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L'incidence de la crise financière internationale de 2008 sur la structure financière d'une institution bancaire congolaise cas de la bcdc

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par Dimitri ENGULU BOLINGO
Université de Kinshasa - Licence 2009
  

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SECTION II. STRUCTURE FINANCIERE D'UNE BANQUE

Le terme structure financière est un ensemble de concepts qui est complexe et peut voir en profondeur selon des différentes dimensions.

II.1. DEFINITION

Etant complexe, le terme structure financière apparait dans plusieurs définitions des différentes dimensions.

Selon le dictionnaire de gestion financière, la structure financière est l'ensemble des propositions qui existent à un moment donné entre les différentes ressources de l'entreprise, propres ou empruntées, permanentes ou provisoires.(22(*))

Une autre définition plus claire proposée par J. BARREAU et J. De la HAYE. Dans leur manuel de gestion financière ; pour eux c'est une évaluation des grandes masses du bilan et l'étude des relations qui existent entre elles et entre leurs composantes principales.(23(*))

Lorsqu'on parle de la structure financière de l'entreprise, on fait référence à l'ensemble des ressources qui financent l'entreprise qu'il s'agisse des capitaux propres, dettes à long ou moyen terme, des dettes à court terme ou des ressources d'exploitation.(24(*))

II.2. ETUDE DE LA STRUCTURE FINANCIERE

L'outil le plus pertinent pour apprécier les indicateurs de la structure financière est le bilan comptable.

II.2.1. BILAN D'UNE BANQUE

II.2.1.1. Définition

Le bilan est un document de synthèse dans lequel sont regroupés, à une date donnée, l'ensemble des ressources dont ont disposé l'entreprise et l'ensemble des emplois qu'elle en a fait.(25(*))

Il constitue un matériau pertinent pour la formulation d'un diagnostic orienté vers l'appréciation des conditions d'équilibre financier ou de solvabilité, et plus largement encore, vers l'étude de la structure financière, malgré les limites inhérente à une représentation instantanée de patrimoine.(26(*))

II.2.1.2. Structure d'un bilan d'une banque

Le bilan est un tableau de synthèse à deux parties : l'actif et le passif. Il permet de connaitre à la fois les opérations qu'il enregistre, mais également les agents économiques avec lesquels ces opérations ont été faites.

v Les opérations interbancaires sont des opérations que la banque réalise avec d'autres institutions financières, dans le cadre de sa gestion de trésorerie. En effet, quand son exploitation lui permet de dégager des excédents de trésorerie, la banque se trouve en position de prêteur net sur le marché interbancaire. Les éléments d'actif excèdent les éléments correspondants du passif dans le cas inverse la banque doit avoir recours au marché pour assurer son refinancement. Les opérations interbancaires intègrent également les comptes dits de liaison: il s'agit des dépôts qu'une banque dans d'autres établissements et de ceux que ces derniers détiennent chez elle pour les besoins de la compensation interbancaire.

v Les opérations avec la clientèle sont les opérations que la banque réalise avec sa clientèle. L'actif retrace les crédits accordés. Le passif inclut les dépôts collectés qu'il ventile selon leur degré d'exigibilité, leur forme (compte, bon, certificat) et leur nature au regard de la réglementation bancaire (compte d'épargne à régime spécial, comptes ordinaires). Le poids de ces comptes dans le bilan traduit l'intensité de l'activité de financement de la banque.

v Les opérations sur titres. Elle retrace les interventions de la banque sur le marché des capitaux pour son propre compte. L'actif fait donc état de son portefeuille de titres, classés selon leur durée de conservation, dans l'ordre croissant de cette durée: les titres de transaction, de placement et d'investissement. Au passif, on retrouve ceux que la banque émet pour se refinancer, et qui sont à revenu fixe ou variable: les titres de créance négociables et hypothécaires. Le bilan, faisant prévaloir une logique patrimoniale, les opérations sur titres effectuées pour le compte de la clientèle n'y apparaissent pas.

v Les valeurs immobilisées. Elles sont les biens et valeurs censés demeurer durablement dans le patrimoine de la banque. Le bilan bancaire ne présente donc, de ce point de vue, aucune originalité face à celui de l'entreprise industrielle et commerciale.

v Les opérations extra-bilancielles. Enfin, l'importance des opérations extra-bilancielles, tant en termes qualitatifs que de volume, incite à les prendre en compte pour caractériser la position de la banque. Les comptes de hors-bilan comportent toutes les opérations qui ne sont pas neutres en termes de risque, non encore survenues en date de situation mais pour lesquelles des engagements contractuels ont été donnés ou reçus.

II.2.1.3. Hors -bilan

Le hors bilan des banques regroupe toutes les opérations dont la réalisation complète est reportée dans le futur et qui constituent ce que l'on appelle un passif éventuel.(27(*))

Celui-ci peut avoir pour origine soit un engagement de la banque, soit la réalisation d'une condition, incertaine par nature, et indépendante de la volonté de la banque.

Le hors-bilan constitue un poste important du fait du recours fréquent à des produits dérivés et à des produits financiers à terme. A la différence des entreprises industrielles et commerciales, qui n'ont aucune obligation en la matière (sauf en annexes), les banques et tous les établissements de crédit doivent dans la plupart de législations comptables et financières, tenir une comptabilité d'engagements.(28(*))

L'environnement concurrentiel a obligé les banques à rechercher de façon plus agressive des profits en s'engageant dans des activités hors-bilan, comme :

Ø La cession de prêts

Ø Les engagements de financement

Ø Les garanties données sur les prêts

Ø L'émission de titres adossés à des prêts hypothécaires

Ø Les opérations de marché du type swaps ou opérations à terme.(29(*))

Le hors-bilan est un secteur sensible dans les institutions financières qui donnent des garanties à des tiers ou à des établissements de crédit pour le compte de ses clients mais qui reçoivent aussi de leur coté des engagements des établissements de crédit.

* 22 Conso P. et Cie, Dictionnaire de gestion financière, Ed. Dunod, Paris, 1984, p400

* 23 J. BARREAU et J. De la HAYE, gestion financière, Ed. Dunod, Paris, 2007

* 24 DEPALLENS G. et JP. JOBARD, Gestion financière de l'entreprise, 11ème édition, Dalloz, 1997, p811

* 25 J. BARREAU et J. De la HAYE, op cit

* 26 Elie COHEN, Analyse financière, 5ème édition, Economica, Paris, 1997, p216

* 27 MOURGUES M., La monnaie : système financier et théorie monétaire, 2ème éd., Economica, Paris, 1990, p95

* 28 LUMONANSONI, Cours de gestion des institutions financières au congo, Inédit, L1 gestion financière, UNIKIN, 2008, p23

* 29 http://fr.wikipedia.org

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