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La chronique de Philippe Mousket

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par Thibault Montbazet
Université Paris-IV Sorbonne - Master dà¢â‚¬â„¢histoire médiévale 2011
  

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d. Les sources historiographiques

C'est par commodité que nous distinguons ici sources historiographiques et sources littéraires. Avant d'aller plus loin, il faut s'arrêter un instant sur les problèmes épistémologiques que pose une telle distinction1.

En effet, opposer strictement, pour une oeuvre médiévale, historiographie et littérature serait anachronique et reviendrait à appliquer des catégories tardivement construites qui, si elles ne sont pas absentes de la pensée médiévale, ne sont pas alors nettement conçues. La conscience historique se forme partiellement par l'intermédiaire de ce que l'on nommerait aujourd'hui fiction : celle-ci est employée dans des textes qui se veulent pleinement historiographiques et, inversement, la littérature médiévale aime se doter d'une dimension historique et d'une profondeur temporelle. Nous retrouvons un peu le même phénomène dans la littérature fantastique du XXème siècle qui se coule, à la suite de Tolkien, dans cette tradition médiévale qui ne veut pas circonscrire le merveilleux au simple plaisir littéraire, mais lui adjoint l'illusion d'archives et de vérité historique. C'est aussi le cas de Philippe Mousket qui, on l'a dit, fait largement la place au roman et à l'épopée, ou encore de la chronique du Pseudo-Turpin qui se veut historique, mais qui n'est qu'une très longue amplification épique d'un évènement. On connaît aussi un manuscrit singulier du XIIIème siècle, le B.N. Fr. 1450, qui contient le Roman de Brut de Wace. Il s'agit d'une traduction de l'Historia regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth et donc

1 Ce qui suit est notamment inspiré par le séminaire et les réflexions de M. Dominique Boutet, professeur à Paris-IV. Voir également : D. Boutet, Formes littéraires et conscience historique aux origines de la littérature française (1100-1250), Presses Universitaires de France, Paris, 1999 ; D. Boutet et C. Esmein-Sarrazin (dir.), op. cit. ; M. Zink, Littérature française... op. cit. et Le Moyen Âge et ses chansons... op. cit. ; B. Guenée, op. cit.

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d'une oeuvre que l'on peut qualifier d'historiographique. Au milieu du règne d'Arthur (personnage dont on ne doutait pas alors de l'existence et qu'il ne faut donc pas reléguer dans l'écriture fictionnelle), Wace évoque un moment douze années de paix durant lesquelles prennent place aventures et merveilles. Ici, le copiste du manuscrit 1450 interrompt le Brut et intercale les quatre romans de Chrétien de Troyes avant de reprendre le cours de l'histoire de Wace là où il s'en était arrêté. Le copiste affirme que Chrétien de Troyes tiesmogne pour le règne d'Arthur : ses romans sont perçus comme des fables, mais ont bien une valeur de vérité1.

Faut-il dès lors distinguer des genres littéraires et les hiérarchiser selon leur degré de véracité ? Dans le Commentaire au songe de Scipion (oeuvre du Vème siècle bien connue au Moyen Âge), Macrobe différencie la fabula de la narratio fabulosa. Il y a la fiction qui vise au simple plaisir littéraire, celle visant à l'enseignement moral (comme les fables d'Esope) et celle qui se base sur la solidité du vrai, mais dont la vérité apparaît à travers des choses feintes et composées 2 . Brunet Latin distingue encore le fictif vraisemblable, le non vraisemblable et l'argumentum3. On comprend alors que la fiction peut être cet arrangement littéraire ornant le vrai pour amplifier le propos et qu'à ce titre elle occupe une fonction pleinement historiographique, celle de dégager le sens de l'histoire. Les critères mêmes de vraisemblance sont différents puisqu'ils peuvent se situer sur le plan moral : un fait moralement inacceptable peut être rejeté dans l'improbable ; à l'inverse, l'historien peut tordre la réalité dans le sens de ce qui devrait être4. Cette perméabilité des genres est d'autant plus vraie pour l'historiographie vernaculaire : celle-ci, en prose ou en vers, se développe au XIIIème siècle dans le moule de la littérature française du siècle précédent et peine encore à se démarquer du roman. Elle vise les mêmes publics et est pénétrée des mêmes codes et des mêmes structures.

Il faut certes se méfier de ce que nous appelons fiction : l'évêque Turpin était source sûre puisqu'on le croyait témoin oculaire ; les chansons de geste étaient considérées comme de l'histoire5, elles étaient la mémoire vivante,

1 L. Walters, « Le rôle du scribe dans l'organisation des manuscrits des romans de Chrétien de Troyes », Romania, 106, 1985, p. 303-325.

2 « Argumentum quidem fundatur veri soliditate sed haec ipsa veritas per quaedam composita et ficta profertur, et hoc iam vocatur narratio fabulosa, non fabula », Comm., livre I, chap. 2.

3 « Certes fable est un conte ke l'on dit des choses ki ne sont pas voires ne voirsamblables, si com la fable de la nef ki vola parmi l'air longuement. Istores est de raconter les ancienes choses ki ont esté veraiement, mais eles furent devant nostre tens, loins de nostre memore. Argumens c'est-à-dire une chose fainte ki ne fu pas, mais ele pot bien estre. », Li livre dou Tresor, livre III, chap. XLI.

4 B. Guenée, op. cit., p. 131.

5 Les rapports entre épopée et histoire au Moyen Âge ont été largement étudiés depuis les travaux fondateurs de Ramón Menéndez Pidal ; voir P. Bennet, « Epopée, histoire, généalogie », op. cit.

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encore chaude, de l'époque de Charlemagne et Philippe Mousket ne doutait certainement pas de la véracité de ce qu'il avançait (il qualifie lui-même d'estoire la source dans laquelle il puise les chansons de geste, comme au vers 14 296). Mais son rapport à la vérité historique était certainement compliqué et enrichi par la coexistence, dans la pensée médiévale, de différents niveaux de lecture et d'interprétation d'un même texte. Jean de Grouchy, à la fin du XIIIème siècle, définissait la chanson de geste comme celle qui raconte les exploits des héros et les adversités que les hommes de jadis ont subies pour la foi et la vérité. Elle apprend ce qui s'est passé, elle communique de l'histoire. Il recommandait ainsi de faire entendre ces chansons aux gens modestes et aux personnages âgées afin qu'en apprenant les misères et les capacités des autres, ils supportent plus facilement les leurs. Il y a du vrai dans des attitudes morales et des gestes, dans la parataxe épique. « De fait, la chanson de geste est de l'histoire, au moins dans la mesure où elle rappelle des faits historiques qui se sont effectivement produits - même si elle les fausse et les simplifie -, et dans la mesure où les personnages qu'elle met en scène remplissent toujours une fonction historico-politique »1. Seule peut-être une sociologie de la lecture pourrait affiner notre compréhension des rapports entre récit historique et fictionnel, mettant à jour ce « pacte implicite » entre l'écrivain et le lecteur dont parle Paul Ricoeur2. En attendant, ce problème méthodologique posé, nous pouvons tenter de faire le tri dans les sources possibles de la chronique de Philippe Mousket, et en premier lieu celles que l'on peut qualifier de plus historiographiques.

Nous avons cherché à montrer plus haut que le chroniqueur utilisait sans doute une traduction en français d'oeuvres latins. Nous avions proposé l'Anonyme de Béthune qui lui ressemblait dans sa combinaison de l'Abbreviatio et de l'Historia, dans son interpolation du Pseudo-Turpin et d'une traduction de Guillaume de Jumièges pour les Normands. Il ne s'agit que d'une hypothèse. La chronique de l'Anonyme est brève rapportée à celle de Mousket, et beaucoup de ses développements n'en sont pas extraits. Reste que la proximité entre les deux textes est séduisante et il faut peut-être penser à une version amplifiée ou associée avec d'autres oeuvres. Nous pouvons en effet légitimement penser que Philippe Mousket s'intègre dans cette tradition manuscrite du Nord de la France : l'Anonyme, qui on l'a dit est à l'origine de deux oeuvres couvrant la même chronologie (de la guerre de Troie aux années 1220) mais avec deux regards différents (l'une du côté des rois de France, l'autre des rois

1 E. Auerbach, op. cit., p. 132.

2 P. Ricoeur, La mémoire, l'histoire, l'oubli, Seuil, Points essais, Paris, 2000, p. 339.

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d'Angleterre) illustre la position singulière des barons de Flandre et d'Artois qui aime à jouer de la bascule entre les deux souverains. L'Anonyme est ainsi sans doute patronné par Robert VII de Béthune (1201-1248), artésien d'abord fidèle au roi de France puis de Jean sans Terre, et propose un récit tout à fait différent de la vision capétienne du règne de Philippe Auguste1. C'est aussi le cas de la Chronique du Pseudo-Turpin, dont les premières traductions françaises au début du XIIIème siècle sont exécutées dans un esprit d'agitation contre le roi de France2 : parmi les patrons, on compte notamment Renaud de Boulogne, le fameux traître de Bouvines, ou encore Guillaume de Cayeux, seigneur de Ponthieu et proche de Richard de Cornouailles, fils de Jean sans Terre. Mousket, dont on ne peut douter de l'attachement aux rois de France, a utilisé ce matériel, mais n'est pas dupe de leur mouvance et préfère choisir pour la période contemporaine une source plus favorable aux capétiens, en la personne de Michel III de Harnes. Ce dernier a un parcours inverse à Robert de Béthune puisqu'il se range en 1212 du côté de Philippe Auguste et participe à l'expédition d'Angleterre en 1216-173. Mousket semble d'ailleurs lui devoir le « mon signor » qu'il accole à Louis VIII, qualificatif qu'il n'accorde à aucun autre personnage.

S'il n'est pas certain que l'Anonyme soit la source de Mousket, alors à qui d'autres pouvons nous penser ? Un rapprochement intéressant peut-être fait avec les Grandes Chroniques de France4 : la version de Primat utilise peu ou prou le même corpus de sources, notamment pour l'histoire carolingienne. On retrouve ainsi le Turpin, la Vita Karoli d'Eginhard et les Annales royales, mais dans une combinaison troublante. En effet, Mousket et Primat, suivant tour à tour Eginhard puis le Turpin, dédoublent tous les deux la bataille de Roncevaux : une première mention à l'année 778 tirée de la Vita Karoli, sans nommer la bataille ni les héros (le nom de Roland - Hruodlandus Brittannici limitis praefectus - apparaît dans certains manuscrits de la Vita, mais pas dans tous ; Mousket, assez étonnamment, déforme le nom de Roland en « Hunaus, uns quens de Bretagne »5. Faut-il y voir une erreur de lecture ? Une preuve qu'il n'était pas à l'aise dans le latin ? Une source qui avait déjà fait ce contre-sens ?) et un réel

1 Dictionnaire des Lettres françaises, op. cit. ; R. N. Walpole, Philip Mouskés and... op. cit. ; L. Delisle, Notice sur la chronique... op. cit.

2 G. Spiegel, op. cit. ; Pour le détail des versions en langue vernaculaire du Turpin, voir B. Woledge, op. cit.

3 F. Rötting, op. cit. ; « Fragments d'une histoire... », op. cit.

4 Les Grandes Chroniques de France, J. Viard (éd.), 10 vol., Paris, 1920-1953 ; B. Guenée, « Les grandes chroniques... », op. cit. ; Comparaison des prologues des deux oeuvres dans D. Boutet, « De la Chronique rimée de Philippe Mousket à la prose des Grandes Chroniques de France : un choix d'écriture ? », Ecrire en vers, écrire en prose. Une poétique de la révélation [Actes du colloque de l'Université Paris X-Nanterre, mars 2006], Nanterre, 2007, p. 135-154.

5 Reiffenberg, op. cit., v. 3154.

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développement tiré du Pseudo-Turpin. Tout deux intègrent également le pèlerinage de Charlemagne en suivant non pas la chanson de geste, mais la Description des Lieux Saints, qui comporte la tradition des reliques conservées à Saint-Denis (notamment la couronne d'épines, redoublant celle achetée par saint Louis). Plus troublant, la combinaison identique de la Vita Karoli et du Turpin à la fin de la vie de Charlemagne : Mousket et Primat, suivant Eginhard pour relater les signes qui précèdent la mort de l'empereur, concluent tous les deux par une dernière interpolation du Pseudo-Turpin. On peut dès lors croire à un modèle commun, qui pourrait être la clé des sources de Philippe Mousket. Ne serait-ce pas cette Chronique des rois de France dite de l'Anonyme de Chantilly-Vatican1, qui se base sur le même corpus, intègre (pour le manuscrit Vatican Reg. Lat. 624) une chronique normande et qui serait elle-aussi patronnée (simple hypothèse de G. Labory) par Michel de Harnes ou un autre baron du Nord de la France ? L'idée est séduisante, mais après vérification, le texte de cette compilation ne ressemble pas à celui de Mousket. Nous n'avons pu faire la comparaison qu'avec le manuscrit conservé à Chantilly2, rédaction tardive (XVème siècle). Une étude plus poussée sur celui du Vatican (XIIIème siècle), permettrait peut-être d'en apprendre plus.

En tous les cas, si les questions restent en suspens pour définir clairement les sources du chroniqueur, du moins faut-il remarquer qu'il n'est pas isolé dans son corpus historiographique : ses contemporains se basent sur la même collection de textes latins, et une combinaison canonique s'impose qui deviendra pleinement officielle avec les Grandes Chroniques.

e. Les chansons de geste

Philippe Mousket, on le sait, fait largement place à la chanson de geste dans sa chronique. C'est ainsi que J. Horrent le qualifie de « chroniqueur à l'oreille épique », et parle « d'utilisation chronistique de l'épopée »3. Nombreux sont les historiens qui se sont penchés sur le sujet. En réalité, la plupart ne se sont intéressés à Philippe Mousket que par ce biais, empêchant un renouvellement de l'historiographie et contribuant à éclipser d'autres problématiques4.

1 G. Labory, « Essai d'histoire nationale... », art. cit.

2 Chantilly, 869.

3 J. Horrent, op. cit.

4 Entre bien d'autres : A. Moisan, Répertoire des noms propres de personnes et de lieux cités dans les chansons de geste françaises et les oeuvres étrangères dérivées, vol. 3, Genève, 1986 ; S. Kay, op. cit. ; F. Suard, « L'épopée médiévale et la Picardie », Perspectives médiévales, 20, 1994, p. 68 ; M.-G. Grossel, op. cit. ; P. Bennett, op. cit. ; D. Boutet, « La réecriture de Roncevaux dans la Chronique rimée de Philippe Mousket »,

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La chanson de geste a partie liée avec l'écriture de l'histoire, puisqu'elle développe et fait écho à un passé véridique. Bien souvent, des allers et retours se font entre chroniques et épopées : c'est le cas du personnage de Girard de Roussillon, d'abord apparu dans un récit historique, développé ensuite dans une chanson, puis repris de cette dernière par des chroniqueurs. L'écriture épique ne se réduit pas d'ailleurs à la chanson de geste. La perméabilité des genres que l'on a évoqué plus haut conduit à ce que souvent des oeuvres historiographiques soient emprunts des codes littéraires propres à l'épopée. Même dans l'écriture en prose qui se développe dans une exigence de vérité, contre les affabulateurs et les littérateurs, ces « baveurs » comme l'écrit l'Anonyme de Chantilly-Vatican, on décèle une profonde influence de la chanson de geste. C'est le cas dans les Faits des Romains, dans le Roman de Troie en prose et même chez Villehardouin. Philippe Mousket, qui n'affiche pas la volonté de se démarquer de la littérature, est lui-même pénétré de ses récits qui lui donnent la nostalgie d'un temps plus courtois. Il était normal qu'il en introduise dans son oeuvre.

Le choix de la chanson de geste n'est pas anodin. Il traduit un rapport particulier au passé et aux valeurs féodales que l'épopée célèbre. De fait, on y reviendra1, Philippe Mousket est attaché à une vision courtoise du monde et fait de la chevalerie un des sens de son récit. L'épopée fournit une grille de lecture aux évènements historiques, dramatisant l'histoire et subordonnant toujours les acteurs à des enjeux collectifs. « Le style épique contribue à faire revivre un passé ou un présent proche, parce qu'il sollicite la familiarité du public et/ou réduit la distance spatio-temporelle. Mais aussi nécessaire soit-il, son usage reste soumis aux contraintes de l'historiographie et il est toujours conditionné par une idée précise de la notion de vérité »2. Son ignorance présumée du latin a peut-être aussi contraint Mousket à chercher dans des sources plus accessibles, soulignant que la culture historique de la noblesse et du patriciat urbain était avant tout constituée par les chansons de geste.

Philippe Mousket insère ainsi les résumés de treize chansons dans sa chronique et les entrelace au récit historique. C'est en grande partie le cycle du Roi et celui des Lorrains qui tiennent la place. Il y a ainsi Girard de Roussillon sous Charles Martel (v. 1815-1833), Garin le Lorrain sous Pépin (v. 20802145), Berthe aux Grands-Pieds, Mainet pour la jeunesse de Roland et son mariage, la Chanson d'Aspremont, Girard de Vienne (qui constitue le trio

Romans d'Antiquité et littérature du Nord. Mélanges offerts à Aimé Petit, Colloques, congrès et conférences sur le Moyen Âge, 7, Champion, Paris, 2007, p. 55-65.

1 Voir infra, V. 6) Chevalerie et continuité héroïque, p. 117.

2 C. Croisy-Naquet, « Traces de l'épique dans l'historiographie au XIIIe siècle », Palimpsestes épiques... op. cit., p. 209.

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Roland-Olivier-Aude), la Chanson des Saisnes, la Destruction de Rome, Fierabras, la Chanson de Roland mêlée au récit du Turpin, et qu'il semble connaître dans une version analogue à celles des mss. C, V7 ou P, mais pas à celle du classique manuscrit d'Oxford (v. 6575-8287), les Quatre fils Aymon (v. 9814-9851), Guillaume d'Orange sous Louis le Pieux (v. 12 177-214) et enfin Gormond et Isembart sous Louis IV (v. 14 069-14 296). L'épopée est ainsi tissée dans l'histoire carolingienne, tandis que ses codes influence le reste de la narration.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote