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Apport du marketing bancaire dans la maximisation des recettes d'une institution financière , cas de la banque pour l'Afrique au Congo

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par Jean claude MUKADI MUKUAMBALA
Institut supérieur du commerce de Kinshasa - Licence 2011
  

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3.3.2 Le Micro- Environnement :

1. Les Fournisseurs :

Afin d'offrir sur le marché ses produits, l'entreprise doit acquérir les ressources nécessaires pour pouvoir produire. Comme dans le marketing des achats, les banques font la collecte des ressource auprès des fournisseurs des capitaux et ce, en amont et le faire distribuer en aval à la clientèle demanderesse des capitaux.

2. La clientèle :

Elle est l'un des éléments-clés de l'environnement immédiat de l'entreprise .Bien qu'on parle souvent de la clientèle comme s'il s'agissait d'une entité homogène, l'entreprise s'adresse, en général, à plusieurs cibles. Toutefois, le marché se subdivise, lui-même, en sous marchés appelés communément segments.

3. La concurrence :

La concurrence, dans le domaine bancaire, est particulièrement délicate à appréhender. Le couple produits / marchés est à prendre en compte.

Une bonne connaissance de la concurrence permet de raisonner, non seulement à partir du marché, mais également du pouvoir compétitif, les informations obtenues permettent à l'institution de comparer ses forces et faiblesses par rapport à celles de ses principaux concurrents et rester en veille de tout éventuel dynamisme sur le marché. Ainsi, l'étude de stratégie de ses concurrents est importante.

4. Les publics :

Une organisation n'est pas seulement confrontée à une concurrence dans la conquête d'un marché mais doit tenir compte d'un certain. Nombre de publics.

On définit un public comme étant : «un groupe ayant un impact réel ou

potentiel sur la capacité d'une organisation à atteindre ses objectifs ». Quelle que soit sa nature, un public est en mesure d'affecter positivement ou négativement le destin d'une entreprise. Les pouvoirs publics et les groupes d'intérêt (association de consommateurs et des groupes de défense de l'environnement) ainsi que le monde financier constituent la partie la plus importante du puzzle puis les médias, les publics locaux, le grand public et les publics interne à l'entreprise.

Comme l'organisation affecte les intérêts de ces publics, ceux-ci deviennent une composante significative de son environnement.

Les changements environnementaux ont d'énormes implications pour les prises de décision. La veille environnementale doit donc absolument faire partie du processus de planification d'autant plus que les grand facteurs environnementaux évolue d'une manière vertigineuse.

A cet effet, il est impératif de rechercher dans chacune des dimensions des faits et des tendances, détecter le moindre frémissement de l'environnement économique et déceler les menaces et les opportunités sur le marché.

Les principes du succès :

La recherche d'une bonne synergie entre, d'une part, l'adaptation, la réaction ou riposte aux modifications des relations avec les autres opérateurs et, d'autre part, la mobilisation des efforts, source est d'avantages concurrentiels.

Les principes stratégiques qui doivent être mis en oeuvre concernent à la fois des actions sur l'organisation et sur les relations avec l'environnement1 de la banque. Six facteurs clés ont été recensés :

L'empathie : recouvre les notions de convivialité, de confiance, de respect mutuel et d'ouverture .Ce critère permet de mesurer la qualité d'écoute du banquier aussi bien face à ses clients que face à ses collaborateurs, comme il correspond aussi d'anticiper les besoins.

Le sur-mesure : traduit la priorité donnée à la notion de clients plutôt qu'à celle de marchés. La pérennité de relation banque-client passe par la création d'un climat de confiance né d'une connaissance approfondie de chaque client, au-delà du concept plus anonyme et plus global de cible, de segment ou de marchés.

L'attrait du produit : est aussi un principe important ; les banques performantes sont celles qui ont su offrir des produits et services dont la vocation est d'anticiper les besoins.

La politique de produit pratiquée par les banques a trop souvent privilégié le développement de produits ou services sans véritable prise en compte des attentes réelles du marché.

La relation qualité-productivité : la qualité contribue à terme à réduire les coûts et à créer un supplément de valeur, mais ce critère doit être évalué à partir de la perception de la clientèle. Cette perception est indispensable à l'instauration d'une relation banque client durable et profitable.

Le contrôle de gestion : au-delà d'un simple constat comptable, il doit prendre en compte le contrôle dynamique des objectifs.

La relation performance récompense : se manifeste sous forme de permis d'encouragement et de promotions. Ce système permet aussi de gratifier ceux qui ont contribué au respect des objectifs et des principes stratégiques.

Tels sont les critères que la banque doit commencer à appliquer et à mettre en oeuvre, de même qu'une stratégie d'ensemble.

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