les autres directions centrales du ministère, la DDI devrait être représentée à l'intérieur du pays au niveau des directions départementales et des établissements scolaires.

· au nivaeu des directions départementales

Dans chaque département (circonscription administrative), on retrouve une direction de l'enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi. Elle représente le cabinet du ministre dans la circonscription.

Au sein de cette direction, toutes les autres directions centrales sont représentées sauf la DDI. Ce défaut entraîne que les activités de la DDI ne soient pas exercées dans le département ainsi que dans les établissements sous-tutelle. Il y'aurait alors lieu d'installer un service de la DDI à l'image de ceux des autres directions centrales.

Dirigé par un chef de service départemental, ce service serait chargé d'accomplir les missions de la DDI au sein de la direction départementale et dans les établissements scolaires et de veiller à l'application des politiques d'intégration des TIC.

· au niveau des établissements scolaires

Dans ces établissements, on devrait retrouver sur le plan technique les installations informatiques (salles informatiques, systèmes d'information de gestion, installations réseaux informatiques et télécoms...). Pour exploiter et maintenir ces installations, les établissements devraient être pourvus d'un service informatique.

Ce service, dirigé par un chef de service, serait structuré et identifié à l'instar des services relevant des autres directions centrales.

1.1.2. Création des services informatiques dans les autres directions centrales

Les directions générales et centrales sont des directions dont l'objet principal est le traitement des données pédagogiques, administratives, financières et techniques. Elles seraient utilisatrices ou exploitantes des solutions des TIC que la DDI devrait proposer. Pour prétendre à une exploitation optimale des ressources et assurer la maintenance des installations et équipements, ces cellules devraient être élevées au rang de services informatiques légers dont la structure pourrait être modifiée en fonction des besoins spécifiques de la direction concernée ou des ressources humaines disponibles. Ce qui favoriserait l'accès aux services de maintenance, d'exploitation, de collecte et de traitement de données, de la documentation, d'archivage ainsi que des études.

Figure 3 : Nouvel organigramme du service informatique des directions centrales

Direction centrale

Chef de service
nformatique

 
 

Bureau de la collecte
et de saisie

 

Bureau de l'exploitation
et de la maintenance

 

Bureau des études et
de la planification

Bureau de la documentation
et des archives

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1.2. Développement des compétences des personnels administratifs, des enseignants et des apprenants

Le système de l'enseignement technique compte actuellement plus de cinquante informaticiens et plusieurs utilisateurs d'ordinateurs. Les structures présentent près de 30 salles informatiques réparties dans plus de 10 établissements.

Les TIC constituent un environnement de travail. Dans le cadre de l'enseignement technique, il s'agit des aptitudes dont les enseignants et les enseignés devraient disposer. A ce titre, elles ressemblent à une culture qu'il faut intégrer. Cette intégration passe fondamentalement par la formation commune de base en informatique, à l'utilisation optimale des ressources informatiques.

La formation concerne les deux acteurs du système: les administrateurs et le personnel enseignant d'une part et les apprenants ou élèves de l'autre.


· de la formation du personnel administratif et des enseignants

L'Office National de l'Emploi et de la Main-d'oeuvre (ONEMO) dispose de deux centres de formation continue à Pointe-noire et à Brazzaville. En fonction des besoins en compétences définis par les directions centrales, ces centres pourraient concevoir des modules de formations adaptés et procéder au renforcement de capacités du personnel du sous-secteur.

Les enseignants des sciences et techniques économiques (STE) et ceux des sciences et techniques administratives (STA) pourraient ainsi être formés à l'usage des TIC dans leurs domaines respectifs.

A terme, ils seraient capables de :

- manipuler l'ordinateur et enseigner les logiciels de bureautique pour les STA ;

- manipuler l'ordinateur et enseigner les logiciels de gestion pour les STE ;

- préparer les apprenants à l'usage des TIC et de l'Internet ;

La formation s'étendrait au reste des membres de l'administration. A leur tour, ils seront initiés à l'utilisation de l'ordinateur, de l'Internet et de plusieurs autres possibilités offertes par les TIC. Ces personnels (administratif et enseignant) seraient ainsi préparés à exploiter les installations informatiques, réseaux et télécoms existant à différents niveaux d'utilisation. Ils intégreront à cet effet en eux, une culture des TIC.


· de la formation des apprenants

Deux directions générales sont concernées par des questions pédagogiques dans le sous-secteur de l'enseignement technique. Il s'agit de la direction générale de l'enseignement professionnel (DGEP) et la direction générale de l'enseignement technique (DGET).

La DGEP est chargée de gérer les questions relatives à la formation professionnelle donnée dans les écoles de formation. De son côté, la DGET est chargée de gérer les mêmes questions, mais cette fois-ci, relatives à l'enseignement dans les lycées et collèges techniques industriels, agricoles ou commerciaux.

Pour préparer les apprenants à intégrer l'univers des TIC, des programmes de formation en TIC devraient être élaborés et intégrés de manière à ce qu'ils occupent la même place que les autres cours dans la répartition des disciplines. Ces programmes tiendront compte des besoins de connaissance en informatique de base, des logiciels spécifiques à chacun de métiers enseignés, enfin des aspects liés à communication.

Dans les lycées et dans les collèges d'enseignement technique industriel par exemple, on aura des programmes intégrant des cours d'initiation à l'informatique, des cours d'utilisation des logiciels spécifiques de dessin ou d'architecture, des notions d'Internet appuyées par un cours sur les TIC.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault